Bible

 

Osée 4:10

Studie

       

10 Ils mangeront sans se rassasier, Ils se prostitueront sans multiplier, Parce qu'ils ont abandonné l'Eternel et ses commandements.

Bible

 

Amos 5:16

Studie

       

16 C'est pourquoi ainsi parle l'Eternel, le Dieu des armées, le Seigneur; Dans toutes les places on se lamentera, Dans toutes les rues on dira: Hélas! hélas! On appellera le laboureur au deuil, Et aux lamentations ceux qui disent des complaintes.

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Arcanes Célestes # 1295

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1295. L'homme dit à son compagnon signifie ce qu'ils entreprirent, c'est-à-dire, ce qu'ils commencèrent à faire. C'est une conséquence de l'enchaînement des choses. Dans ce verset, il s'agit du Troisième état de l'Eglise, quand commencèrent à régner les faussetés provenant des cupidités. Il y a deux principes des faussetés : L'un à sa source dans l'ignorance du vrai, l'autre dans les cupidités. Le faux provenant de l'ignorance du vrai n'est pas si dangereux que le faux produit par les cupidités ; car le faux de l'ignorance vient ou de ce que l'homme a été ainsi enseigné dès son enfance, ou de ce qu'ensuite diverses occupations l'ont empêché de s'assurer si ce qu'il croit est vrai, ou de ce qu'il n'a pas la faculté de discerner le vrai et le faux. Les faussetés qui viennent de là ne causent pas un grand préjudice, pourvu que l'homme ne se soit pas confirmé par plusieurs moyens, et que, pousse par quelque cupidité, il ne soit pas parvenu à une persuasion qui lui fasse prendre ces faussetés sous sa protection ; car il épaissit de cette manière le nuage de l'ignorance et le change tellement en ténèbres qu'il ne peut pas voir le vrai. Mais le faux des cupidités a lieu, quand c'est de la cupidité, ou de l'amour de soi et du monde, que le faux tire son origine : comme lorsque quelqu'un s'empare d'un point de doctrine, le professe publiquement pour captiver les esprits et les diriger, l'explique en sa faveur ou le pervertit, et le confirme tant par les scientifiques au moyen des raisonnements, que par le sens litt@©ral de la Parole. Le culte qui en provient est profane, quelque saint qu'il puisse paraitre au dehors ; car au-dedans ce n'est pas le culte du Seigneur, mais c'est le culte de soi-même, et l'homme qui le professe ne reconnait quelque vrai qu'autant qu'il peut l'expliquer de manière qu'il lui soit favorable. Tel est le culte qui est signifié par Babel. Cependant il en est tout autrement de ceux qui sont nés et ont été élevés dans un tel culte et qui ne savent pas qu'il est faux, mais qui vivent dans la charité.

Dans leur ignorance est l'innocence, et dans leur culte est le bien qui procède de la charité ; le profane du culte est attribué bien moins au culte même qu'à la qualité de celui qui est dans le culte.

  
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