Bible

 

Genèse 21

Studie

   

1 L'Eternel se souvint de ce qu'il avait dit à Sara, et L'Eternel accomplit pour Sara ce qu'il avait promis.

2 Sara devint enceinte, et elle enfanta un fils à Abraham dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé.

3 Abraham donna le nom d'Isaac au fils qui lui était né, que Sara lui avait enfanté.

4 Abraham circoncit son fils Isaac, âgé de huit jours, comme Dieu le lui avait ordonné.

5 Abraham était âgé de cent ans, à la naissance d'Isaac, son fils.

6 Et Sara dit: Dieu m'a fait un sujet de rire; quiconque l'apprendra rira de moi.

7 Elle ajouta: Qui aurait dit à Abraham: Sara allaitera des enfants? Cependant je lui ai enfanté un fils dans sa vieillesse.

8 L'enfant grandit, et fut sevré; et Abraham fit un grand festin le jourIsaac fut sevré.

9 Sara vit rire le fils qu'Agar, l'Egyptienne, avait enfanté à Abraham;

10 et elle dit à Abraham: Chasse cette servante et son fils, car le fils de cette servante n'héritera pas avec mon fils, avec Isaac.

11 Cette parole déplut fort aux yeux d'Abraham, à cause de son fils.

12 Mais Dieu dit à Abraham: Que cela ne déplaise pas à tes yeux, à cause de l'enfant et de ta servante. Accorde à Sara tout ce qu'elle te demandera; car c'est d'Isaac que sortira une postérité qui te sera propre.

13 Je ferai aussi une nation du fils de ta servante; car il est ta postérité.

14 Abraham se leva de bon matin; il prit du pain et une outre d'eau, qu'il donna à Agar et plaça sur son épaule; il lui remit aussi l'enfant, et la renvoya. Elle s'en alla, et s'égara dans le désert de Beer-Schéba.

15 Quand l'eau de l'outre fut épuisée, elle laissa l'enfant sous un des arbrisseaux,

16 et alla s'asseoir vis-à-vis, à une portée d'arc; car elle disait: Que je ne voie pas mourir mon enfant! Elle s'assit donc vis-à-vis de lui, éleva la voix et pleura.

17 Dieu entendit la voix de l'enfant; et l'ange de Dieu appela du ciel Agar, et lui dit: Qu'as-tu, Agar? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l'enfant dans le lieu où il est.

18 Lève-toi, prends l'enfant, saisis-le de ta main; car je ferai de lui une grande nation.

19 Et Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d'eau; elle alla remplir d'eau l'outre, et donna à boire à l'enfant.

20 Dieu fut avec l'enfant, qui grandit, habita dans le désert, et devint tireur d'arc.

21 Il habita dans le désert de Paran, et sa mère lui prit une femme du pays d'Egypte.

22 En ce temps-là, Abimélec, accompagné de Picol, chef de son armée, parla ainsi à Abraham: Dieu est avec toi dans tout ce que tu fais.

23 Jure-moi maintenant ici, par le nom de Dieu, que tu ne tromperas ni moi, ni mes enfants, ni mes petits-enfants, et que tu auras pour moi et le pays où tu séjournes la même bienveillance que j'ai eue pour toi.

24 Abraham dit: Je le jurerai.

25 Mais Abraham fit des reproches à Abimélec, au sujet d'un puits d'eau, dont s'étaient emparés de force les serviteurs d'Abimélec.

26 Abimélec répondit: J'ignore qui a fait cette chose-là; tu ne m'en as point informé, et moi, je ne l'apprends qu'aujourd'hui.

27 Et Abraham prit des brebis et des boeufs, qu'il donna à Abimélec; et ils firent tous deux alliance.

28 Abraham mit à part sept jeunes brebis.

29 Et Abimélec dit à Abraham: Qu'est-ce que ces sept jeunes brebis, que tu as mises à part?

30 Il répondit: Tu accepteras de ma main ces sept brebis, afin que cela me serve de témoignage que j'ai creusé ce puits.

31 C'est pourquoi on appelle ce lieu Beer-Schéba; car c'est là qu'ils jurèrent l'un et l'autre.

32 Ils firent donc alliance à Beer-Schéba. Après quoi, Abimélec se leva, avec Picol, chef de son armée; et ils retournèrent au pays des Philistins.

