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Jérémie 23:27

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27 Ils pensent faire oublier mon nom à mon peuple Par les songes que chacun d'eux raconte à son prochain, Comme leurs pères ont oublié mon nom pour Baal.

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Arcanes Célestes # 8904

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8904. Tu ne commettras point adultère, signifie que les choses qui appartiennent à la doctrine de la foi et de la charité ne. doivent point être perverties ; ainsi, la Parole ne point être appliquée à confirmer les maux et les faux ; ni les lois de l'ordre ne point être retournées : on le voit par la signification de commettre adultère, de se prostituer et de se livrer à la scortation, en ce que dans le sens spirituel ou interne c'est pervertir les biens et falsifier les vrais qui appartiennent à la doctrine de la foi et de la charité ; et comme commettre adultère a cette signification, il signifie aussi appliquer la Parole à confirmer les maux et les faux, car la Parole est la doctrine même de la foi et de la charité, et la perversion du vrai et du bien dans la Parole est l'application aux faux et aux maux : que cela soit signifié dans le, sens spirituel par commettre adultère, et par se prostituer, à peine quelqu'un aujourd'hui le soit-il ; et cela, parce qu'aujourd’hui au dedans de l'Église peu de personnes savent ce que c'est que le spirituel, et par quelle qualité il diffère du naturel, et à peine quelqu'un soit-il qu'il y a une correspondance entre l'un et l'autre, dixième une correspondance telle, que l'image de l'un se présente dans l'autre, c'est-à-dire que le spirituel est représenté dans le naturel ; que par conséquent le spirituel est comme l'âme, et que le naturel en est comme le corps, et qu'ainsi ils font un par influx et par conjonction, comme dans l'homme régénéré son homme interne qui est aussi appelé spirituel, et son homme externe qui est aussi appelé naturel : comme ces choses sont ignorées aujourd'hui, on ne peut pas par conséquent savoir ce que commettre adultère signifie de plus qu'une conjonction illégitime quant au corps. Puisque ces choses, comme il vient d'être dit, sont ignorées aujourd'hui, je vais dire la raison pour laquelle commettre adultère, dans le sens spirituel, signifie pervertir ce qui appartient à la doctrine de la foi et de la charité, ainsi adultérer les biens et et falsifier les vrais ; la raison, qui est aujourd'hui cachée, c'est que l'amour conjugal descend du mariage du bien et du vrai, mariage qui est appelé céleste ; l'amour qui influe du Seigneur, et qui existe entre le bien et le vrai dans le ciel, est changé en amour conjugal sur la terre, et cela par correspondance ; de là vient que la falsification du vrai est une scortation, et que la perversion du bien est une adultération dans le sens interne ; de là vient aussi que ceux qui ne sont pas dans le bien et le vrai de la foi, ne peuvent pas être non plus dans l'amour conjugal réel ; et que ceux qui prennent le plaisir de la vie dans les adultères, ne peuvent plus rien recevoir de ce qui appartient à la foi ; j'ai entendu dire par des Anges que, dès que quelqu'un commet un adultère sur la terre, et qu'il y prend plaisir, le ciel lui est fermé, c'est-à-dire qu'il refuse d'en recevoir à l'avenir rien de la foi ni de la charité : si aujourd'hui dans les royaumes où est l'Église les adultères sont réputés pour rien par le plus grand nombre, c'est parce que l'Église est à sa fin, et qu'ainsi il n'y a plus de foi, parce qu'il n'y a pas de charité ; en effet, l'un correspond à l'autre ; où il n'y a point de foi, le faux prend la place du vrai, et le mal prend celle du bien, et de là résulte que les adultères ne sont plus considérés comme des crimes ; car le ciel étant fermé Chez l'homme, de telles choses influent de l'Enfer : voir ce qui en a déjà été dit et montré, numéros , 4434, 4835, 4837. Que se prostituer et commettre adultère, dans le sens interne ou spirituel, ce soit falsifier et pervertir les vrais et les biens de la foi et de la charité, par conséquent aussi confirmer le faux et le mal par de perverses applications d'après la Parole, on peut le voir par chacun des passages de la Parole où il est parlé d'adultère, de prostitution et de scortation, ce qui va devenir bien évident par ceux qui suivent, comme dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations : Tu t'es livrée à la scortation à cause de ton nom, et tu as répandu tes scortations sur chaque passant : tu as pris de tes vêtements, et tu t'en es t'ait des hauts lieux bigarrés, et tu t'y es livrée à la scortation : tu as pris les vases de ta parure de mon or et de mon argent que je t'avais donnés, et tu t'en es fait des images de mâles , tu t'es livrée à la scortation avec elles : tu as pris tes fils et tes filles, que tu m'avais enfantés, et tu les a sacrifiés ; est-ce peu de chose que tes scortations ? Tu t'es livrée à la scortation avec les fils de l'Egypte, tes voisins, grands en chair, et tu as multiplié ta scortation pour M'irriter : et tu t'es livrée à fa scortation avec les fils d'Aschur, parce que pour toi point de satiété, et même après qu'avec eux tu te fus livrée à la scortation, tu n'étais pas cependant assouvie : et tu as multiplié ta scortation jusque dans la terre du négoce, la Chaldée, et cependant en cela tu n'as pas été assouvie. La femme adultère sous son mari reçoit les étrangers : à toutes les prostituées on donne un salaire, mais toi tu as donné des salaires à tous tes amants, et tu les as rémunérés pour qu'ils vinssent vers toi d'alentour pour tes scortations : c'est pourquoi, prostituée, écoute la Parole de Jéhovah : Je te jugerai des jugements des adultères, et de celles qui répandent le sang. » - et suivants ;

