Bible

 

Genèse 6:8

Studie

       

8 Mais Noé trouva grâce aux yeux de l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 585

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585. Le mal de l'homme multiplié en la terre, signifie que la volonté du bien commença à être nulle : on le voit par ce qui précède, en ce qu'il n'y avait plus aucune volonté, mais qu'il y avait seulement cupidité ; puis aussi, par la signification de l'homme en la terre ; la terre, dans le sens littéral, c'est où est l'homme ; dans le sens interne, c'est où est l'amour ; et comme l'amour appartient à la volonté ou à la cupidité, la terre est prise pour la volonté même de l'homme. En effet, l'homme est homme par vouloir, non de même par savoir et comprendre ; car savoir et comprendre découlent de son vouloir, et tout ce qui n'en découle pas, il ne veut ni le savoir ni le comprendre ; bien plus, quand il dit et fait autre chose que ce qu'il veut, il n'en est pas moins dirigé par quelque chose de la volonté, plus éloigné de son langage et de son action. Que la Terre de Canaan ou la Terre sainte soit prise pour l'Amour, et ainsi pour la volonté de l'homme céleste, cela peut être confirmé par plusieurs passages de la Parole, et pareillement que les terres des différentes nations sont prises pour leurs amours, qui sont en général l'amour de soi et l'amour du monde ; mais comme cela se rencontre si souvent, il n'y a pas lieu de s'y arrêter ici. Il résulte de là que par le mal de l'homme en la terre il est signifiés son mal naturel, qui appartient à la volonté ; ce mal est dit multiplie ; parce que la dépravation n'était pas telle chez tous, qu'ils ne voulussent pas de bien aux autres, mais c'était en vue d'eux-mêmes ; mais que la perversion soit devenue complète, cela est signifié par l'imagination des pensées du cœur.

  
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