Bible

 

Osée 2

Studie

   

1 Dites à vos frères: Ammi! et à vos soeurs: Ruchama!

2 Plaidez, plaidez contre votre mère, car elle n'est point ma femme, et je ne suis point son mari! Qu'elle ôte de sa face ses prostitutions, et de son sein ses adultères!

3 Sinon, je la dépouille à nu, je la mets comme au jour de sa naissance, je la rends semblable à un désert, à une terre aride, et je la fais mourir de soif;

4 et je n'aurai pas pitié de ses enfants, car ce sont des enfants de prostitution.

5 Leur mère s'est prostituée, celle qui les a conçus s'est déshonorée, car elle a dit: J'irai après mes amants, qui me donnent mon pain et mon eau, ma laine et mon lin, mon huile et ma boisson.

6 C'est pourquoi voici, je vais fermer son chemin avec des épines et y élever un mur, afin qu'elle ne trouve plus ses sentiers.

7 Elle poursuivra ses amants, et ne les atteindra pas; elle les cherchera, et ne les trouvera pas. Puis elle dira: J'irai, et je retournerai vers mon premier mari, car alors j'étais plus heureuse que maintenant.

8 Elle n'a pas reconnu que c'était moi qui lui donnais le blé, le moût et l'huile; et l'on a consacré au service de Baal l'argent et l'or que je lui prodiguais.

9 C'est pourquoi je reprendrai mon blé en son temps et mon moût dans sa saison, et j'enlèverai ma laine et mon lin qui devaient couvrir sa nudité.

10 Et maintenant je découvrirai sa honte aux yeux de ses amants, et nul ne la délivrera de ma main.

11 Je ferai cesser toute sa joie, ses fêtes, ses nouvelles lunes, ses sabbats et toutes ses solennités.

12 Je ravagerai ses vignes et ses figuiers, dont elle disait: C'est le salaire que m'ont donné mes amants! Je les réduirai en une forêt, et les bêtes des champs les dévoreront.

13 Je la châtierai pour les jours où elle encensait les Baals, où elle se paraît de ses anneaux et de ses colliers, allait après ses amants, et m'oubliait, dit l'Eternel.

14 C'est pourquoi voici, je veux l'attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son coeur.

15 Là, je lui donnerai ses vignes et la vallée d'Acor, comme une porte d'espérance, et là, elle chantera comme au temps de sa jeunesse, et comme au jour où elle remonta du pays d'Egypte.

16 En ce jour-là, dit l'Eternel, tu m'appelleras: Mon mari! et tu ne m'appelleras plus: Mon maître!

17 J'ôterai de sa bouche les noms des Baals, afin qu'on ne les mentionne plus par leurs noms.

18 En ce jour-là, je traiterai pour eux une alliance avec les bêtes des champs, les oiseaux du ciel et les reptiles de la terre, je briserai dans le pays l'arc, l'épée et la guerre, et je les ferai reposer avec sécurité.

19 Je serai ton fiancé pour toujours; je serai ton fiancé par la justice, la droiture, la grâce et la miséricorde;

20 je serai ton fiancé par la fidélité, et tu reconnaîtras l'Eternel.

21 En ce jour-là, j'exaucerai, dit l'Eternel, j'exaucerai les cieux, et ils exauceront la terre;

22 la terre exaucera le blé, le moût et l'huile, et ils exauceront Jizreel.

23 Je planterai pour moi Lo-Ruchama dans le pays, et je lui ferai miséricorde; je dirai à Lo-Ammi: Tu es mon peuple! et il répondra: Mon Dieu!

   

