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Ézéchiel 46:18

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18 Le prince ne prendra rien de l'héritage du peuple, il ne le dépouillera pas de ses possessions; ce qu'il donnera en héritage à ses fils, il le prendra sur ce qu'il possède, afin que nul parmi mon peuple ne soit éloigné de sa possession.

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Arcanes Célestes # 2928

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2928. Devant le peuple de la terre, devant les fils de Cheth, signifie de la part de ceux qui sont de l'Eglise spirituelle : on le voit par la signification du peuple, en ce qu'il désigne ceux qui sont dans les vrais, par conséquent les spirituels, numéros 1259, 1260 ; par la signification de la terre, en ce qu'elle est l'Eglise, numéros 662, 1066, 1067, 1262, 1733, 1850, 2117, 2118 (fin). ; et par la signification des fils de Cheth, en ce qu'ils désignent ceux qui sont de la nouvelle Eglise spirituelle, numéro 2913. Le peuple de la terre est une expression employée çà et là dans la Parole, quand il s'agit d'Israël et de Jérusalem, et dans le sens interne il signifie l'Eglise spirituelle on ceux qui sont de l'Eglise spirituelle, car par Israël et par Jérusalem on entend cette Eglise : quand il s'agit de Juda et de Sion, il est dit la Nation, et la nation signifie l'Eglise céleste, car par Juda et par Sion on entend cette Eglise : qu'il soit dit le peuple de la terre, quand il s'agit d'Israël et quand il s'agit de Jérusalem, c'est ce qu'on voit par plusieurs passages de la Parole, ainsi quand il s'agit de l'Eglise spirituelle, comme dans Ézéchiel :

« Dis au Peuple de la terre : ainsi a dit le Seigneur Jéhovih aux habitants de Jérusalem, à l'humus d'Israël : Ils mangeront leur pain dans le chagrin, et ils boiront leurs eaux dans la dévastation, afin que sa Terre soit dévastée ; les villes habitées seront dévastées et la Terre sera désolée. » - Ézéchiel 12:19-20.

Là, dans le sens interne, Jérusalem et l'humus d'Israël signifient l'Eglise spirituelle ; le pain et l'eau, la charité et la foi, ou le bien et le vrai ; la terre, l'Eglise elle-même, qui est dite dévastée quant au bien et désolée quant au vrai.

Dans le Même :

« La maison d'Israël ensevelira Gog et sa multitude, afin de nettoyer la Terre, pendant sept mois, et tout le Peuple de la terre les ensevelira. » - .

Gog est le culte externe séparé de l'interne, culte qui est idolâtre, numéro 1151 ; la maison d'Israël est l'Eglise spirituelle quant au bien ; le peuple de la terre, cette Eglise quant au vrai ; la terre est l'Eglise elle-même ; que la terre soit l'Eglise, c'est parce que la Terre de Canaan représentait le Royaume du Seigneur, et par conséquent l'Eglise, car le Royaume du Seigneur sur les terres est l'Eglise.

Dans le Même :

« Tout le Peuple de la terre sera à cette Thérumah (offrande élevée) au Prince d'Israël ; et le Prince sacrifiera dans ce jour pour lui et pour tout le Peuple de la terre le jeune taureau du péché. Le Peuple de la terre se prosternera à l'entrée de la porte aux Sabbats et aux nouvelles lunes : et le Peuple de la terre entrera aux fêtes solennelles. » - Ézéchiel 45:16, Ézéchiel 46:3, 9 ;

Là, il s'agit de la Nouvelle Jérusalem, c'est-à-dire, du Royaume spirituel du Seigneur ; ceux qui sont dans ce Royaume sont appelés le Peuple de la terre ; le Prince est le Vrai Divin qui procède du Seigneur. Il est dit : Devant les fils de Cheth, parce que les fils signifient les vrais. Voir numéros 489, 491, 533, 1147, 2623 : si les vrais se disent des spirituels, cela vient de ce que les Spirituels sont initiés par les vrais dans le bien, c'est-à-dire, par la foi dans la charité ; et comme ils font le bien d'après l'affection du vrai, sans savoir que c'est le bien autrement que parce qu'ils ont été ainsi instruits, leur conscience est aussi fondée dans ces vrais de la foi, Voir numéros 1155, 1577, 2046, 2088, 2184, 2507, 2715, 2716, 2718.

