Bible

 

Ézéchiel 39:29

Studie

       

29 Et je ne leur cacherai plus ma face, Car je répandrai mon esprit sur la maison d'Israël, Dit le Seigneur, l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 10033

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10033. Comme dans ce Chapitre il s'agit du sacrifice et de l'holocauste, par lesquels Aharon et ses fils devaient être inaugurés au sacerdoce, il sera encore parlé en peu de mots du sang et de la graisse : D'après les statuts et les lois sur les Holocaustes et les Sacrifices dans le Lévitique, on voit que tout sang du sacrifice et de l'holocauste était répandu à l'autel, et que toute graisse était brûlée sur l'autel ; si cela était fait ainsi, c'était parce que le sang signifiait le Divin Vrai, et la graisse le Divin Bien ; que le sang ait signifié le Divin Vrai, on le voit d'après ce qui a été dit du Sang, numéros 4735, 6978, 6378, 7317, 7326, 7850, 9127, 9393 ; et que la graisse ait signifié le Divin Bien, on le voit d'après ce qui a été dit, numéro 5943. Que le sang signifie le Divin Vrai, cela est manifeste dans Ézéchiel :

« Rassemblez-vous de toute part sur mon Sacrifice, que Moi je sacrifie pour vous, Sacrifice grand sur les montagnes d'Israël, afin que vous mangiez de la chair, et gué vous buviez du sang ; chair de forts vous mangerez, et sang des princes de la terre vous boirez ; vous mangerez de la graisse à satiété, et boirez du sang jusqu'à l'ivresse, de mon sacrifice que je sacrifierai pour vous ; vous serez rassasiés, sur ma table, de cheval, de char, d'(homme) fort et de tout homme de guerre : ainsi je donnerai ma gloire parmi les nations. » - ;

Chacun peut voir que là par le sang il n'est pas entendu du sang, car il est dit qu'ils boiraient du sang des princes de la terre jusqu'à l'ivresse ; et aussi qu'ils mangeraient de la graisse jusqu'à satiété ; et ensuite qu'ils seraient rassasiés de cheval et de char ; d'où il est évident que par le sang il est entendu autre chose que du sang, par les princes de la terre autre chose que des princes de la terre, et par la graisse, le cheval et le char autre chose que graisse, cheval et char ; quant à ce qui est signifié, on ne peut le savoir que par te sens interne ; ce sens enseigne que le Sang est le Divin Vrai ; les princes de la terre, les principaux vrais de l'Église ; la graisse, le Divin Bien ; le cheval, le sens interne de la Parole ; et le char, la doctrine même tirée de la Parole : que le sang soit le Divin Vrai, on le voit dans les articles ci-dessus cités ; on peut voir aussi que les princes de la terre sont les principaux vrais, numéro 5044 ; que la terre est l'Église, numéro 9325 ; que le cheval est le sens interne de la Parole, numéros 2760, 2761, 2762 ; et que le char est la doctrine, numéros 5321, 8215. Maintenant, d'après cela, on voit clairement ce qui est signifié par les paroles du Seigneur dans Jean :

« Jésus dit : Si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et ne buvez son sang, vous n'aurez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair, et boit mon sang, a la vie éternelle ; et Moi je le ressusciterai au dernier jour : car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. celui qui mange ma chair, et boit mon sang, en Moi demeure, et Moi en lui. » - Jean 6:53, 54, 55-56.

Que la Chair soit le Divin Bien, on le voit, numéros 3813, 7850, 9127 ; et que le Fils de l'homme, dont ils devaient manger la chair et boire le sang, soit le Seigneur quant au Divin Vrai procédant du Divin Bien, on le voit, numéro 9807. Quant à la graisse, il est évident que c'est le Divin Bien, dans Ésaïe :

« Jéhovah fera à tous les peuples sur cette montagne » un festin de graisses. “ - Ésaïe 25:6 ;

Dans le Même :

« Écoutez-Moi, et mangez (de ce qui est) bon, et que se délecte dans la graisse votre âme. » - Ésaïe 55:2 :

Et dans Jérémie :

« Je remplirai l'âme des prêtres de graisse, et mon peuple de mon bien sera rassasié. » - Jérémie 31:14.