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Arcanes Célestes # 5113

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5113. Et voici un cep devant moi, signifie l'intellectuel : on le voit par la signification du cep, en ce qu'il est l'intellectuel qui appartient à l'Église spirituelle, ainsi qu'il va être expliqué. Comme l'échanson signifie le sensuel soumis à la partie intellectuelle, et qu'il s'agit ici de l'influx de l'intellectuel dans le sensuel qui lui a été subordonné, c'est pour cela que dans le songe il apparut un cep avec les sarments, la fleur, les grappes et les raisins, par lesquels sont décrits l'influx et la renaissance de ce sensuel. Quant à ce qui concerne l'intellectuel de l'Église spirituelle, il faut savoir que dans la Parole, lorsqu'il s'agit de cette Église, il s'agit aussi çà et là de son intellectuel ; et cela, parce que chez l'homme de cette Église c'est la partie intellectuelle qui est régénérée et devient Église ; en effet, il y a en général deux Églises, l'Église céleste et l'Église spirituelle ; l'Église céleste est chez l'homme qui peut être régénéré ou devenir Église quant à la partie volontaire, et l'Église spirituelle est chez l'homme qui peut seulement, comme il a été dit, être régénéré quant à la partie intellectuelle ; la Très-Ancienne Église qui existait avant le déluge a été céleste, parce que chez ceux qui la composaient, il y avait dans la partie volontaire quelque chose d'intègre ; mais l'Église Ancienne qui exista après le déluge était spirituelle, parce que chez ceux qui la composaient il n'y avait rien d'intègre dans la partie volontaire, mais il y avait quelque chose d'intègre dans la partie intellectuelle ; de là vient donc que dans la Parole, lorsqu'il s'agit de l'Eglise spirituelle, il s'agit en partie aussi de son intellectuel ; voir sur ce sujet, numéros 640, 641, 765, 863, 875, 895, 927, 928, 1023, 1043, 1044, 1555, 2124, 2256, 2669, 4328, 4493 ; que la partie intellectuelle soit régénérée chez ceux qui sont de l'Église spirituelle, on peut le voir aussi en ce que l'homme de cette Église n'a aucune perception da vrai d'après le bien, comme l'ont eue ceux de l'Église céleste ; mais il doit d'abord s'instruire du vrai qui appartient à la foi, et en imbiber l'intellectuel, et connaître ainsi d'après le vrai ce que c'est que le bien ; et après qu'il l'a ainsi connu, il peut le penser, ensuite le vouloir, et enfin le faire, et alors une nouvelle volonté est formée chez lui par le Seigneur dans la partie intellectuelle ; par cette nouvelle volonté l'homme spirituel est élevé dans le ciel par le Seigneur, le mal restant toujours dans sa propre volonté, qui est alors séparée d'une manière miraculeuse ; et cela par une force supérieure par laquelle il est détourné du mal et tenu dans le bien. Mais l'homme de l'Église céleste avait été régénéré quant à la partie volontaire, en s'imbibant dès l'enfance du bien de la charité, et quand il en avait acquis la perception, il était conduit dans la perception de l'amour envers le Seigneur ; de là tous les vrais de la foi lui apparaissaient dans l'intellectuel comme dans un miroir ; chez lui l'entendement et la volonté faisaient absolument un seul mental, car ce qui était dans la volonté était perçu dans l'entendement ; c'est en cela que consistait l'intégrité du premier homme, par lequel est signifiée l'Église céleste. Que le cep soit l'intellectuel de l'Église spirituelle, on le voit plusieurs fois ailleurs dans la Parole, comme dans Jérémie :

« Qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Egypte pour boire les eaux du Schichor ? Ou qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Assyrie pour boire les eaux du fleuve ? 0r Moi, je t'avais plantée Cep tout excellent, semence de vérité : pourquoi donc t'es-tu changée pour Moi en sarments dégénérés d'un Cep étranger ? » - Jérémie 2:18, 21.

Là, il s'agit d'Israël, par qui est signifiée l'Église spirituelle, numéros 3654, 4286 ; l'Egypte et les eaux du Schichor sont les scientifiques qui pervertissent, numéros 1164, 1165, 1186, 1462 ; l'Assyrie et les eaux du fleuve sont le raisonnement d'après ces scientifiques contre le bien de la vie et le vrai de la foi, numéros 119, 1186 ; le cep excellent, c'est l'homme de l'Église spirituelle, qui est appelé cep d'après l'intellectuel ; les sarments dégénérés d'un cep étranger sont l'homme de l'Église pervertie.

Dans Ézéchiel ;

« Énigme et parabole sur la maison d'Israël : L'Aigle grand a pris de la semence de la terre, et il l'a posée dans un champ de semailles ; et elle a germé, et elle est devenue un Cep vigoureux, humble de stature ; en sorte que se tournaient ses sarments vers lui(vers l'aigle), et que ses racines sous lui étaient ; ainsi elle est devenue un Cep qui produisit des sarments et poussa des provins vers l'aigle ; ce Cep ployait ses racines, et il étendait ses sarments vers lui (vers l'aigle) ; dans un champ bon, près de grandes eaux, il avait été planté pour pousser du branchage, afin qu'il devînt un cep de magnificence. » - Ézéchiel 17:2-3, 5-6, 7-8.

