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Ézéchiel 40:9

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9 Il mesura le vestibule de la porte; il avait huit coudées, et ses poteaux en avaient deux; le vestibule de la porte était en dedans.

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Arcanes Célestes # 3857

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3857. Et Rachel était stérile, signifie que les vrais intérieurs n'étaient point reçus : on le voit par la représentation de Rachel, en ce qu'elle est l'affection du vrai intérieur, ainsi qu'il a été dit ci-dessus ; et par la signification de stérile, en ce que c'est qu'il n'en sortirait pas des doctrines, ni par conséquent des Églises ; car ceci est l'opposé de ce qui a été dit de Léah, savoir, que Jéhovah ouvrit son utérus, expressions qui ont signifié que de là viennent les doctrines des Eglises. Si les vrais intérieurs n'étaient point reçus, c'est parce que les vrais intérieurs sont tels, qu'ils surpassent la foi de l'homme, c'est-à-dire, qu'ils ne tombent point dans ses idées, et ne sont point selon les apparences externes ou selon les illusions des sens, par lesquelles tout homme se laisse conduire ; et il ne les croit pas, à moins qu'ils ne coïncident en quelque sorte avec ces apparences ou avec ces illusions ; par exemple : C'est un vrai intérieur, qu'il n'y a pas de temps ni d'espaces dans l'autre vie, mais qu'au lieu des temps et des espaces, il y a des états ; l'homme, qui est dans le temps et dans l'espace pendant qu'il vit sur la terre, a toutes ses idées par le temps et par l'espace, au point que sans eux il ne peut rien penser, numéro 3404 ; si donc les états, qui sont dans l'autre vie, n'étaient pas décrits devant l'homme par des temps et des espaces, ou par des choses qui en tirent leurs formes, il ne percevrait rien, ainsi il ne croirait rien, par conséquent il ne recevrait rien ; ainsi serait stérile la doctrine, conséquemment il n'y aurait aucune Eglise. Par exemple encore : Si les affections célestes et spirituelles n'étaient pas décrites par des choses qui appartiennent aux affections mondaines et corporelles, l'homme ne percevrait rien non plus ; car il est dans ces affections, et c'est de là qu'il peut avoir des notions sur les affections célestes et spirituelles, quoique cependant il y ait entre elles autant de différence ou de distance qu'entre le ciel et la terre, numéro 3839 ; soit pour exemple la gloire du ciel ou des anges dans le ciel : Si l'homme ne se formait pas, selon l'idée de la gloire qui est dans le monde, une idée de la gloire dans le ciel, il ne la comprendrait point, par conséquent il ne la reconnaîtrait pas non plus ; il en est de même de tous les autres vrais ; c'est pour cela que le Seigneur, dans la Parole a parlé selon la compréhension de l'homme et selon les apparences ; le sens littéral de la Parole est tel, mais tel cependant qu'il a en lui un sens interne dans lequel sont les vrais intérieurs ; voilà pourquoi il est dit de Léah, que Jéhovah ouvrit son utérus, et que Rachel était stérile, car Léah représente l'affection du vrai extérieur, et Rachel l'affection du vrai intérieur, ainsi qu'il a été dit ; mais comme les vrais extérieurs sont les premiers vrais que l'homme apprend, le Seigneur a pourvu à ce que l'homme puisse par ces vrais être introduit dans les vrais intérieurs, et c'est ce qui est signifié quand il est dit que Dieu s'est enfin souvenu de Rachel, et qu'il l'exauça et ouvrit son utérus, - Genèse 30:22.

