Bible

 

Lamentations 4

Studie

   

1 Eh quoi! l'or a perdu son éclat! l'or pur est altéré! Les pierres du sanctuaire sont dispersées Aux coins de toutes les rues!

2 Les nobles fils de Sion, Estimés à l'égal de l'or pur, Sont regardés, hélas! comme des vases de terre, Ouvrage des mains du potier!

3 Les chacals mêmes présentent la mamelle, Et allaitent leurs petits; Mais la fille de mon peuple est devenue cruelle Comme les autruches du désert.

4 La langue du nourrisson s'attache à son palais, Desséchée par la soif; Les enfants demandent du pain, Et personne ne leur en donne.

5 Ceux qui se nourrissaient de mets délicats Périssent dans les rues; Ceux qui étaient élevés dans la pourpre Embrassent les fumiers.

6 Le châtiment de la fille de mon peuple est plus grand Que celui de Sodome, Détruite en un instant, Sans que personne ait porté la main sur elle.

7 Ses princes étaient plus éclatants que la neige, Plus blancs que le lait; Ils avaient le teint plus vermeil que le corail; Leur figure était comme le saphir.

8 Leur aspect est plus sombre que le noir; On ne les reconnaît pas dans les rues; Ils ont la peau collée sur les os, Sèche comme du bois.

9 Ceux qui périssent par l'épée sont plus heureux Que ceux qui périssent par la faim, Qui tombent exténués, Privés du fruit des champs.

10 Les femmes, malgré leur tendresse, Font cuire leurs enfants; Ils leur servent de nourriture, Au milieu du désastre de la fille de mon peuple.

11 L'Eternel a épuisé sa fureur, Il a répandu son ardente colère; Il a allumé dans Sion un feu Qui en dévore les fondements.

12 Les rois de la terre n'auraient pas cru, Aucun des habitants du monde n'aurait cru Que l'adversaire, que l'ennemi entrerait Dans les portes de Jérusalem.

13 Voilà le fruit des péchés de ses prophètes, Des iniquités de ses sacrificateurs, Qui ont répandu dans son sein Le sang des justes!

14 Ils erraient en aveugles dans les rues, Souillés de sang; On ne pouvait Toucher leurs vêtements.

15 Eloignez-vous, impurs! leur criait-on, Eloignez-vous, éloignez-vous, ne nous touchez pas! Ils sont en fuite, ils errent çà et là; On dit parmi les nations: Ils n'auront plus leur demeure!

16 L'Eternel les a dispersés dans sa colère, Il ne tourne plus les regards vers eux; On n'a eu ni respect pour les sacrificateurs, Ni pitié pour les vieillards.

17 Nos yeux se consumaient encore, Et nous attendions vainement du secours; Nos regards se portaient avec espérance Vers une nation qui ne nous a pas délivrés.

18 On épiait nos pas, Pour nous empêcher d'aller sur nos places; Notre fin s'approchait, nos jours étaient accomplis... Notre fin est arrivée!

19 Nos persécuteurs étaient plus légers Que les aigles du ciel; Ils nous ont poursuivis sur les montagnes, Ils nous ont dressé des embûches dans le désert.

20 Celui qui nous faisait respirer, l'oint de l'Eternel, A été pris dans leurs fosses, Lui de qui nous disions: Nous vivrons sous son ombre parmi les nations.

21 Réjouis-toi, tressaille d'allégresse, fille d'Edom, Habitante du pays d'Uts! Vers toi aussi passera la coupe; Tu t'enivreras, et tu seras mise à nu.

22 Fille de Sion, ton iniquité est expiée; Il ne t'enverra plus en captivité. Fille d'Edom, il châtiera ton iniquité, Il mettra tes péchés à découvert.

   

