Bible

 

Jérémie 24

Studie

   

1 L'Eternel me fit voir deux paniers de figues posés devant le temple de L'Eternel, après que Nebucadnetsar, roi de Babylone, eut emmené de Jérusalem et conduit à Babylone Jeconia, fils de Jojakim, roi de Juda, les chefs de Juda, les charpentiers et les serruriers.

2 L'un des paniers contenait de très bonnes figues, comme les figues de la première récolte, et l'autre panier de très mauvaises figues, qu'on ne pouvait manger à cause de leur mauvaise qualité.

3 L'Eternel me dit: Que vois-tu, Jérémie? Je répondis: Des figues, Les bonnes figues sont très bonnes, et les mauvaises sont très mauvaises et ne peuvent être mangées à cause de leur mauvaise qualité.

4 La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:

5 Ainsi parle l'Eternel, le Dieu d'Israël: Comme tu distingues ces bonnes figues, ainsi je distinguerai, pour leur être favorable, les captifs de Juda, que j'ai envoyés de ce lieu dans le pays des Chaldéens.

6 Je les regarderai d'un oeil favorable, et je les ramènerai dans ce pays; je les établirai et ne les détruirai plus, je les planterai et ne les arracherai plus.

7 Je leur donnerai un coeur pour qu'ils connaissent que je suis l'Eternel; ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu, s'ils reviennent à moi de tout leur coeur.

8 Et comme les mauvaises figues qui ne peuvent être mangées à cause de leur mauvaise qualité, dit l'Eternel, ainsi ferai-je devenir Sédécias, roi de Juda, ses chefs, et le reste de Jérusalem, ceux qui sont restés dans ce pays et ceux qui habitent dans le pays d'Egypte.

9 Je les rendrai un objet d'effroi, de malheur, pour tous les royaumes de la terre, un sujet d'opprobre, de sarcasme, de raillerie, et de malédiction, dans tous les lieux où je les chasserai.

10 J'enverrai parmi eux l'épée, la famine et la peste, jusqu'à ce qu'ils aient disparu du pays que j'avais donné à eux et à leurs pères.

   

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 8904

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

8904. Tu ne commettras point adultère, signifie que les choses qui appartiennent à la doctrine de la foi et de la charité ne. doivent point être perverties ; ainsi, la Parole ne point être appliquée à confirmer les maux et les faux ; ni les lois de l'ordre ne point être retournées : on le voit par la signification de commettre adultère, de se prostituer et de se livrer à la scortation, en ce que dans le sens spirituel ou interne c'est pervertir les biens et falsifier les vrais qui appartiennent à la doctrine de la foi et de la charité ; et comme commettre adultère a cette signification, il signifie aussi appliquer la Parole à confirmer les maux et les faux, car la Parole est la doctrine même de la foi et de la charité, et la perversion du vrai et du bien dans la Parole est l'application aux faux et aux maux : que cela soit signifié dans le, sens spirituel par commettre adultère, et par se prostituer, à peine quelqu'un aujourd'hui le soit-il ; et cela, parce qu'aujourd’hui au dedans de l'Église peu de personnes savent ce que c'est que le spirituel, et par quelle qualité il diffère du naturel, et à peine quelqu'un soit-il qu'il y a une correspondance entre l'un et l'autre, dixième une correspondance telle, que l'image de l'un se présente dans l'autre, c'est-à-dire que le spirituel est représenté dans le naturel ; que par conséquent le spirituel est comme l'âme, et que le naturel en est comme le corps, et qu'ainsi ils font un par influx et par conjonction, comme dans l'homme régénéré son homme interne qui est aussi appelé spirituel, et son homme externe qui est aussi appelé naturel : comme ces choses sont ignorées aujourd'hui, on ne peut pas par conséquent savoir ce que commettre adultère signifie de plus qu'une conjonction illégitime quant au corps. Puisque ces choses, comme il vient d'être dit, sont ignorées aujourd'hui, je vais dire la raison pour laquelle commettre adultère, dans le sens spirituel, signifie pervertir ce qui appartient à la doctrine de la foi et de la charité, ainsi adultérer les biens et et falsifier les vrais ; la raison, qui est aujourd'hui cachée, c'est que l'amour conjugal descend du mariage du bien et du vrai, mariage qui est appelé céleste ; l'amour qui influe du Seigneur, et qui existe entre le bien et le vrai dans le ciel, est changé en amour conjugal sur la terre, et cela par correspondance ; de là vient que la falsification du vrai est une scortation, et que la perversion du bien est une adultération dans le sens interne ; de là vient aussi que ceux qui ne sont pas dans le bien et le vrai de la foi, ne peuvent pas être non plus dans l'amour conjugal réel ; et que ceux qui prennent le plaisir de la vie dans les adultères, ne peuvent plus rien recevoir de ce qui appartient à la foi ; j'ai entendu dire par des Anges que, dès que quelqu'un commet un adultère sur la terre, et qu'il y prend plaisir, le ciel lui est fermé, c'est-à-dire qu'il refuse d'en recevoir à l'avenir rien de la foi ni de la charité : si aujourd'hui dans les royaumes où est l'Église les adultères sont réputés pour rien par le plus grand nombre, c'est parce que l'Église est à sa fin, et qu'ainsi il n'y a plus de foi, parce qu'il n'y a pas de charité ; en effet, l'un correspond à l'autre ; où il n'y a point de foi, le faux prend la place du vrai, et le mal prend celle du bien, et de là résulte que les adultères ne sont plus considérés comme des crimes ; car le ciel étant fermé Chez l'homme, de telles choses influent de l'Enfer : voir ce qui en a déjà été dit et montré, numéros , 4434, 4835, 4837. Que se prostituer et commettre adultère, dans le sens interne ou spirituel, ce soit falsifier et pervertir les vrais et les biens de la foi et de la charité, par conséquent aussi confirmer le faux et le mal par de perverses applications d'après la Parole, on peut le voir par chacun des passages de la Parole où il est parlé d'adultère, de prostitution et de scortation, ce qui va devenir bien évident par ceux qui suivent, comme dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations : Tu t'es livrée à la scortation à cause de ton nom, et tu as répandu tes scortations sur chaque passant : tu as pris de tes vêtements, et tu t'en es t'ait des hauts lieux bigarrés, et tu t'y es livrée à la scortation : tu as pris les vases de ta parure de mon or et de mon argent que je t'avais donnés, et tu t'en es fait des images de mâles , tu t'es livrée à la scortation avec elles : tu as pris tes fils et tes filles, que tu m'avais enfantés, et tu les a sacrifiés ; est-ce peu de chose que tes scortations ? Tu t'es livrée à la scortation avec les fils de l'Egypte, tes voisins, grands en chair, et tu as multiplié ta scortation pour M'irriter : et tu t'es livrée à fa scortation avec les fils d'Aschur, parce que pour toi point de satiété, et même après qu'avec eux tu te fus livrée à la scortation, tu n'étais pas cependant assouvie : et tu as multiplié ta scortation jusque dans la terre du négoce, la Chaldée, et cependant en cela tu n'as pas été assouvie. La femme adultère sous son mari reçoit les étrangers : à toutes les prostituées on donne un salaire, mais toi tu as donné des salaires à tous tes amants, et tu les as rémunérés pour qu'ils vinssent vers toi d'alentour pour tes scortations : c'est pourquoi, prostituée, écoute la Parole de Jéhovah : Je te jugerai des jugements des adultères, et de celles qui répandent le sang. » - et suivants ;