33 Abraham planta des tamariscs à Beer-Schéba; et là il invoqua le nom de l'Eternel, Dieu de l'éternité.

34 Abraham séjourna longtemps dans le pays des Philistins.

   

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Arcanes Célestes # 9340

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9340. Et j'établirai la frontière depuis la mer de Suph, et jusqu'à la mer des Philistins, signifie l'extension depuis les vrais scientifiques jusqu'aux vrais intérieurs de la foi : on le voit par la signification d'établir la frontière d'un lieu à un autre, lorsqu'il s'agit des vrais spirituels, en ce que c'est l'extension ; par la signification de la mer de Suph, en ce que ce sont les vrais sensuels et scientifiques, qui sont les derniers chez l'homme, car la mer de Suph était la dernière frontière de la terre d'Egypte, et l'Egypte signifie le scientifique dans l'un et l'autre sens, tant le scientifique vrai que le scientifique faux, numéros 1164, 1165, 1186, 1462, 2588, 4749, 4964, 4966, 5700, 6004, 6015, 6125, 6651, 6679, 6683, 6692, 6750, 7779 (fin), 7926, 8146, 8148 ; ici le scientifique Vrai, parce qu'il s'agit de l'extension des spirituels qui appartiennent à la foi chez les fils d'Israël, par lesquels a été représentée l'Église spirituelle, numéros 4286, 4598, 6426, 6637, 6862, 6868, 7035, 7062, 7198, 7201, 7215, 7223, 8805 ; et par la signification de la mer des Philistins, en ce que ce sont les vrais intérieurs de la foi ; si ces vrais sont signifiés par la mer des Philistins, c'est parce que la mer, où étaient Tyr et Sidon, était la frontière de la terre de la Philistée, et que Tyr et Sidon signifient les connaissances du vrai et du bien, numéro 1201, et la terre de la Philistée la science des intérieurs de la foi, numéros 1197, 2504, 2726, 3463 : comme la Terre de Canaan représentait le Royaume du Seigneur, par conséquent le Ciel et l'Église, c'est pour cela que tous les lieux y signifiaient des choses qui appartiennent au Royaume du Seigneur ou au Ciel et à l'Église, choses qui sont appelées des célestes et des spirituels, et se réfèrent au bien de l'amour et au vrai de la foi envers le Seigneur ; par suite les mers et les fleuves, qui étaient des frontières, signifiaient les dernières choses de ce Royaume, par conséquent depuis une mer jusqu'à une mer, et depuis un fleuve jusqu'à un fleuve, signifiait l'extension de ces choses ; qu'il en soit ainsi, on le voit, numéros 1585, 1866, , 6516 : de là, il est évident que « la frontière depuis la mer de Suph, et jusqu'à la mer des Philistins, » signifie l'extension des spirituels, qui appartiennent au vrai, depuis les externes jusqu'aux internes, ainsi depuis les vrais scientifiques jusqu'aux vrais intérieurs de la foi : quant à l'extension des célestes, qui appartiennent au bien de l'amour, elle est décrite ensuite par « depuis le désert jusqu'au fleuve. » Que les lieux de la terre de Canaan, puis les mers et les fleuves, aient de telles significations dans la Parole, c'est ce qui a été montré de tout côté dans les explications. Il va être dit en peu de mots ce que c'est que l'extension depuis les vrais Scientifiques jusqu'aux vrais intérieurs de la foi : Les Vrais, qui sont dans l'homme externe, sont appelés vrais scientifiques, et les vrais qui sont dans l'homme interne, sont appelés vrais intérieurs de la foi ; les vrais scientifiques sont dans la mémoire de l'homme et ils viennent à l'aperception quand ils en sont tirés ; les vrais intérieurs de la foi sont les vrais de la vie elle-même, inscrits dans l'homme interne, et il en est peu qui apparaissent dans la mémoire ; mais d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé de ces vrais avec plus de détails ailleurs les vrais scientifiques et les vrais intérieurs de la foi ont été signifiés par

