Bible

 

Jérémie 47

Studie

   

1 La parole de l'Eternel qui fut adressée à Jérémie, le prophète, sur les Philistins, avant que Pharaon frappât Gaza.

2 Ainsi parle l'Eternel: Voici, des eaux s'élèvent du septentrion, Elles sont comme un torrent qui déborde; Elles inondent le pays et ce qu'il contient, Les villes et leurs habitants. Les hommes poussent des cris, Tous les habitants du pays se lamentent,

3 A cause du retentissement des sabots de ses puissants chevaux, Du bruit de ses chars et du fracas des roues; Les pères ne se tournent pas vers leurs enfants, Tant les mains sont affaiblies,

4 Parce que le jour arrive où seront détruits tous les Philistins, Exterminés tous ceux qui servaient encore d'auxiliaires à Tyr et à Sidon; Car l'Eternel va détruire les Philistins, Les restes de l'île de Caphtor.

5 Gaza est devenue chauve, Askalon est dans le silence, le reste de leur plaine aussi. Jusques à quand te feras-tu des incisions? -

6 Ah! épée de l'Eternel, quand te reposeras-tu? Rentre dans ton fourreau, Arrête, et sois tranquille! -

7 Comment te reposerais-tu? L'Eternel lui donne ses ordres, C'est contre Askalon et la côte de la mer qu'il la dirige.

   

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Arcanes Célestes # 5321

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5321. Et il le fit monter sur le second char, signifie le significatif que de lui vient toute doctrine du bien et du vrai : on le voit par la signification du char, en ce qu'il est la doctrine du bien et du vrai, ainsi qu'il va être expliqué ; d'où il suit que le faire monter sur un char est le significatif que cette doctrine vient de lui : ces paroles se réfèrent à celles qui ont été prononcées précédemment par Pharaon :

« Toi, tu seras sur ma maison, et sur ta bouche te baisera tout mon peuple, seulement par le trône je serai grand plus que toi, » Vers. 40. S'il est signifié que de Lui vient la doctrine du bien et du vrai, c'est parce que par Joseph est représenté le Seigneur quant au Divin spirituel, numéro 3971, 4669, ainsi quant au Divin Vrai procédant du Divin Humain du Seigneur, numéro 4723, 4727, duquel Divin Vrai procède le Céleste du spirituel : que le tout de la doctrine du bien et du vrai vienne de là, c'est parce que le Seigneur est la doctrine elle-même, car le tout de la doctrine procède de Lui, et le tout de la doctrine traite de Lui ; en effet, le tout de la doctrine traite du bien de l'amour et du vrai de la foi ; ce bien et ce vrai procèdent du Seigneur, c'est pourquoi le Seigneur est non-seulement dans l'un et l'autre, mais Il est même l'un et l'autre ; il est donc évident que la doctrine qui traite du bien et du vrai, traite du Seigneur seul, et qu'elle procède de son Divin Humain ; aucune chose de la doctrine ne peut jamais procéder du Divin Même, si ce n'est par le Divin Humain, c'est-à-dire, par la Parole qui, dans le sens suprême, est le Divin Vrai procédant du Divin Humain du Seigneur ; ce qui procède du Divin Même immédiatement ne peut pas même être saisi par les Anges dans le ciel intime, par la raison que cela est infini, et par conséquent surpasse toute conception même angélique ; mais ce qui procède du Divin Humain du Seigneur peut être saisi, parce que cela concerne Dieu comme un Divin Homme, dont on peut se former d'après l'Humain quelque idée, et l'idée qu'on s'est formée de l'Humain est acceptée, quelle qu'elle soit, pourvu qu'elle découle du bien de l'innocence, et qu'elle soit dans le bien de la charité ; voilà ce qui est entendu par les paroles du Seigneur dans Jean :

« Dieu, personne ne le vit jamais ; l'Unique-Engendré Fils, qui est dans le sein du Père, Lui L'a exposé. » Jean 1:18 ; dans le Même ;

« Vous n'avez jamais entendu la voix du Père, ni vu son aspect. » Jean 5:37 ; et dans Matthieu :

« Nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le révéler. » Matthieu 11:27. Dans la Parole, il est fait mention de Chars dans un grand nombre de passages, et à peine quelqu'un sait-il que là par eux sont signifiés les doctrinaux du bien et du vrai, et aussi les scientifiques qui appartiennent aux doctrinaux, par la raison que aucun spirituel n'entre dans l'idée, mais seulement le naturel historique, quand est nommé le char, comme aussi quand sont nommés les chevaux qui sont devant le char ; et cependant par les chevaux dans la Parole il est signifié les intellectuels, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, et par suite par le char les doctrinaux et les scientifiques des doctrinaux. Que les Chars soient les doctrinaux de l'Église, et aussi les scientifiques, c'est ce dont j'ai pu me convaincre par les chars que j'ai tant de fois vus dans l'autre vie ; il y a aussi un lieu à droite, près de la terre inférieure, où apparaissent des chars et des chevaux avec des écuries disposées en ordre ; là se promènent et s'entretiennent ensemble ceux qui ont été érudits dans le monde, et qui ont eu pour fin d'érudition la vie ; ces apparitions leur viennent des Anges des cieux supérieurs ; quand ceux-ci parlent des intellectuels, des doctrinaux et des scientifiques, de tels objets apparaissent alors aux esprits qui sont dans ce lieu. Que les chars et les chevaux aient de telles significations, on le voit très-clairement en ce qu'Elie apparut emporté dans le ciel par un char de feu et des chevaux de feu, et en ce que lui et Elisée ont été appelés Char d'Israël et ses cavaliers ; il en est ainsi parlé dans le Second Livre des Rois :

« Voici, un Char de feu et des chevaux de feu intervinrent entre eux, et Elie monta dans le tourbillon au ciel ; et Elischa (le) voyait et criait : Mon père ! mon père ! Char d'Israël et ses Cavaliers. » 2 Rois 2:11-12 ;

Et il est dit d'Elisée dans le même Livre :

« Lorsqu'Elischa était malade de la maladie dont il mourut, vers lui descendit Joasch, roi d'Israël, et il pleura devant ses faces, et il dit : Mon père ! mon père ! Char d'Israël et ses Cavaliers, » 2 Rois 13:14 ; la raison pour laquelle ils ont été appelés ainsi, c'est que l'un et l'autre, tant Élie qu'Elisée, ont représenté le Seigneur quant à la Parole, voir Préface Chapitre 18 à Genèse ; et numéro 2762, 5247 (fin). ; la Parole elle-même principalement est la doctrine du bien et du vrai, car le tout de la doctrine en provient ; c'était encore d'après la même raison que le serviteur, dont Jéhovah ouvrit les yeux, vit autour d'Elisée, la montagne pleine de chevaux et de chars de feu, » 2 Rois . Que le Char soit le doctrinal, et le Cheval l'intellectuel, on le voit aussi par d'autres passages dans la Parole, comme dans Ézéchiel :

« Vous serez rassasiés, sur ma table, de cheval et de char, de fort et de tout homme de guerre ; ainsi je donnerai ma gloire aux nations. » Apocalypse 19:18.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; que là par cheval et char il ne soit signifié ni cheval ni char, cela est évident pour chacun, car sur la table du Seigneur on se rassasiera non de ces choses, mais de celles qui sont signifiées par le cheval et le char, à savoir, d'intellectuels et de doctrinaux du bien et du vrai. Des choses semblables sont signifiées par les chevaux et par les chars dans les passages suivants ; dans David :

« Les chars de Dieu sont par doubles myriades, milliers d'anges de paix, le Seigneur en eux, Sinaï dans le sanctuaire. » Psaumes 68:18.

Dans le Même :

« Jéhovah s'enveloppe de lumière comme d'un vêtement, il étend les cieux comme une courtine, lambrissant avec les eaux ses chambres hautes ; il fait des nuées ses chars, il marche sur les ailes du vent. » Psaumes 104:2-3.

Dans Ésaïe :

« Prophétique du désert de la mer : Ainsi m'a dit le Seigneur : Pose la sentinelle ; ce qu'elle verra, qu'elle l'annonce ; elle vit donc , char, paire de cavaliers, char à âne, char à chameau, et elle écouta avec attention, grande attention ; car s'écria un lion : Sur le guet, Seigneur, moi je me tiens continuellement de jour, et sur mes gardes, moi, je suis aposté toutes les nuits ; or, voici, char d'homme, paire de cavaliers ; et il dit : Elle est tombée, elle est tombée, Babel ! » Ésaïe 21:1, 6-7, 8-9.

