Bible

 

Genèse 40:9

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9 Le chef des échansons raconta son songe à Joseph, et lui dit: Dans mon songe, voici, il y avait un cep devant moi.

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Arcanes Célestes # 5121

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5121. Et lui dit Joseph : Voici son interprétation, signifie la révélation, d'après la perception par le céleste dans le naturel, de ce qu'il y ait en lui : ou le voit par la signification de dire, dans les historiques de la Parole, en ce que c'est la perception, numéros 1791, 1815, 1819, 1822, 1898, 1919, 2080, 2619, 2862, 3509, 3395 ; ici la révélation d'après la perception, parce qu'il s'agit d'un songe et de son interprétation ; toute révélation, ainsi qu'il va être expliqué, a lieu ou par une conversation avec des Anges par qui le Seigneur parle, ou d'après la perception ; par la représentation de Joseph, en ce qu'il est le céleste dans le naturel, numéros 5086, 5087, 5106 ; et par la signification de l'interprétation, en ce que c'est ce qu'il y avait en lui, numéros 5093, 5105, 5107 : de là il est évident que par

« Joseph lui dit : Voici son interprétation, » il est signifié la révélation d'après la perception par le céleste dans le naturel de ce qu'il y avait en lui. Quant à ce que les révélations ont lieu, ou d'après la perception, ou par une conversation avec des anges par qui le Seigneur parle, il faut qu'on sache que ceux qui sont dans le bien et par suite dans le vrai, et surtout ceux qui sont dans le bien de l'amour envers le Seigneur, ont la révélation d'après la perception ; tandis que ceux qui ne sont pas dans le bien ni par suite dans le vrai, peuvent, à la vérité, avoir des révélations, mais non d'après la perception ; ils les ont par une vive voix qu'ils entendent en eux, ainsi ils les ont du Seigneur par les anges ; cette révélation est externe, mais l'autre révélation est interne ; les Anges, surtout les Anges célestes, ont la révélation d'après la perception ; les hommes de la très-ancienne Église l'ont eue aussi, et même quelques-uns de l'ancienne Église ; mais aujourd'hui il y a à peine quelqu'un qui l'ait, tandis qu'un très-grand nombre d'Hommes, qui même n'étaient pas dans le bien, ont eu des révélations par conversation sans perception, et pareillement par des visions ou par des songes ; telles ont été, pour la plupart, les révélations des Prophètes dans l'Église Juive : ils entendaient une voix, ils voyaient une vision, et songeaient un songe ; mais comme ils n'avaient aucune perception, les révélations étaient purement verbales ou visuelles sans perception de ce qu'elles signifiaient ; en effet, la perception réelle vient du Seigneur par le Ciel, et affecte l'intellectuel spirituellement, et le conduit d'une manière perceptible à penser comme la chose est réellement, avec un assentiment interne dont il ignore l'origine ; il suppose que cela est en lui, et découle de l'enchaînement des choses, mais c'est un dictamen influant du Seigneur par le ciel dans les intérieurs de la pensée au sujet de choses qui sont au-dessus du naturel et du sensuel, c'est-à-dire, de choses qui appartiennent an monde spirituel ou au Ciel : par ce qui vient d'être dit, on peut voir ce que c'est qu'une révélation d'après la perception. Mais quant à la révélation d'après la perception qu'eut le Seigneur, qui est ici représenté par Joseph, et de laquelle il s'agit ici dans le sens interne, elle venait du Divin en Lui, par conséquent de Lui.

