Bible

 

Genèse 24:61

Studie

       

61 Rebecca se leva, avec ses servantes; elles montèrent sur les chameaux, et suivirent l'homme. Et le serviteur emmena Rebecca, et partit.

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Arcanes Célestes # 3164

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3164. Et le serviteur sortit des vases d'argent et des vases d'or, et des vêtements, signifie le vrai et le bien, et leurs ornements : cela est évident par la signification des vases d'argent, des vases d'or et des vêtements, dans le sens interne ; que l'argent signifie le vrai, on le voit, numéros 1551, 2048 ; et que l'or signifie le bien, on le voit numéros 113, 1551, 1552 ; il est dit des vases d'argent et des vases d'or, parce que les vases se disent de l'affection du vrai, qui est ici Rébecca, car le vrai considéré en soi n'est que le vase ou le récipient du bien, numéros 1496, 1832, 1900, 2063, 2261, 2269, 3068 : les vases d'argent sont spécialement les scientifiques, car ceux-ci sont les récipients du vrai ; les vases d'or sont spécialement les vrais, parce que ceux-ci sont les récipients du bien ; quant aux vêtements, on peut voir sans explication qu'ils sont des ornements. Tels étaient, dans le temps Ancien, les cadeaux qu'on donnait à une vierge, quand elle était fiancée ; et cela, pour la représentation et la signification, parce que la vierge fiancée représentait le vrai de l'Église, qui doit être conjoint au bien ; c'est aussi de cette manière que l'Église Ancienne dans son premier âge est décrite dans Ézéchiel :

« Quand c'était le temps des amours, je te vêtis de broderie, je te ceignis de fin lin, et je te couvris de soie, et je te parai d'ornements, et je mis des bracelets sur tes mains et un collier à ton cou, et je mis une boucle sur ton nez, et des pendants à tes oreilles, et une couronne d'ornement sur ta tête ; ainsi tu fus parée d'or et d'argent, et tes vêtements (étaient) le fin lin, et la soie, et la broderie. » - Ézéchiel 16:8-9, 10-11, 12, 13.

Et quand la même Eglise se fut retirée du vrai et du bien, elle y est ainsi décrite :

« Tu as pris de tes vêtements et tu t'en es fait des hauts lieux bigarrés ; et tu as pris les vases de ton ornement, (composés) de mon or et de mon argent, que je t'avais donnés, et tu t'en es fait des images de mâle ; et tu as pris tes vêtements de broderie, et tu les en as couvertes. » - Vers. 16, 17, 18.

Par ces passages on voit clairement que l'argent, l'or et les vêtement ! Ne sont que des choses qui appartiennent à l'Église, savoir, le vrai et le bien, et ce qui appartient au vrai et au bien.

  
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Arcanes Célestes # 2261

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2261. Si je trouve en Sodome cinquante justes, signifie si les vrais sont pleins de biens : cela est évident par la signification de cinquante, en ce que c'est le plein ; et par la signification du milieu de la ville, en ce que c'est intérieurement dans le vrai, ou dans le vrai ; Voir ci-dessus numéro 2252, car ce sont les mêmes paroles. On peut croire qu'il est impossible que l'homme ne soit pas sauvé si les vrais sont pleins de biens ; mais il faut qu'on sache que chez l'homme les vrais sont en très petit nombre, et que, lorsqu'il y en a, ils n'ont aucune vie, à moins que les biens ne soient en eux ; et que si les biens sont en eux, l'homme est sauvé, mais par la Miséricorde ; car les vrais, ainsi qu'il a été dit, sont en très petit nombre chez l'homme, et les biens qui sont en eux ont leur qualité selon les vrais et selon la vie de l'homme. Les vrais considérés en eux-mêmes ne donnent pas la vie, ce sont les biens qui la donnent. Les vrais sont seulement des récipients de la vie, c'est-à-dire du bien ; c'est pourquoi nul homme ne peut jamais dire que par les vrais, ou, selon le langage ordinaire, par la foi seule il puisse être sauvé, si le bien n'est pas dans les vrais qui appartiennent à la foi. Le bien qui doit être dans ces vrais, c'est le bien de la charité. Par conséquent la foi elle-même, dans le sens interne, n'est autre chose que la charité, comme il a été montré ci-dessus, numéro 2231. Quant à ce qu'on dit que la reconnaissance du vrai est la foi qui sauve, il faut savoir que chez ceux qui vivent dans les choses contraires à la charité, il ne peut jamais y avoir reconnaissance, mais il y a une sorte de persuasion à laquelle est adjointe la vie de l'amour de soi ou du monde. Ainsi, dans cette reconnaissance, il n'y a pas la vie de la foi qui est celle de la charité ; les hommes les plus méchants, poussés par l'amour de soi et du monde, ou par le désir de briller au-dessus des autres en intelligence et en sagesse, comme on dit, et d'acquérir ainsi honneurs, réputation et richesses, peuvent s'emparer des vrais de la foi et les confirmer par bien des moyens, mais toujours est-il que chez eux ces vrais sont morts. La vie du vrai, par conséquent la vie de la foi vient uniquement du Seigneur, qui est la vie elle-même ; la vie du Seigneur est la Miséricorde qui appartient à l'amour envers le genre humain. Ils ne peuvent rien avoir de la vie du Seigneur ceux qui, bien qu'ils professent les vrais de la foi, méprisent les autres en les comparant à eux-mêmes, et qui, lorsqu'on touche à leur vie d'amour de soi et du monde, haïssent le prochain et perçoivent du plaisir quand il perd ses richesses, son honneur, sa réputation et sa vie ; mais voici ce qui se passe au sujet des vrais de la foi, c'est que par eux l'homme est régénéré, car ils sont les vases mêmes récipients du bien. L'état de béatitude et de félicité après la mort est donc tel que sont les vrais, tel que sont les biens dans les vrais, tel qu'est la conjonction, et par suite tel qu'est la faculté qu'ont les vrais d'être perfectionnés dans l'autre vie.

  
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