D’après cela, on peut voir pourquoi toute la graisse du sacrifice devait être brûlée sur l'autel, et pourquoi tout le sang devait être répandu au côté de l'autel. Comme le Sang et la Graisse signifiaient ces Divins, c'est pour cela qu'il avait été absolument défendu.au peuple Israélite de manger de la graisse et du sang, comme on le voit dans Moïse :

« Statut d'éternit@© dans vos générations : Aucune graisse ni aucun sang vous ne mangerez. » - Lévitique 3:17 :- dans le Même :

« Aucune graisse soit de bœuf, soit de brebis, soit de chèvre, vous ne mangerez ; quiconque aura mangé de la graisse d'une bête, dont il aura clé offert une ablation ignée à Jéhovah, retranchée sera l'âme, qui en aura mangé, d'entre ses peuples. » - Lévitique 7:23, 25 ;

Et dans le Même :

« Quiconque mangera quelque sang que ce soit, je mettrai mes faces contre l'âme qui mange le sang, et je la retrancherai du milieu de son peuple. » - ; puis Deutéronome 12:16, 23, 24, 25. -S'il a été si sévèrement défendu de manger le sang et la graisse, c'est parce que par là était représentée la profanation du Divin Vrai et du Divin Bien ; en effet, la Nation Israélite et Juive était dans les externes séparés d'avec les internes, ainsi elle n'était dans aucun vrai Divin, ni dans aucun bien Divin, quant à la foi et à l'amour ; elle avait le culte externe sans le vrai ni le bien ; car les descendants de Jacob étaient dans l'amour de soi et du monde plus que toutes les autres nations, par conséquent dans les maux qui jaillissent de ces amours, et qui sont le mépris pour les autres, l'inimitié, la haine, la vengeance, l'inhumanité et la cruauté ; c'était même pour cela que les vrais internes ne leur avaient pas été révélés, car s'ils eussent été révélés, il leur aurait été impossible de ne pas les profaner : que telle ait été cette nation, on le voit dans les articles cités, numéros 9320 (fin), et numéro 9380 ; ils auraient donc représenté la profanation, s'ils eussent mangé le sang et la graisse ; car tout ce qui avait été institué chez eux était représentatif des intérieurs de l'Église et du Ciel. Par là, on voit clairement de nouveau ce qui est signifié par manger de la graisse à satiété, et boire du sang, du sang des princes de la terre, jusqu'à l'ivresse, dans , dont il a été parlé plus haut ; à savoir, que quand les intérieurs auraient été ouverts, ceux qui seraient dans les intérieurs, c'est-à-dire, dans la foi et dans l'amour envers le Seigneur, s'approprieraient le Divin Vrai et le Divin Bien, ce qui est arrivé chez les nations, quand le Seigneur est venu dans le monde ; c'est pourquoi il est dit aussi dans ce passage :

« Ainsi je donnerai ma gloire parmi les nations ; » la gloire signifie le Divin Vrai procédant du Seigneur, tel qu'il est dans le ciel, numéro 9429 ; et les nations signifient tous ceux qui sont dans le bien, numéros 1259, 1260, 1416, 1849, 4574, 6005, 8771, 9256. C'est ce que confirme le Seigneur Lui-Même quand il dit que sa chair était véritablement une nourriture, et son sang véritable-ment un breuvage ; et :

« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en Moi, et Moi en lui. » - Jean 6:55-56 ;

Et aussi quand il a institué la Sainte Cène dans laquelle on mangerait sa chair, et l'on boirait son sang. » - Matthieu 26:26-27, 28.