« Les eaux au-dessous de l'étendue et les eaux au-dessus de l'étendue. » - Genèse 1:6-7, numéro 24, -car dans le sens interne du Premier Chapitre de la Genèse, il s'agit de la nouvelle Création ou de la Régénération de l'homme de l'Eglise Céleste. Que la Philistée, qui était aussi un continent de la terre de Canaan jusqu'à Tyr et Sidon, ait signifié les vrais intérieurs de la foi, c'est parce que là aussi avait été l'Ancienne Église représentative, comme cela est évident par les restes du culte Divin dans cette contrée, restes dont il est parlé dans les Historiques et dans les Prophétiques de la Parole, quand il s'agit des Philistins et de la terre de la Philistée ; par exemple, à l'égard des Prophétiques, dans Jérémie 25:20, ; dans Ézéchiel 16:27, 57. Ézéchiel 25:15-16 ; Dans Amos 1:8 ; dans Zéphanie 2:5 ; dans Zacharie 9:6 ; dans David, Psaumes 56:1 Psaumes 60:10. Psaumes 83:8. Psaumes 108:10. -Il en a été des Philistins comme de toutes les nations de la terre de Canaan, en ce qu'ils ont représenté les biens et les vrais de l'Église, et aussi les maux et les faux ; car lorsqu'il y avait chez eux l'Ancienne Eglise représentative, ils représentaient les célestes qui appartiennent au bien et les spirituels qui appartiennent au vrai ; mais quand ils se détournèrent du culte réel représentatif, ils commencèrent à représenter les diaboliques qui appartiennent au mal et les infernaux qui appartiennent aux faux ; c'est de là que la Philistée, comme toutes les autres nations de la terre de Canaan, signifie dans la Parole, tant les biens et les vrais que les maux et les faux. Que les Philistins signifient les vrais intérieurs de la foi, on le voit dans David :

« Des choses glorieuses doivent être proclamées en toi, Cité de Dieu ; je ferai mention de Rahab et de Babel parmi ceux qui Me connaissent ; voici la Philistée et Tyr avec l'Éthiopie ; celui-ci est né là. » - Psaumes 87:3-4.

La cité de Dieu est la doctrine du vrai de la foi d'après la Parole, numéros 402, 2268, 2449, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493, 5297 ; Tyr, ce sont les connaissances du vrai et du bien, numéro 1201, pareillement l'Ethiopie, numéros 116, 117 ; de là il est évident que la Philistée est la science des vrais de la foi.

Dans Amos :

« N'êtes-vous pas comme les fils des Éthiopiens, vous, pour Moi, fils d'Israël ? N'ai-je pas fait monter Israël de la terre d'Egypte, et les Philistins de Kaphtor, et les Syriens de Kir ? » - Amos 9:7.

Là, il s'agit de la perversion et de la destruction de l'Église après qu'elle eut été instaurée ; les fils des Éthiopiens sont ici ceux qui sont dans les connaissances du bien et du vrai, qu'ils appliquent pour confirmer les maux et les faux, numéros 1163, 1164 ; les fils d'Israël montés de la terre d'Egypte sont ceux qui ont été initiés dans les vrais et les biens spirituels par les vrais scientifiques ; que les fils d'Israël soient ceux qui sont dans les vrais et les biens spirituels, ainsi dans le sens abstrait ces vrais et ces biens, on le voit, numéros 5414, 5801, 5803, 5806, 5812, 5817, 5819, 5826, 5833, 5879, 5951, 7956, 8234 ; et que la terre d'Egypte soit le vrai scientifique, cela a été montré ci-dessus ; pareille chose est signifiée par les Philistins montés de Kaphtor, et par les Syriens montés de Kir, auxquels par conséquent ils sont assimilés ; les Philistins montés de Kaphtor sont ceux qui ont été initiés dans les vrais intérieurs par les vrais extérieurs, mais qui les ont pervertis et les ont appliqués à confirmer les faux elles maux, numéros 1197, 1198, 3412, 3413, 3762, 8093, 8096, 8099, 8313 ; et les Syriens montés de Kir sont ceux qui ont été dans les connaissances du bien et du vrai, qu'ils ont aussi perverties, numéros 1232, 1234, 3051, 3249, 3664, 3680, 4112.