Qui ne peut voir qu'ici par les scortations sont signifiées les falsifications du vrai et les adultérations du bien ? et qui peut ici comprendre le moindre mot, s'il ne sait pas que la scortation signifie de telles choses, puis s'il ne sait pas ce que signifient les fils de l'Egypte, les fils d'Aschur, la Chaldée, avec lesquels Jérusalem est dite s'être livrée à la scortation ? qu'elle ne se soit point livrée à la scortation avec ces peuples eux-mêmes, cela est évident ; il faut donc dire ce qui est signifié par la dans le sens interne : Par Jérusalem est entendue l'Église pervertie ; les vêtements y sont les vrais qui sont pervertis ; de là, les faux qui sont reconnus sont les hauts lieux bigarrés ; les fils de l'Egypte sont les scientifiques, les fils d'Aschur les rationnels, la Chaldée la profanation du vrai ; que les vêtements soient les vrais, on le voit, numéros 1073, 2576, 4545, 4763, 5248, 5319, 5954, 6914, 6918 ; elles hauts lieux le culte, ici les hauts lieux bigarrés le culte du faux, numéro 796 ; les vases de parure d'or et d'argent sont les connaissances du bien et du vrai, car les vases sont les connaissances, numéros 3068, 3079, l'or est le bien, numéros 113, 1551, 1552, 5658, 6914, 6917, et l'argent le vrai du bien, numéros 1551, 2048, 2954, 5658 ; les images de mâles signifient les apparences et les ressemblances du vrai, numéro 2046 ; les fils et les filles qu'elle a enfantés sont les vrais et les biens qu'on a pervertis, car les fils sont les vrais, numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, 2803, 2813, 3373, , 489, 2362, 3024 ; les fils d'Aschur sont les scientifiques par lesquels il y a eu perversion, numéros 1164, 1165, , 1462, 2588 (fin), 4749, 4964, 4967, 5700, 5702, 6004, 6015, 6125, 6651, 6679, 6683, 6692, 6750, 7296, 7779, 7926 ; et Aschur est le raisonnement par lequel ; au moyen des scientifiques, les vrais de la foi ont été pervertis, et les biens de la foi ont été adultérés, numeros 119, 1186 ; multiplier la scortation jusque dans la terre de la Chaldée, c'est jusqu'à la profanation du vrai, car la Chaldée est la profanation du vrai, numéro 1368 ; de là, on voit clairement pourquoi il est dit femme adultère, puis prostituée : il en est de même de Babylone dans Apocalypse :