Dans le Même :

« Alors ils amèneront tous vos frères d'entre toutes les nations, en présent à Jéhovah, sur les chevaux, et sur le char, et sur les voitures couvertes, et sur les mulets, et sur les dromadaires, à la montagne de ma sainteté, à Jérusalem. » Ésaïe 66:20.

Dans le Même :

« Voici, Jéhovah dans le feu viendra, et comme la tempête (seront) ses chars. » Ésaïe 66:15.

Dans Habacuc :

« Est-ce contre les fleuves que s'est courroucé Jéhovah ? est-ce contre les fleuves (qu'est) ta colère ? est-ce contre la mer (qu'est) ton emportement, que tu montes sur tes chevaux ? tes chars (sont) le salue. » Habacuc 3:8.

Dans Zacharie :

« Je levai mes yeux, et je vis, et voici, quatre chars sortant d'entre deux des montagnes, et ces montagnes, montagnes d'airain ; au premier char des chevaux roux, au second char des chevaux noirs, au troisième char des chevaux blancs, et au quatrième char des chevaux tachetés. » Zacharie 6:1, 2, 3.

Et dans Jérémie :

« Ils entreront par les portes de cette cité, rois et princes, siégeant sur le trône de David, montant sur le char et sur les chevaux, eux et leurs princes, l'homme de Jehudah et les habitants de Jérusalem, et sera habitée cette cité pour l'éternité, » ; la cité qui sera habitée pour l'éternité, ce n'est point Jérusalem, mais c'est l'Église du Seigneur qui est signifiée par Jérusalem, numéro 402, 2117, 3654 : les rois qui entreront par les portes de cette cité, ce ne sont point des rois, mais ce sont les vrais de l'Église, numéro 1672, 1728, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4966, 5044, 5068 ; ainsi, les princes ne sont pas non plus des princes, mais ce sont les choses principales du vrai, numéro 1482, 2089, 5044 ; ceux qui siègent sur le trône de David sont les Divins Vrais qui procèdent du Seigneur, numéro 5313 ; ceux qui montent sur le char et sur les chevaux sont les intellectuels et les doctrinaux qui proviennent de ces vrais, Les chars sont aussi très-souvent mentionnés dans les historiques de la Parole, et parce que tous les historiques de la Parole représentent et que tous les mots signifient des choses qui sont dans le Royaume du Seigneur et dans l'Église, là aussi les chars signifient des choses semblables. Comme, dans la Parole, la plupart des expressions ont aussi le sens opposé, de même encore les chars, et dans ce sens ils signifient les doctrinaux du mal et du faux, puis les scientifiques qui les confirment ; comme dans ces passages.

Dans Ésaïe :

« Malheur à ceux qui descendent en Egypte pour du secours, et sur le cheval ils s'appuient, et ils se confient sur le char parce qu'il y en a beaucoup, et sur les cavaliers parce qu'il sont très-forts, mais ils ne regardent point au saint d'Israël. » Ésaïe 31:1.

Dans le Même :

« Par la main de tes serviteurs tu as blasphémé le Seigneur, et tu as dit : Par la multitude de mon char, moi, j'ai monté sur la hauteur des montagnes, sur les côtés du Liban, où je retrancherai la grandeur de ses cèdres, l'élite de ses sapins. » Ésaïe 37:24, c'est une réponse prophétique aux paroles orgueilleuses de Rabschaké, général du roi d'Aschur.

Dans Jérémie :

« Voici des eaux, montant du septentrion, qui deviendront en torrent inondant ; et elles inonderont la terre et sa plénitude, la ville et ceux qui y habitent ; et tout habitant de la terre hurlera, à cause du bruit du battement des sabots de ses forts chevaux, à cause du tumulte de son char, du fracas de ses roues. » Jérémie 47:2-3.

Dans Ézéchiel :

« A cause de la multitude de ses chevaux leur poussière te couvrira, à cause de la voix de cavalier et de roue et de char les murailles seront ébranlées, quand il viendra dans tes portes, comme on entre dans une ville forcée ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes les rues. » Ézéchiel 26:10-11.

Dans Haggée :

« Je renverserai le trône des royaumes, et je détruirai la force des royaumes des nations, je renverserai même le char et ceux qui le montent, et les chevaux et leurs cavaliers descendront. » .