Dans Jérémie :

« A cause du jour qui vient pour dévaster tous les Philistins, pour retrancher à Tyr et à Sidon quiconque est de reste pour secourir, car Jéhovah dévaste les Philistins, les restes de l'ile de Kaphtor. » - 40 Jérémie ;

Dans ce Chapitre, il s'agit de la vastation de l'Église quant aux vrais de la foi ; les vrais intérieurs de la foi sont les Philistins, et les vrais extérieurs sont les restes de l'île de Kaphtor. Dans Joël :

« Qu'avez-vous avec Moi, Tyr et Sidon, et tous les confins de la Philistée, bientôt je ramènerai votre rétribution sur votre tête, parce que mon argent et mon or vous avez pris, et mes biens désirables vous avez emporté dans vos temples. » - , .

Tous les confins de la Philistée, ce sont tous les vrais intérieurs et extérieurs de la foi ; emporter dans leurs temples l'argent et l'or et les biens désirables, c'est pervertir les vrais et les biens, et les profaner en les appliquant aux maux et aux faux ; que l'argent et l'or soient les vrais et les biens, on le voit, numéros 1551, 2954, 5658, 6112, 6914, 6917, 8932.

Dans Obadie :

« Alors héritiers seront les méridionaux de la montagne d'Ésaü et de la plaine des Philistins, et héritiers ils deviendront du champ d'Éphraïm, mais Benjamin (le sera) de Giléad. » - , [Il manque du texte ici], 1458, 3195, 3708, 5672, 5962 ; la montagne d'Ésaü est le bien de l'amour, numéros 3300, 3322, 3494, 3504, 3576 ; la plaine des Philistins est le vrai de la foi, la plaine est aussi le doctrinal de la foi, numéro 2418 ; Éphraïm est l'intellectuel de l'Église, numéros 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; Benjamin est le Vrai spirituel-céleste de l'Église, numéros 3969, 4592, 5686, 5689, 6440 ; et Giléad est le bien correspondant extérieur, numéros 4117, 4124, 4747. Dans Ésaïe :

« Il assemblera les expulsés d'Israël, et les dispersés de Jehudah il réunira des quatre ailes de la terre ; ils voleront sur l'épaule des Philistins vers la mer, ensemble ils pilleront le fils de l'orient. » - Ésaïe 11:12, 14.

Ici, par Israël et par Jehudah ne sont entend us ni Israël ni Jehudah, mais par Israël sont entendus ceux qui sont dans le bien de la foi, et par Jehudah ceux qui sont dans le bien de l'amour ; voler sur l'épaule des Philistins, c'est recevoir et prendre en possession les vrais intérieurs de la foi ; piller les fils de l'orient, c'est recevoir et prendre en possession les biens intérieurs de la foi ; car les fils de l'orient sont ceux qui sont dans les biens de la foi, et dans les connaissances du bien, numéros 3249, 3762 ; que piller ce soit recevoir et prendre en possession, on le voit d'après ce qui a été montré, numéros 6914, 6917, sur le dépouillement des Égyptiens par les fils d'Israël. Comme la terre de la Philistée signifiait la science des vrais intérieurs de la foi, et qu'Abraham et Isaac représentaient le Seigneur, et leur voyage l'instruction du Seigneur dans les vrais et les biens de la foi et de l'amour, qui appartiennent à la sagesse Divine, c'est pour cela qu'Abraham reçut ordre de voyager dans la Philistée, - Genèse 20 ; -et Isaac aussi, - ;

Et qu'Abimélech roi des Philistins traita alliance avec Abraham, - .

Et aussi avec Isaac, - ;

-voir sur ce sujet les Explications dans ces Chapitres.

  
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Arcanes Célestes # 3322

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3322. C'est pourquoi il appela son nom Edom, signifie de là sa qualité quant au bien auquel ont été adjoints les doctrinaux du vrai : on le voit par la signification d'appeler le nom ou d'appeler du nom, en ce que c'est la qualité, numéros 144, 145, 1754, 1896, 2009, 2724, 3006 ; et par la représentation d'Edom.

