Bible

 

Ézéchiel 34:11

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11 Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, j'aurai soin moi-même de mes brebis, et j'en ferai la revue.

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Arcanes Célestes # 9836

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9836. Deux épaules jointes il y aura à ses deux extrémités, et il sera joint, signifie la conservation du bien et du vrai de tout côté et à perpétuité par chaque œuvre et chaque puissance par l'union en toute manière : on le voit par la signification des épaules, en ce qu'elles sont toute force et toute puissance, numéros 1085, ; mais poser sur les épaules, et porter sur les épaules, comme dans la suite il est dit des deux pierres de Schoham sur lesquelles avaient été gravés les noms des fils d'Israël, c'est la conservation du bien et du vrai à perpétuité, car les noms des fils d'Israël signifient tous les biens et tous les vrais dans le complexe, comme il sera expliqué dans ce qui suit ; par la signification de jointes et de il sera joint, en ce que c'est l'union en toute manière ; et par la signification des deux extrémités, ou de à droite et à gauche, en ce que c'est de tout côté, numéro 8613.

Voici ce qu'il en est : Par l'Ephod, ainsi qu'il a été dit, était représenté l'externe du Royaume spirituel du Seigneur, par conséquent par les épaulières de l'Ephod, sur lesquelles avaient été placées les deux pierres de Schoham avec les noms des fils d'Israël, la conservation perpétuelle du bien et du vrai ; et par la jonction de l'Ephod sur les épaules, et aussi devant la poitrine et derrière le dos, l'union en toute manière ; de là on peut voir ce qui est signifié par les choses qui suivent concernant les épaulières et les gravures sur les épaulières, à savoir, que c'est la conservation du bien et du vrai à perpétuité par chaque œuvre et chaque puissance, ainsi la conservation des cieux ; ces pierres avec les noms des fils d'Israël avaient été placées sur les épaulières de l'Ephod, par lequel était représenté l'externe du Royaume spirituel, par cette raison que toute conservation dépend de l'état des derniers, car les intérieurs s'y terminent tous, et y forment un plan dans lequel ils subsistent ; les derniers sont comme les plantes des pieds et les pieds sur lesquels tout le corps se soutient, et aussi comme les mains et les bras par lesquels le corps exerce ses puissances ; et même les forces du corps y ont été transportées : de là vient que les mains et les bras, les plantes des pieds et les pieds correspondent aux derniers du ciel : que la puissance et la i force consistent dans les derniers, c'est ce qui a été représenté dans l'ancienne Église par les cheveux chez les Naziréens ; dans leurs cheveux consistait leur force, comme on le voit par Samson, - Juges Chapitre ; et aussi la sainteté, numéro 3301 ; que la chevelure, qui chez eux était le Naziréat, corresponde aux derniers du bien et du vrai, ou au bien et au vrai dans les derniers, on le voit, numéros 3301, 5247, 6437.

Que dans les derniers il y ait la puissance et aussi la conservation des intérieurs dans leur état, c'est ce que peuvent comprendre ceux qui savent ce qui se passe .à l'égard des successifs et des simultanés dans la nature, à savoir, que les successifs enfin dans les derniers forment un simultané, dans lequel ils sont côte à côte dans un ordre semblable ; c'est pourquoi les simultanés, qui sont les derniers, servent aux successifs, que sont les antérieurs, de soutiens correspondants sur lesquels ils s'appuient, et ainsi par lesquels il y a pour eux conservation. Que les épaules signifient toute force et toute puissance en résistant, en brisant et en agissant, on le voit dans Ézéchiel :

« Du côté et de l'épaule vous poussez, et de vos cornes vous frappez toutes les brebis faibles, jusqu'à ce que vous les ayez dispersées dehors. » - Ézéchiel 34:21.

Dans le Même :

« L'Egypte a été un bâton de roseau à la maison d'Israël ; quand ils t'ont pris à la main, tu as été brisé, et tu leur as percé toute l'épaule, » - Ézéchiel 29:6-7 ;

-percer toute l'épaule, c'est priver de toute puissance de saisir les vrais ; l'Egypte est le scientifique perverti, qui prive.