  
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Arcanes Célestes # 1820

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1820. Par quoi connaîtrai-je que je l'hériterai, signifie une tentation contre l'Amour du Seigneur, qui voulut avoir une certitude. On peut en trouver la preuve dans le doute que manifestent les paroles mêmes. Celui qui est en tentation est dans le doute sur la fin ; la fin est l'amour contre lequel combattent les mauvais esprits et les mauvais génies, qui mettent ainsi la fin dans le doute, et d'autant plus dans le doute, que celui qui est tenté aime davantage ; si la fin qui est aimée n'était pas placée dans le doute, même dans le désespoir, il n'y aurait aucune tentation ; la certitude de l'événement précède la victoire et appartient à la victoire. Comme très-peu de personnes savent comment se font les tentations, il m'est permis de l'exposer ici en peu de mots : Les mauvais esprits ne combattent jamais que contre les choses que l'homme aime ; et ils combattent avec d'autant plus d'acharnement, qu'il aime avec plus d'ardeur ; ce sont les mauvais Génies qui combattent contre les choses qui appartiennent à l'affection du bien, et ce sont les mauvais Esprits qui combattent contre celles qui appartiennent à l'affection du vrai ; aussitôt et pour peu qu'ils remarquent, ce que l'homme aime, ou qu'ils aperçoivent, comme par l'odorat, ce qui lui est agréable et cher, à l'instant c'est cela qu'ils attaquent, et ils s'efforcent de le détruire, par conséquent de détruire tout l'homme, puisque sa vie consiste dans les amours ; ainsi, il n'y a rien pour eux de plus agréable que de détruire tout l'homme ; et ils ne se désistent pas de leurs efforts, dureraient-ils une éternité, à moins qu'ils ne soient repoussés par le Seigneur. Ceux qui sont remplis de malignité et de fourberie s'insinuent dans les amours mêmes en les flattant, et s'introduisent ainsi dans l'homme ; et si tel qu'ils s'y sont ainsi introduits, ils tentent de détruire les amours, et par conséquent de tuer l'homme, et cela par mille moyens qui sont incompréhensibles ; et ils n'emploient point en combattant ce moyen qui consiste à argumenter contre les biens et les vrais ; de tels combats sont comme rien pour eux, car seraient-ils mille fois vaincus, ils persistent toujours, attendu que les arguments contre les biens et les vrais ne peuvent jamais manquer ; mais ils pervertissent les biens et les vrais et les enflamment d'un certain feu de cupidité et de persuasion, de sorte que l'homme ne sait autre chose sinon qu'il est dans une semblable cupidité et dans une semblable persuasion ; et en même temps ils embrasent ces biens et ces vrais d'un plaisir qu'ils tirent du plaisir de l'homme pour un autre objet, et c'est ainsi qu'ils corrompent et infestent avec la plus grande perfidie, et cela avec tant d'adresse, en transportant le plaisir d'un objet un autre objet, que, si le Seigneur ne portait secours, jamais l'homme ne saurait autre chose, sinon qu'il en est ainsi. Ils agissent de même contre les affections du vrai, qui constituent la conscience ; sitôt qu'ils découvrent quelque chose qui appartient à la conscience, de quelque nature que ce soit, ils se forment à eux-mêmes une affection au moyen des faux et des faiblesses qui sont chez l'homme ; et par cette affection, ils obscurcissent la lumière du vrai, et ainsi le pervertissent ; ou bien ils introduisent l'anxiété et ils tourmentent ; outre cela, ils tiennent opiniâtrement la pensée sur une seule chose et la remplissent ainsi de fantaisies, et en même temps ils enveloppent clandestinement de fantaisies les cupidités ; ils ont encore d'autres artifices qui sont innombrables, et qu'il est impossible de décrire de manière à être compris ; il n'y a que peu de choses, et seulement les plus communes, qui puissent parvenir à la conscience de l'homme, ce sont ces choses-là qu'ils se plaisent surtout à détruire de préférence à d'autres. Par cette courte et même très-courte explication, l'on peut voir quelles sont les Tentations, et qu'en général tels sont les amours, telles sont les tentations ; de là on peut voir encore quelles ont été les Tentations du Seigneur, en ce qu'elles furent les plus atroces de toutes les tentations, car autant est grand l'amour, autant est grande l'atrocité de la tentation ; l'amour du Seigneur étant le salut de tout le genre humain, fut le plus ardent de tous les amours, il renfermait par conséquent au suprême degré toute affection du bien et toute affection du vrai : tous les enfers ont combattu ces affections par leurs fourberies les plus malignes et par tous leurs poisons ; mais néanmoins le Seigneur les a tous vaincus par sa propre puissance ; les victoires ont cela de propre, c'est que les Génies et les esprits mauvais après avoir été vaincus n'osent plus rien entreprendre, car leur vie consiste en ce qu'ils puissent détruire ; mais quand ils perçoivent que l'homme est tel qu'il peut résister, ils fuient à la première attaque, ainsi qu'ils ont coutume de faire quand ils s'approchent de la première entrée du Ciel, ils sont aussitôt saisis d'horreur et d'effroi et se précipitent en arrière.

  
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