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Arcanes Célestes # 9127

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9127. Point pour lui de sangs, signifie qu'il n'est point coupable de la violence faite : on le voit par la signification du sang, en ce que c'est dans le sens suprême le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur, et dans le sens interne le Vrai du bien, numéros 4735, 6978, 6378, 7317, 7326, 7846, 7850, 7877 ; c'est pourquoi répandre le sang signifie taire violence au Vrai Divin, ou au Vrai du bien, et aussi au bien lui-même ; car celui qui fait violence au vrai fait aussi violence au bien, puisque le vrai a été tellement conjoint au bien, que l'un appartient à l'autre, si donc violence est faite à l'un, elle est faite aussi à l'autre ; d'après cela, il est évident que ces paroles : « Point pour lui de sangs, » signifient qu'il n'est point coupable de la violence faite au vrai et au bien. Celui qui ne connaît rien du sens interne de la Parole ne peut que savoir que dans la Parole les sangs signifient des sangs, et que répandre le sang signifie seulement tuer l'homme : mais dans le sens interne il s'agit non pas de la vie du corps mais de la vie de l'âme de l'homme, c'est-à-dire, de la vie de son homme spirituel, de laquelle il doit vivre durant l'éternité ; cette vie est décrite dans le sens de la lettre de la Parole par des choses qui appartiennent à la vie du corps, savoir, par la Chair et par le Sang ; et comme la vie de l'homme spirituel existe et subsiste par le bien de la charité et par le vrai de la foi, voilà pourquoi dans le sens interne de la Parole le bien de la charité est entendu par la chair, et le vrai de la loi par le sang ; et dans un sens encore plus intérieur le bien de l'amour envers le Seigneur est entendu par la chair, et le bien de l'amour à l'égard du prochain par le sang ; mais dans le sens suprême ou il s'agit seulement du Seigneur, la Chair est le Divin Bien d Seigneur, ainsi le Seigneur Lui-Même quant au Divin Bien, et le Sang est le Divin Vrai procédant du Seigneur, ainsi le Seigneur quant au Divin Vrai : voilà ce qui est entendu dans le Ciel par la Chair et par le Sang, quand l'homme lit la Parole ; il en est de même quand l'homme se présente à la Sainte-Cène, mais là le Pain est la Chair, et le Vin est le Sang, puisque le Pain signifie absolument la même chose que la Chair, et le Vin absolument la même chose que le sang. Mais ceux qui sont sensuels, comme la plupart des hommes dans le monde aujourd'hui, ne saisissent point cela ; qu'ils restent donc dans leur foi, pourvu qu'ils croient que dans la Sainte-Cène et dans la Parole il y a le saint, parce que l'une et l'autre procèdent du Divin ; il est vrai qu'ils ne savent pas où est ce saint, néanmoins que ceux qui jouissent de quelque perception intérieure, c'est-à-dire, qui peuvent penser au-dessus des sensuels, examinent si le sang est entendu par le sang, et la chair par la chair, dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Dis à tout oiseau du ciel, à tout animal du champ : Assemblez-vous et venez, rassemblez-vous d'alentour sur mon sacrifice, que Moi je sacrifice pour vous, grand sacrifice sur les montagnes d'Israël, afin que vous mangiez de la chair, et que vous buviez du sang ; la chair des forts vous mangerez, et le sang des princes de la terre vous boirez ; et vous boirez le sang jusqu'à l'ivresse, dans mon sacrifice que je sacrifierai pour vous ; vous serez rassasiés, sur ma table, de cheval et de chariot, et de (l'homme) fort, et de tout homme de guerre ; ainsi je donnerai ma gloire parmi les nations. “ - :

-puis dans Jean dans Apocalypse :

« Je vis un Ange se tenant dans le soleil ; et il cria d'une voix grande, disant à tous les oiseaux qui volaient dans le milieu du ciel : Assemblez-vous pour le souper du grand Dieu, afin de manger des chairs de Rois, et des chairs de kiliarques, et des chairs de puissants, et des chairs de chevaux, et de ceux qui les montent, et des chairs de tous libres et esclaves, petits et grands. » - Apocalypse 19:17-18 :

Que dans ces passages la chair ce ne soit pas de la chair qui est entendue, et que le sang ce ne soit pas du sang, cela est bien évident : il en est donc de même de la chair et du sang du Seigneur, dans Jean :

« Le Pain que Moi je donnerai, c'est ma Chair ; en vérité, en vérité, je vous dis : Si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et ne buvez son sang, vous n''aurez point la vie en vous ; celui qui mange ma Chair et boit mon Sang, a la vie éternelle ; et Moi je le ressusciterai au dernier jour, car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage ; celui qui mange ma chair, et boit mon sang, en Moi demeure, et Moi en lui : c'est là le Pain qui du ciel est descendu. » - ;

Que la Chair du Seigneur soit le Divin Bien de son Divin Amour, et le Sang le Divin Vrai procédant de son Divin Bien, on peut le voir en ce que c'est ce Bien et ce Vrai qui nourrissent la vie spirituelle de l'homme ; c'est de là aussi qu'il est dit : Ma Chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage ; et aussi : C'est là le pain qui du ciel est descendu ; et comme l'homme est conjoint au Seigneur par l'amour et par la foi, c'est aussi pour cela qu'il est dit : Celui qui mange ma chair, et boit mon sang, en Moi demeure, et Moi en lui. Mais, ainsi qu'il vient d'être dit, ceux-là seuls saisissent cette parole, qui peuvent penser au-dessus des sensuels du corps, principalement ceux qui sont dans la foi et dans l'amour envers le Seigneur ; car ceux-ci sont par le Seigneur élevés de la vie des sensuels du corps vers la vie de leur esprit, ainsi de la lumière du monde dans la lumière du ciel, dans laquelle disparaissent les choses matérielles qui sont dans la pensée d'après le corps. Celui donc qui sait que le Sang est le Vrai Divin procédant du Seigneur, peut aussi savoir que dans la Parole par répandre le sang il est signifié non pas tuer ou priver l'homme de la vie du corps, mais tuer son âme ou le priver de la vie de l'âme, c'est-à-dire, détruire sa vie spirituelle qui provient de la foi et de l'amour envers le Seigneur ; que le sang, quand il est entendu un sang illégitimement répandu, soit le vrai Divin détruit par les faux provenant du mal, cela est évident par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Quand le Seigneur aura lavé l'excrément des filles de Sion, et que les sangs de Jérusalem il aura nettoyé du milieu d'elle, par un esprit de jugement, et par un esprit de purification. » - Ésaïe 4:4.