Qui ne peut voir qu'ici par les scortations sont signifiées les falsifications du vrai et les adultérations du bien ? et qui peut ici comprendre le moindre mot, s'il ne sait pas que la scortation signifie de telles choses, puis s'il ne sait pas ce que signifient les fils de l'Egypte, les fils d'Aschur, la Chaldée, avec lesquels Jérusalem est dite s'être livrée à la scortation ? qu'elle ne se soit point livrée à la scortation avec ces peuples eux-mêmes, cela est évident ; il faut donc dire ce qui est signifié par la dans le sens interne : Par Jérusalem est entendue l'Église pervertie ; les vêtements y sont les vrais qui sont pervertis ; de là, les faux qui sont reconnus sont les hauts lieux bigarrés ; les fils de l'Egypte sont les scientifiques, les fils d'Aschur les rationnels, la Chaldée la profanation du vrai ; que les vêtements soient les vrais, on le voit, numéros 1073, 2576, 4545, 4763, 5248, 5319, 5954, 6914, 6918 ; elles hauts lieux le culte, ici les hauts lieux bigarrés le culte du faux, numéro 796 ; les vases de parure d'or et d'argent sont les connaissances du bien et du vrai, car les vases sont les connaissances, numéros 3068, 3079, l'or est le bien, numéros 113, 1551, 1552, 5658, 6914, 6917, et l'argent le vrai du bien, numéros 1551, 2048, 2954, 5658 ; les images de mâles signifient les apparences et les ressemblances du vrai, numéro 2046 ; les fils et les filles qu'elle a enfantés sont les vrais et les biens qu'on a pervertis, car les fils sont les vrais, numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, 2803, 2813, 3373, , 489, 2362, 3024 ; les fils d'Aschur sont les scientifiques par lesquels il y a eu perversion, numéros 1164, 1165, , 1462, 2588 (fin), 4749, 4964, 4967, 5700, 5702, 6004, 6015, 6125, 6651, 6679, 6683, 6692, 6750, 7296, 7779, 7926 ; et Aschur est le raisonnement par lequel ; au moyen des scientifiques, les vrais de la foi ont été pervertis, et les biens de la foi ont été adultérés, numeros 119, 1186 ; multiplier la scortation jusque dans la terre de la Chaldée, c'est jusqu'à la profanation du vrai, car la Chaldée est la profanation du vrai, numéro 1368 ; de là, on voit clairement pourquoi il est dit femme adultère, puis prostituée : il en est de même de Babylone dans Apocalypse :

