Bible

 

Genèse 42:8

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8 Joseph reconnut ses frères, mais eux ne le reconnurent pas.

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Arcanes Célestes # 5526

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5526. Votre frère je vous donnerai, signifie qu'ainsi les vrais deviendront des biens : on peut le voir par la représentation de Schiméon, qui est ici le frère qu'il devait leur donner, en ce qu'il est la foi par la volonté, numéro 5482 ; et par la repr@©sentation des dix fils de Jacob, qui sont ici ceux auxquels il serait donné, en ce qu'ils sont les vrais de l'Église dans le naturel, numéro 5403, 5419, 5427, 5428, 5512 : si ces paroles « votre frère je vous donnerai, » signifient qu'ainsi les vrais deviendront des biens, c'est parce que quand il y a la foi par la volonté, les vrais deviennent des biens, car dès que le vrai de la foi, qui appartient à la doctrine, entre dans la volonté, il devient le vrai de la vie, et il devient le vrai en acte, et alors il est appelé bien, et il devient aussi le bien spirituel ; c'est de ce bien qu'est formée par le Seigneur chez l'homme la nouvelle volonté : si la volonté fait que le vrai est le bien, c'est parce que la volonté, considérée en elle-même, n'est autre chose que l'amour, car tout ce que l'homme aime, il le veut, et tout ce qu'il n'aime pas, il ne le veut pas ; et parce que tout ce qui appartient à l'amour ou vient de l'amour est perçu par l'homme comme bien, car cela lui donne du plaisir ; c'est de là que tout ce qui appartient à la volonté ou vient de la volonté est le bien.

  
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Arcanes Célestes # 5427

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5427. Et reconnut Joseph ses frères, signifie que ces vrais de l'Église apparaissaient au céleste du spirituel d'après sa lumière : on le voit par la signification de reconnaître, en ce que c'est percevoir, voir, ainsi apparaître ; par la représentation de Joseph, en ce qu'il est le céleste du spirituel, ainsi qu'il a déjà été montré ; et par la signification de ses frères, en ce qu'ils sont les vrais communs de l'Église, numéro 5409, 5419 ; et comme ces mots, reconnut Joseph ses frère, signifient ces choses, à savoir, que les vrais communs de l'Église apparaissaient au Céleste du spirituel, il s'ensuit que c'était d'après la lumière dans laquelle est le céleste du spirituel, ainsi d'après la lumière céleste du spirituel ; d'après cette lumière, qui est le Vrai d'après le Divin, numéro 5417, apparaissent en général et en particulier les vrais qui sont au-dessous, ou qui sont dans le naturel, mais non vice versa, s'il n'y a point de médium, ni à plus forte raison, s'il n'y a ni correspondance, ni conjonction par la correspondance ; ce qui est bien manifeste en ce que les Anges qui sont dans les cieux, par conséquent dans la lumière du ciel, peuvent voir toutes et chacune des choses qui se font dans le monde des esprits qui est immédiatement au-dessous des cieux, et toutes celles qui se font dans la terre des inférieurs, et même celles qui se font dans les enfers, mais non vice versa : cela a même lieu de manière que les anges d'un ciel supérieur peuvent voir tout ce qui se fait au-dessous d'eux dans un ciel inférieur, mais non vice-versa, à moins qu'il n'y ait un médium ; il y a aussi des esprits intermédiaires par lesquels se fait la communication en deçà et au-delà ; c'est pourquoi, ceux qui sont au-dessous, sans qu'il y ait de médium, et à plus forte raison s'il n'y a pas de correspondance, ne voient absolument rien, lorsqu'ils regardent dans la lumière du ciel ; tout ce qui est là paraît absolument dans l'obscurité, lorsque cependant ceux qui sont dans cette lumière sont dans le jour le plus clair ; cela peut être illustré par cette seule expérience : Et il m'apparut une grande cité, où il y avait mille et mille objets divers qui étaient agréables et beaux ; je les vis, parce qu'un médium m'avait été donné, mais les esprits qui étaient chez moi, n'ayant pas de médium, ne purent y voir le plus petit objet ; et il me fut dit que ceux qui ne sont pas dans la correspondance, quoiqu'étant dans cette ville, n'y aperçoivent cependant pas la moindre chose. Il en est aussi de cela comme de l'homme intérieur ou de l'esprit de l'homme qu'on nomme aussi son âme, cet homme intérieur peut voir toutes et chacune des choses qui sont et se font dans l'homme extérieur, mais non vice versa, à moins qu'il n'y ait correspondance et médium ; de là vient qu'à l'homme extérieur qui n'est point en correspondance, l'homme intérieur paraît comme rien, au point que, quand on dit quelque chose concernant l'homme intérieur, cela paraît à l'homme extérieur, ou tellement obscur qu'il ne veut pas même tourner la vue de ce côté, ou comme une chose nulle à laquelle on ne doit pas avoir foi ; mais lorsqu'il y a correspondance, l'homme extérieur voit aussi par le médium ce qui se fait dans l'homme intérieur, car la lumière qui est à l'homme intérieur indue par le médium dans la lumière qui est a l'homme extérieur, c'est-à-dire que la lumière céleste influe dans la lumière naturelle et l'illumine ; par cette illumination apparaît ce qui existe chez l'homme intérieur, de là pour l'homme extérieur ou naturel l'intelligence et la sagesse ; mais s'il n'y a pas de médium, et plus encore s'il n'y a pas correspondance, l'homme intérieur voit et perçoit ce qui se fait dans l'homme extérieur, et en quelque sorte le conduit même, mais non vice versa : si au contraire il y a opposition, c'est-à-dire, si l'homme extérieur pervertit entièrement ou éteint ce qui influe par l'homme intérieur, alors l'homme intérieur est privé de sa lumière qui vient du ciel, la communication lui est fermée vers le ciel, et il s'ouvre de l'enfer une communication vers l'homme extérieur ; on verra plus de détails sur ce sujet dans ce qui va suivre.

  
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