« Et il vint un des sept anges qui avaient les sept coupes, et il me parla, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur beaucoup d'eaux, avec laquelle se sont livrés à la scortation les rois de la terre, et se sont enivrés du vin de sa scortation ceux qui habitent la terre : c'était la grande Babylone, la mère des scortations et des abominations de la terre. » - Apocalypse 17:1-2, ;

Que Babylone soit ceux qui pervertissent les vrais et les biens de l'Église dans le but de dominer et de s'enrichir, et cela jusqu'à profaner, on le voit par la signification de Babel, numéros 1182, 1283, 1205, 1304, 1306, 1307, 1308, 1321, 1322, 1326, 1327 (fin). ; de là vient que Babylone est appelée prostituée et mère des scortations ; ceux qui ne savent rien du sens interne, croiront que les rois de la terre qui se sont livrés à la scortation avec elle, signifient les rois sur la terre ou les royaumes, cependant ils ne signifient ni les rois ni les royaumes, mais ils signifient les vrais de la foi de l'Église, et se livrer à la scortation avec eux, c'est les pervertir ; que les rois soient les vrais de la foi, on le voit, numéros 1672, 2015, 2069, 3009, 4575, 4581, 4966, 5044, 6148 ; et que la terre soit l'Église, on le voit, numéros 566, 662, 1067, 1262, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, 2118 (fin), 2928, 3355, 4447, 4535, 5577, 8011, 8732 ; les habitants de la terre enivrés du vin de la scortation, signifient que ceux qui sont au dedans de l'Église ont été entraînés dans les erreurs et dans le délire par les faux provenant du mal ; car s'enivrer, c'est être conduit dans les erreurs par les faux raisonnements et par les mauvaises interprétations de la Parole, numéro 1072 ; le vin est le faux provenant du mal, numéro 6377 ; de là, le vin de la scortation est le faux provenant de la perversion du vrai ; que la terre soit l'Église, cela vient d'être montré ; elle est dite assise sur beaucoup d'eaux, parce que c'est sur les faux car les eaux dans le sens réel sont les vrais, et dans le sens opposé les faux, numéros 729, 790, 8137, 8138, 8568. Que commettre adultère, et se livrer à la scortation, ce soit pervertir les biens et les vrais de l'Église, on le voit clairement ailleurs dans Ézéchiel.

« Deux femmes, filles d'une même mère, se sont livrées à la scortation en Egypte ; dans leur adolescence elles se sont livrées à la scortation ; Oholah, Samarie ; et Oholibah, Jérusalem ; à la scortation s'est livrée Oholah sous moi, et elle a aimé ses amants, les Assyriens ses voisins, vêtus d'hyacinthe, préfets et généraux, jeunes-gens de désirs, tous, cavaliers chevauchant sur des chevaux ; elle a mis ses scortations sur eux, élite de tons les fils d'Aschur : toutefois à ses scortations d'Egypte elle n'a point renoncé ; car avec elle ils ont couché dans son adolescence : Oholibah a corrompu son amour plus qu'elle, et ses scortations au-dessus des scortations de sa sœur ; les fils d'Aschur elle a aimé ; elle a ajouté à ses scortations, quand elle voyait des hommes peints sur la muraille, des images de Chaldéens, peints au vermillon, et elle les a aimés du regard de ses yeux ; et sont venus vers elle les fils de Babel au lit de ses amours ; ils l'ont souillée par leur scortation ; cependant elle a multiplié ses scortations, jusqu'à se ressouvenir des jours de son adolescence, pendant lesquels elle s'était livrée à la scortation dans la terre d'Egypte, elle les a aimés plus que leurs courtisanes. » - , et suivants ;

Dans ces passages aussi chacun peut voir que par les scortations sont entendues des scortations spirituelles, c'est-à-dire, des perversions du bien et des falsifications du vrai, bien et vrai qui appartiennent à l'Église ; et que ce qui est contenu dans le sens interne ne se manifeste pas, à moins qu'on ne sache ce qui est signifié par les fils de l'Egypte, par les Assyriens ou les fils d'Aschur, par la Chaldée et par Babel ; en effet, il est évident que ce ne sont pas ces nations qui sont entendues, mais que ce sont des choses qui appartiennent au faux, car les habitants de Samarie et de Jérusalem ne se sont pas livrés à la scortation avec elles ; quant à ce qui est signifié par l'Egypte, par Aschur, par la Chaldée et par Babel, on vient de le voir ci-dessus. D'après ce qui suit on voit aussi que les scortations et les adultères dans le sens interne sont les falsifications et les perversions du bien et du vrai, ainsi les adultérations de l'un et de l'autre ; comme dans Osée :