« Et il vint un des sept anges qui avaient les sept coupes, et il me parla, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur beaucoup d'eaux, avec laquelle se sont livrés à la scortation les rois de la terre, et se sont enivrés du vin de sa scortation ceux qui habitent la terre : c'était la grande Babylone, la mère des scortations et des abominations de la terre. » - Apocalypse 17:1-2, ;

Que Babylone soit ceux qui pervertissent les vrais et les biens de l'Église dans le but de dominer et de s'enrichir, et cela jusqu'à profaner, on le voit par la signification de Babel, numéros 1182, 1283, 1205, 1304, 1306, 1307, 1308, 1321, 1322, 1326, 1327 (fin). ; de là vient que Babylone est appelée prostituée et mère des scortations ; ceux qui ne savent rien du sens interne, croiront que les rois de la terre qui se sont livrés à la scortation avec elle, signifient les rois sur la terre ou les royaumes, cependant ils ne signifient ni les rois ni les royaumes, mais ils signifient les vrais de la foi de l'Église, et se livrer à la scortation avec eux, c'est les pervertir ; que les rois soient les vrais de la foi, on le voit, numéros 1672, 2015, 2069, 3009, 4575, 4581, 4966, 5044, 6148 ; et que la terre soit l'Église, on le voit, numéros 566, 662, 1067, 1262, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, 2118 (fin), 2928, 3355, 4447, 4535, 5577, 8011, 8732 ; les habitants de la terre enivrés du vin de la scortation, signifient que ceux qui sont au dedans de l'Église ont été entraînés dans les erreurs et dans le délire par les faux provenant du mal ; car s'enivrer, c'est être conduit dans les erreurs par les faux raisonnements et par les mauvaises interprétations de la Parole, numéro 1072 ; le vin est le faux provenant du mal, numéro 6377 ; de là, le vin de la scortation est le faux provenant de la perversion du vrai ; que la terre soit l'Église, cela vient d'être montré ; elle est dite assise sur beaucoup d'eaux, parce que c'est sur les faux car les eaux dans le sens réel sont les vrais, et dans le sens opposé les faux, numéros 729, 790, 8137, 8138, 8568. Que commettre adultère, et se livrer à la scortation, ce soit pervertir les biens et les vrais de l'Église, on le voit clairement ailleurs dans Ézéchiel.

« Deux femmes, filles d'une même mère, se sont livrées à la scortation en Egypte ; dans leur adolescence elles se sont livrées à la scortation ; Oholah, Samarie ; et Oholibah, Jérusalem ; à la scortation s'est livrée Oholah sous moi, et elle a aimé ses amants, les Assyriens ses voisins, vêtus d'hyacinthe, préfets et généraux, jeunes-gens de désirs, tous, cavaliers chevauchant sur des chevaux ; elle a mis ses scortations sur eux, élite de tons les fils d'Aschur : toutefois à ses scortations d'Egypte elle n'a point renoncé ; car avec elle ils ont couché dans son adolescence : Oholibah a corrompu son amour plus qu'elle, et ses scortations au-dessus des scortations de sa sœur ; les fils d'Aschur elle a aimé ; elle a ajouté à ses scortations, quand elle voyait des hommes peints sur la muraille, des images de Chaldéens, peints au vermillon, et elle les a aimés du regard de ses yeux ; et sont venus vers elle les fils de Babel au lit de ses amours ; ils l'ont souillée par leur scortation ; cependant elle a multiplié ses scortations, jusqu'à se ressouvenir des jours de son adolescence, pendant lesquels elle s'était livrée à la scortation dans la terre d'Egypte, elle les a aimés plus que leurs courtisanes. » - , et suivants ;

Dans ces passages aussi chacun peut voir que par les scortations sont entendues des scortations spirituelles, c'est-à-dire, des perversions du bien et des falsifications du vrai, bien et vrai qui appartiennent à l'Église ; et que ce qui est contenu dans le sens interne ne se manifeste pas, à moins qu'on ne sache ce qui est signifié par les fils de l'Egypte, par les Assyriens ou les fils d'Aschur, par la Chaldée et par Babel ; en effet, il est évident que ce ne sont pas ces nations qui sont entendues, mais que ce sont des choses qui appartiennent au faux, car les habitants de Samarie et de Jérusalem ne se sont pas livrés à la scortation avec elles ; quant à ce qui est signifié par l'Egypte, par Aschur, par la Chaldée et par Babel, on vient de le voir ci-dessus. D'après ce qui suit on voit aussi que les scortations et les adultères dans le sens interne sont les falsifications et les perversions du bien et du vrai, ainsi les adultérations de l'un et de l'autre ; comme dans Osée :

« Plaidez avec votre mère, plaidez ; car elle n'est point

« mon épouse, et Moi je ne suis point son mari ; qu'elle éloigne ses scortations de ses faces, et ses adultères d'entre ses mamelles ; de ses fils je n'aurai pas compassion, parce que fils de scortations, eux, puisque la scortation s'est livrée leur mère, en disant : J'irai après mes amants, qui me donnent mon pain et mes eaux, ma laine et mon lin, mon huile et mes boissons : » mais je dévasterai son cep et son figuier, desquels elle a dit : c'est là mon salaire de prostitution, que m'ont donné mes amants. » - .

