Bible

 

Genèse 33:9

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9 Esaü dit: Je suis dans l'abondance, mon frère; garde ce qui est à toi.

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Arcanes Célestes # 4345

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4345. Et il plaça les servantes et leurs enfants en premier, et Léa et ses enfants après, et Rachel et Joseph après, signifie l'ordre à partir des plus communs dans lesquels sont tous les autres : on peut le voir d'après ce qui vient d'être dit sur la signification des servantes, de Leahy, de Rachel et de leurs enfants, savoir, que les servantes sont les affections des sciences et des connaissances, Léa, l'affection du vrai extérieur, et Rachel l'affection du vrai intérieur ; les affections des sciences et des connaissances sont les plus externes, car c'est des sciences et des connaissances elles-mêmes que proviennent les vrais, et c'est en elles qu'ils sont ; l'affection du vrai externe vient ensuite et est intérieure, et l'affection du vrai intérieur est encore plus intérieure ; plus les vrais sont extérieurs, plus aussi ils sont communs ; et plus ils sont intérieurs, moins ils sont communs, et respectivement aux communs ils sont dits particuliers et singuliers : quant à ce qui concerne les communs, ils sont appelés communs, en ce qu'ils sont composés de particuliers, par conséquent en ce qu'ils contiennent en eux les particuliers ; les communs sans les particuliers ne sont point des communs, mais ils sont appelés ainsi d'après les particuliers ; il en est de cela comme du tout et des parties, le tout ne peut pas être nommé le tout, à moins qu'il n'y ait des parties, car c'est des parties que se compose le tout ; en effet, il n'y a rien dans la nature des choses qui n'existe et ne subsiste d'après d'autres ; ce qui existe et subsiste d'après d'autres s'appelle commun, et les choses dont il est composé et d'après lesquelles il subsiste sont appelées particuliers ; les externes sont des choses qui sont composées d'internes, c'est pourquoi les externes sont des communs respectivement ; il en est de même de l'homme et de ses facultés, en ce que plus ses facultés sont extérieures, plus elles sont communes, car elles sont composées de facultés intérieures, et celles-ci le sont de facultés intimes en ordre. Le corps lui-même, et ce qui appartient au corps, comme ce qu'on nomme sens externes et actions, sont des très communs respectivement ; le mental naturel, et ce qui appartient à ce mental, sont moins communs, parce qu'ils sont intérieurs et respectivement ils sont appelés des particuliers ; enfin le mental rationnel, et ce qui appartient à ce mental, sont encore plus intérieurs, et respectivement ils sont des singuliers : ces choses se manifestent d'une manière vivante (ad vivum), quand l'homme est dépouillé du corps et devient esprit ; car alors il est évident pour lui que ses corporels n'ont été que les très communs des choses qui appartiennent à son esprit, et que les corporels ont existé et subsisté d'après les choses qui appartiennent à son esprit, qu'ainsi celles de son esprit ont été respectivement des particuliers ; et quand ce même esprit devient ange, c'est-à-dire, quand il est élevé dans le ciel, ce qu'il a vu et senti précédemment, dans le commun et ainsi dans l'obscur, il le voit et le sent alors dans le particulier et dans la clarté, car il voit et sent alors des choses innombrables qu'il avait vues et senties auparavant comme ne faisant qu'une seule chose. Cela aussi est évident pour l'homme lui-même, quand il vit dans le monde ; les choses qu'il voit et sent dans le premier âge de l'enfance, sont des très communs, celles qu'il voit et sent dans le second âge de l'enfance et dans la jeunesse sont les particuliers de ces communs, et celles qu'il voit et sent dans l'âge adulte sont les singuliers des particuliers ; car à mesure que l'homme avance en âge, il insinue les particuliers dans les communs de la première enfance, et ensuite il insinue les singuliers, dans les particuliers, car il s'avance successivement vers les intérieurs, et il remplit de particuliers les communs, et de singuliers les particuliers : d'après cela on peut maintenant voir ce qui est entendu par l'ordre à partir des communs dans lesquels sont tous les autres, ordre qui est signifié par

“ Il plaça les servantes et leurs enfants en premier, Léa et ses enfants après, et Rachel et ses enfants après. » Il en est de même de l'homme quand il est régénéré, ou, ce qui est la même chose, quand chez lui les vrais sont conjoints au bien ; c'est ce dont il s'agit ici ; alors les affections communes, avec les vrais de ces affections, qui sont ici les servantes et leurs enfants, sont d'abord insinuées dans le bien, ensuite les affections et les vrais moins communs, c'est-à-dire, particuliers respectivement, qui sont ici Léa et ses enfants, enfin les affections et les vrais encore moins communs, c'est-a-dire, singuliers respectivement, qui sont ici Rachel et Joseph ; car alors l'homme passe pareillement comme par des âges, il y a d'abord en lui le premier âge de l'enfance, ensuite le second âge de l'enfance et la jeunesse, et enfin l'âge adulte.

  
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