« Plaidez avec votre mère, plaidez ; car elle n'est point

« mon épouse, et Moi je ne suis point son mari ; qu'elle éloigne ses scortations de ses faces, et ses adultères d'entre ses mamelles ; de ses fils je n'aurai pas compassion, parce que fils de scortations, eux, puisque la scortation s'est livrée leur mère, en disant : J'irai après mes amants, qui me donnent mon pain et mes eaux, ma laine et mon lin, mon huile et mes boissons : » mais je dévasterai son cep et son figuier, desquels elle a dit : c'est là mon salaire de prostitution, que m'ont donné mes amants. » - .

Ici, par la mère dans le sens interne est entendue l'Église, numéros 289, 2691, 2717, 4257, 5581, 8897 ; pareillement par l'épouse, numéros 252, 253, 409, 749, 770 ; elle est dite n'être point l'épouse, parce qu'elle est dans les vrais pervertis, c'est-à-dire, dans les faux -, par les fils sont entendus les vrais de l'Église, ici les faux, parce qu'ils sont dits fils de scortations , numéros 489, 491, 533, 2623, 2803, 2813, 3373, 3704, 4257 ; ce que c'est que le pain, l'eau, la laine et le lin, l'huile et les boissons, et aussi le cep et le figuier, cela a été expliqué en leurs lieux, à savoir, que ce sont les biens de l'amour et de la charité, et aussi les biens et les vrais de la foi intérieurs et extérieurs, mais dans le sens opposé les maux et les faux, car les biens deviennent maux et les vrais deviennent faux quand ils sont pervertis ; voir ce que c'est que le pain, numéros 276, 680, 2165, 2177, 3464, 3478, 3735, 3813, 4217, 4735, 4976, 5915, 6118, 6409 ; ce que c'est que les eaux, numéros 739, 790, 8137, 8138, 8568 ; ce que c'est que le lin, numéro 7601 ; ce que c'est que l'huile, numéros 886, 3728, 4582, ce que c'est que les boissons, numéros 3069, 3168, 3772, 8562, ce que c'est que le cep, numéros 1069, 5113, 6376 ; ce que c'est que le figuier, numéros 4231, 5113 ; le salaire de prostitution est le faux de la doctrine qu'on vante comme vrai.

Dans le Même :

« Mon » peuple interroge son bois, et son bâton lui répond ; car un esprit de scortation les a séduits, et ils se sont livrés à la scortation de dessous leur Dieu ; sur les sommets des montagnes ils sacrifient, et sur les collines ils font des parfums ; c'est pourquoi à la scortation se livrent vos filles, et vos brus commettent adultère : si tu te livres à la scortation, toi, Israël ! que coupable ne devienne pas Jehudah ; est-ce que je ne ferai pas la visite sur vos filles puisqu'elles se livrent à la scortation, et sur vos brus puisqu'elles commettent adultère ? car celles-ci avec les débauchées partagent, et avec les prostituées elles sacrifient. » - Osée 4:11 [Il manque du texte ici] ,2586, 2769, 2807, 2822, 4295, 4402, , 7010, 7268, 7873, 8301, 8867 ; les montagnes et les collines sont les amours, ici les amours de soi et du monde, numéros 795, 796, 1691, 2722, 6435 ; le bois qui est interrogé est le bien du plaisir de quelque cupidité, numéro 643 ; le bâton qui répond est la puissance imaginaire d'après le propre intellectuel, numéros 4013, 4015, 4876, 4936, 7011, 7026 ; comme les Dieux signifient dans le sens réel les vrais, et dans le sens opposé les faux, c'est pour cela que falsifier les vrais et adultérer les biens est signifié par

« Ceux qui se livrent à la scortation après des Dieux étrangers, comme après Baal, après Molech, après les idoles, » - Lévitique 20:5, et ailleurs.