L'aigle est le rationnel, numéro 3901 ; la semence de la terre, c'est le vrai de l'Église, numéros 1025, 1447, 1610, 1940, 2848, 3038, 3310, 3373 ; elle est devenue un cep vigoureux et un cep de magnificence, c'est-à-dire, une Église spirituelle, qui est appelée cep à cause du vin qui en provient, lequel signifie le bien spirituel ou le bien de la charité, d'où procède le vrai de la foi implanté dans la partie intellectuelle.

Dans le Même :

« Ta mère, comme le Cep, pareillement à toi, plantée près des eaux, est devenue chargée de fruits et de rameaux par les grandes eaux ; de là elle a eu des branches de force pour les sceptres des dominateurs ; et sa taille s'est élevée au-dessus des branches touffues, de sorte qu'elle a paru par sa hauteur dans la multitude des rameaux. » - Ézéchiel 19:10-11.

Là aussi il s'agit d'Israël par lequel est signifiée l'Église spirituelle, qui est comparée à un Cep, par la même raison dont il vient d'être parlé ; là sont décrites ses dérivations jusqu'aux dernières dans l'homme naturel, à savoir, jusqu'aux scientifiques provenant des sensuels, qui sont les branches touffues, numéro 2831.

Dans Osée :

« Je serai comme la rosée à Israël ; ses rameaux s'avanceront, et sera comme (celui) de l'olivier son honneur, et son odeur comme (celle) du Liban ; ils reviendront les habitants sous son ombre ; ils vivifieront le froment, et ils fleuriront comme le Cep ; sa mémoire (sera) comme vin du Liban ; Éphraïm, qu'ai-Je plus (à faire) avec des idoles ? » - Osée 14:6, 7, 8, 9.

Israël, c'est l'Église spirituelle, dont l'état de floraison est comparé au Cep, et la mémoire an vin du Liban, d'après le bien de la foi implanté dans l'intellectuel ; Éphraïm est l'intellectuel de l'Église spirituelle, numéro 3969.

Dans Zacharie :

« Les restes du peuple, la semence de paix, le Cep donnera son fruit, et la terre donnera son produit, et les cieux donneront leur rosée. “ - Zacharie 8:11-12.

Les restes du peuple, ce sont les vrais renfermés par le Seigneur dans l'homme intérieur, numéros 468, 530, 560, 561, 660, 798, 1050, 1738, 1906, 2284 ; la semence de paix, c'est le bien qui est là ; le cep, c'est l'intellectuel.

Dans Malachie :

« Je réprimerai à cause de vous celui qui dévore, afin qu'il ne vous corrompe pas le fruit de la terre, et pour vous n'avortera pas le cep dans le champ. » - .

Le Cep, c'est l'intellectuel ; le cep est dit ne pas avorter, quand l'intellectuel n'est pas privé des vrais et des biens de la foi ; au contraire, il est dit vide, quand il y a là les faux et par suite les maux, dans Osée :

« Cep vide, Israël ! Du fruit il fait semblable à lui, » - Osée 10:1.

Dans Moïse :

« Il attachera au Cep son ânon, et au Cep excellent le fils de son ânesse, après qu'il aura lavé dans le Vin son vêtement, et dans le sang des raisins son manteau. » - Genèse 49:11.

C’est la prophétie de Jacob, alors Israël, sur ses douze fils, ici sur Jehudah, par lequel est représenté le Seigneur, numéro 3881.

Là, le Cep est l'intellectuel qui appartient à l'Église spirituelle, et le Cep excellent est l'intellectuel qui appartient à l'Église céleste.

Dans David :

« Jéhovah ! Un Cep d'Égypte tu as fait partir ; tu as chassé les nations, et tu l'as planté ; tu as balayé devant lui, et tu as fait enraciner ses racines, afin qu'il remplit la terre ; les montagnes ont été couvertes de son ombre, et de ses sarments les cèdres de Dieu ; tu as étendu ses provins jusqu'à la mer, et jusqu'à l'Euphrate ses rameaux. Le sanglier de la forêt le foule, et la bête des champs le broute. " - , 10, 11, 12, 14.

Le Cep d'Égypte, dans le sens suprême, est le Seigneur ; la glorification de son Humain est décrite par le Cep et par ses provins ; dans le sens interne, le Cep est là l'Église spirituelle, et l'homme de cette Église, tel qu'il est quand il est devenu nouveau ou a été régénéré par le Seigneur quant à l'intellectuel et au volontaire ; le sanglier dans la forêt est le faux, et la bête des champs est le mal, qui détruisent l'Église quant à la foi au Seigneur.