  
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Arcanes Célestes # 2718

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2718. Une épouse de la terre d'Egypte, signifie l'affection des sciences qui appartient à l'homme de l'Eglise Spirituelle : on le voit par la signification de l'Epouse, en ce qu'elle est l'affection ou le bien, numéros 915, 2517 ; et par la signification de l'Egypte, en ce qu'elle est la science, numéros 1164, 1165, 1186, 1462. Dans ce Verset l'homme de l'Eglise Spirituelle est décrit, tel qu'il est quant au bien, c'est-à-dire, quant à l'essence de sa vie, savoir, que chez lui le Bien est obscur, mais qu'il a été illuminé par le Divin Humain du Seigneur, illumination par laquelle existe dans son rationnel l'affection du vrai, et dans son naturel l'affection des sciences : si chez l'homme spirituel l'affection du bien, telle qu'elle est chez l'homme Céleste, ne peut exister, et est remplacée par l'affection du vrai, cela vient de ce que le bien chez lui a été implanté dans sa partie intellectuelle, et qu'il est relativement obscur, comme il a été expliqué, numéro 2715 ; de là, il ne peut être produit ni amené d'autre affection dans son rationnel que l'affection du vrai, ni par elle d'autre affection dans son naturel que l'affection des sciences : par le vrai il n'est pas entendu d'autre vrai que celui qu'il croit être le vrai, quand bien même il ne serait pas le vrai en soi ; et par les sciences il est entendu., non les sciences telles qu'elles sont pour les savants, mais tout scientifique dont il peut être imbu par l'expérience et par l'ouïe d'après la vie civile, d'après la doctrine et d'après la Parole ; c'est dans l'affection de telles choses que se trouve l'homme de l'Eglise Spirituelle. Afin qu'on sache ce que c'est qu'être dans l'affection du vrai, et ce que c'est qu'être dans l'affection du bien, il va en être parlé en peu de mots : ceux qui sont dans l'affection du vrai pensent, examinent et discutent pour savoir si telle chose est le vrai, si cela est ainsi ; et quand ils sont confirmés que c'est le vrai ou que c'est ainsi, ils pensent, examinent et discutent pour savoir ce que c'est que ce vrai, ainsi ils s'arrêtent à la première entrée, et ne peuvent être admis dans la sagesse, tant qu'il leur reste du doute ; ceux, au contraire, qui sont dans l'affection du bien connaissent et perçoivent par le bien même, dans lequel ils sont, que telle chose est ainsi, par conséquent ils ne sont pas à la première entrée, mais ils sont dans l'intérieur et admis dans la sagesse. Soit pour exemple, que le céleste consiste à penser et à agir par l'affection du bien ou par le bien : ceux qui sont dans l'affection du vrai examinent si cela est ainsi, si cela est possible, et ce que c'est ; et tant qu'ils sont occupés de doutes sur ce sujet, ils ne peuvent être introduits ; au contraire ceux qui sont dans l'affection du bien n'examinent point, et ne s'occupent point de doutes, mais ils disent que cela est ainsi, c'est pourquoi ils sont introduits, car ceux qui sont dans l'affection du bien, c'est-à-dire, les Célestes, commencent là où s'arrêtent ceux qui sont dans l'affection du vrai, c'est-à-dire, les Spirituels, de sorte que le dernier terme de ceux-ci est le premier terme de ceux-là ; aussi est-il donné aux Célestes de savoir, de connaître et de percevoir que les affections du bien sont innombrables, c'est-à-dire qu'il y en a autant que de sociétés dans le Ciel, et qu'elles ont toutes été conjointes par le Seigneur en une forme céleste, de manière qu'elles constituent comme un seul homme ; il leur est même donné de distinguer