Bible

 

Ézéchiel 28:1

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1 La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:

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Arcanes Célestes # 4729

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4729. Et disons : Une bête sauvage mauvaise l'a dévoré, signifie le mensonge d'après la vie des cupidités : on le voit par la signification de la bête sauvage (fera), en ce qu'elle est l'affection et la cupidité, numéros 45, 46 ; car dans le sens réel la bête (fera) est ce qui est vivant, numéros 774, 841, 908 ; par conséquent ici la bête sauvage mauvaise (fera mala) signifie la vie des cupidités ; que ce soit le mensonge, cela est évident : ceci se rapporte à ce qui précède, savoir, que ce fut par le mensonge, d'après la vie des cupidités, qu'ils ont rejeté ce Divin vrai parmi les faux : il y a, en effet, trois origines du faux, la première d'après la doctrine de l'Eglise, la seconde d'après l'illusion des sens, la troisième d'après la vie des cupidités ; le faux d'après la doctrine de l'Église saisit seulement la partie intellectuelle de l'homme, car il est persuadé dès l'enfance que telle chose est ainsi, et cette persuasion est ensuite corroborée par des confirmatifs ; le faux d'après l'illusion des sens n'affecte pas de même la partie intellectuelle ; en effet, chez ceux qui sont dans le faux d'après l'illusion des sens, il y a peu d'intuition provenant de l'entendement, car ils pensent d'après les inférieurs et les sensuels ; mais le faux d'après la vie des cupidités jaillit de la volonté même, ou, ce qui est la même chose, du cœur, car ce que l'homme veut de cœur, il le désire avec ardeur ; ce faux est le pire, parce qu'il est inhérent, et n'est déraciné que par la nouvelle vie que donne le Seigneur : il y a, comme on sait, deux facultés intérieures de l'homme, savoir, l'entendement et la volonté ; ce que l'entendement puise et dont il s'imbibe ne passe pas pour cela dans la volonté, mais ce que la volonté puise et dont elle s'imbibe passe dans l'entendement, car ce que l'homme veut, il le pense ; c'est pourquoi, quand l'homme veut le mal d'après la cupidité, il le pense et le confirme ; les confirmatifs du mal par la pensée sont ce qui est appelé faux d'après la vie des cupidités ; ces faux paraissent à l'homme comme des vrais, et quand il a confirmé chez lui ces faux, les vrais alors lui paraissent comme des faux, car alors il a fermé l'entrée de l'influx à la lumière qui procède du Seigneur par le ciel ; si au contraire il n'a pas confirmé chez lui ces faux, alors les vrais dont son entendement avait été précédemment imbu s'opposent à ces faux, et ne permettent pas qu'ils soient confirmés.

  
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Arcanes Célestes # 1003

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1003. Ne mangez pas la chair dans son âme, le sang, c'est ne pas mêler les choses profanes avec les choses saintes : ce qui précède le prouve. Les choses profanes ne sont nullement mêlées avec les choses saintes, parce que quelqu'un mange le sang avec la chair ; et le Seigneur l'enseigne bien clairement dans Matthieu :

« Ce qui entre dans la bouche ne rend pas l'homme impur ; mais ce qui sort de la bouche, cela rend l'homme impur ; car les choses qui sortent de la bouche sortent du cœur. » - Matthieu 15:11, 17, , .

mais cela fut défendu dans l'Eglise Judaïque, parce qu'alors, comme on l'a dit, la profanation était représentée, dans le ciel, par l'action de manger le sang avec la chair. Tout ce qui se faisait dans cette Eglise se changeait, dans le Ciel, en représentatifs correspondants ; ainsi le sang se changeait en une sainteté céleste ; la chair, excepté celle des sacrifices, se changeait en une profanation, parce qu'elle signifiait, comme on l'a montré, les cupidités ; et l'action de manger l'un et l'autre se changeait en un mélange de sainteté et de profanation. Voilà pourquoi cette action fut alors si sévèrement interdite. Mais, après l'Avènement du Seigneur, les rites externes ayant été abolis, et les représentatifs ayant par conséquent cessé, alors de telles choses ne se changeaient plus dans le ciel en représentatifs correspondants : en effet, quand l'homme devient interne et qu'il est instruit sur les internes, les externes ne sont plus rien pour lui ; alors il sait en quoi consiste la sainteté, il sait qu'elle consiste dans la charité et dans la foi qui précède de la charité ; alors c'est d'après elles que l'on considère ses externes, c'est-à-dire que l'on voit combien il y a dans les externes déchante et de foi dans le Seigneur. C'est pourquoi, depuis l'Avènement du Seigneur, l'homme est considéré dans le ciel, non par les externes, mais par les internes ; si quelqu'un est considéré par les externes, c'est qu'il y a en lui de la simplicité, et que dans cette simplicité il y a l'innocence et la charité qui sont placées par le Seigneur dans les externes, ou dans le culte externe de cet homme, sans qu'il en sache rien.

  
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