Dans Jean :

« L'Ange jeta sa faux sur la terre, et il vendangea le cep de la terre, et il le jeta dans le grand pressoir de la colère de Dieu ; et fut foulé le pressoir hors de la ville, et il sortit du sang du pressoir jusqu'aux freins des chevaux. » - Apocalypse 14:19-20.

Vendanger le cep de la terre, c'est détruire l'intellectuel de l'Église ; et, comme le cep signifie cet intellectuel, il est dit aussi que le sang sortit du pressoir jusqu'aux freins des chevaux, car les chevaux signifient les intellectuels, numéros 2761, 2762, 3217.

Dans Ésaïe :

« Il arrivera en ce jour-là que tout lieu où il y aura eu mille ceps, de mille (pièces) d'argent, sera réduit en ronces et en épines. » - Ésaïe 7:23.

Dans le Même :

« Consumés seront les habitants de la terre, et sera laissé l'homme rare ; il pleurera, le moût ; et il languira, le cep. » - Ésaïe 24:6-7.

Dans le Même :

« Sur les mamelles ils se frappent à cause des champs de vin, à cause du cep fécond en fruits ; sur la terre de mon peuple l'épine et la ronce monteront. » - Ésaïe 32:12-13, 14 ;

Dans ces passages, il s'agit de la vastation de l'Église spirituelle quant au bien et au vrai de la foi, ainsi quant à l'intellectuel, car le vrai et le bien de la foi sont dans la partie intellectuelle de l'homme de cette Église, ainsi qu'il a été dit ci-dessus ; chacun peut voir que là par le cep et par la terre il est entendu, non un cep ni une terre, mais quelque chose de semblable qui appartient à l'Église. Comme dans le sens réel le cep signifie le bien de l'intellectuel, et le figuier le bien du naturel, ou, ce qui est la même chose, le cep le bien de l'homme intérieur, et le figuier le bien de l'homme extérieur, c'est pour cela que plusieurs fois, dans la Parole, quand le cep est nommé, le figuier l'est aussi ; comme dans ces passages ; Dans Jérémie :

« En consumant je les consumerai, point de raisins au cep, et point de figues au figuier, et la feuille est tombée. » - Jérémie 8:13.

Dans le Même :

« J'amènerai sur vous une nation de loin, maison d'Israël, qui mangera ton Cep et ton figuier. » - Jérémie 5:15, 17.

Dans Osée :

« Je dévasterai son Cep et son figuier. » - Osée 2:12.

Dans Joël :

« Une nation est montée sur ma terre, elle a réduit mon Cep en dévastation, et mon figuier en écume, en le dépouillant elle l'a dépouillé, et l'a

« Renversé ; ses branches ont été mises à blanc ; le Cep a séché, et le figuier languit, w - Joël 1:6-7, 12.

Dans le Même :

« Ne craignez point, bêtes de mes champs, parce que herbeuses sont devenues les demeures du désert ; parce que l'arbre a fait son fruit, et le figuier et le cep donneront leur force. » - Joël 2:22-23.

Dans David :

« Il frappa leur cep et leur figuier, et il brisa l'arbre de leur frontière. » - Psaumes 105:33,

Dans Habacuc ;

« Le figuier ne fleurira point, et point de produit dans les ceps » - Habacuc 3:17. -.

Dans Michée :

« De Sion sortira la doctrine, et la Parole de Jéhovah, de Jérusalem ; ils s'assiéront chacun sous son cep et sous son figuier, et personne qui les épouvante. » - .

Dans Zacharie :

« En ce jour-là vous crierez, l'homme à son compagnon, sous le cep et sous le figuier. » - Zacharie 3:10.

Dans 1 Rois :

« Dans le temps de Salomon, paix il y eut par tous les passages d'alentour, et habitaient Jehudah et Israël en sécurité, chacun sous son cep et sous son figuier. » - 1 Rois 5:4, 5.

Que le figuier soit le bien do l'homme naturel ou extérieur, on le voit, numéro . Que le cep soit l'Intellectuel nouveau ou régénéré par le bien d'après le vrai et par le vrai d'après le bien, on le voit par les paroles du Seigneur aux disciples, après qu'il eut institué la Sainte Cène, dans Matthieu :

« Je vous dis que je ne boirai point désormais de ce fruit du cep, jusqu'à ce jour où je le boirai avec vous nouveau dans le Royaume de mon Père. » - Matthieu 26:29.