Dans la Parole, il est souvent fait mention d'Esaü, et aussi d'Edom ; Esaü y signifie le bien du Naturel, avant que les doctrinaux du vrai aient été ainsi conjoints à ce bien, et aussi le bien de la vie d'après l'influx provenant du Rationnel ; et Edom signifie le bien du Naturel auquel ont été adjoints les doctrinaux du vrai : mais, dans le sens opposé, Esaü signifie le mal de l'amour de soi, avant que les faux aient été ainsi adjoints à cet amour de soi, et Edom signifie le mal de cet amour lorsque les faux y ont été adjoints ; la plupart des noms dans la Parole ont aussi le sens opposé, comme il a été souvent montré ; et cela, parce que les mêmes choses qui ont été des biens et des vrais dans les Églises ont, par laps de temps, dégénéré en maux et en faux par diverses adultérations.

Qu'Esaü et Edom aient ces significations, on peut le voir par ces passages ; dans Ésaïe :

« Qui (est) celui-ci qui vient d'Edom, les vêtements teints, de Bosra, honorable dans son vêtement, marchant dans la multitude de sa force ? » Pourquoi (es-tu) rouge quant à ton vêtement, et (pourquoi) tes habits (sont-ils) comme (ceux) d'un fouleur au pressoir ? J'ai foulé seul au pressoir, et d'entre les peuples nul homme avec moi ; j'ai regardé de tous côtés, mais personne pour m'aider ; et j'ai été dans la stupeur, et personne pour me soutenir ; et mon bras m'a sauvé. » - Ésaïe 63:1-2, 3, 5.

Que dans ce passage Edom soit le Seigneur, on le voit clairement ; et qu'il soit le Seigneur quant au Divin Bien du Divin Naturel, cela est évident, car il s'agit de la conjonction du bien et du vrai dans l'Humain du Seigneur, et des combats des tentations par lesquels il les a conjoints : les vêtements y sont les vrais de l'homme naturel, ou les vrais relativement inférieurs, voir numéro 2576, et le rouge est le bien du naturel, numéro 3300 ; l'œuvre du Seigneur qui, de sa propre puissance, a conjoint les vrais au bien par les combats des tentations, y est décrite par ces expressions : J'ai foulé seul au pressoir, et d'entre les peuples nul homme avec moi ; j'ai regardé de tous côtés, mais personne pour m'aider ; j'ai été dans la stupeur et personne pour me soutenir, et mon bras m'a sauvé ; que le bras soit la puissance, on le voit numéro 878.

Dans le Livre des Juges :

« Jéhovah ! Quand tu sortis de Séir, quand tu partis du champ d'Edom, la terre trembla, même les cieux se fondirent, même les nuées se fondirent, les montagnes s'écoulèrent. » - Juges 5:4-5.

Sortir du champ d'Edom signifie presque la même chose que dans Ésaïe, venir d'Edom : pareillement dans Moïse :

« Jéhovah est venu de Sinaï, et il s'est levé de Séir pour eux. » - Deutéronome 33:2.

Dans le Même :

« Je Le vois quoique non déjà, je l'aperçois quoique non proche ; il sortira une étoile de Jacob, et il s'élèvera un sceptre d'Israël ; et Edom sera l'héritage, et Séir sera l'héritage de ses ennemis, et Israël fera, la force et il dominera sur Jacob, et il perdra le reste de la ville. » - Nombres 24:17-18, 19.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur dans le monde, son Essence Humaine est dite étoile de Jacob et sceptre d'Israël ; Edom et Séir, qui sont l'héritage, désignent le Divin Bien du Divin Naturel du Seigneur, et deviendra l'héritage de ses ennemis, c'est-à-dire qu'il prendra la place des choses qui étaient auparavant dans le Naturel ; la domination alors sur les vrais dans le naturel est signifiée en ce qu'il dominera sur Jacob et perdra le reste de la ville ; que Jacob soit le Vrai du Naturel, on le voit numéro 3305, et la ville le doctrinal, numéros 402, 2268, 2449, 2712, 2943, 3216 ; il est dit qu'on domine sur les vrais, quand ils ont été subordonnés et soumis au bien ; et avant qu'il en ait été ainsi, ils sont appelés ennemis, parce qu'ils résistent continuellement, comme il a été montré ci-dessus, numéro 3321.

Dans Amos :

« En ce jour-là, je relèverai la tente de David, » (qui est) tombée, et je réparerai leurs brèches, et je rétablirai ses ruines, et je la bâtirai comme aux jours de l'éternité, afin qu'ils possèdent les restes d'Edom, et toutes les nations sur lesquelles a été appelé mon Nom. » - Amos 9:11-12.