Dans le Même :

« Vos mains ont été souillées par le sang, et vos doigts par l'iniquité ; leurs pieds courent au mal, et se hâtent pour répandre un sang innocent, leurs pensées (sont) des pensées d'iniquité. “ - Ésaïe 59:3, 7.

Dans Jérémie :

« Et même dans tes pans (de robe) ont été trouvés le sang des âmes des pauvres .

Dans le Même :

« A cause des péchés des prophètes, des iniquités des prêtres, qui répandaient au milieu de Jérusalem le sang des justes, ils ont erré aveugles dans les places, ils se sont souillés dans le sang, des choses qu'ils ne peuvent (toucher), ils les touchent de leurs vêtements. " - Lamentations 4:13-14.

Dans Ézéchiel :

« J'ai passé auprès de toi, et je t'ai vu foulée aux pieds dans tes sangs ; et j'ai dit.

Dans tes sangs, vis ; je t'ai lavée par les eaux, et j'ai nettoyé tes sangs de dessus toi, et je t'ai ointe d'huile. » - Ézéchiel 16:6, 9.

Dans le Même :

« Toi, fils de l'homme, ne contesteras-tu point avec la ville de sangs ; notifie-lui toutes ses abominations ; par ton sang que tu as répandu, coupable tu t'es rendue ; et par tes idoles que tu as faites, tu t'es souillée ; » voici, les princes d'Israël, chacun selon son bras, ont été en toi, et ils ont répandu le sang ; des hommes de calomnie ont été en toi pour répandre te sang, et vers les montagnes ils ont mangé chez toi. » - Ézéchiel 22:2-3, 4, 6, 9.

Dans Joël :

« Je donnerai des prodiges dans le ciel et sur la terre, du sang, et du feu, et une colonne de fumée ; le soleil sera changé en obscurité, et la lune en sang, avant que vienne le jour grand et terrible. » - Joël 3:3, 4 ;

Et dans Jean :

« Le soleil devint noir comme un sac de poil, et la lune devint comme du sang. » - Apocalypse 6:12.

Dans le Même :

« Le second Ange sonna de la trompette, et comme une montagne grande de feu ardente fut jetée dans la mer, et devint la troisième partie de la mer du sang. “ - Apocalypse 8:8.

Dans le Même :

« Le second Ange versa sa coupe dans la mer, et elle devint du sang comme (celui) d'un mort, et toute âme vivante mourut dans la mer. Le troisième Ange versa sa coupe dans les fleuves et dans les sources des eaux, et ils devinrent sang. " - Apocalypse 16:3-4 ;

Dans ces passages, par le sang il est entendu non pas que le sang de la vie corporelle de l'homme a été répandu, mais que par le faux provenant du mal il a été fait violence au sang de la vie spirituelle, qui est le Vrai Divin : la même chose est entendue par le sang dans Matthieu :

« Afin que vienne sur vous tout sang juste répandu sur terre, depuis le sang d'Abel le juste jusqu'au sang de Zacharie, que vous avez tué entre le Temple et l'Autel. » - Matthieu 23:35 ;

Ce qui signifie que les vrais de la Parole avaient été violés par les Juifs depuis le premier temps jusqu'alors, au point qu'ils ne voulaient rien reconnaître du vrai interne et céleste ; c'est pour cela qu'ils ne reconnurent pas non plus le Seigneur ; qu'ils aient répandu le sang du Seigneur, cela signifiait le rejet entier du Vrai Divin, car le Seigneur était le Divin Vrai même, qui est la Parole faite clair, - Jean 1:1, 14 ;

Le rejet entier du Vrai Divin qui procède du Seigneur, et qui était le Seigneur, est entendu par ces paroles dans Matthieu :

« Pilate lava ses mains devant le peuple, en disant : Innocent je suis du Sang de ce Juste ; vous, voyez-y ; et répondant tout le peuple dit : Que son Sang (soit) sur nous et sur nos enfants. “ - Matthieu 27:24-25 ;