Le bien d'après le vrai et le Vrai d'après le bien, par lesquels l'intellectuel devient nouveau, ou par lesquels l'homme devient spirituel, sont signifiés par le fruit du cep ; l'appropriation de cela est signifiée par boire ; que boire, ce soit s'approprier, et qu'il se dise du vrai, on le voit, numéro 3168 ; que cela ne se fasse pleinement que dans l'autre vie, c'est ce qui est signifié par

« Jusqu’à ce jour où je le boirai avec vous nouveau dans le Royaume de mon Père ; » que par le fruit du cep il soit entendu non le moût ni le vin, mais quelque chose de céleste qui appartient au Royaume du Seigneur, cela est évident. Comme l'Intellectuel de l'homme spirituel devient nouveau et est régénéré par le Vrai qui procède uniquement du Seigneur, c'est pour cela que le Seigneur se compare au Cep, et que ceux qui sont implantés dans le vrai qui procède de Lui, conséquemment en Lui, il les compare aux sarments, et le bien qui en provient, au fruit, dans Jean ;

« Je suis le Cep vrai, et mon Père le Cultivateur ; tout sarment qui en Moi ne porte point de fruit, il le retranche ; mais tout (sarment) qui porte du fruit, il le nettoie, pour qu'il porte plus de fruit. Demeurez en Moi, et Moi en vous ; comme le sarment ne peut de soi-même porter du fruit, s'il ne demeure dans le Cep, de même vous non plus, si en Moi vous ne demeurez. Moi, je suis le Cep ; vous, les sarments ; celui qui demeure en Moi, et Moi en lui, celui-là porte du fruit beaucoup, parce que sans Moi vous ne pouvez faire rien : ceci est mon commandement, que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. » - Jean 15:1-2, 3, 4, 5, 12.

Puisque le Cep, dans le sens suprême, signifie le Seigneur quant au Divin Vrai, et par suite dans le sens interne l'homme de l'Église spirituelle, c'est pour cela que la Vigne signifie l'Église spirituelle elle-même, numéros 1069, 3220. Comme le Naziréen représentait l'homme céleste, et que cet homme est régénéré par le bien de l'amour, et non par le vrai de la foi comme l'homme spirituel, qu'en conséquence l'homme céleste est régénéré non quant à l'intellectuel, mais quant au volontaire, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, voilà pourquoi il avait été défendu aux Naziréen de manger quoi que ce fût qui provint du Cep, et par conséquent aussi de boire du vin, - Nombres 6:3-4. Juges 13:14.

Par là il est encore évident que le Cep signifie l'Intellectuel qui appartient à l'homme spirituel, ainsi qu'il a été montré ; que le Naziréen ait représenté l'homme céleste, on le voit, numéro 3301 ; par là aussi, il est évident qu'il n'est jamais possible de savoir pourquoi avait été défendu au Naziréen tout ce qui proviendrait du cep, outre plusieurs autres choses qui le concernent, si l'on ne sait pas ce que signifie le cep dans le sens propre, et si l'on ne sait pas qu'il y a une Eglise céleste et une Église spirituelle, et que l'homme de l'Église céleste est régénéré autrement que l'homme de l'Église spirituelle, celui-là par une semence implantée dans la partie volontaire, celui-ci par une semence implantée dans la partie intellectuelle ; de tels arcanes ont été renfermés dans le sens interne de la Parole.