Dans Zacharie :

« Je retrancherai le char d'Éphraïm et le cheval de Jérusalem, je retrancherai l'arc de guerre ; au contraire, il parlera de paix aux nations. » Zacharie 9:10.

Dans Jérémie :

« L'Egypte, comme le fleuve, monte ; et comme les fleuves sont agitées ses eaux ; car elle a dit : Je monterai, je couvrirai la terre, je détruirai la ville et ceux qui y habitent ; montez, chevaux, entrez en fureur, chariots. » Jérémie 46:8-9. Par les chevaux et les chars avec lesquels les Égyptiens poursuivirent les fils d'Israël, et avec lesquels Pharaon entra dans la mer de Suph, où les roues des chars furent déplacées, et par plusieurs choses qui concernent les chevaux et les chars, et qui font la plus grande partie de cette description, Exode 14 : Vers. 6, 7, 9, 17, 23, 25, 26, et Exode 15:4, 19, sont signifiés les intellectuels, les doctrinaux et les scientifiques du faux, et par suite les rationnels, qui pervertissent et éteignent les vrais de l'Eglise ; c'est leur destruction et leur mort qui y sont décrites.

  
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Arcanes Célestes # 2015

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2015. Des rois sortiront de toi, signifie que tout vrai vient du Seigneur : on le voit par la signification de Roi, dans la Parole tant Historique que Prophétique, en ce que c'est le vrai, ainsi qu'il a été dit, numéro , mais cela n'a pas encore été expliqué. Par la signification des Nations en ce qu'elles sont les biens, et par la signification des Rois en ce qu'ils sont les vrais, on peut voir quel est le sens interne de la Parole, et combien il est éloigné du sens de la lettre : Celui qui lit la Parole, surtout la Parole Historique, ne peut faire autrement que de croire que les nations y sont des nations, et que les rois y sont des rois, et qu'ainsi dans la Parole même (in Verbo ipsissimo) Il s'agit des nations et des rois qui sont nommées, mais l'idée de nations et de rois est entièrement perdue quand la Parole est recueillie par les Anges, et à la place des nations et des rois succèdent le bien et le vrai : il est impossible que cela ne paraisse pas étrange, et même paradoxal, mais toujours est-il que la chose se passe ainsi ; chacun peut aussi s'en convaincre en ce que si les nations et les rois signifiaient dans la Parole des nations et des rois, alors la Parole du Seigneur ne renfermerait presque rien de plus que tout autre livre d'histoire, ou tout autre écrit, et serait ainsi un ouvrage mondain, lorsque cependant il n'y a, dans la Parole, rien qui ne soit Divin, par conséquent rien qui ne soit céleste et spirituel : par exemple, dans ce verset, il est dit qu'Abraham serait fructifié, que de lui seraient faites des nations, et que des rois sortiraient de lui ; qu'est-ce que cela, sinon des choses purement mondaines et nullement célestes ? En effet, il n'y a pas que la gloire du monde qui n'est absolument rien dans le Ciel ; tandis que si c'est la Parole du Seigneur, il doit y avoir la gloire du Ciel, et nullement celle du monde ; c'est aussi pour cela que le sens de la lettre s'efface et s'évanouit entièrement quand il passe dans le Ciel, et se purifie au point que rien de mondain n'y reste mêlé ; car par Abraham on entend non pas Abraham, mais le Seigneur ; par être fructifié on entend non pas sa postérité qui croîtrait beaucoup, mais le bien de l'Essence Humaine du Seigneur, qui croîtrait à l'infini ; par des nations on entend non des nations, mais des biens ; et par des rois, non des rois mais des vrais ; l'historique restant toujours selon le sens de la lettre dans sa vérité, car il est vrai qu'il a été dit à Abraham, qu'il serait ainsi fructifié, et que de lui sortiraient des nations et aussi des rois. Que les Rois signifient les vrais, c'est ce qu'on peut voir par ces passages ; dans Ésaïe :

« Les fils de l'étranger bâtiront tes murs, et leurs Rois seront ton service. Tu suceras le lait des nations et tu suceras la mamelle des Rois. » - Ésaïe 60:10, 16.

On ne voit nullement d'après la lettre ce que c'est que sucer le lait des nations et la mamelle des rois, mais d'après le sens interne on voit que c'est être gratifié des biens et être instruit des vrais.

