Bible

 

Genèse 14:21

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21 Le roi de Sodome dit à Abram: Donne-moi les personnes, et prends pour toi les richesses.

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Arcanes Célestes # 1749

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1749. Si je prends d'aucune chose qui soit à toi, signifie qu'il n'y a rien de tel chez l'amour céleste : On peut le voir en ce qu'Abram dit qu'il ne veut rien prendre de ce qui appartient au roi de Sodome. Abram représentait le Seigneur alors victorieux ; il représentait par conséquent les choses qui appartenaient à l'amour céleste et qu'il s'était acquis par ses victoires ; et le roi de Sodome représentait le mal et le faux, dont rien ne pouvait être chez le Seigneur victorieux ou chez l'amour céleste. On ne peut voir ce qui est entendu par là dans le sens interne, si l'on ne sait pas comment la chose se passe dans l'autre vie : chez les esprits mauvais et infernaux règnent l'amour de soi et l'amour du monde, ce qui leur fait croire qu'ils sont les Dieux de l'univers et qu'ils ont beaucoup de pouvoir : quand ils ont été vaincus, quoiqu'ils s'aperçoivent qu'ils ne peuvent absolument rien, ils conservent néanmoins l'opinion du pouvoir et de la domination, et ils s'imaginent qu'ils peuvent beaucoup contribuer au pouvoir et à la domination du Seigneur : c'est pourquoi, afin qu'ils puissent régner aussi en même temps, ils offrent leurs services chez les bons esprits ; mais comme chez ces mauvais esprits il n'y a rien que le mal et le faux par lesquels ils croient pouvoir faire quelque chose, tandis que chez le Seigneur, ou chez l'amour céleste, il n'y a rien que le bien et le vrai, il est répondu ici au roi de Sodome, par lequel ils sont représentés, que rien de tel n'existe chez le Seigneur, ou que le Seigneur n'a aucun pouvoir par le mal et le faux. La Domination provenant du mal et du faux est absolument le contraire de la Domination qui précède du bien et du vrai : la Domination provenant du mal et du faux consiste à vouloir faire que tous soient esclaves ; la Domination procédant du bien et du vrai consiste à vouloir faire que tous soient libres : la Domination provenant du mal et du faux tend à la perte de tous ; la Domination procédant du bien et du vrai tend au salut de tous ; d'où l'on voit que la Domination qui provient du mal et du faux appartient au diable, tandis que la Domination qui précède du bien et du vrai appartient au Seigneur. Que ces deux dominations soient absolument opposées, c'est ce que prouvent les paroles du Seigneur dans Matthieu, - , , - on en a encore la preuve en ce que nul ne peut servir deux maitres.

Matthieu 6:24 ; Luc 16:13.

  
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Arcanes Célestes # 5110

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5110. Et raconta le prince des échansons son songe à Joseph, signifie que le céleste du spirituel apercevait l'événement concernant les choses qui appartenaient au sensuel soumis à la partie intellectuelle, lesquelles avaient jusqu'alors été rejetées : on le voit par la représentation de Joseph, en ce qu'il est le céleste du spirituel, numéros 4286, 4585, 4592, 4594, 4963 ; par la signification du songe, en ce qu'il est la prévoyance, et par suite l'événement, numéros 5091, 5092, 5104, ainsi l'événement prévu ou aperçu ; et par la signification du prince des échansons, on ce qu'il est le sensuel soumis à la partie intellectuelle en général, numéros 5077, 5082 ; qu'il ait été rejeté, cela est entendu en ce que l'échanson avait été livré en garde, numéros 5083, 5101 ; d'après ces significations, on voit clairement que c'est là le sens interne de ces paroles ; que Joseph aussi, par lequel est représenté le céleste du spirituel, ait aperçu l'événement, on le voit par ce qui suit. Il est dit le céleste du spirituel, et il est entendu le Seigneur ; cela peut aussi par abstraction être dit de Lui, parce qu'il est le céleste même et le spirituel même, c'est-à-dire, le Bien Même et le Vrai Même, lesquels, à la vérité, chez l'homme ne peuvent être connus par abstraction de la personne, parce que le naturel a été adjoint dans chaque chose de la pensée de l'homme ; mais toutefois quand on pense que tout ce qui est dans le Seigneur est Divin, et que le Divin est au-dessus du tout de la pensée, et absolument incompréhensible même aux anges, il en résulte que si alors on abstrait ce qui est compréhensible, il reste l'Être Même, et l'Exister Même, qui sont le Céleste Même et Le Spirituel Même, c'est-à-dire, le Bien Même et le Vrai Même. Mais néanmoins, comme l'homme est tel qu'il ne peut absolument avoir aucune idée de pensée sur les choses abstraites, à moins qu'il n'y joigne quelque chose de naturel qui est entré du monde par les sensuels, car sans cela sa pensée périt comme dans un abîme et est dissipée, en conséquence, pour que le Divin ne périt pas chez l'homme absolument plongé dans les corporels et dans les terrestres, et que, chez celui chez qui il demeurerait, il ne fût pas souillé par une idée impure, et en même temps tout céleste et tout spirituel qui procèdent du Divin, il a plu à Jéhovah de se montrer réellement tel qu'il est et tel qu'il apparaît dans le ciel, à savoir, comme Homme Divin ; car le tout du ciel conspire à la forme humaine, comme on peut le voir par ce qui a été expliqué à la fin des Chapitres sur la correspondance de toutes les parties de l'homme avec le Très-Grand Homme, qui est le Ciel ; Ce Divin, ou Cela de Jéhovah dans le Ciel, est le Seigneur de toute éternité ; le Seigneur a pris aussi ce Divin quand il a glorifié ou fait Divin en Lui l'Humain ; on le voit même clairement par la forme dans laquelle il apparut devant Pierre, Jacques et Jean quand il fut transfiguré, - Matthieu 17:1-2 ; et aussi dans laquelle il apparut quelquefois aux Prophètes ; de là vient que maintenant chacun peut penser du Divin Même comme d'un Homme, et alors du Seigneur, en qui il y a tout le Divin et le Trine parfait ; car, dans le Seigneur le Divin Même est le Père, ce Divin dans le ciel est le Fils, et le Divin qui en procède est l'Esprit Saint, d'où il est évident que ces Divins sont un, comme le Seigneur Lui-Même l'enseigne.

  
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