Ici, par la mère dans le sens interne est entendue l'Église, numéros 289, 2691, 2717, 4257, 5581, 8897 ; pareillement par l'épouse, numéros 252, 253, 409, 749, 770 ; elle est dite n'être point l'épouse, parce qu'elle est dans les vrais pervertis, c'est-à-dire, dans les faux -, par les fils sont entendus les vrais de l'Église, ici les faux, parce qu'ils sont dits fils de scortations , numéros 489, 491, 533, 2623, 2803, 2813, 3373, 3704, 4257 ; ce que c'est que le pain, l'eau, la laine et le lin, l'huile et les boissons, et aussi le cep et le figuier, cela a été expliqué en leurs lieux, à savoir, que ce sont les biens de l'amour et de la charité, et aussi les biens et les vrais de la foi intérieurs et extérieurs, mais dans le sens opposé les maux et les faux, car les biens deviennent maux et les vrais deviennent faux quand ils sont pervertis ; voir ce que c'est que le pain, numéros 276, 680, 2165, 2177, 3464, 3478, 3735, 3813, 4217, 4735, 4976, 5915, 6118, 6409 ; ce que c'est que les eaux, numéros 739, 790, 8137, 8138, 8568 ; ce que c'est que le lin, numéro 7601 ; ce que c'est que l'huile, numéros 886, 3728, 4582, ce que c'est que les boissons, numéros 3069, 3168, 3772, 8562, ce que c'est que le cep, numéros 1069, 5113, 6376 ; ce que c'est que le figuier, numéros 4231, 5113 ; le salaire de prostitution est le faux de la doctrine qu'on vante comme vrai.

Dans le Même :

« Mon » peuple interroge son bois, et son bâton lui répond ; car un esprit de scortation les a séduits, et ils se sont livrés à la scortation de dessous leur Dieu ; sur les sommets des montagnes ils sacrifient, et sur les collines ils font des parfums ; c'est pourquoi à la scortation se livrent vos filles, et vos brus commettent adultère : si tu te livres à la scortation, toi, Israël ! que coupable ne devienne pas Jehudah ; est-ce que je ne ferai pas la visite sur vos filles puisqu'elles se livrent à la scortation, et sur vos brus puisqu'elles commettent adultère ? car celles-ci avec les débauchées partagent, et avec les prostituées elles sacrifient. » - Osée 4:11 [Il manque du texte ici] ,2586, 2769, 2807, 2822, 4295, 4402, , 7010, 7268, 7873, 8301, 8867 ; les montagnes et les collines sont les amours, ici les amours de soi et du monde, numéros 795, 796, 1691, 2722, 6435 ; le bois qui est interrogé est le bien du plaisir de quelque cupidité, numéro 643 ; le bâton qui répond est la puissance imaginaire d'après le propre intellectuel, numéros 4013, 4015, 4876, 4936, 7011, 7026 ; comme les Dieux signifient dans le sens réel les vrais, et dans le sens opposé les faux, c'est pour cela que falsifier les vrais et adultérer les biens est signifié par

« Ceux qui se livrent à la scortation après des Dieux étrangers, comme après Baal, après Molech, après les idoles, » - Lévitique 20:5, et ailleurs.

D'après cela, on peut voir maintenant ce qui est entendu par les adultères et par les scortations dans les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Vous, approchez ici, fils de la prestigiatrice, semence d'adultère, et elle s'est livrée à la scortation ; contre qui plaisantez-vous ? contre qui élargissez-vous la bouche, et tirez-vous la langue ? n'êtes-vous pas des enfants de prévarication, une semenée de mensonge, qui vous êtes échauffés pour des Dieux sous tout arbre verdoyant ? " - Ésaïe 57:3-4, 5.

Dans le Même :

« Et il arrivera qu'à la fin des soixante-dix années Jéhovah visitera Tyr, afin qu'elle retourne à son salaire de prostitution, et qu'elle se livre à la scortation avec tous les royaumes de ta terre sur les faces de l'humus. " - Ésaïe 23:17-18.

Dans Jérémie :

« Voici, un homme a renvoyé son épouse, et elle s'en est allée d'avec lui, et elle a été avec un autre homme ; elle s'est livrée à la scortation avec plusieurs compagnons ; tu as profané la terre par tes scortations et par ta malice : as-tu vu ce qu'a fait la perverse Israël ? elle s'en est allée sur toute montagne élevée, et sous tout arbre verdoyant ; et tu t'y livrais à la scortation ! et aussi la perfide Jehudah sa sœur ; elle s'en est allée, et elle s'est livrée à la scortation aussi, elle ; tellement que par la voix de sa scortation elle a profané la terre ; elle a commis adultère avec la pierre et avec le bois. » - .