Dans Jérémie :

« Ils entreront par les portes de cette cité les Rois, les princes, s'asseyant sur le trône de David, montant dans un char sur des chevaux. » - ; 22:4.

Monter dans un char et sur des chevaux, est une expression prophétique qui signifie l'abondance des intellectuels, comme on peut le voir par beaucoup de passages dans les Prophètes ; de même, par les rois qui entreront par les portes de la cité, il est signifié dans le sens interne qu'on serait imbu des vrais de la foi ; c'est là le sens céleste de la Parole dans lequel passe le sens mondain de la lettre.

Dans le Même :

« Jéhovah dans l'indignation de sa colère a dédaigné le Roi et le prêtre : les portes de Sion ont été enfoncées en terre ; il a détruit et brisé ses barres ; le Roi et les princes (sont) parmi les nations il n'y a point de toi. » - Lamentations 2:6, 9.

Là, le Roi, c'est le Vrai de la foi ; le Prêtre, c'est le bien de la charité ; Sion, c'est l'Eglise qui est perdue et dont les barres sont brisées ; de là, le Roi et les princes sont parmi les nations, c'est-à-dire le Vrai et les choses appartenant au vrai seront bannis, au point qu'il n'y a pas de toi, c'est-à-dire, aucune chose de la doctrine de la foi.

Dans Ésaïe :

« Avant que l'enfant sache rejeter le mal et choisir le bien, il sera abandonné l'humus que tu dédaignes en présence de ses deux Rois. » - Ésaïe 7:16.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; l'humus qui sera abandonné, c'est la foi qui sera alors nulle, et dont les vrais, qui sont les Rois, seront dédaignés.

Dans le Même :

« Je lèverai ma main vers les Nations, et je hausserai mon étendard vers les peuples ; et ils porteront tes fils dans leur sein, et tes filles seront transportées sur l'épaule ; les Rois seront tes nourriciers, et leurs dames les nourrices. » - Ésaïe 49:22-23.

Les nations et les filles, ce sont les biens ; les peuples et les fils, ce sont les vrais, ainsi qu'il a été expliqué dans la Première Partie ; on peut voir que les nations sont les biens, numéros 1259, 1260, 1416, 1849 ; et pareillement les filles, numéros 489, 490, 491 ; que les peuples sont les vrais, numéros 1259, 1260 ; et pareillement les fils, numéros 489, 491, 533, 1147 ; les rois sont donc les vrais en général dont on sera nourri, et leurs dames, les biens dont on sera allaité ; dire les biens et les vrais, ou dire ceux qui sont dans les biens et dans les vrais, c'est la même chose.

Dans le Même :

« Il fera une aspersion sur beaucoup de Nations, les Rois fermeront leur bouche sur lui, parce qu'ils ont vu ce qui leur a été annoncé, et ont compris ce qu'ils n'avaient point entendu. » - Ésaïe 52:15, - là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; les nations signifient ceux qui ont de l'affection pour les biens ; et les rois ceux qui en ont pour les vrais.

Dans David :

« Maintenant, Rois, soyez intelligent ; soyez instruits, juges de la terre ; servez Jéhovah avec crainte, et tressaillez avec tremblement ; baisez le Fils de peur qu'il ne s'irrite, et que vous ne périssiez en chemin. » - Psaumes 2:10, 11, 12.

Les rois signifient ceux qui sont dans les vrais ; ceux qui sont dans les vrais sont aussi, d'après les vrais, nommés çà et là fils du roi ; ici le Fils signifie le Seigneur, qui est appelé Fils parce qu'il est le Vrai même et que tout vrai procède de Lui.

Dans Jean :

« Ils chanteront un cantique nouveau : Tu es digne de recevoir le Livre, et d'en ouvrir les sceaux. Tu nous as faits Rois et Prêtres à notre Dieu, pour que nous régnions sur la terre. » - Apocalypse 5:9-10.

Là, ceux qui sont dans les vrais sont appelés Rois : le Seigneur les appelle aussi fils du royaume, dans Matthieu :

« Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; la semence, ce sont les Fils du royaume ; et l'ivraie, ce sont les fils du méchant. » - Matthieu 13:37-38.

Dans Jean :

« Le sixième Ange versa sa coupe sur le grand fleuve de l'Euphrate, dont l'eau fut desséchée, pour préparer le chemin des Rois, qui (doivent venir) du lever du soleil. » - Apocalypse 16:12.

