Bible

 

Ézéchiel 5:16

Studie

       

16 quand je lancerai sur eux les flèches pernicieuses de la famine, qui donnent la mort, et que j'enverrai pour vous détruire; car j'ajouterai la famine à vos maux, je briserai pour vous le bâton du pain.

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Arcanes Célestes # 7102

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7102. De peur qu'il ne tombe sur nous par la peste et par l'épée, signifie pour éviter la damnation du mal et du faux : on le voit par la signification de peur qu'il ne tombe, en ce que c'est de peur qu'ils n'encourent, savoir, la damnation ; par la signification de la peste, en ce que c'est la damnation du mal, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de l'épée, en ce que c'est la vastation du vrai, puis la punition du faux, numéro 2799, par conséquent aussi la damnation, car la punition du faux, après que le vrai a été dévasté, est la damnation. Dans la Parole, il est fait mention de quatre Genres de vastations et de punitions, savoir, l'Épée, la Famine, la Bête mauvaise, et la Peste ; et par l'Épée est signifié la vastation du vrai et la punition du faux ; par la Famine, la vastation du bien et la punition du mal ; par la Bête mauvaise, la punition du mal provenant du faux ; par la Peste, la punition du mal qui provient non du faux mais du mal ; et parce que la punition est signifiée, la damnation est aussi signifiée, car elle est la punition de ceux qui persévèrent dans le mal : il est ainsi parlé de ces quatre Genres de punitions dans Ézéchiel :

« Quand j'aurai envoyé mes quatre mauvais Jugements, l'Épée, et la Famine, et la Bête mauvaise, et la Peste, sur Jérusalem, pour en retrancher l'homme et la bête. » - Ézéchiel 14:21.

Dans le Même :

« J'enverrai sur vous la Famine, et la Bête mauvaise, et je te priverai de tes enfants, et la Peste et le sang passeront au travers de toi, principalement j'amènerai l'Épée sur toi. » - Ézéchiel 5:17. Que la Peste signifie la punition du mal et la damnation du mal, cela est évident par les passages qui suivent ; dans Ézéchiel :

« Ceux qui (sont) dans les lieux dévastés mourront par l'Épée, et celui qui (est) sur les faces du champ, je le donnerai à la Bête pour en être dévoré, et ceux qui sont dans les forteresses et dans les cavernes mourront de la Peste. » Ézéchiel 33:27 ; mourir, par l'épée dans les lieux dévastés, c'est être dans la vastation du vrai et par suite dans la damnation du faux ; être dévoré par la bête sur les faces du champ, c'est la damnation de ceux qui sont dans le mal provenant du faux ; mourir de la peste dans les forteresses et dans les cavernes, c'est la damnation du mal qui se fortifie par le faux.

Dans le Même :

« L'Épée au dehors, et la Peste et la Famine au dedans ; celui qui (sera) dans le champ mourra par l'Epée, mais celui qui (sera) dans la ville, la Famine et la Peste le dévoreront. » - Ézéchiel 7:15, - l'Epée, c'est la vastation du vrai et la damnation du faux ; la famine et la peste, c'est la vastation du bien et la damnation du mal ; il est dit : l'épée au dehors, et la famine et la peste au dedans, parce que la vastation du vrai est en dehors, et que la vastation du bien est en dedans ; mais quand on vit selon le faux, la damnation est signifiée par « celui qui sera dans le champ mourra par l'épée, et quand on vit dans le mal qui est défendu par le faux, la damnation est signifiée par « celui qui sera dans la ville, la famine et la peste le dévoreront. »

Dans le Lévitique :

« J'amènerai sur vous l'Épée vengeresse, la vengeance de l'alliance ; alors si vous vous rassemblez dans vos villes, j'enverrai la Peste au milieu de vous, et je vous livrerai dans la main de l'ennemi ; quand je vous aurai rompu le bâton du pain. » Lévitique 26:25-26 ; ici pareillement l'Épée, c'est la vastation du vrai et la damnation du faux ; la peste est la damnation du mal ; la vastation du bien, qui est signifiée par la famine, est décrite en ce qu'il leur rompra le bâton du pain ; les villes dans lesquelles ils se rassembleront, signifient pareillement comme ci-dessus les faux par lesquels ils défendent les maux ; que les villes soient les vrais, ainsi dans le sens opposé les faux, on le voit numéro 402, 2268, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493.

Dans Ézéchiel :

« Parce que tu as souillé mon sanctuaire par toutes tes abominations, une troisième partie de toi mourront de la Peste, et seront consumés par la Famine au milieu de toi ; ensuite une troisième partie tomberont par l'Epée autour de toi ; enfin je disperserai une troisième partie à tout vent, de sorte que je tirerai l'Épée après eux. » - Ézéchiel 5:11-12 ; la famine est la damnation du mal, l'épée est la damnation du faux ; disperser à tout vent et tirer l'épée après eux, c'est dissiper les vrais et saisir les faux.