La tente de David est l'Église et le culte du Seigneur ; les restes d'Edom désignent ceux qui sont dans le bien au dedans de l'Eglise ; les nations sur lesquelles a été appelé mon Nom désignent ceux qui sont dans le bien hors de l'Église ; que les nations soient ceux qui sont dans le bien, on le voit numéros 1259, 1260, 1416, 1849.

Dans David :

« Sur Edom je mettrai mon soulier ; qui me conduira à la ville forte ? Qui me conduira jusqu'à Edom ? N'est-ce pas toi, ô Dieu ! » - Psaumes 60:10, 11, 12.

Edom est le bien du Naturel, que ce soit le bien du Naturel, cela est évident d'après la signification du soulier, en ce qu'il est le naturel infime, numéro 1748.

Dans Daniel :

« Dans le temps de la fin, le roi du midi sera en collision avec lui ; et comme une tempête se précipitera contre lui le roi du septentrion avec son char, et il inondera et il pénétrera ; et quand il viendra dans la terre de la beauté, plusieurs seront ruinés ; ceux-ci cependant seront arrachés de sa main, Edom et Moab, et les prémices des fils , , - là, il s'agit du dernier état de l'Église ; le roi du septentrion désigne les faux, ou, ce qui est la même chose, ceux qui sont dans les faux ; Edom signifie ceux qui sont dans le bien simple, qui est le bien tel qu'il se trouve chez ceux qui constituent l'Église Externe du Seigneur ; il en est de même de Moab et des fils d'Ammon, numéro 2468 ; et comme l'un et l'autre, savoir, Edom et Moab, signifient ceux qui sont dans le bien, c'est pour cela qu'ils sont l'un et l'autre nommés ensemble dans un grand nombre de passages, mais il y a cette différence, qu'Edom est le bien du Naturel auquel ont été adjoints les doctrinaux du vrai, tandis que Moab est le bien naturel tel qu'il se trouve aussi chez ceux chez qui ces doctrinaux n'ont point été conjoints ; les uns et les autres paraissent semblables par la forme externe, mais non par l'interne. De là on voit maintenant pourquoi il a été dit :

« Tu n'auras point en abomination l'Edomite, parce qu'il est ton frère, ni l'Égyptien parce que tu as été voyageur dans sa terre. » - Deutéronome 23:8, - comme l'Édomite signifie le bien du naturel, et l'Egyptien le vrai du naturel, qui sont les scientifiques, numéros 1164, 1165, 1186, 1462, ils sont en conséquence nommés l'un et l'autre dans le sens bon. De là on voit encore pourquoi Jéhovah a dit à Moïse, que

“ Ils ne devaient pas en venir aux mains avec les fils d'Esaü, et qu'il ne serait pas donné aux fils de Jacob de leur terre, même la trace de la plante du pied. » - Deutéronome 2:4, 5, 6.

Mais, dans le sens opposé, par Esaü et Edom sont représentés ceux qui se détournent du bien, en ce qu'ils méprisent tout-à-fait le vrai, et ne veulent pas que quelque chose du vrai de la foi soit adjoint, ce qui a lieu principalement à cause de l'amour de soi ; c'est pourquoi, dans le sens opposé, ceux-là sont signifiés par Esaü et par Edom : c'est même ce qui a été représenté en ce que le Roi d'Edom sortit avec un peuple nombreux et à main forte, et refusa de permettre à. Israël de passer par ses confins. » - .

Ce mal, savoir, le mal de l'amour de soi, qui est tel, qu'il n'admet pas les vrai de la foi, ni par conséquent les doctrinaux du vrai, est décrit dans divers passages de la Parole par Esaü et par Edom, et en même temps est aussi décrit l'état de l'Eglise quand elle devient telle ; par exemple.

Dans Jérémie :

« Contre Edom : N'y a-t-il plus aucune sagesse dans Théman ? Le conseil a-t-il manqué aux intelligents ? Est-elle devenue infecte leur sagesse ? Fuyez, ils se sont détournés, ils ont fait des creux pour y habiter, les habitants de Dédan, car j'amènerai sur lui la calamité d'Esaü. Moi, je dépouillerai Esaü, je découvrirai ce qu'il a de secret, au point qu'il ne puisse pas être caché : sa demeure a été dévastée, et ses frères, et ses voisins : laisse tes orphelins, Moi, je (les) vivifierai ; et tes veuves, que sur Moi elles se confient : Edom sera en dévastation ; quiconque passera près d'elle sera stupéfait et sifflera à cause de toutes ses plaies. » - Jérémie 49:7-8, 10-11, 17, ; ; , , Psaumes 83:5, 6, 7.