Dans le Même :

« Voilà ton sort, parce que tu M'as oublié et que tu t'es confiée dans le mensonge ; tes adultères et tes hennissements, le crime de ta scortation, sur les collines dans le champ j'ai vu tes abominations ; malheur à toi Jérusalem ! » - Jérémie 13:25, 27.

Dans le Même :

« Contre les Prophètes : D'adultères pleine est la terre, parce que, à cause de la malédiction, dans le deuil est la terre, flétris ont été les pâturages du désert 5 parce que, tant Prophète que Prêtre, l'hypocrisie ils exercent.

Dans les Prophètes de Jérusalem aussi j'ai vu une obstination horrible à commettre adultère et à aller dans le mensonge ; ils ont fortifié les mains des méchants ; la vision de leur cœur ils prononcent, non de la bouche de Jéhovah. » - Jérémie 23:9-10, et suivants.

Dans le Même

« Ils ont pratiqué la folie en Israël, et ils ont commis adultère avec les épouses de leurs compagnons, et ils ont prononcé la Parole en mon Nom en mentant, ce que je ne leur ai point ordonné. » - Jérémie 29:23.

D’après ces passages il est bien évident que commettre adultère et se livrer à la débauche, c'est expliquer et pervertir les vrais de la Parole d'après son cœur, c'est-à-dire, d'après le propre, ainsi comme le persuadent les amours de soi et du monde ; par conséquent c'est prononcer des mensonges, c'est-à-dire, des faux, comme il est dit ouvertement. Et encore dans Osée :

« Ne te réjouis pas, Israël, de ce que tu t'es livré à la scortation de dessous ton Dieu ; tu as aimé le salaire de prostitution sur toutes les aires de blé. » - Osée 9:1.

Dans le Même :

« Jéhovah dit à Hosée : Va, prends-toi une femme de scortations, et des enfants de scortations, car en scortation s'est livrée à la scortation la terre par derrière Jéhovah. » - Osée 1:2.

Dans Nahum :

« Malheur à la ville de Sangs ! à cause de la multitude des scortations de la débauchée, belle de grâce, maîtresse de prestiges, qui vend les nations par ses scortations, et les familles, par ses prestiges. » - , ,Nombres 1, A.

Comme les falsifications du vrai et les adultérations du bien correspondaient aux scortations sur la terre, c'est pour cela que

« La peine de mort était infligée aux adultères. » - Lévitique 20:10.

Et que

« Si la fille d'un homme prêtre se profanait en se livrant à la scortation, elle devait être brûlée au feu ; » - Lévitique 21:9.

Et aussi

« Qu’aucune fille en Israël ne devait être exposée à la scortation ; » - Lévitique 19:29 ;

-pareillement,

« Que le bâtard ne devait pas venir dans l'assemblée de Jéhovah, pas même sa dixième génération ; » - Deutéronome 23:3 :

Et que le salaire de prostitution ne devait pas être porté dans la maison de Jéhovah, parce que c'était une abomination. » - Deutéronome 23:19. -Maintenant, d'après ces passages, on peut voir pleinement ce qui est signifié par commettre adultère, c'est-à-dire que c'est, dans le sens externe, commettre des adultères, et dans le sens interne représentatif adorer les idoles et les autres Dieux par des choses qui appartiennent à l'Église, conséquemment par des idolâtries externes et internes ; mais que dans le sens interne spirituel, ce sont les adultérations du bien et les perversions du vrai : d'après cela on voit clairement d'où vient que les adultères sont en eux-mêmes si affreux, et sont appelés abominations, c'est-à-dire que cela vient de ce qu'ils correspondent au mariage du faux et du mal, qui est le mariage infernal ; et vice versa on voit clairement pourquoi les Mariages réels sont saints, c'est-à-dire que cela vient de ce qu'ils correspondent au Mariage du bien et du vrai, qui est le Mariage Céleste ; en un mot, l'amour conjugal réel descend du mariage du bien et du vrai, ainsi du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur par le Ciel ; et l'amour de l'adultère descend du mariage du faux et du mal, ainsi de l'enfer, c'est-à-dire , du diable.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 4735

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

4735. Ne répandez point de sang, signifie à ne point violer le saint : on le voit par la signification du sang, en ce qu'il est le saint, ainsi qu'il va être expliqué ; de là répandre du sang, c'est violer le saint. Tout Saint dans le ciel procède du Divin Humain du Seigneur, et par suite tout saint dans l'Église ; c'est pourquoi, afin qu'il ne fût pas violé, le Seigneur a institué la Sainte Cène, et il y est dit en termes exprès que le Pain y est sa Chair, et que le vin y est son Sang, qu'ainsi c'est son Divin Humain dont alors procède le Saint. Chez les Anciens, la Chair et le Sang signifiaient l'Humain propre, parce que l'Humain consiste en Chair et en Sang ; voilà pourquoi le Seigneur a dit à Simon :