Dans Jérémie :

« Quand ils offriront l'holocauste ou la minchah, Moi je n'y donnerai point mon approbation, mais par l'Épée, la Famine et la Peste Moi je les consumerai. » - Jérémie 14:12.

Dans le Même :

« Je frapperai les habitants de cette ville, et l'homme et la bête, d'une grande Peste ils mourront ; ensuite je livrerai Sédékias roi de Juda, et ses serviteurs, et le peuple, et dans cette ville les réchappes de la Peste, et de l'Épée, et de la Famine, dans la main de Nébuchadnézar ; celui qui restera dans cette ville, mourra par l'Épée, et par la Famine, et par la Peste ; mais celui qui en sortira et se rendra aux Chaldéens qui vous assiègent, vivra, et son âme lui sera en butin. » Jérémie 21:6-7, 9.

Dans le Même :

« J'enverrai sur eux l'Epée, la Famine et la Peste, jusqu'à ce qu'ils soient consumés de dessus de la terre. » Jérémie 24:10.

Là aussi par l'Épée est signifiée la vastation du vrai, par la Famine la vastation du bien, par la Peste la damnation ; et en outre par l'Épée, la Famine et la Peste dans les passages suivants, , Jérémie 32:24, 36. , 22. Jérémie 44:13. Ézéchiel 12:16.

Comme ces trois fléaux se suivent en ordre, c'est pour cela qu'ils furent tous trois proposés à David par le Prophète Gad, savoir :

« Ou sept années de Famine, ou trois mois de fuite devant les ennemis, ou trois jours de Peste dans la terre. » - 2 Samuel 24:13 ; la fuite devant les ennemis, c'est devant l'Épée.

Dans Amos :

« J'ai envoyé contre vous la Peste dans le chemin de l'Egypte, j'ai tué par l'Épée vos jeunes gens avec captivité de vos chevaux. » - Amos 4:10 ;

La Peste dans le chemin de l'Egypte, c'est la vastation du bien par les faux, qui sont le chemin de l'Egypte ; j'ai tué par l'Épée les jeunes gens avec captivité des chevaux, c'est la vastation du vrai, les jeunes gens signifient les vrais et les chevaux les intellectuels, numéro 2761, 2762, 3217, 5321, 6534.

Dans Ézéchiel :

« La Peste et le Sang passeront au travers de toi. » - Ézéchiel 5:17.

Dans le Même :

« J'enverrai sur elle la Peste et le Sang ; dans ses places. » - Ézéchiel 28:23.

Là, la Peste est le bien adultéré, et le sang le vrai falsifié ; que le sang soit le vrai falsifié, on le voit numéro 4735, 6978.

Dans David :

« Tu ne craindras point pour toi devant la terreur de nuit, devant la flèche qui vole de jour, devant la Peste qui se glisse dans les ténèbres, devant la mort qui dévaste à midi. » - Psaumes 91:5-6 ;

La terreur de nuit, c'est le faux qui est caché, la flèche qui vole de jour, c'est le faux qui est à découvert ; la Peste qui se glisse dans les ténèbres, c'est le mal qui est caché ; la mort qui dévaste à midi, c'est le mal qui est à découvert ; que la peste soit le mal et la damnation du mal, cela est évident en ce qu'il est dit la mort, qui dans ce passage n'est distinguée de la peste, que parce qu'il est dit de la mort qu'elle dévaste à midi, et de la peste qu'elle se glisse dans les ténèbres.

Dans le Même :

« Il fraya un chemin à sa colère, il ne préserva point leur âme de la mort, et il mit fin à leur vie par la Peste. » - Psaumes 78:50.

Là, il s'agit des Égyptiens ; la Peste, c'est tout genre de mal, et la damnation du mal.

  
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Arcanes Célestes # 402

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402. La ville bâtie signifie tout doctrinal et hérétique provenant de cette origine : on le voit par la Parole, partout où l'on rencontre le nom de quelque ville ; là, ce n'est jamais une ville, mais c'est quelque chose de doctrinal ou d'hérétique qui est signifié ; car ce que c'est que la ville, et quel en est le nom, les anges l'ignorent absolument ; ils n'ont et ne peuvent jamais avoir aucune idée de la ville, parce qu'ils sont, comme il a déjà été dit, dans des idées spirituelles et célestes ; mais ils perçoivent seulement ce que les villes signifient ; par exemple, par la Cité Sainte, qui est aussi appelée la Sainte Jérusalem, il n'est entendu rien autre chose que le Royaume du Seigneur dans l'universel, ou en quelqu'un en particulier en qui réside le Royaume du Seigneur ; par la cité ou par la montagne de Sion, pareillement, par la montagne le céleste de la foi, et par la cité le spirituel de la foi. Le céleste même et le spirituel même sont aussi décrits par les cités, les palais, les maisons, les murs, les fondements des murs, les avant-murs, les portes, les verrous ; et, au milieu, le Temple ; comme dans Ézéchiel 48, dans Apocalypse 21:15-27 ; elle est appelée la Sainte Jérusalem, Apocalypse 21:2, 10 ; dans Jérémie 31:38 ;

Dans David,

« Cité de Dieu, (lieu) saint des habitacles du Très-Haut, » - Psaumes 46:5.