D'après cela, on peut voir maintenant ce qui est entendu par les adultères et par les scortations dans les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Vous, approchez ici, fils de la prestigiatrice, semence d'adultère, et elle s'est livrée à la scortation ; contre qui plaisantez-vous ? contre qui élargissez-vous la bouche, et tirez-vous la langue ? n'êtes-vous pas des enfants de prévarication, une semenée de mensonge, qui vous êtes échauffés pour des Dieux sous tout arbre verdoyant ? " - Ésaïe 57:3-4, 5.

Dans le Même :

« Et il arrivera qu'à la fin des soixante-dix années Jéhovah visitera Tyr, afin qu'elle retourne à son salaire de prostitution, et qu'elle se livre à la scortation avec tous les royaumes de ta terre sur les faces de l'humus. " - Ésaïe 23:17-18.

Dans Jérémie :

« Voici, un homme a renvoyé son épouse, et elle s'en est allée d'avec lui, et elle a été avec un autre homme ; elle s'est livrée à la scortation avec plusieurs compagnons ; tu as profané la terre par tes scortations et par ta malice : as-tu vu ce qu'a fait la perverse Israël ? elle s'en est allée sur toute montagne élevée, et sous tout arbre verdoyant ; et tu t'y livrais à la scortation ! et aussi la perfide Jehudah sa sœur ; elle s'en est allée, et elle s'est livrée à la scortation aussi, elle ; tellement que par la voix de sa scortation elle a profané la terre ; elle a commis adultère avec la pierre et avec le bois. » - .

Dans le Même :

« Voilà ton sort, parce que tu M'as oublié et que tu t'es confiée dans le mensonge ; tes adultères et tes hennissements, le crime de ta scortation, sur les collines dans le champ j'ai vu tes abominations ; malheur à toi Jérusalem ! » - Jérémie 13:25, 27.

Dans le Même :

« Contre les Prophètes : D'adultères pleine est la terre, parce que, à cause de la malédiction, dans le deuil est la terre, flétris ont été les pâturages du désert 5 parce que, tant Prophète que Prêtre, l'hypocrisie ils exercent.

Dans les Prophètes de Jérusalem aussi j'ai vu une obstination horrible à commettre adultère et à aller dans le mensonge ; ils ont fortifié les mains des méchants ; la vision de leur cœur ils prononcent, non de la bouche de Jéhovah. » - Jérémie 23:9-10, et suivants.

Dans le Même

« Ils ont pratiqué la folie en Israël, et ils ont commis adultère avec les épouses de leurs compagnons, et ils ont prononcé la Parole en mon Nom en mentant, ce que je ne leur ai point ordonné. » - Jérémie 29:23.

D’après ces passages il est bien évident que commettre adultère et se livrer à la débauche, c'est expliquer et pervertir les vrais de la Parole d'après son cœur, c'est-à-dire, d'après le propre, ainsi comme le persuadent les amours de soi et du monde ; par conséquent c'est prononcer des mensonges, c'est-à-dire, des faux, comme il est dit ouvertement. Et encore dans Osée :

« Ne te réjouis pas, Israël, de ce que tu t'es livré à la scortation de dessous ton Dieu ; tu as aimé le salaire de prostitution sur toutes les aires de blé. » - Osée 9:1.

Dans le Même :

« Jéhovah dit à Hosée : Va, prends-toi une femme de scortations, et des enfants de scortations, car en scortation s'est livrée à la scortation la terre par derrière Jéhovah. » - Osée 1:2.

Dans Nahum :

« Malheur à la ville de Sangs ! à cause de la multitude des scortations de la débauchée, belle de grâce, maîtresse de prestiges, qui vend les nations par ses scortations, et les familles, par ses prestiges. » - , ,Nombres 1, A.

Comme les falsifications du vrai et les adultérations du bien correspondaient aux scortations sur la terre, c'est pour cela que

« La peine de mort était infligée aux adultères. » - Lévitique 20:10.