« Tu es heureux, Simon, car ni Chair ni Sang ne t'a révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. » Matthieu 16:17. La Chair et le Sang signifiés par le Pain et le Vin dans la Sainte Cène sont donc l'Humain propre du Seigneur ; le propre même du Seigneur, qu'il s'est acquis par la propre puissance, est le Divin ; son propre d'après la conception fut ce qu'il eut de Jéhovah son Père, et fut Jéhovah Même, de là le propre qu'il s'est acquis dans l'Humain fut Divin ; ce propre Divin dans l'Humain est ce qui est appelé la Chair et le Sang, la Chair est le Divin Bien du Seigneur, numéro 3813, le Sang est le Divin Vrai du Divin Bien. L'Humain du Seigneur, après qu'il eut été glorifié ou fait Divin, ne peut être conçu comme humain, mais il peut l'être comme Divin Amour dans une forme humaine ; et cela, mieux, encore que les Anges, qui, lorsqu'ils apparaissent, ainsi qu'ils ont été vus par moi, apparaissent comme des formes de l'Amour et de la Charité sous un aspect humain, et cela d'après le Seigneur ; en effet, c'est d'après le Divin Amour que le Seigneur a fait Divin son Humain, de même que par le céleste amour l'homme devient ange après la mort, afin qu'il apparaisse comme forme de l'amour et de la charité sous un aspect humain, ainsi qu'il a été dit : de là il est évident que le Divin Humain du Seigneur dans le sens céleste signifie le Divin Amour même, qui est l'amour envers tout le genre humain, que le Seigneur veut sauver, auquel il veut donner la béatitude et la félicité pour l'éternité, et auquel il veut approprier son Divin, autant qu'il peut être saisi ; cet amour et l'amour réciproque de l'homme envers le Seigneur, et aussi l'amour à l'égard du prochain, sont ce qui est signifié et représenté dans la Sainte Cène, l'amour Divin céleste par la Chair ou le Pain, et l'amour Divin spirituel par le Sang ou le Vin. D'après cela on peut voir maintenant ce qui est entendu dans Jean par manger la Chair du Seigneur, et par boire son Sang ;

« Moi, je suis le Pain vivant qui du ciel est descendu ; si quelqu'un mange de ce Pain, il vivra pour l'éternité. Or, le Pain que je donnerai, c'est ma Chair : en vérité, en vérité, je vous dis : Si vous ne Mangez la Chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son Sang, vous n'aurez point la vie en vous : Celui qui mange ma Chair et boit mon Sang, a la vie éternelle ; et Moi, je le ressusciterai au dernier jour ; car ma, Chair est véritablement une nourriture, et mon Sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma Chair et boit mon Sang demeure en Moi, et Moi en lui. C'est ici le Pain qui du ciel est descendu. » - .

Comme la Chair et le Sang signifient le Divin Céleste et le Divin Spirituel, qui procèdent du Divin Humain du Seigneur, ainsi qu'il a été dit, ou, ce qui est la même chose, le Divin Bien et le Divin Vrai de son Amour, par manger et boire il est signifié se les approprier ; l'appropriation se fait par la vie de l'amour et de la charité, qui même est la vie de la foi ; que manger ce soit s'approprier le bien, et boire s'approprier le vrai, on le voit numéros 2187, 3069, 3168, 3513, 3596, 3734, 3832, 4017, 4018. Comme le Sang dans le sens céleste signifie le Divin Spirituel ou le Divin Vrai procédant du Divin Humain du Seigneur, c'est pour cela qu'il signifie le Saint, car le Divin Vrai procédant du Divin Humain du Seigneur est le Saint même ; le Saint n'est point autre chose, et ne vient point d'autre part. Que le sang soit ce Saint, on peut le voir par un grand nombre de passages dans la Parole, dont je vais rapporter les suivants ; dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Dis à tout oiseau du ciel, à tout animal du champ : Assemblez-vous et venez, rassemblez-vous de toute part sur mon sacrifice, que Moi, je sacrifie pour vous, sacrifice grand sur les montagnes d'Israël, afin que vous mangiez de la chair, et que vous buviez du sang ; chair des forts vous mangerez, et sang des princes de la terre vous boirez, béliers, agneaux et boucs, toutes (bêtes) grasses de Baschan ; et vous mangerez de la graisse à satiété, et vous boirez jusqu'à l'ivresse du sang de mon sacrifice que je sacrifierai pour vous ; vous serez rassasiés sur ma table, de cheval, et de char, de fort, et de tout homme de guerre : ainsi je donnerai ma gloire parmi les nations. » - Ézéchiel 39:17, 18, 19, 20, 21.