Il est évident que par l'Euphrate n'est point signifié l'Euphrate, et que par les rois qui doivent venir du soleil levant ne sont pas non plus signifiés des rois ; il a été dit ce que c'est que l'Euphrate, numéros 120, 1585, 1866 ; par là on voit ce que signifie le chemin des rois qui doivent venir du soleil levant, on voit que ce sont les vrais de la foi qui précèdent des biens de l'amour.

Dans le Même :

« Les Nations qui sont sauvées marcheront dans sa lumière, et les Rois de la terre apporteront en elle leur gloire et leur honneur. » - Apocalypse 21:24.

Là les nations signifient ceux qui sont dans les biens, et les rois de la terre, ceux qui sont dans les vrais ; c'est aussi ce qu'on voit clairement, en ce que là il s'agit de choses prophétiques et non de choses historiques.

Dans le Même :

« Avec la grande prostituée qui est assise sur la multitude des eaux, les Rois de la terre se sont prostitués, et ils se sont énivrés du vin de sa prostitution. » - Apocalypse 17:2.

Et ailleurs :

« Babylone a fait boire toutes les nations du vin de sa prostitution, et les Rois de la terre se sont prostitués avec elle. » - Apocalypse 18:3, 9.

Là, on voit pareillement que les rois de la terre ne signifient point des rois ; il s'agit en effet, de la falsification et de l'adultération de la doctrine de la foi, c'est-à-dire, du vrai ; c'est ce que représente la prostitution ; les rois de la terre sont les vrais qui ont été falsifiés et adultérés.

Dans le Même :

« Les dix cornes que tu as vues sont dix Rois, qui n'ont pas encore reçu le royaume, mais qui reçoivent la puissance pendant une heure avec la bête, comme Rois ; ceux-ci ont un même dessein, et ils donneront leur puissance et leur pouvoir à la bête. » - Apocalypse 17:12-13.

Là, chacun voit encore clairement que les rois ne sont pas des rois ; autrement il serait tout-à-fait impossible de comprendre que dix rois reçussent comme rois la puissance pendant une seule heure. Il est dit pareillement dans le Même :

« Je vis la bête et les Rois de la terre, et leurs armées assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval et à son armée. » - Apocalypse 19:19.

Il est dit ouvertement, au vers. 13 du même Chapitre, que celui qui est monté sur le cheval est la Parole de Dieu, contre laquelle les rois de la terre sont dits être rassemblés ; là ne signifie les biens de l'amour, qui sont profanés ; les rois désignent les vrais de la foi, qui sont adultérés ; ils sont appelés rois de la terre, parce qu'ils sont au-dedans de l'Eglise : la terre, c'est l'Eglise, numéros 662, 1066, 1067, 1262 ; le cheval blanc, c'est l'entendement du vrai ; celui qui est monté sur le cheval, c'est la Parole. Il y a encore quelque chose de plus manifeste dans , [Il manque du texte ici], 1728 ; comme ces deux gouvernements sont conjoints chez le Seigneur, ils étaient anciennement représentés par la Royauté conjointe au Sacerdoce, comme chez Melchisédech, qui fut Roi de Salem et en même temps Prêtre au Dieu Très-Haut, - Genèse 1.

Et plus tard chez les Juifs, ou l'Eglise Représentative dans sa forme, fut instituée par des Juges et des Prêtres, ensuite par des Rois ; mais comme les Rois représentaient les vrais, qui ne devaient pas avoir le commandement, et cela, ainsi qu'il a été dit, parce qu'ils condamnent, voilà pourquoi ce gouvernement déplaisait tellement, que les Juifs furent réprimandés de ce qu'ils le demandaient, et que la qualité du Vrai considère en soi, fut décrite par le droit du Roi, - .

Et antérieurement il leur avait été commandé par Moïse, Deutéronome 17:14 à l8 ; de choisir le vrai réel qui précède du bien et non un vrai bâtard, et de ne le souiller ni par les raisonnements ni par les scientifiques ; c'est là ce que renferme le commandement au sujet du Roi dans Moïse, au passage cité ; il n'est personne qui puisse le voir d'après le sens de la lettre, mais c'est néanmoins évident d'après chaque mot dans le sens interne, et par là il est constant que par le Roi et la Royauté il n'a été représenté et n'a été signifié rien autre chose que le Vrai.

  
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