Ce qui signifie l'appropriation du Divin Bien et du Divin Vrai procédant de Lui ; et l'appropriation du Divin Bien et du Divin Vrai procédant de Lui ne peut avoir lieu que chez ceux qui reconnaissent le Divin du Seigneur, car c'est là le premier, et l'essentiel même de tout ce qui appartient à la foi dans l'Église ; en effet, le ciel ne peut pas être ouvert à d'autres, parce que tout le ciel est dans cette foi ; ainsi le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur, vrai qui est entendu ici par le sang, ne peut pas être communiqué à d'autres : que tout homme, qui est au dedans de l'Église, se garde donc de nier le Seigneur, et aussi de nier le Divin du Seigneur, car à cette négation le ciel se ferme et l'enfer s'ouvre ; en effet, on est séparé du ciel, où le Divin du Seigneur est tout dans tous, car il fait le ciel ; et quand le ciel a été fermé, il se peut que la science des vérités de la foi provenant de la Parole et de la doctrine de l'Église soit donnée, mais jamais la foi qui est la foi, car la foi qui est la foi vient d'en-haut, c'est-à-dire, du Seigneur par le ciel. Si le Seigneur a parlé ainsi, c'est-à-dire, s'il a .appelé le Divin Bien procédant de Lui sa Chair, et le Divin Vrai procédant de son Divin Bien son Sang, c'est parce que la Parole, qui procède de Lui, est le Divin remplissant tout le ciel ; une telle parole doit être par correspondances, par conséquent représentative et significative tant en général qu'en particulier, puisque c'est ainsi et non autrement qu'elle conjoint les hommes de l'Église avec les anges dans les deux ; car lorsque les hommes perçoivent la Parole selon la lettre, les anges la perçoivent selon le sens interne, ainsi au lieu de la Chair du Seigneur ils perçoivent le Divin Bien, et au lieu de son sang le Divin Vrai, l'un et l'autre procédant du Seigneur ; c'est de là que le Saint influe par la Parole.

  
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Arcanes Célestes # 3813

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3813. Quant à ce qui concerne la Chair, elle signifie, dans le sens suprême, le Propre du Divin Humain du Seigneur, qui est le Divin Bien ; dans le sens respectif, le propre volontaire de l'homme, vivifié par le Propre du Divin Humain, c'est-à-dire, par le Divin Bien du Seigneur ; ce propre est ce qu'on nomme le propre céleste, qui en soi appartient au Seigneur seul, et qui est approprié à ceux qui sont dans le bien et par suite dans le vrai ; un tel propre est dans les Anges qui sont dans les Cieux, et dans les hommes qui sont, quant à leurs intérieurs ou quant à l'esprit, clans le Royaume du Seigneur ; mais, dans le sens opposé, la chair signifie le propre volontaire de l'homme, qui en soi n'est absolument que mal, et comme ce propre n'a pas été vivifié par le Seigneur, il est appelé mort, et par suite cet homme est dit mort. Que la Chair soit, dans le sens suprême, le Propre du Divin-Humain du Seigneur, ainsi le Divin Bien du Seigneur, on le voit par les paroles du Seigneur dans Jean :

« Jésus dit : Moi, je suis le Pain vivant qui du ciel est descendu ; si quelqu'un manga de ce Pain, il vivra éternellement : le Pain que Moi je donnerai, c'est ma Chair, que je donnerai pour la vie du monde. » Les Juifs disputaient entre eux, disant : Comment peut Celui-ci nous donner sa chair à manger. Jésus leur dit donc : En vérité, en vérité je vous dis : Si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et ne buvez son sang, vous n'aurez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et Moi je le ressusciterai au dernier jour ; car ma Chair est véritablement un aliment, et mon sang est véritablement un breuvage ; celui qui mange ma Chair et boit mon sang, en Moi demeure, et Moi en lui ; c'est là le Pain qui du ciel est descendu. » - .