Là, il s'agit de la convocation de tous pour le Royaume du Seigneur, et en particulier de l'instauration de l'Église chez les nations ; et par manger la chair et boire le sang il est signifié s'approprier le Divin Bien et le Divin Vrai, ainsi le Saint qui procède du Divin Humain du Seigneur ; qui ne peut voir que là par la chair, il n'est pas entendu de la chair, ni par le sang du sang, qu'ainsi il ne s'agit pas de manger la chair des forts, ni de boire le sang des princes de la terre, ni de se rassasier de cheval, de char, de fort, et de tout homme de guerre ? Il en est de même dans Jean :

« Je vis un Ange se tenant dans le soleil, qui cria d'une voix, grande, disant à tous les oiseaux qui volaient par le milieu du ciel : Venez, assemblez-vous pour le souper du Grand Dieu, afin de manger Chairs de rois, et chairs de kiliarques, et chairs de forts, et chairs de chevaux et de ceux qui sont montés dessus, et chairs de tous, libres et esclaves, et petits et grands. » - Apocalypse 19:17-18 ;

-qui jamais comprendra ces paroles, s'il ne sait pas ce que, dans le sens interne, signifie la chair, ni ce que signifient les rois, les kiliarques, les forts, les chevaux, ceux qui sont montés dessus, les libres et les esclaves ? En outre, dans Zacharie :

“ Il parlera de paix aux nations ; sa domination (s'étendra) de la mer jusqu'à la mer, et du fleuve jusqu'aux extrémités de la terre ; toi aussi, par le sang de ton alliance je tirerai tes enchainés de la fosse. " - Zacharie 9:10-11.

Là, il s'agit du Seigneur ; le sang de l'alliance est le Divin Vrai procédant de son Divin Humain, et c'est le Saint même qui est sorti du Seigneur, après qu'il eut été glorifié ; c'est le Saint qui est aussi appelé le Saint Esprit, comme on le voit dans Jean :

« Jésus dit : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive ; quiconque croit en Moi, comme a dit l'Écriture, des fleuves de son ventre couleront d'eau vive ; il disait cela de l'esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en Lui ; car il n'y avait pas encore d'Esprit Saint, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié. » - Jean 7:37-38, 39 ;

Que le saint .procédant du Seigneur soit l'esprit, on le voit dans Jean - Jean 6:63.

En outre, que le Sang soit le Saint procédant du Divin Humain du Seigneur, on le voit dans David :

« De la fraude et de la violence il rachètera leur âme, et précieux sera leur sang à ses yeux. » - Psaumes 72:14.

Le sang précieux, c'est le saint qu'ils doivent recevoir.

Dans Jean :

« Ce sont ceux qui viennent de l'affliction grande, et ils ont lavé leurs robes, et ils on blanchi leurs robes dans le sang de l'Agneau. » - Apocalypse 7:14 :

Et dans le Même :

« Ceux-ci ont vaincu le dragon par le sang de l'Agneau, et par la Parole de son témoignage, et ils n'ont point aimé leur âme jusqu'à la mort. » - Apocalypse 12:11.

L'Eglise aujourd'hui n'a sur ce passage d'autre connaissance, sinon que le Sang de l'Agneau signifie la passion du Seigneur, parce qu'elle croit qu'on est sauvé uniquement en ce que le Seigneur l'a subie, et que c'est pour cela qu'il a été envoyé dans le monde ; mais cette croyance est pour les simples qui ne peuvent pas saisir les arcanes intérieurs ; la passion du Seigneur a été le dernier de sa tentation, par lequel il a pleinement glorifié son Humain, - Jean 12:23, 27, Jean 13:31, , .

mais dans ce passage le sang de l'Agneau est la même chose que le Divin Vrai, ou le saint procédant du Divin Humain du Seigneur ; ainsi, la même chose que le sang de l'alliance, dont il vient d'être parlé, et dont il est aussi question dans Moïse :

« Moïse prit le livre de l'alliance, et il le lut aux oreilles du peuple ; et ils dirent : Tout ce qu'a prononcé Jéhovah, nous ferons, et nous écouterons ; alors Moïse prît le Sang, et il le répandit sur le peuple, et il dit : Voici le Sang de l'alliance qu'a traitée Jéhovah avec vous sur toutes ces paroles. » - Exode 24:7-8.

Le livre de l'alliance était le Divin Vrai qui leur fut alors donné, ce qui était confirmé par le sang, lequel témoignait que ce Divin Vrai procède du Divin Humain du Seigneur. Dans les rites de l'Église Juive, le sang ne signifiait autre chose que le Saint procédant du Divin Humain du Seigneur ; c'est pourquoi,

« quand ils étaient sanctifiés, cela se faisait par le sang ; par exemple, quand Aharon et ses fils étaient sanctifiés, du sang était répandu sur les cornes de l'autel, le reste sur le fondement de l'autel, et aussi sur le bout de l'oreille droite d'Aharon, sur le pouce de sa main droite et de son pied droit, sur ses habits. » - Exode 29:12, 16, Lévitique 8:15, 19, 23, 30.

Et

« lorsqu'Aharon entrait en dedans du voile vers le Propitiatoire, du sang était aussi alors répandu avec le doigt sur le Propitiatoire sept fois vers l'orient. “ - Lévitique 16:12-13, 14-15.

