Bible

 

Genèse 14:16

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16 Il ramena toutes les richesses; il ramena aussi Lot, son frère, avec ses biens, ainsi que les femmes et le peuple.

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Arcanes Célestes # 1749

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1749. Si je prends d'aucune chose qui soit à toi, signifie qu'il n'y a rien de tel chez l'amour céleste : On peut le voir en ce qu'Abram dit qu'il ne veut rien prendre de ce qui appartient au roi de Sodome. Abram représentait le Seigneur alors victorieux ; il représentait par conséquent les choses qui appartenaient à l'amour céleste et qu'il s'était acquis par ses victoires ; et le roi de Sodome représentait le mal et le faux, dont rien ne pouvait être chez le Seigneur victorieux ou chez l'amour céleste. On ne peut voir ce qui est entendu par là dans le sens interne, si l'on ne sait pas comment la chose se passe dans l'autre vie : chez les esprits mauvais et infernaux règnent l'amour de soi et l'amour du monde, ce qui leur fait croire qu'ils sont les Dieux de l'univers et qu'ils ont beaucoup de pouvoir : quand ils ont été vaincus, quoiqu'ils s'aperçoivent qu'ils ne peuvent absolument rien, ils conservent néanmoins l'opinion du pouvoir et de la domination, et ils s'imaginent qu'ils peuvent beaucoup contribuer au pouvoir et à la domination du Seigneur : c'est pourquoi, afin qu'ils puissent régner aussi en même temps, ils offrent leurs services chez les bons esprits ; mais comme chez ces mauvais esprits il n'y a rien que le mal et le faux par lesquels ils croient pouvoir faire quelque chose, tandis que chez le Seigneur, ou chez l'amour céleste, il n'y a rien que le bien et le vrai, il est répondu ici au roi de Sodome, par lequel ils sont représentés, que rien de tel n'existe chez le Seigneur, ou que le Seigneur n'a aucun pouvoir par le mal et le faux. La Domination provenant du mal et du faux est absolument le contraire de la Domination qui précède du bien et du vrai : la Domination provenant du mal et du faux consiste à vouloir faire que tous soient esclaves ; la Domination procédant du bien et du vrai consiste à vouloir faire que tous soient libres : la Domination provenant du mal et du faux tend à la perte de tous ; la Domination procédant du bien et du vrai tend au salut de tous ; d'où l'on voit que la Domination qui provient du mal et du faux appartient au diable, tandis que la Domination qui précède du bien et du vrai appartient au Seigneur. Que ces deux dominations soient absolument opposées, c'est ce que prouvent les paroles du Seigneur dans Matthieu, - , , - on en a encore la preuve en ce que nul ne peut servir deux maitres.

Matthieu 6:24 ; Luc 16:13.

