Bible

 

Ézéchiel 5:10

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10 C'est pourquoi des pères mangeront leurs enfants au milieu de toi, et des enfants mangeront leurs pères; j'exercerai mes jugements contre toi, et je disperserai à tous les vents tout ce qui restera de toi.

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Arcanes Célestes # 7102

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7102. De peur qu'il ne tombe sur nous par la peste et par l'épée, signifie pour éviter la damnation du mal et du faux : on le voit par la signification de peur qu'il ne tombe, en ce que c'est de peur qu'ils n'encourent, savoir, la damnation ; par la signification de la peste, en ce que c'est la damnation du mal, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de l'épée, en ce que c'est la vastation du vrai, puis la punition du faux, numéro 2799, par conséquent aussi la damnation, car la punition du faux, après que le vrai a été dévasté, est la damnation. Dans la Parole, il est fait mention de quatre Genres de vastations et de punitions, savoir, l'Épée, la Famine, la Bête mauvaise, et la Peste ; et par l'Épée est signifié la vastation du vrai et la punition du faux ; par la Famine, la vastation du bien et la punition du mal ; par la Bête mauvaise, la punition du mal provenant du faux ; par la Peste, la punition du mal qui provient non du faux mais du mal ; et parce que la punition est signifiée, la damnation est aussi signifiée, car elle est la punition de ceux qui persévèrent dans le mal : il est ainsi parlé de ces quatre Genres de punitions dans Ézéchiel :

« Quand j'aurai envoyé mes quatre mauvais Jugements, l'Épée, et la Famine, et la Bête mauvaise, et la Peste, sur Jérusalem, pour en retrancher l'homme et la bête. » - Ézéchiel 14:21.

Dans le Même :

« J'enverrai sur vous la Famine, et la Bête mauvaise, et je te priverai de tes enfants, et la Peste et le sang passeront au travers de toi, principalement j'amènerai l'Épée sur toi. » - Ézéchiel 5:17. Que la Peste signifie la punition du mal et la damnation du mal, cela est évident par les passages qui suivent ; dans Ézéchiel :

« Ceux qui (sont) dans les lieux dévastés mourront par l'Épée, et celui qui (est) sur les faces du champ, je le donnerai à la Bête pour en être dévoré, et ceux qui sont dans les forteresses et dans les cavernes mourront de la Peste. » Ézéchiel 33:27 ; mourir, par l'épée dans les lieux dévastés, c'est être dans la vastation du vrai et par suite dans la damnation du faux ; être dévoré par la bête sur les faces du champ, c'est la damnation de ceux qui sont dans le mal provenant du faux ; mourir de la peste dans les forteresses et dans les cavernes, c'est la damnation du mal qui se fortifie par le faux.

Dans le Même :

« L'Épée au dehors, et la Peste et la Famine au dedans ; celui qui (sera) dans le champ mourra par l'Epée, mais celui qui (sera) dans la ville, la Famine et la Peste le dévoreront. » - Ézéchiel 7:15, - l'Epée, c'est la vastation du vrai et la damnation du faux ; la famine et la peste, c'est la vastation du bien et la damnation du mal ; il est dit : l'épée au dehors, et la famine et la peste au dedans, parce que la vastation du vrai est en dehors, et que la vastation du bien est en dedans ; mais quand on vit selon le faux, la damnation est signifiée par « celui qui sera dans le champ mourra par l'épée, et quand on vit dans le mal qui est défendu par le faux, la damnation est signifiée par « celui qui sera dans la ville, la famine et la peste le dévoreront. »

Dans le Lévitique :

« J'amènerai sur vous l'Épée vengeresse, la vengeance de l'alliance ; alors si vous vous rassemblez dans vos villes, j'enverrai la Peste au milieu de vous, et je vous livrerai dans la main de l'ennemi ; quand je vous aurai rompu le bâton du pain. » Lévitique 26:25-26 ; ici pareillement l'Épée, c'est la vastation du vrai et la damnation du faux ; la peste est la damnation du mal ; la vastation du bien, qui est signifiée par la famine, est décrite en ce qu'il leur rompra le bâton du pain ; les villes dans lesquelles ils se rassembleront, signifient pareillement comme ci-dessus les faux par lesquels ils défendent les maux ; que les villes soient les vrais, ainsi dans le sens opposé les faux, on le voit numéro 402, 2268, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493.

Dans Ézéchiel :

« Parce que tu as souillé mon sanctuaire par toutes tes abominations, une troisième partie de toi mourront de la Peste, et seront consumés par la Famine au milieu de toi ; ensuite une troisième partie tomberont par l'Epée autour de toi ; enfin je disperserai une troisième partie à tout vent, de sorte que je tirerai l'Épée après eux. » - Ézéchiel 5:11-12 ; la famine est la damnation du mal, l'épée est la damnation du faux ; disperser à tout vent et tirer l'épée après eux, c'est dissiper les vrais et saisir les faux.