Et que

« Si la fille d'un homme prêtre se profanait en se livrant à la scortation, elle devait être brûlée au feu ; » - Lévitique 21:9.

Et aussi

« Qu’aucune fille en Israël ne devait être exposée à la scortation ; » - Lévitique 19:29 ;

-pareillement,

« Que le bâtard ne devait pas venir dans l'assemblée de Jéhovah, pas même sa dixième génération ; » - Deutéronome 23:3 :

Et que le salaire de prostitution ne devait pas être porté dans la maison de Jéhovah, parce que c'était une abomination. » - Deutéronome 23:19. -Maintenant, d'après ces passages, on peut voir pleinement ce qui est signifié par commettre adultère, c'est-à-dire que c'est, dans le sens externe, commettre des adultères, et dans le sens interne représentatif adorer les idoles et les autres Dieux par des choses qui appartiennent à l'Église, conséquemment par des idolâtries externes et internes ; mais que dans le sens interne spirituel, ce sont les adultérations du bien et les perversions du vrai : d'après cela on voit clairement d'où vient que les adultères sont en eux-mêmes si affreux, et sont appelés abominations, c'est-à-dire que cela vient de ce qu'ils correspondent au mariage du faux et du mal, qui est le mariage infernal ; et vice versa on voit clairement pourquoi les Mariages réels sont saints, c'est-à-dire que cela vient de ce qu'ils correspondent au Mariage du bien et du vrai, qui est le Mariage Céleste ; en un mot, l'amour conjugal réel descend du mariage du bien et du vrai, ainsi du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur par le Ciel ; et l'amour de l'adultère descend du mariage du faux et du mal, ainsi de l'enfer, c'est-à-dire , du diable.

  
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Arcanes Célestes # 3387

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3387. Parce qu'il craignit de dire : Ma femme : peut-être ils me tueraient les hommes du lieu à cause de Rébecca, signifie qu'il ne put ouvrir les Divins vrais mêmes, qu'ainsi le Divin Bien ne serait pas reçu : on le voit par la signification de craindre de dire, en ce que c'est ne pouvoir ouvrir ; par la signification de la femme, qui est ici Rébecca, en ce qu'elle est le Divin Rationnel du Seigneur quant au Divin Vrai, numéros 3012, 3013, 3077 ; par la signification de me tuer, en ce que c'est la non réception du bien, car Isaac, qui est ici Me, représente le Divin Bien du Rationnel du Seigneur, numéros 3012, 3194, 3210 ; en effet, le bien est dit être tué ou périr, alors qu'il n'est pas reçu, car il devient nul chez l'homme ; et par la signification des hommes du lieu, en ce que ce sont ceux qui sont dans les doctrinaux de la foi, ainsi qu'il vient d'être dit numéro 3385. A présent on voit par là quel est le sens interne de ces paroles, savoir, que si les Divins vrais mêmes étaient ouverts, ils ne seraient pas reçus par ceux qui ne sont pas dans les doctrinaux de la foi, parce qu'ils surpassent toute leur compréhension rationnelle, ainsi toute leur foi, et qu'en conséquence rien du bien ne pourrait influer du Seigneur, car le Rien qui procède du Seigneur, ou le Rien Divin, ne peut influer que dans les vrais, puisque les vrais sont les vases du bien, ainsi qu'il a été bien des fois montré ; les vrais ou les apparences du vrai sont données à l'homme, afin que le Divin Rien puisse former son intellectuel, ainsi l'homme lui-même, car c'est afin que le bien puisse influer qu'il y a des vrais ; le bien, sans les vases ou les réceptacles, ne trouve point de place, parce qu'il ne trouve pas d'état qui lui corresponde ; c'est pourquoi, là où il n'y a point de vrais, ou bien là où les vrais n'ont pas été reçus, il n'y a pas non plus de bien rationnel ou humain, par conséquent l'homme n'a aucune vie spirituelle ; afin donc que l'homme ait cependant des vrais et par suite une vie spirituelle, des apparences du vrai sont données, et même à chacun selon sa compréhension ; ces apparences sont reconnues pour des vrais, parce qu'elles sont telles, que les Divins peuvent être en elles. Pour qu'on sache ce que c'est que les apparences, et que ce sont elles qui servent de vrais Divins pour l'homme, soient des exemples pour illustration : si l'on disait que dans le ciel il n'y a aucune idée de lieu, par conséquent aucune idée de distance, mais que ces idées sont remplacées par des idées d'état ; l'homme ne pourrait saisir cela en aucune manière, car il croirait ainsi que rien ne serait distinct, mais que tout serait confus, c'est-à-dire que tous seraient en un ou ensemble, lorsque cependant toutes choses y sont tellement distinctes qu'il ne peut jamais y avoir rien de plus distinct ; que les lieux, les distances et les espaces, qui sont dans la nature, soient des états dans le ciel, on le voit, numéro 3356 ; de là il est évident que toutes les choses qui, dans la Parole, sont cependant dites des lieux et des espaces, et d'après eux, et au moyen d'eux, sont des apparences du vrai, et si elles n'étaient pas dites au moyen de ces apparences, jamais elles ne seraient reçues, par conséquent à peine y aurait-il quelque chose de reçu, car l'idée de l'espace et du temps est dans presque toutes les choses et dans chacune des choses de la pensée chez l'homme, tant qu'il est dans le monde, c'est-à-dire dans l'espace elle temps Que ce soit selon les apparences de l'espace qu'il a été parlé dans la Parole, on le voit dans presque tous les passages qu'elle renferme ; par exemple, dans Matthieu :