Dans Zacharie :

« Ils ont refusé d'écouter, et ils ont présenté une épaule réfractaire. “ - Zacharie 7:11 ;

-présenter une épaule réfractaire, c'est résister.

Dans David :

« Ils ont pensé le crime, ils n'ont point prévalu. Puisque tu leur opposeras l'épaule. » - Psaumes 21:11-12 ;

-leur opposer l'épaule, c'est aussi résister, ainsi c'est la puissance : que l'épaule soit la puissance, on .le voit par les représentatifs dans l'autre vie, où ceux qui résistent paraissent opposer l'épaule. Que poser sur les épaules et porter sur les épaules, ce soit conserver dans l'état du bien et du vrai à perpétuité par chaque œuvre et chaque puissance, on le voit dans Ésaïe :

« Les nations apporteront tes fils dans leur sein, et tes filles sur l'épaule elles porteront. » - Ésaïe 49:22 ;

Là, il s'agit de la Nouvelle Église ; par les fils sont signifiés les vrais, et par les filles les biens ; porter sur l'épaule, c'est les conserver. La conservation du bien dans son état était aussi représentée en ce que les fils d'Israël, quand ils sortirent d'Egypte, portèrent leur pâte sur l'épaule. » - Exode 12:34 ;

Et en ce que les fils de Kéhat portaient les charges du saint sur l'épaule. » - Nombres 7:9 :

C'est de là que le Seigneur, qui parlait par Correspondances, a dit de la brebis perdue, que, dès que le berger l'a trouvée, il la met sur son épaule avec joie. » - Luc 15:5 ;

-la brebis perdue et retrouvée, c'est le bien chez l'homme qui se repent. Comme porter sur l'épaule avait cette signification, c'est aussi pour cela qu'il est dit de l'or et de l'argent que les hommes aiment et conservent,

« qu'ils les portent sur leurs épaules. “ - Ésaïe 46:7 ;

Que porter soit aussi contenir dans son état, on le voit, numéro 9500. D'après ce qui vient d'être dit, on voit clairement ce qui était signifié en ce que les Noms des fils d'Israël gravés sur les deux pierres de Schoham furent mis sur les épaulières de l'Éphod, et en ce qu'il est dit qu'Aharon les porterait sur ses deux épaules en souvenir, - Vers. 12.

Que porter sur l'épaule, quand il s'agit de sujétion, signifie la servitude, on le voit - Genèse 49:15. Psaumes 81:7. . Matthieu 23:4. Sophonie 3:9 - mais quand il s'agit de l'empire, c'est la souveraine puissance, - .

  
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Arcanes Célestes # 5247

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5247. Et il se tondit, signifie le rejet et le changement quant aux choses qui sont de l'extérieur naturel : on le voit par la signification de tondre, à savoir, la tête et la barbe, en ce que c'est rejeter les choses qui sont de l'extérieur naturel ; car le cheveu ou le poil qui était tondu signifie ce naturel, voir numéro 3301 ; et même le poil tant de la tête que de la barbe correspond dans le Très-Grand Homme à l'extérieur naturel ; c'est même pour cela que les hommes sensuels, c'est-à-dire, ceux qui n'ont rien cru que le naturel, et n'ont pas voulu comprendre qu'il existe quelque chose de plus intérieur ou de plus pur que ce qu'ils pouvaient saisir par les sens, apparaissent dans l'autre vie, à la lumière du ciel, couverts de poil au point que la face est à peine autre chose que du poil de barbe ; j'ai très-souvent vu de ces faces velues : mais ceux qui ont été hommes rationnels, c'est-à-dire, spirituels, chez qui le Naturel avait été régulièrement subordonné, apparaissent avec une chevelure décente ; bien plus, par la chevelure dans l'autre vie on peut connaître quels sont les esprits quant au naturel ; si les esprits apparaissent avec une chevelure, c'est parce que dans l'autre vie les esprits apparaissent absolument comme les hommes sur la terre ; c'est de là aussi que les anges qui ont été vus sont même parfois décrits, dans la Parole, quant à leur chevelure. D'après ces explications, on peut voir ce que signifie tondre, par exemple, dans Ézéchiel :

