Bible

 

Genèse 27:11

Studie

       

11 Jacob répondit à sa mère: Voici, Esaü, mon frère, est velu, et je n'ai point de poil.

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Arcanes Célestes # 3660

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3660. Et il le bénit, signifie qu'ainsi il, serait conjoint : on le voit par la signification d'être béni, en ce que c'est être conjoint, numéros 3504, 3514, 3530, 3565, 3584. Si Isaac bénit Jacob son fils, quoique celui-ci soit venu avec fraude et ait enlevé la bénédiction à Esaü, et quoique Isaac ait eu cette action en horreur, comme il est évident d'après les Vers. 33 et 35 du Chapitre précédent, c'est parce que maintenant il a perçu que ce serait la postérité de Jacob qui posséderait la terre de Canaan, et non celle d'Esaü, c'est pour cela que la bénédiction a été confirmée par Isaac ; mais la fraude, pour laquelle Isaac a eu de l'horreur, signifiait et prédisait le frauduleux dans cette nation quant aux représentatifs, c'est-à-dire qu'elle représenterait, rien moins que sincèrement et de cœur, les Divins ou les célestes du Royaume du Seigneur, par conséquent, nullement comme l'Ancienne Eglise, mais seulement dans les externes séparés d'avec l'interne, et pas même cela, puisqu'elle s'est abandonnée tant de fois à des idolâtries manifestes. Quant à ce qui est entendu par être conjoint ou par la conjonction qui est signifiée dans le sens interne par être béni, cela a déjà été dit, c'est-à-dire, que le naturel quant au bien et quant au vrai serait adjoint au Rationnel, ou, ce qui est la même chose, que l'homme Externe serait adjoint à l'homme Interne ; en effet, pour que le Seigneur rendît Divin son naturel, il devait y introduire un tel bien et un tel vrai, qui correspondissent avec le bien et le vrai du Divin Rationnel ; sans des biens et des vrais correspondants il ne peut y avoir de conjonction : il y a des biens et des vrais du Naturel, ou propres à l'homme Naturel, en quantité innombrable, et si innombrable, que l'homme peut à peine en connaître les genres les plus communs, quoique le bien et le vrai naturels, quand ils sont nommés, apparaissent à l'homme comme une unité simple ; en effet, le naturel entier et tout ce qu'il renferme n'est pas autre chose ; et puisqu'il en est ainsi, on peut voir qu'il y a des biens et des vrais du naturel, dans lesquels peuvent être des biens et des vrais du Rationnel, et qu'il y a des biens et des vrais du naturel, dans lesquels il ne peut pas y avoir des biens et des vrais du Rationnel ; qu'en conséquence il y a des biens et des vrais du naturel qui peuvent par correspondance être adjoints aux biens et aux vrais du Rationnel : c'est ce dont il est question dans ce Chapitre et dans les suivants. Connaître ces biens et ces vrais et les distinguer entre eux, puis considérer quelle en est la qualité et ainsi comment ils sont aptes à être conjoints, cela n'est pas possible à l'homme, tant qu'il ne pense pas d'après l'intérieur, ou d'après un éclairement provenant de la lumière du ciel, car alors de telles choses lui apparaissent et obscures et désagréables ; mais néanmoins elles sont adéquates à la conception et à l'entendement des Anges, et même à la conception des esprits ; car les soins des choses mondaines, corporelles et terrestres ne troublent pas leurs pensées, comme auparavant quand ils vivaient hommes dans le monde ; ceux-ci, savoir, les Anges et les esprits, sont dans le charme de l'intelligence, et dans la béatitude de la sagesse, quand ils possèdent de telles choses d'après le sens interne de la Parole ; car alors le Divin brille, parce que dans le sens suprême il s'agit du Seigneur, et que dans le sens représentatif il s'agit de l'Église et de la Régénération ; par là ils sont dans la sphère Divine du Seigneur et dans la sphère de ses fins et de ses usages.

  
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