Cela peut paraître constant d'après les Eglises qui ont existé depuis le temps Ancien, et par leurs doctrinaux, savoir, en ce que ces doctrinaux avaient été formés de vrais externes ; par exemple, d'après l'Eglise Ancienne qui a existé après le déluge ; les doctrinaux de cette Eglise étaient, pour la plus grande partie, des externes représentatifs et significatifs, dans lesquels les vrais internes étaient renfermés ; le plus grand nombre de ces Anciens étaient dans un culte saint quand ils étaient dans les externes, si quelqu'un dans le commencement leur eût dit que ces représentatifs et ces significatifs n'étaient pas les essentiels du culte Divin, mais que les essentiels du culte étaient les spirituels et les célestes qu'ils représentaient et signifiaient, ils auraient absolument rejeté cela, et ainsi l'Eglise serait devenue nulle : il en aurait, à plus forte raison, été de même de l'Église Juive ; si quelqu'un eût dit aux Juifs que leurs rites tiraient leur sainteté des Divins du Seigneur qui étaient en eux, ils n'auraient jamais reconnu cela : tel était aussi l'homme, quand le Seigneur vint dans le monde ; il était même en-core davantage corporel, et plus que tous les autres ceux qui étaient de l'Église ; cela est bien évident d'après les disciples eux-mêmes, qui étaient continuellement avec le Seigneur, et lui avaient entendu dire tant de choses sur son Royaume ; malgré cela, ils ne pouvaient cependant pas encore percevoir les vrais intérieurs ; en effet, ils ne purent avoir sur le Seigneur d'autre notion que celle que les Juifs ont aujourd'hui du Messie qu'ils attendent, c'est-à-dire qu'il devait élever ce peuple à la domination et à la gloire au-dessus de toutes les nations de l'univers ; et après avoir entendu dire par le Seigneur tant de choses sur le Royaume céleste, ils ne pouvaient cependant pas encore s'empêcher de penser que le Royaume céleste était comme un Royaume terrestre, que là Dieu le Père est le plus élevé, qu'après Lui serait le Fils, et ensuite eux douze, et qu'ils régneraient ainsi dans cet ordre ; c'est aussi pour cela que Jacques et Jean demandèrent que l'un d'eux fût assis à la droite du Seigneur, et l'autre à sa gauche, - Marc 10:35, 36, 37, - et que tous les autres disciples furent indignés de ce que ceux-là voulaient être plus grands qu'eux, - Marc 10:41. Matthieu 20:24.

C’est encore pour cela que le Seigneur, après leur avoir enseigné ce que c'était qu'être le plus grand dans le ciel, - Matthieu 20:25, 26, 27, Marc 10:42, 43, 44-45, - leur parla cependant selon leur conception, en leur disant qu'ils seraient assis sur douze trônes et jugeraient les douze Tribus d'Israël, - Luc 22:24, 30.

Matthieu 19:28.

s'il leur eût dit que par les disciples ce n'étaient pas eux qui étaient entendus, mais tous ceux qui sont dans le bien de l'amour et de la foi, numéros 3354, 3488, et que dans le Royaume du Seigneur, il n'y a ni trônes, ni principautés, ni dominations, comme dans le monde, et qu'eux ne pourraient pas même juger la moindre action d'un seul homme, numéros 2129, 2553, ils auraient rejeté la Parole, et laissant là le Seigneur, chacun d'eux serait retourné à son métier ; si le Seigneur a parlé ainsi, c'était afin qu'ils reçussent les vrais externes, et que par ces vrais ils fussent introduits dans les vrais internes, car dans ces externes que le Seigneur avait prononcés se trouvaient renfermés les internes, qui se manifestent avec le temps, et quand ils se manifestent, ces externes sont dissipés, et servent seulement d'objets ou de moyens de penser sur les internes. Maintenant on peut savoir ce qui est entendu quand il est dit que Jéhovah ouvrit d'abord l'utérus de Léah, et qu'elle enfanta à Jacob des fils, et qu'il ouvrit ensuite l'utérus de Rachel.

