Bible

 

Genèse 27:5

Studie

       

5 Rebecca écouta ce qu'Isaac disait à Esaü, son fils. Et Esaü s'en alla dans les champs, pour chasser du gibier et pour le rapporter.

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Arcanes Célestes # 3619

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3619. Rébecca dit à Isaac, signifie la perception du Seigneur d'après le Divin Vrai : on le Voit par la signification de dire, en ce que c'est percevoir ; par la représentation de Rébecca, en ce qu'elle est le Divin Vrai du Divin Rationnel du Seigneur ; et par la représentation de Isaac, en ce qu'il est le Divin Bien là, ainsi qu'il a été dit ci-dessus ; et comme le Divin Bien est l'Être Même, et que le Divin Vrai est la Vie qui en procède, c'est pour cela que le Seigneur d'après le Divin Bien principalement est le Seigneur ; voilà pourquoi il est dit : la perception du Seigneur d'après le Divin Vrai : la Perception d'après le Divin Vrai du Rationnel, c'est d'après l'Intellectuel, et la Perception d'après le Divin Bien, c'est d'après le Volontaire ; mais la perception d'après l'intellectuel appartient non à l'intellectuel, mais au volontaire qui influe, car l'intellectuel n'est autre chose que le volontaire dans une forme ; tel est l'intellectuel quand il est conjoint au volontaire ; mais avant qu'il ait été ainsi conjoint, il semble que l'intellectuel est par soi, et le volontaire par soi, quoique ce ne soit qu'un externe qui se sépare d'un interne, car lorsque l'intellectuel au-dedans a voulu et pensé quelque chose, c'est la fin provenant du volontaire qui fait sa vie, et qui y gouverne le cogitatif : si l'intellectuel à la vie d'après la fin, c'est parce que la fin chez l'homme est sa vie, voir numéros 1909, 3570 ; de là on peut en quelque sorte voir ce que c'est, dans le sens représentatif, que la perception de quelqu'un d'après le vrai, et dans le sens suprême, ce que c'est que la Perception du Seigneur d'après le Divin Vrai.

  
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Arcanes Célestes # 1909

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1909. Il vint vers Hagar, signifie la conjonction de l'homme Interne avec la vie qui appartient à l'affection des sciences : on en trouve la preuve dans la signification d'Hagar, en ce qu'elle est la vie de l'homme Extérieur ou naturel, ainsi qu'il a déjà été dit, Vers. 1 ; que cette vie soit la vie de l'affection des sciences, c'est ce qu'on voit par la signification de la Servante Egyptienne, comme il a aussi été dit ci-dessus. Il y a plusieurs affections de l'homme Extérieur, toutes consacrées à leurs usages, mais au-dessus de toutes excelle l'affection des connaissances et des sciences, lorsqu'elle a pour fin que l'homme devienne véritablement Rationnel, car elle a ainsi pour fin le bien et le vrai. La vie même de l'homme Interne influe dans toutes les affections de l'homme naturel, mais elle y est variée selon les fins ; quand elle influe dans les affections qui ont pour fin le monde, cette fin est vivifiée par cette vie, et elle devient une vie mondaine ; quand elle influe dans les affections qui ont soi-même pour fin, cette fin est vivifiée par cette vie, et elle devient une vie corporelle ; il en est ainsi pour toutes les autres af-fections : de là vient que les cupidités et les fantaisies vivent, mais d'une vie contraire à l'affection du bien et du vrai : la vie qui influe n'est point appliquée à un objet autre que la fin ; parce que la fin pour chacun est son amour, et que c'est uniquement l'amour qui vit ; les autres objets en sont seulement des dérivations, qui tirent leur vie de la fin. Chacun peut voir quelle est sa vie, pourvu qu'il examine quelle est sa fin, non pas quelles sont ses fins, car elles sont innombrables, il y en a autant que d'intentions, et presqu'autant que de jugements et de conclusions de pensées ; ce sont là des fins intermédiates qui dérivent avec variété de la fin principale, ou qui y tendent ; mais qu'il examine la fin qu'il préfère à toutes les autres et par rapport à laquelle toutes les autres sont considérées comme rien : S'il a pour fin soi-même et le monde, qu'il sache que sa vie est infernale ; mais s'il a pour fin le bien du prochain, le bien commun, le Règne du Seigneur et surtout le Seigneur Lui-Même, qu'il sache que sa vie est céleste.

  
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