C'est pourquoi ce rejet est ainsi décrit dans Jean :

« Un des soldats avec une lance Lui perça le côté, et aussitôt sortit Sang et Eau ; celui, qui a vu a attesté, - et véritable est son témoignage, et celui-là sait que vrai il dit, - afin que vous aussi vous croyiez. » - Jean 19:34-35.

s'il sortit aussi de l'Eau, c'est parce que l'Eau signifie le Vrai Divin externe, telle qu'est la Parole dans la lettre ; que l'eau soit le vrai, on le voit, numéros 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8568. D'après cela, on voit clairement ce qui est signifié par être purifié par le sang du Seigneur, c'est-à-dire que c'est la réception du Vrai de la foi provenant de Lui, numéros 7918, 9088 ; de même on voit encore clairement ce qui est signifié par ces paroles dans Jean dans Apocalypse :

« Ils ont vaincu le dragon par le sang de l'Agneau, et par la Parole de son témoignage. » Apocalypse 12:11 ;

-par le sang de l'Agneau, c'est par le Divin Vrai qui procède du Seigneur, la Parole du témoignage, est aussi ce vrai ; le Sang de l'Agneau est le sang innocent, car l'Agneau est l'innocence, numéros 3994, 3519, 7840 ; le Vrai Divin procédant du Seigneur dans le Ciel a intimement en soi l'innocence, car il n'affecte que ceux qui sont dans l'innocence, numéros 2526, 2780, 3111, 3183, 3495, 3994, 4797, 6013, 6107, 6765, 7836 (fin), 7840, 7902, 7877.

  
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Arcanes Célestes # 2702

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2702. Et elle vit un puits d'eau, signifie la Parole du Seigneur d'où découlent les vrais : on le voit par la signification du Puits d'eau et de la Fontaine, en ce que c'est la Parole ainsi que la Doctrine tirée de la Parole, par conséquent aussi le Vrai lui-même, comme il va être expliqué ; et par la signification de l'eau, en ce qu'elle est le vrai : que le Puits dans lequel il y a de l'eau, et la Fontaine soient la Parole du Seigneur ainsi que la Doctrine tirée de la Parole, par conséquent le vrai lui-même, c'est ce qu'on peut voir par plusieurs passages ; ici, comme il s'agit de l'Église spirituelle, il est dit le Puits et non la Fontaine, comme aussi dans la suite de ce Chapitre :

« Abraham reprit Abimélech à cause d'un Puits dont s'étaient emparés les serviteurs d'Abimélech. » Vers. 25 ; puis Genèse Chapitre 16 :

« Tous les Puits qu'avaient creusés les serviteurs du père de Isaac, dans les jours d'Abraham son père, les Philistins (les) bouchèrent. Et Isaac revint, et il creusa les Puits d'eau qu'on avait creusés dans les jours d'Abraham son père, et que les Philistins avaient bouchés après la mort d'Abraham. Et les serviteurs de Isaac creusèrent dans la vallée, et ils y trouvèrent un Puits d'eau vive. Et ils creusèrent un autre Puits, et ils ne se disputèrent pas sur celui-là. Et il arriva en ce jour-là que les serviteurs de Isaac vinrent, et ils l'informèrent sur les causes du Puits qu'ils avaient creusé, et ils lui dirent : Nous avons trouvé des eaux. - Vers. 15, 18, 19, 20, 21, 22, 25, 32.

Là, par les Puits, il n'est pas signifié autre chose que des Doctrinaux, sur quelques-uns desquels ils eurent des disputes et sur quelques-autres ils n'en eurent point ; autrement le fait de creuser des puits, et les disputes qui se renouvelaient si souvent au sujet de ces puits, n'auraient pas été d'une assez grande importance pour qu'il en fût question dans la Parole divine. La Parole ou la Doctrine est pareillement signifiée par le Puits dont il est ainsi parlé dans Moïse :

« Ils » vinrent à Béer ; c'(est) le Puits, dont Jéhovah dit à Moïse : Assemblé le peuple, et je leur donnerai des Eaux. Alors Israël chanta ce cantique : Monte, Puits ; répondez à son sujet ; c'(est) le Puits qu'ont font les princes, qu'ont creusé les volontaires du peuple, sous le Législateur, avec leurs bâtons. » - Nombres 21:16, 17, 18.

