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Genèse 21:28

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28 Abraham mit à part sept jeunes brebis.

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Arcanes Célestes # 2649

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2649. Dans le jour qu'il sevra Isaac, signifie l'état de séparation : on le voit par la signification du jour, en ce qu'il est l'état, numéros 23, 487, 488, 493, 893 ; et par la signification d'être sevré, en ce que c'est être séparé, numéro 2647. Depuis le premier Verset de ce Chapitre, il a été question de l'Union de l'Essence Divin ; du Seigneur avec son Essence Humaine, dans cet ordre : De la présence du Divin dans l'Humain, cause de l'union, Vers. 1. De la présence de l'Humain dans le Divin, par conséquent de l'union réciproque dont il a été parlé, numéro 2004, Vers. 2. Que par cette union l'Humain a été fait Divin, Vers.3. Et cela successivement et continuellement, lorsque le Seigneur vivait dans le monde, Vers. 4. Et que cela commença quand le Rationnel fut en état de recevoir (le Divin), Vers. 5. L'état de l'union est décrit quant à sa qualité, avec des arcanes, Vers. 6, 7. Il est maintenant question de la séparation de l'humain maternel, et ce sujet continue jusqu'au Vers. 12. Cette séparation, dans ce Verset, est signifiée par le sevrage d'Isaac ; et, dans les suivants, elle est représentée par le fils d'Hagar, en ce qu'il est chassé de la maison ; et comme l'union du Divin du Seigneur avec son Humain, et de l'Humain avec le Divin, est le Mariage même du Bien et du Vrai, et par suite le Mariage Céleste, qui est la même chose que le Royaume du Seigneur, c'est pour cela qu'il est parlé du grand Festin que fit Abraham quand Isaac fut sevré, festin par lequel est signifié le commencement du mariage ou la première union ; et si ce festin, ainsi que le sevrage, n'eût signifié un arcane, il n'en aurait nullement été fait mention. Maintenant, comme il va être parlé de la séparation de l'humain précédent que Seigneur tenait de sa mère, et enfin du dépouillement complet de cet humain, il faut qu'on sache que le Seigneur, jusqu'au dernier moment de la vie, lorsqu'il a été glorifié, s'est successivement et continuellement séparé et dépouillé de ce qu'il avait de purement humain, c'est-à-dire de ce qu'il avait tiré de sa mère, au point qu'enfin il n'était plus son fils, mais qu'il était le fils de Dieu, aussi bien quant à la naissance que quant à la conception, et par conséquent un avec le Père, et Jéhovah Lui-Même : Qu'il se soit séparé et dépouillé de tout l'humain qu'il tenait de sa mère, au point de ne plus être son fils, c'est ce qu'on voit clairement par les paroles du Seigneur, dans Jean :

« Comme le vin manquait, la mère de Jésus lui dit : Ils n'ont point de vin. Jésus lui dit : Qu'y a-t-il entre Moi et toi, femme ? » - Jean 2:3-4 ;

Dans Matthieu :

« Quelqu'un dit : Voici, ta mère et tes frères se tiennent dehors, cherchant à te parler ; mais Jésus répondant dit à celui qui lui avait dit (cela) : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Et étendant sa main sur ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères ; car quiconque aura fait la volonté de mon Père, qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère. » - Matthieu 12:47, 48, 49-50. Marc 3:32, 33, 34-35. Luc 8:20-21.

Dans Luc :

« Une certaine femme, élevant la voix d'entre le peuple, Lui dit : Heureux le ventre qui T'a enfanté, et les mamelles que tu as sucées ! Mais Jésus dit : Heureux ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent ! » - Luc 11:27-28.

Là, quand la femme parle de la mère, le Seigneur parle de ceux qu'il a désignés ci-dessus en disant : Quiconque aura fait la volonté de mon Père, celui-là est mon frère, ma sœur et ma mère, ce qui est la même chose que les expressions suivantes : Heureux ceux qui écoutent la Parole le Dieu et qui la gardent.

Dans Jean :

« Jésus voyant (sa) mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils ; puis il dit au disciple : Voilà ta mère ; c'est pourquoi dès cette heure-là, le disciple la prit chez lui. » - Jean 19:26-27.

Par ces paroles on voit que le Seigneur lui disait : selon que celle-ci pensait quand elle le voyait Lui-Même sur la croix, mais toujours est-il qu'il l'appelle femme et non sa mère, et qu'il transférait le nom de mère à ceux qui sont signifiés par le disciple ; c'est pourquoi il dit au disciple : Voilà ta mère. Cela est encore plus manifeste par ces paroles du Seigneur, dans Matthieu :

« Jésus interrogea les Pharisiens, en disant : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils Lui dirent ; De David. Il leur dit : Comment donc David en esprit l'appelle-t-il son seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis pour escabeau de tes pieds ? Si donc David t'appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne sut Lui répondre une parole. » - ; Marc 12:35, 37 ; Luc 20:42-43, 44.

Ainsi, il n'était plus le fils de David quant à la chair. De plus, quant à ce qui concerne la séparation et le dépouillement de l'humain maternel ; cela ne peut être saisi par ceux qui ont sur l'humain du Seigneur des idées purement corporelles, et qui pensent sur cet humain comme sur celui d'un autre homme ; de là pour eux des scandales ; ils ne savent pas que telle la vie, tel est l'homme, et que le Divin Etre de la vie ou Jéhovah a été dans le Seigneur par la conception, et qu'un semblable Être de vie a Existé dans son Humain par l'union.

  
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