  
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Arcanes Célestes # 3720

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3720. Rien n'est ceci sinon la maison de Dieu, signifie le Royaume du Seigneur dans le dernier de l'ordre : on le voit par la signification de la Maison de Dieu. Dans un grand nombre de passages de la Parole il est parlé de la Maison de Dieu, et dans le sens externe, ou selon la lettre, elle signifie un Édifice où l'on célèbre un culte saint ; mais dans le sens interne elle signifie l'Eglise, dans un sens plus universel le ciel, dans le sens le plus universel tout le Royaume du Seigneur, et dans le sens suprême le Seigneur Même quant au Divin Humain ; toutefois dans la Parole tantôt il est dit la Maison de Dieu, et tantôt il est dit le Temple ; l'une et l'autre signifient la même chose, mais avec cette différence, que la Maison de Dieu se dit quand il s'agit du Bien, et le Temple quand il s'agit du Vrai ; d'après cela, il est évident que la Maison de Dieu signifie l'Eglise céleste du Seigneur, dans un sens plus universel le ciel des Anges célestes, dans le sens le plus universel le Royaume céleste du Seigneur, et dans le sens suprême le Seigneur quant au Divin Bien ; et que le Temple signifie l'Eglise spirituelle du Seigneur, dans un sens plus universel le ciel des Anges spirituels, dans le sens le plus universel le Royaume spirituel du Seigneur, et dans le sens suprême le Seigneur quant au Divin Vrai, voir numéro 2048. Si la Maison de Dieu signifie le céleste qui appartient au bien, et le Temple le spirituel qui appartient au vrai, cela vient de ce que la Maison, dans la Parole, signifie le bien, voir numéros 710, 2233, 2234, 2559, 3128, 3652, et de ce qu'elle était construite en bois chez les Très-Anciens, par la raison que le bois signifiait le bien, numéros 543, 1110, 2784, 2812 ; mais le Temple signifie le vrai, parce qu'il était construit en pierres ; que les pierres soient les vrais, on le voir numéros 643, 1296, 1298. Que les bois et les pierres aient de telles significations, cela est évident non-seulement par la Parole où il en est fait mention, mais aussi par les représentatifs dans l'autre vie ; en effet, ceux qui placent le mérite dans les bonnes œuvres, apparaissent à eux-mêmes scier du bois ; et ceux qui placent le mérite dans les vrais, en ce qu'ils ont cru connaître mieux que les autres les vrais, et qui cependant ont mal vécu, apparaissent à eux-mêmes scier des pierres ; c'est ce que j'ai vu très-souvent ; par là, j'ai pu avoir la preuve de ce que signifient le bois et la pierre, c'est-à-dire que le bois signifie le bien, et la pierre le vrai ; j'ai pu l'avoir pareillement, en ce que, chaque fois que je voyais une maison en bois, à l'instant me venait l'idée du bien, et quand je voyais une maison en pierres, aussitôt arrivait l'idée du vrai ; j'ai été instruit aussi sur ce sujet par les Anges : de là vient que, quand il est fait mention de la Maison de Dieu dans la Parole, l'idée du bien se présente aux Anges, et d'un bien tel que celui dont il s'agit dans la série ; et que, quand il est fait mention du Temple, il se présente à eux l'idée du vrai, et d'un vrai tel que celui dont il est question dans la série. De là on peut aussi conclure combien les arcanes célestes sont profondément et intimement renfermés dans la Parole. Si la Maison de Dieu signifie ici le Royaume du Seigneur dans le dernier de l'ordre, c'est parce qu'il s'agit de Jacob qui représente, comme il a déjà été souvent expliqué, le Divin Naturel du Seigneur ; le Naturel est dans le dernier de l'ordre, car dans le naturel sont terminés tous les intérieurs, et ils y sont ensemble ; et parce qu'ils y sont ensemble, et qu'ainsi des choses innombrables y sont vues ensemble comme une seule chose, il y a là l'obscur respectivement ; il a été aussi déjà quelquefois question de l'obscur qui est là respectivement.

  
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