Comme le Puits avait ces significations, c'est pour cela que fut chanté ce Cantique prophétique d'Israël, dans lequel il s'agit de la Doctrine du Vrai, comme on le voit d'après chaque mot dans le sens interne : de là le nom de Béer, et de là le nom de Béerschéba, et sa signification dans le sens interne, en ce qu'elle est la Doctrine même : au contraire, la Doctrine, dans laquelle ne sont point les vrais, est nommée fosse, ou puits dans lequel il n'y a point d'eau, comme dans Jérémie :

« Leurs illustres ont envoyé leurs inférieurs pour (chercher) de l'Eau ; ils sont venus aux Fosses, ils n'ont point trouver d'Eau ; ils sont Devenus leurs vases vides. » - Jérémie 14:3.

Là, les eaux sont les vrais, les fosses où ils n'ont point trouver d'eau sont la Doctrine dans laquelle il n'y a point de vrai.

Dans le Même :

« Mon peuple a fait deux maux : ils M'ont abandonné, Moi la source des eaux vives, pour se creuser des fosses, des fosses crevées, qui ne peuvent contenir les eaux. » - Jérémie 2:13.

Là, pareillement les fosses sont des doctrines qui ne sont pas vraies ; les fosses crevées sont des doctrinaux compilés. Que la Fontaine soit la Parole ainsi que la Doctrine, par conséquent le Vrai, on le voit dans Ésaïe :

« Les affligés et les indigents cherchent des eaux et il n'y en a point, leur langue a défailli de soif : Moi, Jéhovah, je les exaucerai, le Dieu d'Israël ne les abandonnera point ; j'ouvrirai des fleuves sur les coteaux, et des fontaines au milieu des vallées ; je changerai le désert en un lac d'eaux, et la terre sèche en sources d'eaux. » - Ésaïe 41:17-18.

Là, il s'agit de la désolation du vrai, qui est signifiée par les affligés et les indigents qui cherchent des eaux, sans en trouver, et dont la langue a défailli de soif ; ensuite il s'agit de la consolation, de la récréation et de l'instruction après la désolation, comme dans ces Versets au sujet d'Hagar et ce nouvel état est signifié par Jéhovah qui ouvrira des fleuves sur les coteaux, et qui placera des fontaines au milieu des vallées, changera le désert en un lac d'eaux, et la terre sèche en des sources d'eaux, toutes choses qui appartiennent à la doctrine du vrai et à l'affection qui en procède.

Dans Moïse :

« Israël a habité en sécurité ; seul vers la Fontaine de Jacob, vers une terre de froment et de vin, même ses cieux distillent la rosée. » - Deutéronome 33:28.

La fontaine de Jacob, c'est la Parole et la doctrine du vrai qui en procède ; comme la fontaine de Jacob signifiait la Parole et la doctrine du vrai qui en procède, c'est pour cela que le Seigneur, lorsqu'il vint vers la fontaine de Jacob, s'entretint avec une femme de Samarie, et lui enseigna ce qui est signifié par la fontaine et par l'eau ; il en est ainsi parlé dans Jean :

« Jésus vint en une ville de la Samarie, nommée Sichar ; là était la Fontaine de Jacob. Jésus donc, étant fatigué du voyage, s'assit ainsi auprès de la fontaine. » Il vint une femme de la Samarie pour puiser de l'eau ; Jésus lui dit : Donne-Moi à boire. Jésus lui dit : si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-Moi à boire, tu lui demanderais qu'il te donnât une eau vive. Quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que Je lui donnerai n'aura point soif pour l'éternité ; mais l'eau que Je lui donnerai deviendra en lui une fontaine d'eau jaillissante en la vie éternelle. » - Jean 4:5-6, 7, 10, 13-14.

La fontaine de Jacob signifiant la Parole, l'Eau le vrai, et Samarie l'Église spirituelle, comme on le voit en plusieurs endroits de la Parole, voilà pourquoi le Seigneur s'entretint avec une femme de la Samarie, et enseigna que la doctrine du vrai vient de Lui, et que venant de Lui, ou, ce qui est la même chose, de sa parole, elle est une fontaine d'eau jaillissante en la vie éternelle, et que le vrai lui-même est l'eau vive. Une semblable instruction se trouve dans le Même :

« Jésus dit : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à Moi, et qu'il boive ; quiconque croit en Moi, comme dit l'écriture, des fleuves d'eau vive couleront de son ventre. » - Jean 7:37-38 ;

Et dans le Même :

« L'Agneau, qui est au milieu du trône, les paîtra, et les conduira aux fontaines vives des eaux, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. » - Apocalypse 7:17 :

Dans le Même :

« Moi, à celui qui a soif je donnerai de la fontaine d'eau de la vie gratuitement. » - Apocalypse 21:6.

