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Jérémie 48:29

Studie

       

29 Nous connaissons l'orgueil du superbe Moab, Sa hauteur, sa fierté, son arrogance, et son coeur altier.

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Arcanes Célestes # 4137

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4137. Et je t'aurais congédié avec allégresse et avec cantique, signifie l'état dans lequel alors d'après le propre il croyait qu'il aurait été quant aux vrais : on le voit par la signification de je t'aurai congédié, en ce que c'est qu'il se serait séparé en liberté ; mais qu'il ne se fût pas séparé, quand il était dans cet état, on le voit par ce qui a été dit ci-dessus, numéro 4113 ; par là il est évident, que ces paroles ont été dites par Laban dans l'état dans lequel alors d'après le propre il croyait qu'il aurait été ; car croire d'après le propre, c'est croire d'après le non-vrai, tandis que croire non d'après le propre mais d'après le Seigneur, c'est croire d'après le vrai : que ce soit l'état quant aux vrais, cela est signifié par congédier avec allégresse et avec cantiques ; en effet, l'allégresse et les cantiques se disent des vrais.

Dans la Parole, l'Allégresse et la Joie sont très souvent nommées, et parfois l'une et l'autre en même temps, mais l'allégresse est nommée quand il s'agit du vrai et de l'affection du vrai, et la joie quand il s'agit du bien et de l'affection du bien, comme dans Ésaïe ;

« Voici, Joie et Allégresse, tuer le bœuf, et immoler le bétail, manger la chair et boire le vin. » Ésaïe 22:13.

Là, la joie se dit du bien, et l'allégresse, du vrai.

Dans le Même :

« Clameur au sujet du vin dans les places, désolée sera toute Allégresse, et exilée sera toute Joie. » Ésaïe 24:11.

Dans le Même :

« Les rachetés de Jéhovah retourneront, et ils viendront en Sion avec chant, une joie d'éternité (sera) sur leur tête ; la joie et l'allégresse les suivront, et s'enfuiront la tristesse et le gémissement. » .

Dans le Même :

« Jéhovah consolera Sion, la Joie et l'Allégresse seront trouvées en elle, la confession et la voix du chant. » Ésaïe 51:3.

Dans Jérémie :

« Je ferai cesser des villes de Jehudah, et des rues de Jérusalem, la voix de Joie et la voix d'Allégresse, la voix du fiancé et la voix de la fiancée, parce qu'en dévastation sera la terre, » Jérémie 25:10.

Dans le Même :

« La voix de joie et la voix d'allégresse, et la voix du fiancé, et la voix de la fiancée, la voix de ceux qui disent : Confessez Jéhovah Zebaoth. » Jérémie 33:11.

Dans le Même :

« L''Allégresse et la réjouissance se sont retirées de Carmel et de la terre de Moab. » Jérémie 48:33.

Dans Joël :

« Est-ce que devant nos yeux la nourriture n'a pas été retranchée, (et) de la maison de notre Dieu l'allégresse et la réjouissance ? » Joël 1:16.

Dans Zacharie :

« Le jeûne sera pour la maison de Jehudah en joie et en allégresse, et en bonnes fêtes. » Zacharie 8:19. Celui qui ne sait pas que dans chaque partie de la Parole il y a le mariage céleste, c'est-à-dire, le mariage du bien et du vrai, croirait que ces deux mots, savoir, la joie et l'allégresse, seraient une même chose, et n'auraient été employées que pour plus d'emphase, et qu'ainsi l'un des deux est superflu ; mais il n'en est pas ainsi, car il n'y a pas de plus petit mot qui n'ait un sens spirituel ; dans les passages rapportés, et aussi dans les autres, la joie se dit du bien, et l'allégresse du vrai, voir en outre numéro 3118. Que les cantiques aussi se disent des vrais, on le voit par un grand nombre de passages de la Parole où les cantiques sont nommés, comme dans . Amos 5:23, et ailleurs. Et il faut qu'on sache que toutes les choses qui sont dans le royaume du Seigneur, se réfèrent ou au bien ou au vrai, c'est-à-dire, aux choses qui appartiennent à l'amour et à celles qui appartiennent à la foi de la charité ; celles qui se réfèrent au bien ou qui appartiennent à l'amour sont appelées célestes, et celles qui se réfèrent au vrai ou qui appartiennent à la foi de la charité sont appelées spirituelles ; comme dans toutes et dans chaque chose de la Parole, il s'agit du Royaume du Seigneur, et, dans le sens suprême, du Seigneur, et que le Royaume du Seigneur est le mariage du bien et du vrai, ou le mariage Céleste, et comme c'est dans le Seigneur Lui-Même qu'est le Mariage Divin, et que c'est du Seigneur que procède le Mariage Céleste, c'est pour cela que dans toutes et dans chaque chose de la Parole il y a ce mariage, qui se manifeste surtout dans les Prophètes, où l'on rencontre des répétitions d'une même chose, les mots étant seulement changés : toutefois ces répétitions ne sont nulle part inutiles, mais par une expression est signifié le céleste, c'est-à-dire, ce qui appartient l'amour ou au bien, et par l'autre le spirituel, c'est-à-dire, ce qui appartient à la foi de la charité ou au vrai ; par-là l'on voit comment dans chaque chose de la Parole se trouve le mariage céleste, c'est-à-dire, le Royaume du Seigneur, et, dans le sens suprême, le Mariage Divin lui-même, ou le Seigneur.

  
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Arcanes Célestes # 3118

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3118. L'homme s'inclina et se prosterna devant Jéhovah, signifie l'allégresse et la joie : on le voit par la signification de s'incliner et de se prosterner, en ce que c'est être dans l'allégresse et dans la joie ; l'inclination du corps et le prosternement sont les gestes de l'humiliation, ou l'humiliation en acte, tant dans l'état de douleur que dans l'état de joie ; dans l'état de douleur, quand ce qu'on désire n'arrive point ; dans l'état de joie, quand ce qu'on désire arrive, comme ici en ce que Rébecca, selon le vœu qu'il avait dans le cœur, lui a donné à boire de l'eau de sa cruche, et a aussi abreuvé les chameaux ; que le prosternement soit aussi un geste de joie, on le voit numéros 2927, 2950. Il est dit l'allégresse et la joie, parce que dans la Parole l'allégresse est appliquée au Vrai, et la joie au Bien ; de plus l'allégresse appartient au visage, et la joie au cœur, ou, ce qui est la même chose, l'allégresse appartient à l'affection spirituelle ou au vrai, et la joie à l'affection céleste ou au bien ; ainsi l'allégresse est à l'égard de la joie dans un moindre degré, comme aussi l'inclination du corps à l'égard du prosternement : c'est aussi ce qui se manifeste en ce que l'homme de l'Église spirituelle s'incline seulement devant le Seigneur et invoque sa grâce, tandis que l'homme de l'Église céleste se prosterne devant le Seigneur et implore sa miséricorde, numéros 598, 981, 2423. Ici, il est dit l'un et l'autre, à cause du mariage du vrai et du bien dans chacune des expressions de la Parole, numéros 683, 793, 801, 2516, 2712.

  
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