« Jésus dit : Comment donc David dit-il : Le Seigneur a dit mon Seigneur assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis pour escabeau de tes pieds. » - Matthieu 22:44.

Là, s'asseoir à la droite, c'est d'après l'idée de lieu, ainsi selon l'apparence, lorsque cependant c'est l'état de la puissance Divine du Seigneur, qui est ainsi décrit.

Dans le Même :

« Jésus dit : Désormais vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance, et venant sur les nuées du ciel. » - Matthieu 26:64.

Pareillement ici s'asseoir à la droite, ainsi que venir sur les nuées du ciel, c'est d'après l'idée du lieu pour les hommes, mais c'est pour les Anges l'idée de la puissance du Seigneur.

Dans Marc :

« Les fils de Zébédée dirent à Jésus : Accorde-nous que l'un à ta droite et l'autre à ta gauche nous soyons assis dans ta gloire. » Jésus répondit : Être assis à ma droite et à ma gauche, ce n'est pas à moi de le donner, mais (c'est) pour ceux à qui cela est préparé. » - Marc 10:37, 40.

On voit par la quelle idée les disciples ont eue du Royaume du Seigneur, savoir, en ce qu'ils croyaient que c'était d'être assis à sa droite et à sa gauche ; et comme telle était leur idée, le Seigneur leur répondit selon leur compréhension, ainsi selon ce qu'il leur semblait.

Dans David :

« Celui-ci (est) comme un époux sortant de sa chambre nuptiale, il se réjouit comme un héros à courir le chemin ; d'une extrémité des cieux (a lieu) son départ, et son tour (s'achève) à leurs extrémités. » - Psaumes 19:6, 7 ;

Là, il s'agit du Seigneur, dont l'état de Divine puissance est décrit par des expressions qui concernent l'espace.

Dans Ésaïe :

« Comment es-tu tombé du ciel, Lucifer, fils de l'Aurore ? Tu as dit dans ton cœur : Je monterai aux cieux, au-dessus des étoiles du ciel j'élèverai mon trône, je monterai par-dessus les hauts lieux de la nuée. » - Ésaïe 14:12-13, 14.

Tomber du ciel, monter dans les cieux, élever son trône au-dessus des étoiles du ciel, monter par-dessus les hauts lieux de la nuée, sont toutes expressions d'après l'idée et l'apparence de l'espace ou du lieu, par lesquelles est décrit l'amour de soi profanant les choses saintes. Puisque les célestes et les spirituels se présentent devant l'homme par de semblables choses, qui sont des apparences, et conformément à ces apparences, c'est pour cela que le ciel est aussi décrit comme s'il était en haut, lorsque cependant il est non pas en haut, mais dans l'interne, numéros 450, 1380, 2148.

  
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