Les fleuves d'eau vive et les fontaines vives des eaux sont les vrais qui procèdent du Seigneur ou de sa parole, car le Seigneur est la Parole ; le bien de l'amour et de la charité, qui vient uniquement du Seigneur, est la vie du vrai ; celui qui est dans l'amour et dans l'affection du vrai est dit avoir soif, un autre ne peut pas avoir cette soif : ces Vrais sont aussi appelés fontaines du salut dans Ésaïe :

« Vous puiserez dans l'allégresse des Eaux des fontaines de, salut, et vous direz en ce jour-là : Confessez Jéhovah, invoquez son Nom. » - Apocalypse 12:3-4.

Que la fontaine soit la Parole, ou la Doctrine qui eu procède, c'est encore ce que l'on voit dans Joël :

« Il arrivera en ce jour-là, que les montagnes distilleront le vin doux, et les collines s'en iront en lait, et tous les ruisseaux de Juda iront en eaux, et une fontaine sortira de la maison de Jéhovah, et elle arrosera le torrent de Schittim. » - .

Là, les eaux sont les vrais, la fontaine sortant de la maison de Jéhovah est la Parole du Seigneur.

Dans Jérémie :

« Voici, Je vais les ramener de la terre du septentrion, et je les rassemblerai des limites de la terre ; parmi eux l'aveugle et le boiteux ; dans les pleurs ils viendront, et dans les prières je les conduirai vers les fontaines des eaux dans le chemin de la droiture, ils n'y broncheront point. » - Jérémie 31:8-9.

Les fontaines des eaux dans le chemin de la droiture sont évidemment les doctrinaux du vrai ; la terre du septentrion est l'ignorance ou la désolation du vrai ; les pleurs et les prières sont leur état de douleur et de désespoir ; être conduit aux sources des eaux, c'est la récréation et l'instruction dans les vrais ; comme ici où il s'agit d'Hagar et de son fils. Il est aussi parlé des mêmes choses dans Ésaïe :

« Le désert et la sécheresse s'en réjouiront, et la solitude bondira, et elle fleurira comme une rosée ; en germant elle germera, et elle bondira aussi par des bonds et en chantant ; la gloire du Liban lui a été donnée, l'honneur de Carmel et de Scharon ; ils verront la gloire de Jéhovah, l'honneur de notre Dieu ; fortifiez les mains languissantes et affermissez les genoux chancelants. Les yeux des aveugles seront ouverts, et les oreilles des sourds s'ouvriront ; des eaux s'élanceront dans le désert, et des torrents dans la solitude, et le lieu aride sera en lac, et le desséché en sources d'eaux. » - Ésaïe 35:1-2, 3, 5-6, 7.

Là le désert est la désolation du vrai ; les eaux, les torrents, le lac, les sources d'eaux sont des Vrais, qui font la récréation et la joie de ceux qui ont été en vastation, et dont les joies sont décrites ici par plusieurs significatifs.

Dans David :

« Jéhovah fait couler les fontaines dans les vallées ; elles iront entre les montagnes, elles fourniront la boisson à toute bête (fera) des champs ; les Onagres en étancheront leur soif. Il arrose les montagnes de ses chambres hautes. » - Psaumes 104:10-11, 13.

Les fontaines sont les vrais ; les montagnes sont l'amour du bien et du vrai ; fournir la boisson, c'est instruire ; les bêtes (ferae) des champs sont ceux qui en vivent, Voir numéros 774, 842, 908 ; les onagres, ceux qui sont seulement dans le vrai rationnel, numéros 1949, 1950, 1951.

Dans Moïse : Fils d'une féconde, Joseph ; fils d'une féconde près d'une fontaine. » - Genèse 49:22.

La fontaine est la doctrine qui vient du Seigneur.

Dans le Même :

« Jéhovah ton Dieu l'introduira dans une terre bonne, une terre de torrents, d'eaux, de fontaines, d'abîmes qui sortent dans la vallée et dans la montagne. » - Deutéronome 8:7.

La terre, c'est le Royaume du Seigneur et l'Église, numéros 662, 1066, 1067, 1262, 1413, 2572 ; elle est dite bonne d'après le bien de l'amour et de la charité ; les torrents, les eaux, les fontaines et les abîmes sont les vrais qui en procèdent.

Dans le Même :

« La terre de Canaan (est) une terre de montagnes et de vallées, à la pluie du Ciel elle est abreuvée d'eaux. » - Deutéronome 11:11.

Que les Eaux soient les Vrais, tant les spirituels que les rationnels, comme aussi les scientifiques, c'est ce qu'on voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Voici, le Seigneur Jéhovah Zebaoth va éloigner de Jérusalem et de Juda tout bâton de pain et tout bâton d'eau. » - Ésaïe 3:1.

Dans le Même :

« Au-devant de celui qui a soif apportez des eaux ; avec son pain venez au-devant du fugitif. » - Ésaïe 21:14.

Dans le Même :

« Heureux ! Vous qui semez auprès de toutes les eaux : - Ésaïe 32:20.

