Bible

 

Genèse 43:16

Studie

       

16 Dès que Joseph vit avec eux Benjamin, il dit à son intendant: Fais entrer ces gens dans la maison, tue et apprête; car ces gens mangeront avec moi à midi.

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Arcanes Célestes # 5664

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5664. Vous a donné un don caché dans vos besaces, signifie que c'est par Lui sans aucune prudence de leur part : on le voit par la signification du don caché, en ce que c'est le vrai et le bien, qui sont donnés par le Seigneur, à l'insu de l'homme ; et par la signification de l'argent remis dans les sacs ou dans les besaces, en ce que c'est sans aucune puissance de leur part, numéro 5488, 5496, 5499 ; de là il est évident que ces paroles, « vous a donné un don caché dans vos besaces, » signifient que le vrai et le bien dans le naturel viennent de Lui, à savoir, du Divin Humain du Seigneur, sans aucune puissance de leur part, et comme c'est sans aucune puissance de leur part, c'est sans aucune prudence de leur part ; il est dit « prudence, » parce que la prudence correspond à la Providence, et ce qui procède de la Divine Providence ne provient pas de la prudence de l'homme.

5664 (bis). Votre argent est venu à moi, signifie qu'il sera vu comme un vrai acquis par eux : on le voit par la signification de l'argent, en ce que c'est le vrai, numéro 1551, 2954 ; si leur argent est venu à lui, c'était pour acheter, ainsi pour acquérir ; car acheter, c'est acquérir, numéro 5655 ; de là résulte que votre argent est venu à moi, signifie le vrai acquis par eux ; mais comme le vrai, qui appartient à la foi, ne peut jamais être acquis par aucun homme, mais est insinué et donné par le Seigneur, et cependant est vu comme provenant de l'homme, il est dit qu' “ Il sera vu comme un vrai acquis par eux. » . Que le vrai soit insinué et donné par le Seigneur, c'est même notoire dans l'Église, car il est enseigné que c'est de Dieu et non de l'homme que vient la foi, ainsi non-seulement la confiance, mais aussi les vrais qui appartiennent à la foi ; il apparaît cependant toujours que les vrais qui appartiennent à la foi sont acquis par l'homme ; il ignore profondément que ces vrais influent, parce qu'il ne perçoit pas ; s'il ne perçoit pas, c'est parce que ses intérieurs ont été fermés, au point qu'il ne peut pas avoir de communication perceptible avec les esprits et les anges ; quand ses intérieurs ont été fermés, l'homme ne peut absolument rien savoir de l'influx. Toutefois, il faut qu'on sache que, autre chose est de connaître les vrais de la foi, et autre chose de croire les vrais de la foi ; ceux qui connaissent seulement les vrais de la foi, les placent dans la mémoire comme les autres choses qui appartiennent à une science ; l'homme peut s'acquérir ces vrais sans un tel influx, mais ils n'ont point la vie, comme on le voit clairement en ce que l'homme méchant, même le plus méchant, peut connaître les vrais de la foi aussi bien que l'homme probe et pieux ; mais chez les méchants, comme il a été dit, ils n'ont point la vie, car lorsque le méchant les produit, il regarde dans chacun d'eux ou sa gloire ou son profit, d'où il résulte que c'est l'amour de soi et l'amour du monde qui soufflent et font une sorte de vie, mais cette vie est telle qu'est dans l'enfer la vie qui est appelée mort spirituelle ; de là vient que lorsqu'il les produit, il les produit de mémoire et non de cœur : mais celui qui croit les vrais de la foi, les produit de cœur quand ils les prononce de bouche, car chez lui les vrais de la foi sont tellement enracinés, qu'ils ont une racine dans la mémoire externe, et croissent de là vers les intérieurs ou supérieurs, de même que les arbres fruitiers s'ornent de feuilles, et enfin de fleurs, pour une fin qui est de porter des fruits : il en est ainsi d'un tel homme ; lui non plus ne tend par les vrais de la foi à rien autre chose qu'aux usages, qui sont les exercices de la charité, lesquels sont pour lui les fruits ; ce sont là les choses que l'homme ne peut pas s'acquérir, pas même la plus petite, mais elles lui sont données gratuitement par le Seigneur, et cela à chaque moment de sa vie ; et même s'il veut croire, à chaque moment il lui en est donné d'innombrables ; mais comme l'homme est tel, qu'il manque de la perception que ces choses influent, car s'il avait là perception, il se révolterait, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, parce qu'il croirait qu'alors il perdrait son propre, et avec le propre son libre, ' et avec le libre son plaisir, et qu'ainsi il deviendrait, comme rien, voilà pourquoi il se fait que l'homme ne sait autre chose sinon que tout vient de lui ; c'est là maintenant ce qui est entendu par

“ Il sera vu comme un vrai acquis par eux » : et, en outre, pour que l'homme soit gratifié du propre céleste et du libre céleste, il doit faire le bien comme par lui-même, et penser le vrai comme par lui-même, mais quand il réfléchit il doit reconnaître que c'est par le Seigneur, voir numéro 2882, 2883, 2891.

  
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