« Les Prêtres Lévites, fils de Sadok, dépouilleront leurs habits dans lesquels ils font le ministère, et ils les placeront dans les chambres de sainteté, et ils revêtiront d'autres habits, et ils ne sanctifieront pas le peuple avec leurs habits ; et leur tête ils ne raseront point, et leur chevelure ils ne laisseront point croître, en tondant ils tondront leurs têtes. » Ézéchiel 44:19-20.

Là, il s'agit du Nouveau Temple, et du nouveau sacerdoce, c'est-à-dire, de la nouvelle Église, où revêtir d'autres habits signifie les saints vrais ; ne se point raser la tête, ne point laisser croître la chevelure, mais en tondant tondre les têtes, signifie ne point rejeter le naturel, mais l'accommoder pour qu'il concorde, ainsi le subordonner ; quiconque croit la Parole sainte peut voir que ces passages, et tous les autres sur la nouvelle Terre, la nouvelle Cité, et sur le nouveau Temple et le nouveau Sacerdoce, dans le Prophète, ne doivent nullement s'entendre comme ils y sont rapportés dans la lettre, par exemple, que les Prêtres Lévites, fils de Sadok, y rempliront leur ministère, et qu'alors ils dépouilleront les habits du ministère et en prendront d'autres, et qu'ils tondront leurs têtes, mais que là toutes et chacune des choses signifient des arcanes qui appartiennent à la nouvelle Église. Ce qui a été statué au sujet du grand prêtre, des fils d'Aharon et des Lévites, dans Moïse :

« Le grand Prêtre d'entre ses frères, sur la tête duquel a été répandue l'huile de l'onction, et qui a empli sa main pour revêtir les habits, sa tête ne rasera point, et ses habits il ne déchirera point. » Lévitique 21:10 ;

« Les fils d'Aharon ne rendront point chauve leur tête, et l'angle de leur barbe ils ne raseront point ; saints ils seront à leur Dieu, et ils ne profaneront point le nom de leur Dieu. » Lévitique 21:5-6 ;

« Tu purifieras ainsi les Lévites : Tu répandras sur eux des eaux d'expiation ; et ils feront passer un rasoir sur leur chair, et ils laveront leurs habits, et purs ils seront. » Nombres 8:7, n'aurait pas non plus été ordonné, si cela n'eût pas eu en soi des choses saintes ; de ce que le grand prêtre ne rasait point sa tête et ne déchirait point ses habits, que les fils d'Aharon ne rendaient point chauve leur tête et ne rasaient point l'angle de la barbe, et que les Lévites, quanti ils étaient purifiés, faisaient passer le rasoir sur leur chair, en cela qu'y avait-il de saint, et qu'y avait de l'Eglise ? Mais avoir l'homme externe ou naturel subordonné à l'homme interne ou spirituel, et ainsi l'un et l'autre subordonné au Divin, c'est là le saint, que même perçoivent les Anges quand ces passages de la Parole sont lus par l'homme. De même, il est dit du Naziréens,

« qu'il serait saint à Jéhovah ; que si quelqu'un mourait près de lui par accident subitement, et souillait la tête de son Naziréat, il tondrait sa tête au jour de sa purification, que le septième jour il la tondrait ; que le Naziréen, dans le jour où seraient remplis les jours de son naziréat, tondrait à l'entrée de la tente de convention la tête de son Naziréat, et prendrait les cheveux de sa tête, et les mettrait sur le feu qui (est) sous le sacrifice des pacifiques. » Nombres 6:8, 9, 13, 18 ; ce que c'était que le Naziréen, et ce qu'il représentait de saint, on le voit, numéro 3301. Jamais on ne pourra comprendre que le saint consistait dans ses cheveux, si l'on ne sait pas ce que c'est qu'un cheveu par correspondance, ni par conséquent à quel saint correspondait le cheveu du Naziréens : pareillement, il est impossible de comprendre comment la force de Samson consistait dans ses cheveux, au sujet desquels il dit lui-même à Délilah :