Dans le Même :

« Celui qui marche dans les justices, et prononce des droitures, habitera dans des lieux élevés, son pain lui sera donné, ses eaux (seront) fidèles. » - Ésaïe 33:15-16.

Dans le Même : Alors ils n'auront point soif ; dans le désert il les conduira, il leur fera couler des eaux du rocher ; et il fend le rocher, et les eaux coulent. » - Ésaïe 48:21. Exode Nombres 20:11, 13. - Dans David :

« Il a fendu les rochers dans le désert, et il a fait boire abondamment comme des abîmes ; il a tiré des ruisseaux du rocher, et il a fait descendre des eaux comme un fleuve. » - Psaumes 78:15-16.

Là, le rocher est le Seigneur ; les eaux, les fleuves et les abîmes qui en découlent sont les vrais qui procèdent de Lui, Dans le Même :

« Jéhovah met les torrents eu désert et les sources d'eaux en sécheresse ; il met le désert en lac d'eaux, et la terre desséchée en sources d'eaux. » - Psaumes 107:33, 35.

Dans le Même :

« La voix de Jéhovah (est) sur les eaux : Jéhovah (est) sur la multitude des eaux. » - Psaumes 29:3.

Dans le Même :

« Le fleuve, ses ruisseaux répandront l'allégresse dans la cité de Dieu, le saint des habitacles du Très-Haut. » - Psaumes 46:5.

Dans le Même :

« Par la Parole de Jéhovah les cieux ont été faits, et par l'esprit de Sa bouche toute leur armée ; il rassemble comme un monceau les eaux de la mer, il met dans des trésors les abîmes. » - Psaumes 33:6-7.

Dans le Même :

« Tu visites la terre, et tu te plais en elle, tu l'enrichis amplement, le ruisseau de Dieu (est) plein d'eaux. » - Psaumes 65:10.

Dans le Même :

« Elles T'ont vu, les eaux, à Dieu ! Elles T'ont vu, les eaux ; les abîmes ont été agités ; les nuées ont répandu des eaux ; dans la Mer (est) ton chemin, et ton sentier dans la multitude des eaux. » - Psaumes 77:17-18, 20.

Ici, chacun voit clairement que les eaux ne signifient point des eaux, que les abîmes n'ont point été agités, et que le chemin de Jéhovah n'est point dans la mer, ni son sentier dans les eaux, mais que ce sont des eaux spirituelles, c'est-à-dire que ce sont les spirituels qui appartiennent au vrai ; autrement il y aurait là un amas de paroles vaines.

Dans Ésaïe :

« Oh ! » (Vous) tous qui avez soif, allez vers les eaux, et (vous) qui n'avez point d'argent, allez, achetez. » - Ésaïe 55:1.

Dans Zacharie :

« Il arrivera qu'en ce jour-là des eaux vives sortiront de Jérusalem, dont la moitié vers la mer orientale, et l'autre moitié vers la mer postérieure. » - Zacharie 14:8.

En outre lorsqu'il s'agit dans la Parole, d'une Eglise à implanter ou d'une Eglise implantée, et qu'elle est décrite par un Paradis, par un jardin, par un bois ou par des arbres, il est ordinaire qu'elle soit aussi décrite par des Eaux ou par des Fleuves qui arrosent, et par lesquels sont signifiés les Spirituels, les Rationnels ou les Scientifiques qui appartiennent au vrai ; c'est ainsi que le Paradis, - Genèse 2:8-9, - y est aussi décrit, Vers.10 à 14, par des fleuves, par lesquels sont signifiées les choses qui appartiennent à la Sagesse et à l'Intelligence, Voir numéros 107-121 ; Il en est de même dans plusieurs autres passages de la Parole ; ainsi dans Moïse :

« Comme des vallées ils sont plantés, comme des Jardins auprès d'un fleuve ; comme des aloès Jéhovah les a plantés, comme des cèdres auprès des eaux ; les eaux découleront de ses seaux, et sa semence (sera) dans la multitude des eaux. » - Nombres 21:5-6, 7 :

Dans Ézéchiel :

« Il a pris de la semence de la terre, et il l'a mise dans un champ de semailles ; il l'a prise près de la multitude des eaux ; elle a poussé, et elle est devenue un Cep vigoureux. » - Ézéchiel 17:5-6.

Que le Cep et la vigne signifient l'Église spirituelle, on le voit, numéro 1069.