Dans Obadie :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih à Edom : Voici, je t'ai rendu petit entre les nations, tu (es) fort méprisé : l'orgueil de ton cœur t'a trompé, toi qui habites dans les fentes du rocher, la hauteur de ta demeure, toi qui dis dans ton cœur : Qui m'abaissera à terre ? Quand tu te serais élevé comme l'aigle, et quand entre les étoiles tu aurais placé ton nid, de là je t'abaisserais. Comment ceux d'Esaü ont-ils été recherchés ? Comment ce qu'ils avaient de caché a-t-il été découvert ? N'est-ce pas en ce jour que je perdrai les sages d'Edom et les intelligents de la montagne d'Esaü ; par le carnage, à cause de la violence de ton frère Jacob, la honte te couvrira, et tu seras retranché pour l'éternité ; la maison de Jacob sera un feu, et la maison de Joseph une flamme, et la maison d'Esaü de la paille, et ils les embraseront, et ils les consumeront, et il ne restera rien de la maison d'Esaü, et les méridionaux hériteront la montagne d'Esaü. » - , , .

Là, Edom et Esaü désignent le mal de l'homme naturel, mal qui a son origine dans l'amour de soi et qui méprise et rejette tout vrai, d'où résulte sa dévastation.

Dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, dresse tes faces contre la montagne de Séir, et prophétise contre elle, et dis-lui : Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : Me voici contre toi, montagne de Séir, et j'étendrai ma main contre toi, et je te réduirai en désolation et en dévastation, parce que tu as une inimitié d'éternité, et que tu fais couler les fils d'Israël sur les mains de l'épée, dans le temps de leur destruction, dans le temps de l'iniquité de la fin ; parce que tu as dit des deux nations et des deux terres : Elles sont à moi, et nous les hériterons, et Jéhovah est là : et tu connaîtras que Moi, Jéhovah, j'ai entendu tous tes outrages, que tu as proférés contre les montagnes d'Israël : elle sera une dévastation la Montagne de Séir, et tout Edom entièrement. » - Ézéchiel 35:2-3, 4, 5, 8, 9, 10, 12, 15.

Là, il est bien évident qu'Edom, dans le sens opposé, signifie ceux qui méprisent, rejettent et couvrent d'opprobre les biens et les vrais spirituels, qui sont les montagnes d'Israël.

Dans le Même :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : Si dans le feu de mon ardeur je n'ai pas parlé sur les restes des nations et sur Edom tout entière, qui se sont donné ma terre en héritage avec joie de tout cœur, avec mépris de l'âme ! » - Ézéchiel 36:5.

Pareillement, se donner la terre en héritage, c'est dévaster l'Église, c'est-à-dire, le bien et le vrai qui appartiennent à l'Église.

Dans Malachie :

« La Parole de Jéhovah contre Israël : Je vous ai aimés, a dit Jéhovah. Et vous dites : En quoi nous as-tu aimés ? Esaü n'est-il pas le frère de Jacob ? Et j'aime Jacob, et j'ai en haine Esaü, et je mets sa montagne en désolation. » - Malachie 1:1-2, 3.

Là Esaü est le mal du naturel, lequel n'admet pas le vrai spirituel qui est Israël, numéro 3305, ni le doctrinal du vrai qui est Jacob, numéro 3305, et c'est pour cela qu'il est dévasté, ce qui est exprimé par avoir en haine : que l'expression avoir en haine ne signifie pas autre chose, c'est ce qui est évident par les passages de la Parole ci-dessus rapportés concernant Esaü et Edom pris en bonne part : quand le Vrai ne se laisse point adjoindre au bien, il est dit la même chose de Jacob, par exemple, dans Osée :

« Pour visiter sur Jacob ses voies, selon ses œuvres il le rétribuera ; dans l'utérus il a supplanté son frère. » - Osée 12:3-4.

  
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