Dans Jérémie :

« Quand ils offriront l'holocauste ou la minchah, Moi je n'y donnerai point mon approbation, mais par l'Épée, la Famine et la Peste Moi je les consumerai. » - Jérémie 14:12.

Dans le Même :

« Je frapperai les habitants de cette ville, et l'homme et la bête, d'une grande Peste ils mourront ; ensuite je livrerai Sédékias roi de Juda, et ses serviteurs, et le peuple, et dans cette ville les réchappes de la Peste, et de l'Épée, et de la Famine, dans la main de Nébuchadnézar ; celui qui restera dans cette ville, mourra par l'Épée, et par la Famine, et par la Peste ; mais celui qui en sortira et se rendra aux Chaldéens qui vous assiègent, vivra, et son âme lui sera en butin. » Jérémie 21:6-7, 9.

Dans le Même :

« J'enverrai sur eux l'Epée, la Famine et la Peste, jusqu'à ce qu'ils soient consumés de dessus de la terre. » Jérémie 24:10.

Là aussi par l'Épée est signifiée la vastation du vrai, par la Famine la vastation du bien, par la Peste la damnation ; et en outre par l'Épée, la Famine et la Peste dans les passages suivants, , Jérémie 32:24, 36. , 22. Jérémie 44:13. Ézéchiel 12:16.

Comme ces trois fléaux se suivent en ordre, c'est pour cela qu'ils furent tous trois proposés à David par le Prophète Gad, savoir :

« Ou sept années de Famine, ou trois mois de fuite devant les ennemis, ou trois jours de Peste dans la terre. » - 2 Samuel 24:13 ; la fuite devant les ennemis, c'est devant l'Épée.

Dans Amos :

« J'ai envoyé contre vous la Peste dans le chemin de l'Egypte, j'ai tué par l'Épée vos jeunes gens avec captivité de vos chevaux. » - Amos 4:10 ;

La Peste dans le chemin de l'Egypte, c'est la vastation du bien par les faux, qui sont le chemin de l'Egypte ; j'ai tué par l'Épée les jeunes gens avec captivité des chevaux, c'est la vastation du vrai, les jeunes gens signifient les vrais et les chevaux les intellectuels, numéro 2761, 2762, 3217, 5321, 6534.

Dans Ézéchiel :

« La Peste et le Sang passeront au travers de toi. » - Ézéchiel 5:17.

Dans le Même :

« J'enverrai sur elle la Peste et le Sang ; dans ses places. » - Ézéchiel 28:23.

Là, la Peste est le bien adultéré, et le sang le vrai falsifié ; que le sang soit le vrai falsifié, on le voit numéro 4735, 6978.

Dans David :

« Tu ne craindras point pour toi devant la terreur de nuit, devant la flèche qui vole de jour, devant la Peste qui se glisse dans les ténèbres, devant la mort qui dévaste à midi. » - Psaumes 91:5-6 ;

La terreur de nuit, c'est le faux qui est caché, la flèche qui vole de jour, c'est le faux qui est à découvert ; la Peste qui se glisse dans les ténèbres, c'est le mal qui est caché ; la mort qui dévaste à midi, c'est le mal qui est à découvert ; que la peste soit le mal et la damnation du mal, cela est évident en ce qu'il est dit la mort, qui dans ce passage n'est distinguée de la peste, que parce qu'il est dit de la mort qu'elle dévaste à midi, et de la peste qu'elle se glisse dans les ténèbres.

Dans le Même :

« Il fraya un chemin à sa colère, il ne préserva point leur âme de la mort, et il mit fin à leur vie par la Peste. » - Psaumes 78:50.

Là, il s'agit des Égyptiens ; la Peste, c'est tout genre de mal, et la damnation du mal.

  
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Arcanes Célestes # 2187

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2187. Et ils mangèrent, signifie, la perception qui se fit ainsi : on peut le voir par la signification de manger, en ce que c'est être communiqué et être conjoint ; cela est encore évident par la Parole : quand Aharon, ses fils, les Lévites et le peuple, mangeaient dans le lieu saint les choses sanctifiées des sacrifices, cela ne signifiait autre chose que la communication, la conjonction et l'appropriation, comme il a été dit ci-dessus, numéro 2177, en parlant du passage du Lévitique 6:9-10, car les choses sanctifiées qu'ils mangeaient, signifiaient la nourriture céleste et spirituelle, et par conséquent l'appropriation de cette nourriture ; dans les Sacrifices, il y avait des parties sanctifiées qui n'étaient pas brûlées sur l'Autel, et qui étaient mangées, ou par les Prêtres, ou par le peuple qui avait offert le sacrifice, comme on peut le voir par plusieurs passages où il s'agit des Sacrifices ; pour celles qui devaient être mangées par les Prêtres, - Exode 29:32-33 : Lévitique 6:9, Lévitique 7:6, 15-16, , 13 ; Nombres 18:9-10, 11.