Dans le Même :

« Ta mère, comme un Cep semblable à toi, planté près des eaux, est devenue chargée de fruits et de rameaux à cause de la multitude des eaux. » - Ézéchiel 19:10 ;

Dans le Même :

« Voici, Aschur (était) un cèdre dans le Liban ; les eaux l'ont fait croître, l'Abîme la rendu élevé, coulant avec ses Fleuves autour de sa plante, et il envoyait ses Aqueducs vers tous les arbres du champ. » - Ézéchiel 31:4 ;

Dans le Même :

« Voici, sur la rive du torrent une multitude considérable d'arbres de çà et de là ; il me dit : ces Eaux qui sortent vers l'extrémité orientale, et descendent sur la plaine et viennent vers la Mer, sont envoyées dans la Mer, et les eaux sont rendues saines ; et il arrivera (ainsi) : Toute âme vivante, qui rampe partout où viennent les deux torrents, vivra ; et le poisson deviendra très nombreux, parce que là viennent les Eaux, et elles sont rendues saines, afin que tout vive où vient le Torrent. Ses bourbiers et ses marais, et ils ne sont point assainis, ils seront changés en sel. » - Ézéchiel 47:7-8, 9, 11.

Là, il s'agit de la Nouvelle-Jérusalem ou du Royaume Spirituel du Seigneur ; les eaux qui sortent vers l'extrémité orientale signifient les spirituels qui procèdent des célestes, et qui sont les vrais d'origine céleste, c'est-à-dire, la foi par l'amour et par la charité, numéros 101, 1250 ; descendre dans la plaine, signifie les doctrinaux qui appartiennent au rationnel, numéros 2448, 2450 ; venir vers la mer, signifie vers les scientifiques, la mer en est la collection, numéro 28 ; l'âme vivante qui rampe, signifie les agréments qu'ils procurent, numéros 746, 909, 994 ; vivre par les eaux du torrent, c'est vivre par les spirituels d'origine céleste ; le grand nombre de poissons, c'est l'abondance des scientifiques applicables, numéros 40, 991 ; les bourbiers et les marais, ce sont les choses inapplicables et impures ; être changé en sel, c'est être dévasté, numéro 2455.

Dans Jérémie :

« Béni (soit) l'homme qui se confie en Jéhovah ; il sera comme un arbre planté près des eaux, et (qui) étend ses racines près du ruisseau. » - Jérémie 17:7-8 :

Dans David :

« Il sera comme un arbre planté près des ruisseaux d'eaux, qui donnera son fruit en son temps » - Psaumes 1:3 :

Dans Jean :

« Il me montra un fleuve pur d'eau vive, brillant comme le cristal, sortant du trône de Dieu et de l'Agneau ; au milieu de sa place et du fleuve d'ici et de là (était) l'arbre de vie faisant douze fruits. » - Apocalypse 22:1-2.

Maintenant comme les Eaux, dans le sens interne de la Parole, signifient les vrais, c'est pour cela que dans l'Église Judaïque, en raison de la représentation devant les Anges chez qui les rites étaient considérés spirituellement, il fut ordonné aux Prêtres et aux Lévites de se laver dans des eaux, lorsqu'ils venaient pour remplir leurs fonctions, et même dans les eaux du Bassin entre la Tente et l'Autel, et plus tard dans les eaux de la Mer d'airain et des autres bassins autour du Temple, qui tenaient lieu d'une Source. C'est pareillement en vue de la représentation que fut institué le commandement sur l'Eau du péché ou de la purification, qui devait être répandue sur les Lévites, - Nombres 8:7.

Et le commandement sur l'Eau de séparation faite avec la cendre de la vache rousse, - .

Et qu'il fut ordonné que les dépouilles des Midianites seraient purifiées par l'Eau, - .

Les Eaux qui furent données du Rocher, - ; ;Deutéronome 8:15, - représentaient et signifiaient l'abondance des spirituels ou des vrais de la foi procédant du Seigneur : les Eaux amères qui furent rendues saines par du bois, - , - représentaient et signifiaient des Vrais qui ne plaisent point, en ce que, d'après le bien ou son affection, ils sont acceptés et deviennent agréables ; que le Bois signifie le bien qui appartient à l'affection ou à la volonté, on le voit numéro 643 : d'après ce qui vient d'être dit on peut maintenant savoir ce que c'est que l'Eau dans la Parole, et par suite ce que c'est que l'Eau dans le Baptême, dont le Seigneur parle ainsi dans Jean :

« Si quelqu'un n'est point né d'Eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. » - Jean 3:5.

C’est-à-dire, que l'Eau est le spirituel de la foi, et l'Esprit le céleste de la foi, et qu'ainsi le Baptême est le Symbole de la Régénération de l'homme par le Seigneur au moyen des vrais et des biens de la foi, non que la Régénération soit faite par le Baptême, mais elle l'est par la vie signifiée dans le Baptême, dans laquelle doivent entrer les Chrétiens qui ont les Vrais de la foi, parce qu'ils ont la Parole.

  
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