Dans Ézéchiel, la Cité est appelée Jéhovah-là - .

Il est dit dans Ésaïe, en parlant d'elle :

« Des fils de l'étranger bâtiront tes murs ; ils se prosterneront à la plante de tes pieds tous ceux qui te rejetaient ; ils t'appelleront la Cité de Jéhovah, la Sion du Saint d'Israël. » - Ésaïe 60:10, 14.

Dans Zacharie, Jérusalem est nommée,

« Cité de vérité et la montagne de Sion, Montagne de sainteté. » - Zacharie 8:3 ;

Dans ce passage, la cité de vérité où Jérusalem signifie les spirituels de la foi ; et la montagne de sainteté ou de Sion, les célestes de la foi. Comme les célestes et les spirituels de la foi ont été représentés par la cité, de même tous les doctrinaux ont été signifiés par les cités de Jéhudah et D'Israël, lesquelles aussi, lorsqu'elles sont nommées, signifient en particulier quelque doctrinal ; mais quel est ce doctrinal, personne ne peut le savoir que par le sens interne. De même que par les Villes ont été signifiés les doctrinaux, de même aussi par les Villes ont été signifiés les (dogmes) hérétiques, et lorsqu'elles sont nommées elles signifient en particulier quelque (dogme) hérétique. Maintenant, on peut voir, par les seuls passages qui suivent, que la ville, en général, signifie le doctrinal ou l'hérétique.

Dans Ésaïe :

« En ce jour-là, il y aura cinq Villes dans la terre d'Egypte, parlant de la lèvre de Canaan, et jurant à Jéhovah Zebaoth ; Ville de Chérés sera appelée Time. » - Ésaïe 19:18.

Il s'agit là de la science des spirituels et des célestes, au temps de l'avènement du Seigneur.

Dans le Même :

« De tumulte pleine, ville tumultueuse, ville bondissante. » - Ésaïe 22:1, 2.

Là, il s'agit de la vallée de la vision, ou de la fantaisie.

Dans Jérémie :

« Les villes du midi ont été fermées, et personne qui (les) ouvre. » - Jérémie 13:19.

Là, il est question de ceux qui sont dans le midi, ou dans la lumière de la vérité, et qui l'éteignent.

Dans le Même :

« Jéhovah a pensé à détruire le mur de la fille de Sion, il met dans le deuil l'avant-mur et le mur ; ensemble ils ont été affaiblis ; ses portes ont été enfoncées en terre, il a détruit et brisé ses verrous. » - Lamentations 2:8-9.

Là, chacun peut voir que par mur, avant-mur, portes et verrous, il n'est pas entendu autre chose que des doctrinaux. De même dans Ésaïe :

« On chantera ce cantique dans la terre de Jéhudah : Une ville forte (est) à nous ; salut il établira murs et avant-mur ; ouvrez les portes, pour qu'elle entre, la nation juste qui garde les fidélités. » - Ésaïe 26:1-2.

Dans le Même :

« Je T'exalterai, je confesserai Ton Nom ; tu as mis (partie) de la Ville en monceau, la Ville munie en ruine ; le palais des étrangers, de la Ville jamais ne sera rebâti ; à cause de cela, un peuple fort T'honorera, une ville de nations formidables Te craindra. » - Ésaïe 25:1-2, 3.

Là non plus, il ne s'agit pas de quelque ville.

Dans la Prophétie de Balaam :

« Edom (lui) sera en héritage, et il dominera sur Jacob ; et il fera périr ce qui sera de reste de la Ville. » - Nombres 24:19.

Là, chacun peut voir que la ville ne signifie pas une ville.

Dans Ésaïe :

« La Ville de vanité a été ruinée, toute maison a été fermée, pour qu'on n'entre point ; clameur au sujet du vin dans les places. » - Ésaïe 24:10-11.

La ville de vanité est prise pour les vanités de la doctrine ; les places, ici et ailleurs, signifient ce qui appartient à la ville, les faux ou les vrais.

Dans Jean :

« Lorsque le septième ange versa sa fiole, devint la ville grande en trois parties, et les Villes des nations tombèrent. » - Apocalypse 16:19.

Que la ville grande soit ce qui est hérétique, et pareillement les villes des nations, chacun peut le voir ; il est aussi expliqué que la ville grande est la femme que Jean a vue, dans Apocalypse 17:18.

Que la femme soit une semblable Eglise, c'est ce qui a été précédemment montré.

  
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