  
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Arcanes Célestes # 4286

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4286. Et il dit : Non point Jacob se dira désormais ton nom, mais Israël, signifie le Divin céleste-spirituel maintenant ; Israël est l'homme céleste-spirituel qui est dans le naturel, par conséquent qui est naturel ; l'homme céleste-spirituel lui-même, qui est rationnel, est Joseph : on peut le voir d'après ce qui suit sur Jacob et Israël, et aussi sur Joseph, car il faut d'abord dire ici ce que c'est que le céleste-spirituel : Aujourd'hui, il est vrai, on sait dans l'Église qu'il y a un homme spirituel et qu'il y a un homme naturel, ou qu'il y a un homme interne et un homme externe ; mais on ne sait pas encore ce que c'est que l'homme spirituel ou interne, et l'on sait encore moins ce que c'est que l'homme céleste, et que cet homme est distinct de l'homme spirituel ; et comme on ne sait pas cela, on ne peut pas savoir ce que c'est que l'homme céleste-spirituel, qui ici est Israël ; il faut donc le dire en peu de mots : Il est connu qu'il y a trois cieux, savoir, le Ciel intime, le moyen et le dernier, ou ce qui est la même chose ; le Troisième, le Second et le Premier : le Ciel intime ou le troisième est céleste, car les anges y sont appelés célestes, parce qu'ils sont dans l'amour envers le Seigneur, et par suite très-conjoints au Seigneur, et comme il en est ainsi, ils sont plus que tous les autres dans la sagesse, ils sont innocents, et de là ils sont appelés Innocences et Sagesses ; ces Anges sont distingués en internes et en externes, les internes sont plus célestes que les externes : le Ciel moyen ou le second est spirituel, car les anges y sont appelés spirituels, parce qu'ils sont dans la charité à l'égard du prochain, c'est-à-dire, dans l'amour mutuel, qui est tel, que l'un aime l'autre plus que soi-même, et comme ils sont tels, ils sont dans l'intelligence, et de là ils sont appelés Intelligences ; ces Anges aussi sont distingués en internes et en externes, les internes sont plus spirituels que les externes : le Ciel dernier ou le premier est aussi céleste et spirituel, mais non dans le même degré que les précédents, car le naturel est adhérent aux anges de ce ciel, c'est pourquoi ils sont nommés célestes-naturels et spirituels-naturels : ils sont aussi dans l'amour mutuel, toutefois ils aiment les autres non pas plus qu'eux-mêmes, mais comme eux-mêmes, ils sont dans l'affection du bien et dans la connaissance du vrai ; ces anges aussi sont distingués en internes et en externes. Mais il va être dit aussi en peu de mots ce que c'est que le céleste-spirituel : Sont appelés célestes-spirituels ceux qui viennent d'être dits Spirituels, et qui sont dans le ciel moyen ou second ciel, ils sont appelés célestes d'après l'amour mutuel, et spirituels d'après l'intelligence qui procède de cet amour ; les internes y sont ceux qui sont représentés par Joseph et nommés aussi Joseph dans la Parole, et les externes y sont ceux qui sont représentés par Israël et nommés aussi Israël dans la Parole ; ceux-là, savoir, les internes qui sont nommés Joseph, participent du rationnel, mais les externes qui sont appelés Israël participent du naturel, car ils tiennent le milieu entre le rationnel et le naturel ; c'est de là qu'il a été dit qu'Israël est l'homme céleste-spirituel qui est dans le naturel, par conséquent qui est naturel, et que Joseph est l'homme céleste-spirituel même qui est rationnel ; en effet, dans le sens universel, tout bien qui appartient à l'amour et à la charité est appelé céleste, et tout vrai qui par suite appartient à la foi et à l'intelligence est appelé spirituel. Ces explications sont données pour qu'on sache ce que c'est qu'Israël ; mais Israël, dans le sens suprême, signifie le Seigneur quant au Divin céleste-spirituel ; et dans le sens interne, il signifie le Royaume spirituel du Seigneur dans le ciel et sur la terre, le royaume spirituel du Seigneur sur la terre est l'Église, qui est appelée Église spirituelle, et comme Israël est le Royaume spirituel du Seigneur, Israël est aussi l'homme spirituel, car dans chaque homme spirituel il y a le Royaume du Seigneur, puisque l'homme est dans une très petite forme un ciel et est aussi une église, numéro 4279. Quant à ce qui concerne Jacob, par lui est représenté dans le sens suprême le Seigneur quant au naturel tant céleste que spirituel, et dans le sens interne le Royaume du Seigneur, tel qu'est ce Royaume dans le premier ou dernier ciel, par conséquent aussi ce Royaume de l'Église ; le bien dans le naturel est ce qui est nommé ici céleste, et le vrai ce qui est nommé ici spirituel. D'après ces explications, on peut voir ce qui est signifié dans la Parole par Israël et par Jacob, et aussi pourquoi Jacob a été nommé Israël. Mais ce qui a été dit ne peut que paraître obscur, surtout parce qu'il en est peu qui sachent ce que c'est que l'homme spirituel, et à peine quelques-uns qui sachent ce que c'est que l'homme céleste, et que par conséquent il y a quelque distinction entre l'homme spirituel et l'homme céleste ; la cause de cette ignorance vient de ce qu'on ne perçoit pas distinctement le bien qui appartient à l'amour et à la charité, ni le vrai qui appartient à la foi ; si ce bien et ce vrai ne sont point perçus, c'est parce qu'il n'y a plus de charité réelle ; où une chose n'est pas, là non plus il n'y a pas perception de cette chose ; c'est aussi parce que l'homme s'inquiète peu de ce qui concerne la vie après la mort, ni par conséquent de ce qui concerne le ciel, mais s'occupe beaucoup de ce qui concerne la vie dans le corps, et par conséquent de ce qui concerne le monde ; si l'homme s'inquiétait de ce qui concerne la vie après la mort, et par conséquent de ce qui concerne le ciel, il saisirait alors facilement tout ce qui vient d'être dit, car ce que l'homme aime, il s'en pénètre et le saisit facilement, mais ce qu'il n'aime pas, il le comprend difficilement. Que Jacob signifie une chose, et Israël une autre, cela est bien évident d'après la Parole, car dans les Historiques, comme aussi dans les Prophétiques de la Parole, tantôt il est dit Jacob, tantôt Israël, et parfois l'un et l'autre dans le même verset ; par là on peut voir qu'il existe un sens interne de la Parole, et que sans ce sens, cet arcane ne peut nullement, être connu : que Jacob soit appelé tantôt Jacob, tantôt Israël, on le voit par les passages suivants :

