Bible

 

Genèse 14:3

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3 Ces derniers s'assemblèrent tous dans la vallée de Siddim, qui est la mer Salée.

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Arcanes Célestes # 1749

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1749. Si je prends d'aucune chose qui soit à toi, signifie qu'il n'y a rien de tel chez l'amour céleste : On peut le voir en ce qu'Abram dit qu'il ne veut rien prendre de ce qui appartient au roi de Sodome. Abram représentait le Seigneur alors victorieux ; il représentait par conséquent les choses qui appartenaient à l'amour céleste et qu'il s'était acquis par ses victoires ; et le roi de Sodome représentait le mal et le faux, dont rien ne pouvait être chez le Seigneur victorieux ou chez l'amour céleste. On ne peut voir ce qui est entendu par là dans le sens interne, si l'on ne sait pas comment la chose se passe dans l'autre vie : chez les esprits mauvais et infernaux règnent l'amour de soi et l'amour du monde, ce qui leur fait croire qu'ils sont les Dieux de l'univers et qu'ils ont beaucoup de pouvoir : quand ils ont été vaincus, quoiqu'ils s'aperçoivent qu'ils ne peuvent absolument rien, ils conservent néanmoins l'opinion du pouvoir et de la domination, et ils s'imaginent qu'ils peuvent beaucoup contribuer au pouvoir et à la domination du Seigneur : c'est pourquoi, afin qu'ils puissent régner aussi en même temps, ils offrent leurs services chez les bons esprits ; mais comme chez ces mauvais esprits il n'y a rien que le mal et le faux par lesquels ils croient pouvoir faire quelque chose, tandis que chez le Seigneur, ou chez l'amour céleste, il n'y a rien que le bien et le vrai, il est répondu ici au roi de Sodome, par lequel ils sont représentés, que rien de tel n'existe chez le Seigneur, ou que le Seigneur n'a aucun pouvoir par le mal et le faux. La Domination provenant du mal et du faux est absolument le contraire de la Domination qui précède du bien et du vrai : la Domination provenant du mal et du faux consiste à vouloir faire que tous soient esclaves ; la Domination procédant du bien et du vrai consiste à vouloir faire que tous soient libres : la Domination provenant du mal et du faux tend à la perte de tous ; la Domination procédant du bien et du vrai tend au salut de tous ; d'où l'on voit que la Domination qui provient du mal et du faux appartient au diable, tandis que la Domination qui précède du bien et du vrai appartient au Seigneur. Que ces deux dominations soient absolument opposées, c'est ce que prouvent les paroles du Seigneur dans Matthieu, - , , - on en a encore la preuve en ce que nul ne peut servir deux maitres.

Matthieu 6:24 ; Luc 16:13.

  
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Arcanes Célestes # 2649

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2649. Dans le jour qu'il sevra Isaac, signifie l'état de séparation : on le voit par la signification du jour, en ce qu'il est l'état, numéros 23, 487, 488, 493, 893 ; et par la signification d'être sevré, en ce que c'est être séparé, numéro 2647. Depuis le premier Verset de ce Chapitre, il a été question de l'Union de l'Essence Divin ; du Seigneur avec son Essence Humaine, dans cet ordre : De la présence du Divin dans l'Humain, cause de l'union, Vers. 1. De la présence de l'Humain dans le Divin, par conséquent de l'union réciproque dont il a été parlé, numéro 2004, Vers. 2. Que par cette union l'Humain a été fait Divin, Vers.3. Et cela successivement et continuellement, lorsque le Seigneur vivait dans le monde, Vers. 4. Et que cela commença quand le Rationnel fut en état de recevoir (le Divin), Vers. 5. L'état de l'union est décrit quant à sa qualité, avec des arcanes, Vers. 6, 7. Il est maintenant question de la séparation de l'humain maternel, et ce sujet continue jusqu'au Vers. 12. Cette séparation, dans ce Verset, est signifiée par le sevrage d'Isaac ; et, dans les suivants, elle est représentée par le fils d'Hagar, en ce qu'il est chassé de la maison ; et comme l'union du Divin du Seigneur avec son Humain, et de l'Humain avec le Divin, est le Mariage même du Bien et du Vrai, et par suite le Mariage Céleste, qui est la même chose que le Royaume du Seigneur, c'est pour cela qu'il est parlé du grand Festin que fit Abraham quand Isaac fut sevré, festin par lequel est signifié le commencement du mariage ou la première union ; et si ce festin, ainsi que le sevrage, n'eût signifié un arcane, il n'en aurait nullement été fait mention. Maintenant, comme il va être parlé de la séparation de l'humain précédent que Seigneur tenait de sa mère, et enfin du dépouillement complet de cet humain, il faut qu'on sache que le Seigneur, jusqu'au dernier moment de la vie, lorsqu'il a été glorifié, s'est successivement et continuellement séparé et dépouillé de ce qu'il avait de purement humain, c'est-à-dire de ce qu'il avait tiré de sa mère, au point qu'enfin il n'était plus son fils, mais qu'il était le fils de Dieu, aussi bien quant à la naissance que quant à la conception, et par conséquent un avec le Père, et Jéhovah Lui-Même : Qu'il se soit séparé et dépouillé de tout l'humain qu'il tenait de sa mère, au point de ne plus être son fils, c'est ce qu'on voit clairement par les paroles du Seigneur, dans Jean :