  
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Arcanes Célestes # 8864

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8864. Je suis, Moi, Jehovah. ton Dieu, signifie le Seigneur quant au Divin Humain universellement régnant dans toutes et dans chacune des choses du bien et du vrai : on le voit en ce que, dans la Parole, par Jehovah nul autre que le Seigneur n'est entendu, numéros 1343, 1736, 2921, 3023, 3035, 3448, 5663, 6280, 6281, 6303, 8274 ; pareillement par Jehovah Sébaoth, par le Seigneur Jéhovih, par Jehovah Dieu, numéros 2921, 3023, 3448, 6303 ; et en ce que le Seigneur est dit Jehovah d'après le Divin Bien qui est le Divin Être, et Dieu d'après le Divin Vrai qui est le Divin Exister, numéro 6905, puis numéros 709, 732, 1096, 2586, 2769, 2807, 2822, 3921 (fin), 4402 ; que ce soit le Divin Humain du Seigneur, qui est entendu ici par Jehovah Dieu, c'est parce que dans la Parole le Seigneur quant au Divin Humain est entendu tant par Jehovah que par Dieu ; le Divin Bien, qui est Lui-Même aussi quant à l'Humain, par Jehovah ; et le Divin Vrai, qui est Lui-Méme parce qu'il procède de Lui, par Dieu. Si le Divin Humain du Seigneur est entendu par Jehovah Dieu, c'est parce que le Divin Même, qui est dans le Seigneur, ne peut pas être vu dans le ciel, ni même être perçu, ni par conséquent être reçu par la foi et par l'amour, mais il n'y a que le Divin Humain qui le puisse ; que le Divin Même ne puisse être communiqué aux Anges dans le ciel, ni à plus forte raison aux hommes sur la terre, si non par le Divin Humain, cela est connu dans les Églises d'après les paroles du Seigneur dans les Évangélistes, où il dit que Lui-Même est la porte, qu'il est le Médiateur, que personne ne peut venir au Père que par Lui, que nul ne connaît le Père que Lui, et que nul n'a vu le Père, ni même aucun aspect du Père ; d'après cela, il est bien évident que c'est le Seigneur qui est entendu ici par Jehovah Dieu ; que ce soit aussi Lui qui a racheté le Genre Humain, et l'a délivré de l'enfer, cela est encore connu ; c'est là ce qui est signifié par les paroles qui suivent, savoir, par

« Je t'ai retiré de la terre d'Egypte, de la maison d'esclaves : » maintenant, d'après ces explications, il est évident que Jehovah Dieu, qui parla du haut de la montagne de Sinaï, est le Seigneur quant au Divin Humain. Que cela soit ce qui est d'abord dit du haut de la montagne de Sinaï par le Seigneur, c'est parce que cela doit être l'universellement régnant dans toutes et dans chacune des choses qui suivent, car ce qui est d'abord doit être retenu par la mémoire dans ce qui suit, et doit être considéré comme l'universel qui y sera ; ce que c'est que l'universellement régnant, on le verra dans la suite : toutes les choses qui ont été dites par le Seigneur sont telles ; c'est à savoir, que celles qui sont dites d'abord doivent régner dans celles qui suivent, et les envelopper, et ainsi- successivement celles qui sont dans la série ; dans ce Chapitre, celles qui suivent sont les dix préceptes du décalogue, qui sont les vrais internes, et ensuite les statuts, qui sont les vrais externes ; dans les uns et dans les autres doit régner le Seigneur quant au Divin Humain, car ils viennent de Lui et sont Lui-Même, attendu que les vrais qui sont vrais procèdent tous de Lui, et que ce qui procède de Lui est Lui-Même : que le Seigneur quant au Divin Humain soit ce qui doit régner dans toutes et dans chacune des choses de la foi, cela est encore connu dans les Églises, car il y est enseigné que sans le Seigneur.il n'y a point de salut, et que tout vrai et tout bien de la foi procèdent de Lui ; ainsi, puisque c'est de Lui que vient la foi, il est Lui-Même la foi chez l'homme, et s'il est la foi, il est aussi tout vrai que contient la doctrine de la foi, tirée de la Parole ; c'est de là aussi que le Seigneur est appelé la Parole. Que les choses qui précèdent doivent régner dans les suivantes, et ainsi dans la série, comme il vient d'être dit, on le voit d'après tout ce que le Seigneur a prononcé, surtout d'après son Oraison, qui est appelée l'Oraison Dominicale ; là, toutes choses se suivent dans une telle série, qu'elles constituent pour ainsi dire une colonne qui s'accroît à partir du haut jusqu'en bas, dans les intérieurs de laquelle sont les choses qui précèdent dans la série ; ce qui est là le premier est l'intime, et ce qui succède en ordre s'ajoute successivement à l'intime, et ainsi augmente : ce qui est l'intime règne universellement dans les choses qui sont à l'entour, c'est-à-dire, dans toutes choses en général et en particulier, car de là vient l'essentiel de l'existence de toutes choses.

  
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