« Jacob habita dans la terre des voyages de son père ; voici les nativités de Jacob : Joseph était fils (âgé) de dix-sept ans, et Israël aimait Joseph plus que tous ses fils. " - Genèse 37:1-2, 3, là Jacob est d'abord nommé Jacob, et ensuite Israël, et il est nommé Israël lorsqu'il s'agit de Joseph : ailleurs :

« Jacob vit qu'il y avait du blé en Egypte ; Jacob dit à ses fils ; et les fils d'Israël vinrent pour en acheter au milieu de ceux qui venaient. " - Genèse 42:1, 5 : et ensuite :

« Ils montèrent d'Egypte, et ils vinrent en la terre de Canaan vers Jacob leur père : quand ils lui eurent dit toutes les paroles que Joseph leur avait prononcées, et fut ravivé l'esprit de Jacob leur père ; et dit Israël : (C'est) beaucoup ; encore Joseph mon fils (est) vivant. " - , 27-28 ; en outre :

« Et partit Israël, et tout ce qui (était) à lui ; et dit Dieu à Israël en visions de nuit, et il dit : Jacob ! Jacob ! Et il dit : Me voici. Et se leva Jacob de Beer-scheba, et emportèrent les fils d'Israël Jacob leur père. " - Genèse 46:1-2, 5 ; et dans le même Chapitre :

« Voici les noms des fils d'Israël qui vinrent en Egypte : Jacob et ses fils. " - Genèse 46:8 ; de plus :

« Joseph amena Jacob son père, et il le présenta devant Pharaon ; Pharaon dit à Jacob ; et Jacob dit à Pharaon. " - Genèse 48:7, 8, 9, 10 ; et dans le même Chapitre :

« Et habita Israël dans la terre de Goshen ; et vécut Jacob dans la terre d'Egypte dix-sept ans ; et approchaient les jours d'Israël pour mourir, et il appela son fils Joseph. » Vers. 27, 28, 29 : encore :

« Et on annonça à Jacob, et on lui dit : Voici, ton fils Joseph vient vers toi ; et Israël se renforça, et il s'assit sur le lit ; et Jacob dit à Joseph : Le Dieu Schaddaï m'a apparu dans Luz. " – Genèse 48:2-3 ; et Israël est nommé dans le même Chapitre, Vers. 8, 10, 11, 13, 14, 20, 21 : et enfin :

« Jacob appela ses fils, et il dit : Assemblez-vous, et écoutez, fils de Jacob, écoutez Israël votre père. Et lorsqu'eut achevé Jacob de commander a ses fils. " - Genèse 49:1-2 ; 33 ; par ces passages on peut voir clairement que Jacob est nommé tantôt Jacob et tantôt Israël, et qu'ainsi autre chose est Jacob et autre chose est Israël, ou qu'autre chose est signifié quand il est dit Jacob, et autre chose quand il est dit Israël, et que cet arcane ne peut Être connu que par le sens interne. Quant à ce que signifie Jacob et ce que signifie Israël, cela a été dit ci-dessus ; en général, par Jacob dans la Parole, est signifié l'externe de l'Église, et par Israël l'interne, car chaque Église a un externe et a un interne, ou est externe et est interne ; et comme ce qui appartient à l'Église est signifié par Jacob et par Israël, et que tout ce qui appartient à l'Église vient du Seigneur, de là dans le sens suprême tant Jacob qu'Israël est le Seigneur ; Jacob, quant au Divin naturel ; Israël, quant au Divin spirituel ; de là l'externe qui appartient au Royaume du Seigneur et à son Église est Jacob, et l'interne est Israël, ainsi qu'on peut le voir encore par ces passages où l'un et l'autre est aussi nommé dans son sens.