qu'ici la Chair soit le Propre du Divin-Humain du Seigneur, ainsi le Divin Bien, cela est bien évident, et c'est elle qui dans la Sainte Cène est appelée le Corps ; que là le Corps ou la Chair soit le Divin Bien, et le sang le Divin Vrai, on le voit numéros 1798, 2165, 2177, 3464, 3735 ; et comme le pain et le vin signifient la môme chose que la chair et le sang, savoir, le pain le Divin Bien du Seigneur, et le vin son Divin Vrai, c'est pour cela qu'il a été ordonné que le pain et le vin remplaceraient la chair et le sang : de là vient que le Seigneur dit :

« Je suis le Pain vivant ; le Pain que je vous donnerai est ma Chair ; celui qui mange ma Chair et boit mon sang en Moi demeure et Moi en lui ; c'est là le Pain qui du ciel est descendu ; que manger, ce soit se communiquer, se conjoindre et s'approprier, on le voit, numéros 2187, 2343, , 3513 f, 3596 ; la même chose était représentée dans l'Église Juive, en ce que Aharon, ses fils, ceux mêmes qui sacrifiaient, et les autres qui étaient purs, mangeaient la chair des sacrifices, et que cela était une chose sainte, voir Exode 12:7, 8, Lévitique 8:31. .

C’est pourquoi si un homme impur mangeait de cette chair, il devait être retranché de ses peuples, - Lévitique 7:21.

Que ces choses aient été appelées Pain, on le voit numéro 2165, - cette Chair a été appelée Chair de Sainteté, - Jérémie 11:15. Hagg. Jérémie 2:12.

Et Chair de l'offrande qui est sur les tables dans le Royaume du Seigneur, - Ézéchiel 40:43, - où il s'agit du Nouveau Temple, par lequel est évidemment signifié le culte du Seigneur dans son Royaume. Que la Chair, dans le sens respectif, soit chez l'homme le propre volontaire vivifié par le Divin Bien du Seigneur, on le voit aussi par ces passages ; dans Ézéchiel :

« Je leur donnerai un seul cœur, et un esprit nouveau je donnerai au milieu de vous, et j'éloignerai le cœur de pierre de leur chair, et je leur donnerai un cœur de chair. » - Ézéchiel 36:26.

Le cœur de pierre éloigné de leur chair, c'est le volontaire et le propre non vivifié ; le cœur de chair, c'est le volontaire et le propre vivifiés que le cœur soit le représentatif du bien volontaire, on le voit numéros 2930, 3313, 3635.

Dans David :

« Dieu ! Mon Dieu ! Toi, le matin je Te cherche, mon âme a soif de Toi, ma chair Te désire dans une terre de sécheresse, et fatigué je suis, sans eaux. » - Psaumes 63:2.

Dans le Même :

« Mon âme aspire après les parvis de Jéhovah, mon Cœur et ma chair tressaillent de joie après le Dieu vivant. » - Psaumes 84:3.

Dans Job :

« J'ai connu mon Rédempteur, il vit, et enfin il se lèvera sur la poussière ; et ensuite par ma peau seront enveloppées ces choses, et par ma Chair je verrai Dieu, moi je le verrai pour moi, et mes yeux verront, et non un autre. » - Job 19:25-26, 27.

être enveloppé par la peau, c'est par le naturel, tel que l'homme l'a avec lui après la mort, ainsi qu'il a été dit : numéro 3539 ; voir Dieu par la chair, c'est par le propre vivifié, aussi Job dit-il : Je le verrai pour moi, et mes yeux verront et non un autre ; comme il était connu dans les Eglises, que la Chair signifiait le propre, et comme le Livre de Job est un livre de l'Église Ancienne, numéro 3540 (fin), Job a parlé ainsi de ces choses, ainsi que de plusieurs autres, d'après le significatif selon la coutume de ce temps ; ceux donc qui en déduisent que le cadavre même sera rassemblé des quatre vents et ressuscitera, ne connaissent point le sens interne de la Parole ; ceux qui connaissent le sens interne savent que, dans l'autre vie, ils vien-dront dans un corps, mais dans un corps plus pur ; en effet, il y a là des corps plus purs, car les esprits se voient mutuellement, ils se parlent entre eux mutuellement, ils jouissent de tous les sens, tels que ceux qui sont dans le corps, mais plus exquis ; le corps que l'homme porte autour de lui sur la terre est pour les usages de la terre, aussi consiste-t-il en os et en chair, et le corps que l'esprit porte autour de lui dans l'autre vie est pour les usages du monde spirituel, et consiste non en os ni en chair, mais en choses qui correspondent aux os et à la chair, voir numéro 3726. Que la Chair, dans le sens opposé, signifie chez l'homme le propre volontaire, qui en soi n'est que mal, on le voit par ces passages ; dans Ésaïe : Chacun la chair de son bras ils mangeront. » - Ésaïe 9:19.

