Bible

 

Juges 8:1

Studie

       

1 Les hommes d'Ephraïm dirent à Gédéon: Que signifie cette manière d'agir envers nous? pourquoi ne pas nous avoir appelés, quand tu es allé combattre Madian? Et ils eurent avec lui une violente querelle.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 3246

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

3246. Et aux fils des concubines qui étaient à Abraham, Abraham leur donna des dons, signifie les Spirituels adoptés par le Divin Humain du Seigneur, en ce que des portions leur ont été données dans le Royaume Spirituel du Seigneur : on le voit par la signification des fils des concubines, en ce qu'ils sont les Spirituels, ainsi qu'il va être expliqué ; par la représentation d'Abraham ici, en ce qu'il est le Divin Humain du Seigneur, ainsi les paroles, qui étaient à Abraham, signifient que ceux-ci, savoir les Spirituels, ont été adoptés par le Divin Humain du Seigneur ; et par la signification des dons qu'Abraham leur donna, en ce que ce sont les portions dans le Royaume Spirituel du Seigneur. D'après ce qui a déjà été dit quelquefois de ceux qui constituent le Royaume Spirituel du Seigneur et qu'on nomme les Spirituels, par exemple, numéro 3235, et ailleurs, on peut voir qu'ils ne sont point des fils nés du Mariage même du bien et du vrai, mais qu'ils proviennent d'une certaine alliance qui n'est pas conjugale de la même manière ; ils sont, il est vrai, du même père, mais non de la même mère, c'est-à-dire qu'ils proviennent du même Divin Bien, mais non du même Divin Vrai : en effet, les Célestes, parce qu'ils proviennent du mariage même du Bien et du Vrai, ont le Bien et par suite le Vrai, aussi ne recherchent-ils jamais ce que c'est que le vrai, mais ils le perçoivent d'après le bien ; et quand ils parlent du Vrai, tout leur discours se réduit à dire, cela est ainsi, selon ce que le Seigneur enseigne dans Matthieu :

« Que votre discours soit : Oui, oui ; non, non ; ce qui est en sus de cela vient du malin. » - Matthieu 5:37.

Mais les Spirituels, parce qu'ils proviennent d'une alliance qui n'est pas conjugale de la même manière, ne savent par aucune perception qu'une chose est un Vrai, mais ils appellent vrai ce que leurs parents et leurs maîtres leur ont dit être le vrai, aussi chez eux n'y a-t-il pas mariage du bien et du vrai ; mais néanmoins le Vrai, qu'ils croient ainsi, est adopté par le Seigneur pour vrai, quand ils sont dans le bien de la vie, Voir à leur sujet, numéro 1832. C'est donc de là que les Spirituels sont appelés ici les fils des concubines, et par les fils des concubines sont entendus tous les fils de Kéturah jusqu'à présent nommés, et aussi les fils provenant d'Hagar, et dont il va être parlé Vers. 12 à 18. Afin que les Célestes et les Spirituels fussent représentés dans les mariages autrefois, il fut accordé d'avoir outre l'Épouse une Concubine ; cette Concubine était donnée au mari par l'épouse, et alors elle était appelée sa femme, où il était dit qu'elle lui avait été donnée pour femme ; comme, lorsqu'Hagar l'Égyptienne fut donnée à Abraham par Sarah, - Genèse 16:3 ; lorsque la servante Bilhah fut donnée à Jacob par Rachel, - Genèse 30:4, - et la servante Zilpah à Jacob par Léa, - Genèse 30:9.

Là, elles sont appelées femmes, mais dans d'autres passages elles sont nommées concubines, comme Hagar l'Égyptienne dans ce Verset ; Bilhah, dans Genèse 35:22 ; et Kéturah elle-même, dans 1 Chroniques .

Si ces anciens ont ou des concubines outre leur épouse, ainsi non-seulement Abraham et Jacob, mais aussi leurs descendants, comme :

- Guidéon, - Juges 8:31.

- Saül, - 2 Samuel 3:7.

- David, - .

- Salomon, - 1 Rois 11:3.

C'était par permission, à cause de la représentation, savoir, de l'Église céleste par l'épouse, et de l'Eglise spirituelle par la concubine ; par permission, parce qu'ils étaient tels, qu'il n'y avait en eux aucun amour conjugal, et qu'ainsi le mariage pour eux n'était pas un mariage, mais seulement une copulation charnelle dans le but de procréer des enfants ; ces permissions ont pu être données à de tels hommes, sans lésion de l'amour et de l'alliance conjugale, mais elles n'ont jamais été données à ceux qui sont dans le bien et le vrai, et qui sont ou peuvent devenir hommes internes ; en effet, dès que l'homme est dans le bien et le vrai et dans les internes, de telles permissions cessent ; c'est pour cela qu'il n'est pas permis aux Chrétiens, comme il l'était aux Juifs, d'adjoindre une concubine à l'épouse, et que c'est un adultère. Que les Spirituels aient été adoptés par le Divin Humain du Seigneur, on le voit par les explications qui ont déjà été données sur ce même sujet, numéros 2661, 2716, 2833, 2834.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 2227

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

2227. Abraham sera certainement une nation grande et nombreuse, signifie que du Seigneur viendra tout bien, ainsi que tout vrai qui en procède : on le voit par la représentation d'Abraham, en ce qu'il est le Seigneur, comme il a été déjà souvent dit ; et par la signification de la nation, en ce qu'elle est le bien, numéros 1159, 1258, 1259, 1260, 1416, 1849 ; ici, par la signification d'une nation grande et nombreuse, par laquelle est désigné le bien ainsi que le vrai qui en procède ; que le grand se dise du bien, et que le nombreux se dise du vrai, c'est ce qu'on peut voir par d'autres passages de la Parole, mais il est inutile de les rapporter en ce moment : le Vrai qui en procède, ou le vrai qui procède du bien, dans le sens réel, est le bien spirituel : il y a deux biens distincts entre eux, savoir, le bien céleste et le bien spirituel ; le bien céleste appartient à l'amour pour le Seigneur, le bien spirituel appartient à l'amour envers le prochain ; c'est d'après celui-là ou le bien céleste qu'existe celui-ci ou le bien spirituel ; car personne ne peut aimer le Seigneur sans aimer aussi le prochain.

Dans l'amour pour le Seigneur il y a l'amour envers le prochain ; car l'amour pour le Seigneur existe par le Seigneur, conséquemment par l'Amour Même envers tout le genre humain, être dans l'amour pour le Seigneur, c'est la même chose qu'être dans le Seigneur ; et celui qui est dans le Seigneur ne peut qu'être dans Son amour, qui est l'amour envers le genre humain, par conséquent envers le prochain ; ainsi celui-là est dans l'un et l'autre bien, savoir dans le céleste et dans le spirituel ; le premier est le bien même, mais le second est son vrai ou le vrai qui en procède, lequel vrai est le bien spirituel, comme il a été dit ; c'est le premier qui est signifié par le grand et le second l'est par le nombreux.

  
/ 10837