Pareillement dans toutes les autres sanctifications, comme aussi dans les expiations et purifications dont il est parlé, - Exode 12:7, 13, Lévitique 1:5, 11, Lévitique 3:2, 8, Lévitique 4:6-7, 17-18, 25, 30, , Lévitique 16:12-13, 11, 15, 18, Deutéronome 12:27.

Puisque dans le sens réel, le sang signifie le Saint, de même dans le sens opposé le sang et les sangs signifient les choses qui font violence au saint, et cela parce que répandre le sang innocent signifie violer le saint ; c'est aussi pour cela que les crimes de la vie et les profanations du culte étaient appelés sang ; que le sang et les sangs aient de telles significations, on le voit par ces passages ; dans Ésaïe :

« Quand aura lavé le Seigneur l'excrément des filles de Sion, et que les sangs de Jérusalem il aura nettoyés du milieu d'elle, par l'esprit de jugement, et par l'esprit de purification. » - Ésaïe 4:4.

Dans le Même :

« Les eaux de Dimon sont pleines de sang. » - Ésaïe 15:9.

Dans le Même :

« Vos mains ont été souillées par le sang, et vos doigts par l'iniquité ; leurs pieds courent au mal, et se bâtent pour répandre le sang innocent ; leurs pensées, pensées d'iniquité. » - Ésaïe 59:3, 7.

Dans Jérémie ;

« Même dans les pans de robe a été trouvé le sang des âmes des pauvres innocents. » - Jérémie 2:34.

Dans le Même :

« A cause des péchés des prophètes, des iniquités des prêtres, qui répandaient au milieu de Jérusalem le sang des justes ; ils ont erré aveugles dans les rues, ils ont été souillés par le sang, les choses qu'ils ne peuvent (toucher), ils les touchent de leurs vêtements. » - Lamentations 4:13-14.

Dans Ézéchiel :

« J'ai passé auprès de toi, et je t'ai vue foulée aux pieds dans tes sangs, et je t'ai dit.

Dans tes sangs, vis ; et je t'ai dit.

Dans tes sangs, vis. Je l'ai lavée dans les eaux, et j'ai nettoyé tes sangs de dessus toi, et je t'ai ointe d'huile. » - Ézéchiel 16:6, 9.

Dans le Même :

« Toi, fils de l'homme, ne débattras-tu point avec la ville des sangs ? Notifie-lui toutes ses abominations ; par ton sang que tu as répandu, coupable tu es devenue ; et par les idoles que tu as faites, tu t'es souillée. Voici, les princes d'Israël, chacun selon son bras, ont été en toi, et ils ont répondu le sang ; des hommes de calomnie ont été en toi, pour répandre le sang, et vers les montagnes ils ont mangé chez toi. » Ézéchiel 22:2-3, 4, 6, 9.

Dans Moïse :

« Si quelqu'un a sacrifié ailleurs que sur l'autel vers la tente, il y aura sang, et comme s'il eût répandu le sang. " - .

Le Vrai falsifié et profané est signifié par les paroles suivantes sur le sang, dans Joël :

« Je donnerai des prodiges dans les cieux, et sur la terre, du Sang et du feu, et des colonnes de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que vienne le jour grand et terrible. » - Joël 3:3, 4.

Dans Jean :

« Le soleil devint noir comme un sac de poil, et la lune tout entière devint comme du sang. » - Apocalypse 6:12.

Dans le Même :

« Le second Ange sonna de la trompette, et comme une montagne grande ardente de feu fut jetée dans la mer, et devint la troisième partie de la mer du sang. » - Apocalypse 8:8.

Dans le Même :

« Le second Ange versa sa coupe dans la mer, et elle devint du sang comme d'un mort, et toute âme vivante mourut dans la mer. Le troisième Ange versa sa coupe dans les fleuves et dans les sources des eaux, et il se fit du sang. » - Apocalypse 16:3-4.

De même il est dit que

« les fleuves, les amas et les étangs d'eaux, furent changés en sang dans l'Egypte. » - , - car l'Egypte signifie la Science, qui entre par elle-même dans les arcanes célestes, et par suite pervertit, nie et profane les Vrais Divins, numéros 1164, 1165, 1186 ; tous les miracles dans l'Égypte, parce qu'ils étaient Divins, enveloppaient de semblables choses ; que les fleuves qui ont été changés en sang soient les vrais qui appartiennent a l'intelligence et à la sagesse, on le voit numéros 108, 109, 3051 ; pareillement les eaux, numéros 680, 2702, 3058 ; de même les sources, numéros 2702, 3096, 3424 ; les mers sont les vrais scientifiques dans leur ensemble, . numéro 28 ; la Lune, de laquelle il est dit qu'elle sera changée en sang, est le Divin Vrai, numéros 1529, 1530, 1531, 2495, 4060 ; d'où il est évident que la Lune, la mer, les sources, les eaux et les fleuves, qui sont changés en sang, signifient le Vrai falsifié et profané.

  
/ 10837