Pour celles qui devaient être mangées par le Peuple, - Lévitique 19:5-6 ; , et ailleurs ; - et ceux qui étaient impurs ne devaient pas en manger, - Lévitique 7:19, 20, Lévitique 22:4, 5, 6-7 :

Ces festins se faisaient dans le lieu saint, près de l'autel, ou à la porte, ou dans le parvis de la tente ; et ils ne signifiaient autre chose que la communication, la conjonction et l'appropriation des biens célestes, car ils représentaient la Nourriture céleste ; Voir numéros 56, 57, 58, 680, 681, 1480, 1695, ce que c'est que la Nourriture céleste ; et toutes ces choses qui étaient mangées s'appelaient le PAIN, dont on peut voir la signification donnée ci-dessus, numéro 2165 ; la même chose était représentée en ce que Aharon et ses fils devaient manger les Pains de proposition ou des faces dans le lieu saint, - Lévitique 24:9 :

Si la Loi sur le Naziréen lui défendait de manger, pendant les jours de son naziréat, aucune partie du raisin qui produit le vin, depuis les pépins jusqu'à la pellicule, - Nombre Lévitique 6:4.

C'était parce que le Naziréen représentait l'homme ce l'homme Céleste, et que l'homme céleste est tel, qu'il ne veut pas même nommer les spirituels, ainsi qu'on peut le voir dans la Première Partie numéros 202, 337, 880 f : 1647 ; et parce que le vin et le raisin, ainsi que tout ce qui vient du raisin, signifiaient le spirituel, c'est pour cela qu'il fut défendu au Naziréen d'en manger, c'est-à-dire, d'avoir communication avec les spirituels, de se les conjoindre et de se les approprier. Par manger on doit entendre la même chose dans Ésaïe :

« (Vous) tous qui avez soif, allez vers les eaux, et (vous) qui n'avez point d'argent, allez, achetez et Mangez : allez donc, achetez sans argent et sans prix du vin et du lait. Pourquoi employez-vous pour ce qui n'(est) pas du Pain, et votre travail pour ce qui ne rassasie point ? Écoutez en M'écoutant, et Mangez le bon, et votre âme se délectera dans la graisse. » - Ésaïe 55:1-2.

Et aussi dans Jean :

« A celui qui est vainqueur, je donnerai à manger de l'Arbre de vie, qui est au milieu du Paradis de Dieu. » - Apocalypse 2:7.

L'Arbre de vie, c'est le céleste même ; et, dans le sens suprême, c'est le Seigneur Lui-Même, parce que de Lui vient tout céleste, c'est-à-dire tout amour et toute charité ; ainsi, manger de l'arbre de vie, c'est la même chose que manger le Seigneur ; et manger le Seigneur, c'est être gratifié de l'amour et de la charité, et par conséquent des choses qui appartiennent à la vie céleste Seigneur s'exprime Lui-Même dans Jean :

« Moi, je suis le Pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu'un mange il vivra dans l'éternité ; celui qui Me mange, celui-là vivra par Moi. » - Moi. » - Jean 6:51, 57.

« Mais ils dirent : Ce discours est dur. Mais Jésus dit : Les paroles que je vous adresse sont esprit et sont vie. » - Ibid. Vers. 60, 63 :

On voit clairement par là ce qui est entendu dans la Sainte Cène par Manger, - Matthieu 26:26-27, 28 ; Marc 14:22-23 ; Luc 22:19-20, - c'est-à-dire que c'est avoir communication, être conjoint et s'approprier. On voit aussi par là ce qui est entendu par ces paroles du Seigneur :

« Je vous dis que plusieurs viendront de l'orient et de l'occident, et ils seront à table avec Abraham, Isaac et Jacob. » - Matthieu 8:11.

non pas qu'ils doivent manger dans le Royaume de Dieu avec eux ; mais c'est qu'ils doivent jouir des biens célestes, qui sont signifiés par Abraham, Isaac et Jacob ; savoir des célestes de l'amour, tant des célestes intimes qui sont Abraham, que des célestes inférieurs qui sont intermédiaires, comme ceux du Rationnel, lesquels sont Isaac, et des célestes encore plus inférieurs, qui sont les célestes naturels, tels qu'ils existent dans le premier ciel, lesquels sont désignés par Jacob : voilà ce qui appartient au sens interne de ces paroles. On peut voir numéro 1893, et partout ailleurs où il s'agit d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, que ce sont ces célestes qu'ils représentent ; en effet, soit qu'on dise jouir de ces célestes, ou qu'on dise jouir du Seigneur qui est représenté par Abraham, par Isaac et par Jacob, c'est la même chose, car c'est par le Seigneur que sont tous les célestes, et le Seigneur est tout dans tout ce qui appartient aux célestes.

  
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