Dans le Même :

« Je nourrirai tes oppresseurs de leur chair ; et, comme de vin doux, de leur sang ils s'enivreront. » - Ésaïe 49:26.

Dans Jérémie :

« Je les nourrirai de la chair de leurs fils, et de la chair de leurs filles, et chacun la chair de son compagnon ils mangeront. » - Jérémie 19:9.

Dans Zacharie :

« Celles qui seront de reste mangeront chacune la chair de l'autre. » - Zacharie 11:9.

Dans Moïse :

« Je vous châtierai au sextuple à cause de vos péchés, et vous mangerez la chair de vos fils, et la chair de vos filles vous mangerez » - Lévitique 26:28-29.

Ainsi est décrit le propre volontaire ou la nature de l'homme ; en effet, il n'en provient que le mal et le faux, ainsi la haine contre les vrais et les biens, ce qui est signifié par manger la chair de son bras, la chair des fils et des filles, la chair d'un autre.

Dans Jean :

« Je vis un ange se tenant dans le soleil, et il cria avec une voix grande, disant à tous les oiseaux qui volaient dans le milieu du ciel : Venez et assemblez-vous pour le souper du grand Dieu, afin que vous mangiez chairs de rois, et chairs de kiliarques, et chairs de forts, et chairs de chevaux et de ceux qui les montent, et chairs de tous, libres et esclaves, et petits et grands. » - Apocalypse 19:17-18. Ézéchiel 39:17, 18, 19, 20.

Chacun peut voir que des chairs de rois, de kiliarques, de forts, de chevaux et de ceux qui les montent, de libres et d'esclaves, ne signifient pas de telles choses, mais qu'elles signifient d'autres choses qui ont été inconnues jusqu'à présent ; et, d'après chaque expression de ce passage, il est évident que ce sont les maux qui proviennent des faux et les maux d'où proviennent les faux, lesquels maux procèdent du propre volontaire de l'homme. Le faux qui rejaillit du propre intellectuel de l'homme étant, dans le sens interne, le sang, et le mal qui rejaillit de son propre volontaire étant la chair, le Seigneur parle ainsi de l'homme qui doit être régénéré :

« A tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné pouvoir d'être faits fils de Dieu, à ceux qui croient en son nom, qui non de sangs, ni de volonté de chair, ni de volonté d'homme, mais de Dieu, sont nés. » - Jean 1:12-13 :

C’est de là que par la chair en général est entendu tout homme, voir numéros 574, 1050 f ; car soit qu'on dise l'homme, soit qu'on dise le propre de l'homme, c'est la même chose. Que la Chair, dans le sens suprême, signifie le Divin-Humain du Seigneur, cela est évident d'après le passage ci-dessus rapporté, et aussi d'après celui-ci dans Jean :

« La Parole Chair a été faite, et elle a habité en nous ; et nous avons vu sa gloire, gloire comme de l'unique engendré du Père. » - Jean 1:14.

D’après cette Chair est vivifiée toute chair, c'est-à-dire, d'après le Divin-Humain du Seigneur est vivifié tout homme, par l'appropriation de l'amour du Seigneur, appropriation qui est signifiée par manger la Chair du Fils de l'homme, - .

Et par manger le Pain dans la Sainte Cène, car le pain est le corps ou la chair, - Matth ,

  
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