Dans la Prophétie de Jacob, alors Israël :

« Par les mains du fort Jacob, de là le pasteur, la pierre d'Israël, " - Genèse 49:24.

Dans Ésaïe :

« Ecoute, Jacob mon serviteur, et Israël que j'ai élu ! Je répandrai mon esprit sur ta semence, et ma bénédiction sur ceux qui naîtront de toi ; celui-ci dira : A Jéhovah, Moi ; et celui-ci s'appellera du nom de Jacob, et celui-là écrira de sa main : A Jéhovah ; et du nom d'Israël il se surnommera. » Ésaïe 44:1-2, 3, 5.

Là, il est bien évident que Jacob et Israël sont le Seigneur, et que la semence et ceux qui naîtront de Jacob et d'Israël sont ceux qui sont dans la foi en Lui.

Dans la Prophétie de Balaam dans Moïse :

« Qui comptera la poussière de Jacob, et le nombre à l'égard de la quatrième partie d'Israël ? » Nomb Ésaïe 23:10 ; et de nouveau :

« Point de divination contre Jacob, ni de prestiges contre Israël ; en ce temps on dira à Jacob et à Israël : Qu'est-ce qu'a fait Dieu ? » Ibid. Vers. 23 : encore :

« Combien sont bons tes tabernacles, Jacob ! Tes habitacles, Israël ! » Nombres 24:5 : et encore :

« Il sortira une étoile de Jacob, et un sceptre d'Israël. » Ibid. Vers. 17.

Dans Ésaïe :

« Ma gloire à un autre je ne donnerai point ; écoute Moi, Jacob ! Et Israël appelé par Moi ! Moi le même, Moi le premier, et Moi aussi le dernier. » Ésaïe 48:11-12.

Dans le Même :

« A ceux qui viendront fera prendre racine Jacob ; il s'épanouira et fleurira Israël, et seront remplies les faces du globe de produit. » Ésaïe 27:6.

Dans Jérémie :

« Ne crains point, mon serviteur Jacob, et ne sois point effrayé, Israël ; car voici, moi je t'ai conservé de loin » Jérémie 30:9-10.

Dans Michée :

« Recueillant je recueillerai Jacob tout entier, toi ; rassemblant je rassemblerai les restes d'Israël, ensemble je les mettrai, comme les brebis de Bosrah, » Michée 2:12. D'où vient que Jacob a été nommé Israël, on le voit par les paroles mêmes qui ont été prononcées quand ce nom lui fut donné, savoir, par celles-ci :

« Non point Jacob se dira désormais ton nom, mais Israël, car en prince tu as combattu avec Dieu, et avec les hommes, et tu l'as emporté », car Israël, dans la langue originale, signifie qui combat en prince avec Dieu ; ces paroles, dans le sens interne, signifient qu'il a vaincu dans les combats des tentations ; en effet, ce fut par les tentations et par les combats dans les tentations, que le Seigneur a fait Divin son Humain, voir numéro 1737, 1813, et ailleurs ; et ce sont les tentations et les victoires dans les tentations qui font l'homme spirituel, c'est pour cela que Jacob a été nommé Israël pour la première fois, après qu'il eut lutté ; que lutter, ce soit être tenté, on le voit, numéro 4274 ; il est notoire que l'Église, ou l'homme de l'Église Chrétienne, se dit Israël, mais néanmoins personne dans l'Église n'est Israël, sinon celui qui est devenu homme spirituel par les tentations ; c'est aussi ce qu'enveloppe le nom lui-même. Qu'il ait été confirmé plus tard que Jacob serait appelé Israël, on le voit dans ce qui suit, où il est dit :

« Et apparut Dieu à Jacob encore, lorsqu'il venait de Paddan-Aram, et il le bénit ; et lui dit Dieu : Ton nom (est) Jacob ; ne s'appellera plus ton nom Jacob, mais Israël sera ton nom, et il appela son nom Israël, " - Genèse 35:9-10 ; le motif de cette confirmation sera donné plus loin.

  
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