Bible

 

Genèse 8:4

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4 Le septième mois, le dix-septième jour du mois, l'arche s'arrêta sur les montagnes d'Ararat.

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Arcanes Célestes # 987

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987. Sur toute bête de la terre signifie sur les cupidités qui appartiennent à l'âme. C'est ce qui résulte de la signification de la bête, dans la Parole, ou les bêtes signifient les affections ou les cupidités ; les affections du bien, si ces bêtes sont douces, utiles, pures ; les affections du mal ou les cupidités, si elles sont cruelles, inutiles, impures. Voir sur ce sujet les numéros 45, 46, 142, 143, 246, 776. Ici, comme elles signifient les cupidités, elles sont appelées bêtes de la terre et non bêtes du champ. Quant à ce qui regarde la domination de l'homme régénéré sur les cupidités, il faut savoir que ceux qui croient qu'ils peuvent par eux-mêmes dominer sur les maux, sont dans une très-grande erreur, et ne sont nullement régénérés ; car l'homme n'est que mal ; il est un amas de maux ; toute sa volonté n'est que mal ; c'est ce qui a été dit chapitre 8: vers. 21.

« L'imagination du cœur de l'homme est mauvaise dès sa jeunesse. » Il m'a été montré par une expérience frappante que l'homme ou l'esprit, on même l'ange, considéré en lui-même, ou en d'autres termes, que tout son propre est l'excrément le plus vil, et que, abandonné à lui-même, il ne respire que haine, vengeance, cruauté et adultère crapuleux : voilà ce qui constitue son propre, voilà ce qui constitue sa volonté. Quiconque réfléchit peut s'en convaincre, en considérant seulement que l'homme, quand il nait, est l'être le plus vil entre tous les animaux et toutes les bêtes ; et quand il grandit et devient son maître, si les liens extérieurs qui résultent de la loi, et si les liens qu'il se fait à lui-même pour devenir très-puissant et très-riche, ne l'en empêchaient, il se précipiterait dans tous les crimes et ne s'arrêterait pas qu'il n'eut subjugué tous les hommes et ne se fut emparé de toutes les richesses de l'univers ; il n'épargnerait que ceux qui se soumettraient à lui comme de vils esclaves. Tel est chaque homme, quoique ceux qui sont dans l'impossibilité et dans l'impuissance et retenus par les liens dont je viens de parler ne perçoivent pas cela ; mais qu'on leur donne la possibilité et la puissance, et que l'on relâche ces liens qui les arrêtent, on les verra se précipiter, autant qu'ils le pourront, dans tous les crimes. Ce n'est pas ainsi qu'agissent les animaux ; ils naissent dans un certain ordre de la nature ; ceux qui sont féroces et voraces font du mal aux autres, mais seulement pour se défendre. Et s'ils les dévorent c'est pour apaiser leur faim ; car est-elle satisfaite, ils ne nuisent à aucun autre. Mais il en est tout autrement de l'homme. On peut -voir par là ce que c'est que le propre de l'homme, et ce que c'est que sa volonté. Puisque l'homme est lui-même un mal si grand, un excrément si vil, il en résulte qu'il ne peut jamais par lui-même dominer sur le mal, et non seulement sur le mal mais même sur l'enfer ; car chaque homme communique avec l'enfer au moyen des mauvais esprits ; c'est de là que le mal qui est chez lui est excité. D'après ce qui précède chacun peut savoir, et pour peu qu'il ait le jugement sain, peut conclure que c'est le Seigneur seul qui domine sur le mal chez l'homme et sur l'enfer qui est chez l'homme. Pour que le mal puisse être subjugué chez l'homme, c'est-à-dire pour qu'il puisse y avoir subjugation de l'enfer qui s'efforce à chaque moment de faire irruption dans l'homme et de le perdre pour l'éternité, l'homme est régénéré par le Seigneur et doué d'une nouvelle volonté, qui est la conscience, par laquelle le Seigneur Seul opère tout Bien. Voilà ce qui est de foi, c'est-à-dire que l'homme n'est que mal, et que tout bien vient du Seigneur : c'est pourquoi l'homme doit non seulement savoir ces vérités, mais il doit même les reconnaître et les croire ; s'il ne les reconnait ni ne les croit dans la vie du corps, elles lui sont montrées d'une manière frappante dans l'autre vie.

  
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Arcanes Célestes # 45

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45. Ceux qui vécurent dans les temps très-anciens désignèrent ainsi les choses qui appartiennent à l'Entendement et celles qui appartiennent à la Volonté ; de là, dans les Prophètes, et constamment dans la Parole de l'Ancien Testament, de semblables choses sont représentées par les genres d'Animaux. Les bêtes sont de deux genres : il y en a de mauvaises parce qu'elles sont nuisibles ; et il y en a de bonnes, parce qu'elles sont douces. Les choses mauvaises qui sont dans l'homme ont été signifiées par des bêtes mauvaises, telles que les Ours, les Loups, les Chiens ; les choses bonnes et douces l'ont été par des bêtes bonnes et douces, telles que les Taureaux, les Brebis et les Agneaux ; les Bêtes (Bestiœ), parce qu'il s'agit ici des hommes qui doivent être régénérés, sont bonnes et douces ; elles signifient les Affections : les choses qui sont inférieures et qui tiennent plus du corporel sont appelées Bêtes sauvages (Féra) de cette terre, et ce sont les Cupidités et les Voluptés.

  
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