par la perception le genre et l'espèce de chaque affection. Ou soit cet exemple, que tout plaisir, toute béatitude, et toute félicité, vient uniquement de l'amour, mais que tel est l'amour, tels sont les plaisirs, la béatitude et la félicité : l'homme spirituel s'applique à découvrir si cela est ainsi, et si cela ne viendrait pas d'autre part, comme de la conversation, des entretiens, de la méditation, de l'érudition ; et encore, si cela n'aurait pas son origine dans la possession, dans l'honneur, dans la réputation, et dans la gloire qui en provient, ne se confirmant pas dans ce fait que toutes ces choses ne constituent nullement le plaisir, ni la béatitude, ni la félicité, mais que ce qui le constitue, c'est l'affection de l'amour qui est en ces choses ainsi que la qualité de cette affection : au contraire, l'homme céleste ne s'attache point à ces préliminaires, mais il dit que cela est ainsi ; aussi est-il dans la fin même et dans l'usage même, c'est-à-dire, dans les affections mêmes qui appartiennent à l'amour, lesquelles sont innombrables, et dans chacune desquelles il y a des choses ineffables, et cela avec une variation de plaisir, de béatitude et de félicité pour l'éternité. Soit aussi pour exemple, que le prochain doit être aimé d'après le bien qui est chez lui : ceux qui sont dans l'affection du vrai pensent, examinent et discutent pour savoir si cela est vrai, ou si cela est ainsi, ce que c'est que le prochain, ce que c'est que le bien, et ils ne vont pas plus loin, aussi se ferment-ils la porte de la sagesse ; au contraire ceux qui sont dans l'affection du bien disent que cela est ainsi ; aussi ne se ferment-ils pas la porte, mais ils entrent, et ils savent, connaissent et perçoivent d'après le bien quel est celui qui est le prochain de préférence à un autre, même dans quel degré il l'est, et que tous le sont à un degré différent ; ainsi, en comparaison de ceux qui sont dans la seule affection du vrai, ils savent, connaissent et perçoivent des choses qu'il est impossible d'exprimer. Soit encore pour exemple, que celui qui aime le prochain d'après le bien aime le Seigneur : ceux qui sont dans l'affection du vrai examinent si cela est ainsi ; et si on leur dit que celui qui aime le prochain d'après le bien aime le bien, et que, tout bien venant du Seigneur et le Seigneur étant dans le bien, quand quelqu'un aime le bien, il aime aussi le Seigneur de qui vient le bien et qui est dans le bien, ils examinent encore si cela est ainsi, même ce que c'est que le bien, si le Seigneur est dans le bien plus que dans le vrai ; tant qu'ils s'arrêtent à de tels examens, ils ne peuvent pas même voir de loin la sagesse ; au contraire, ceux qui sont dans l'affection du bien, connaissent par la perception que cela est ainsi, et aussitôt ils voient le champ de la sagesse qui conduit jusqu'au Seigneur. D'après cela, on peut voir d'où vient l'obscur chez ceux qui sont dans l'affection du vrai, c'est-à-dire chez les Spirituels, relativement à ceux qui sont dans l'affection du bien, c'est-à-dire, relativement aux Célestes ; mais toujours est-il que les spirituels peuvent passer de cet obscur dans la lumière, pourvu qu'ils veuillent seulement être dans l'affirmatif que tout bien appartient à l'amour pour le Seigneur et à la charité envers le prochain, que l'amour et la charité constituent la conjonction spirituelle, et que de là procèdent toute béatitude et toute félicité, qu'en conséquence la vie céleste est dans le bien de l'amour qui procède du Seigneur, et non dans le vrai de la foi séparé d'avec ce bien.

  
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