« Le rasoir n'est pas monté sur ma tête, parce que Naziréen de Dieu, moi, dès l'utérus de ma mère ; si je suis rasé, de moi se retirera ma force, et je serai rendu faible, et je serai comme tout autre homme : et Délilah appela un homme, qui rasa sept tresses de cheveux de sa tête, et sa force se retira de dessus lui. Et ensuite quand le cheveu de sa tête commença à croître, comme lorsqu'il avait été rasé, la force lui revint. » Juges 16:17, 19, 22 ; sans une connaissance tirée de la correspondance, qui est-ce qui peut savoir que le Seigneur quant au Divin Naturel était représenté par le Naziréen, et que le Naziréat n'était pas autre chose, et que la force de Simson provenait de ce représentatif ? Celui qui ne sait pas, et bien plus encore celui qui ne croit pas qu'il y a un sens interne de la Parole, et que le sens de la lettre est représentatif des choses qui sont dans le sens interne, reconnaîtra à peine quelque chose de saint dans ces passages ; et cependant ils renferment ce qu'il y a de plus saint. Celui qui ne sait pas, et plus encore celui qui ne croit pas que la Parole a un sens interne qui est saint, ne peut pas non plus savoir ce que portent dans leur sein les passages suivants.

Dans Jérémie :

« La vérité a péri, et a été retranchée de leur bouche ; coupe les cheveux de ton Naziréat, et jette-les. » Jérémie 7:28-29.

Dans Ésaïe :

« En ce jour-là le Seigneur rasera avec un rasoir de louage, dans les passages du fleuve, par le roi d'Aschur, la tête et les poils des pieds, et même la barbe il consumera. » Ésaïe 7:20.

Dans Michée :

« A la calvitie réduis-toi, et tonds-toi, à cause des fils de tes délices ; élargis ta calvitie, comme l'aigle, parce qu'ils ont émigré hors de toi. » Michée 1:16, [Il manque du texte ici], ; par Elie et par Elisée était représenté le Seigneur quant à la Parole, ainsi par eux était représentée la Parole, spécialement la Parole prophétique, voir Préface du Chapitre 18 de la Genèse, et numéro 2762 ; le vêtement de poil et la ceinture de cuir signifiaient le sens littéral, l'homme vêtu de poil le signifiait quant aux vrais, et la ceinture de cuir autour des reins le signifiait quant aux biens ; car le sens littéral est le sens naturel parce qu'il se compose de choses qui sont dans le monde, et le sens interne est le sens spirituel parce qu'il se compose de choses qui sont dans le ciel ; ces deux sens sont entre eux comme l'interne et l'externe chez l'homme, et puisqu'il n'y a pas d'interne sans externe, car l'externe est le dernier de l'ordre dans lequel subsiste l'interne, c'était pour cela même une ignominie contre la Parole d'appeler Elisée Chauve, comme s'il eût été sans externe, par conséquent comme si la Parole eût été sans un sens adéquat à la conception de l'homme. D'après ces explications, on peut voir que chaque expression de la Parole est sainte ; mais la sainteté qui est dans chaque expression ne se manifeste pas à l'entendement, si ce n'est pour l'homme qui connaît son sens interne ; toutefois, cependant, elle se manifeste à la perception par un influx du ciel pour celui qui croit la Parole sainte, cet influx s'opère par le sens interne dans lequel sont les anges, et quoique ce sens ne soit pas compris par l'homme, toujours est-il qu'il affecte, parce que l'affection des anges qui sont dans ce sens est communiquée ; de là il est encore évident que la Parole a été donnée à l'homme afin qu'il ait communication avec le ciel, et afin que le Divin Vrai, qui est dans le Ciel, affecte l'homme par l'influx.

  
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