« Comme le vin manquait, la mère de Jésus lui dit : Ils n'ont point de vin. Jésus lui dit : Qu'y a-t-il entre Moi et toi, femme ? » - Jean 2:3-4 ;

Dans Matthieu :

« Quelqu'un dit : Voici, ta mère et tes frères se tiennent dehors, cherchant à te parler ; mais Jésus répondant dit à celui qui lui avait dit (cela) : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Et étendant sa main sur ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères ; car quiconque aura fait la volonté de mon Père, qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère. » - Matthieu 12:47, 48, 49-50. Marc 3:32, 33, 34-35. Luc 8:20-21.

Dans Luc :

« Une certaine femme, élevant la voix d'entre le peuple, Lui dit : Heureux le ventre qui T'a enfanté, et les mamelles que tu as sucées ! Mais Jésus dit : Heureux ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent ! » - Luc 11:27-28.

Là, quand la femme parle de la mère, le Seigneur parle de ceux qu'il a désignés ci-dessus en disant : Quiconque aura fait la volonté de mon Père, celui-là est mon frère, ma sœur et ma mère, ce qui est la même chose que les expressions suivantes : Heureux ceux qui écoutent la Parole le Dieu et qui la gardent.

Dans Jean :

« Jésus voyant (sa) mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils ; puis il dit au disciple : Voilà ta mère ; c'est pourquoi dès cette heure-là, le disciple la prit chez lui. » - Jean 19:26-27.

Par ces paroles on voit que le Seigneur lui disait : selon que celle-ci pensait quand elle le voyait Lui-Même sur la croix, mais toujours est-il qu'il l'appelle femme et non sa mère, et qu'il transférait le nom de mère à ceux qui sont signifiés par le disciple ; c'est pourquoi il dit au disciple : Voilà ta mère. Cela est encore plus manifeste par ces paroles du Seigneur, dans Matthieu :

« Jésus interrogea les Pharisiens, en disant : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils Lui dirent ; De David. Il leur dit : Comment donc David en esprit l'appelle-t-il son seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis pour escabeau de tes pieds ? Si donc David t'appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne sut Lui répondre une parole. » - ; Marc 12:35, 37 ; Luc 20:42-43, 44.

Ainsi, il n'était plus le fils de David quant à la chair. De plus, quant à ce qui concerne la séparation et le dépouillement de l'humain maternel ; cela ne peut être saisi par ceux qui ont sur l'humain du Seigneur des idées purement corporelles, et qui pensent sur cet humain comme sur celui d'un autre homme ; de là pour eux des scandales ; ils ne savent pas que telle la vie, tel est l'homme, et que le Divin Etre de la vie ou Jéhovah a été dans le Seigneur par la conception, et qu'un semblable Être de vie a Existé dans son Humain par l'union.

  
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