Bible

 

Ézéchiel 21

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1 Et la parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:

2 Fils de l'homme, tourne ta face vers Jérusalem, Et parle contre les lieux saints! Prophétise contre le pays d'Israël!

3 Tu diras au pays d'Israël: Ainsi parle l'Eternel: Voici, j'en veux à toi, Je tirerai mon épée de son fourreau, Et j'exterminerai du milieu de toi le juste et le méchant.

4 Parce que je veux exterminer du milieu de toi le juste et le méchant, Mon épée sortira de son fourreau, Pour frapper toute chair, Du midi au septentrion.

5 Et toute chair saura Que moi, l'Eternel, j'ai tiré mon épée de son fourreau. Elle n'y rentrera plus.

6 Et toi, fils de l'homme, gémis! Les reins brisés et l'amertume dans l'âme, Gémis sous leurs regards!

7 Et s'ils te disent: Pourquoi gémis-tu? Tu répondras: Parce qu'il arrive une nouvelle... Tous les coeurs s'alarmeront, Toutes les mains deviendront faibles, Tous les esprits seront abattus, Tous les genoux se fondront en eau... Voici, elle arrive, elle est là! Dit le Seigneur, l'Eternel.

8 La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:

9 Fils de l'homme, prophétise, et dis: Ainsi parle l'Eternel. Dis: L'épée! l'épée! Elle est aiguisée, elle est polie.

10 C'est pour massacrer qu'elle est aiguisée, C'est pour étinceler qu'elle est polie... Nous réjouirons-nous? Le sceptre de mon fils méprise tout bois...

11 On l'a donnée à polir, Pour que la main la saisisse; Elle est aiguisée, l'épée, elle est polie, Pour armer la main de celui qui massacre.

12 Crie et gémis, fils de l'homme! Car elle est tirée contre mon peuple, Contre tous les princes d'Israël; Ils sont livrés à l'épée avec mon peuple. Frappe donc sur ta cuisse!

13 Oui, l'épreuve sera faite; Et que sera-ce, si ce sceptre qui méprise tout est anéanti? Dit le Seigneur, l'Eternel.

14 Et toi, fils de l'homme, prophétise, Et frappe des mains! Et que les coups de l'épée soient doublés, soient triplés! C'est l'épée du carnage, l'épée du grand carnage, L'épée qui doit les poursuivre.

15 Pour jeter l'effroi dans les coeurs, Pour multiplier les victimes, A toutes leurs portes je les menacerai de l'épée. Ah! elle est faite pour étinceler, Elle est aiguisée pour massacrer.

16 Rassemble tes forces, tourne-toi à droite! Place-toi, tourne-toi à gauche! Dirige de tous côtés ton tranchant!

17 Et moi aussi, je frapperai des mains, Et j'assouvirai ma fureur. C'est moi, l'Eternel, qui parle.

18 La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:

19 Fils de l'homme, trace deux chemins pour servir de passage à l'épée du roi de Babylone; tous les deux doivent sortir du même pays; marque un signe, marque-le à l'entrée du chemin qui conduit à une ville.

20 Tu traceras l'un des chemins pour que l'épée arrive à Rabbath, ville des enfants d'Ammon, et l'autre pour qu'elle arrive en Juda, à Jérusalem, ville fortifiée.

21 Car le roi de Babylone se tient au carrefour, à l'entrée des deux chemins, pour tirer des présages; il secoue les flèches, il interroge les théraphim, il examine le foie.

22 Le sort, qui est dans sa droite, désigne Jérusalem, où l'on devra dresser des béliers, commander le carnage, et pousser des cris de guerre; on dressera des béliers contre les portes, on élèvera des terrasses, on formera des retranchements.

23 Ils ne voient là que de vaines divinations, eux qui ont fait des serments. Mais lui, il se souvient de leur iniquité, en sorte qu'ils seront pris.

24 C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que vous rappelez le souvenir de votre iniquité, en mettant à nu vos transgressions, en manifestant vos péchés dans toutes vos actions; parce que vous en rappelez le souvenir, vous serez saisis par sa main.

25 Et toi, profane, méchant, prince d'Israël, dont le jour arrive au temps où l'iniquité est à son terme!

26 Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: La tiare sera ôtée, le diadème sera enlevé. Les choses vont changer. Ce qui est abaissé sera élevé, et ce qui est élevé sera abaissé.

27 J'en ferai une ruine, une ruine, une ruine. Mais cela n'aura lieu qu'à la venue de celui à qui appartient le jugement et à qui je le remettrai.

28 Et toi, fils de l'homme, prophétise, et dis: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel, sur les enfants d'Ammon et sur leur opprobre. Dis: L'épée, l'épée est tirée, elle est polie, pour massacrer, pour dévorer, pour étinceler!

29 Au milieu de tes visions vaines et de tes oracles menteurs, elle te fera tomber parmi les cadavres des méchants, dont le jour arrive au temps où l'iniquité est à son terme.

30 Remets ton épée dans le fourreau. Je te jugerai dans le lieu où tu as été créé, dans le pays de ta naissance.

31 Je répandrai sur toi ma colère, je soufflerai contre toi avec le feu de ma fureur, et je te livrerai entre les mains d'hommes qui dévorent, qui ne travaillent qu'à détruire.

32 Tu seras consumé par le feu; ton sang coulera au milieu du pays; on ne se souviendra plus de toi. Car moi, l'Eternel, j'ai parlé.

   

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Arcanes Célestes # 10283

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10283. Sur chair d'homme elle ne sera point versée, signifie le non-communicatif avec le propre de l'homme : on le voit par la signification de la chair de l'homme, en ce que c'est le propre de l'homme, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de verser, en ce que c'est communiquer ; en effet, par verser il est signifié la même chose que par toucher, mais verser se dit des liquides, tels que l'huile, le vin et l'eau, et répandre se dit des Divins, des célestes et des spirituels ; mais toucher se dit des matières sèches et des choses corporelles ; que toucher, ce soit communiquer, on le voit, numéro 10130 ; il suit de là que par

« l'huile d'onction sur chair d'homme ne sera point versée, » il est signifié que le Divin Bien du Divin amour du Seigneur ne doit point être en communication avec le propre de l'homme ; et cela, parce que le propre de l'homme n'est que mal, et que le Divin Bien du Seigneur né peut point être en communication avec le mal : que le propre de l'homme ne soit que mal, on le voit, numéro 210, 215, 731, 874, 875, 876, 987, 1023, 1024, 1047, 5660, 5786, 8480. Il y a chez l'homme le propre volontaire, et le propre intellectuel ; son propre volontaire est le mal, et son propre intellectuel est le faux provenant de ce mal ; celui-là, à savoir, le propre volontaire, est signifié par la chair de l'homme, et le propre intellectuel est signifié par le sang de cette chair : qu'il en soit ainsi, c'est ce qu'on voit d'après les passages suivants ; dans Matthieu :

« Jésus dit : Tu es heureux, Simon, car ni chair, ni sang ne t'a révélé cela ; mais mon Père qui est dans les Cieux. » - Matthieu 16:17.

Il est bien évident que dans ce passage la chair et aussi le sang sont le propre de l'homme.

Dans Jean :

« A tous ceux qui L'ont reçu, il leur a donné pouvoir d'être fils de Dieu ; à ceux qui, non de sangs, ni de volonté de chair, mais de Dieu, sont nés. " - Jean 1:12-13.

Là, par les sangs sont signifiés les faux qui proviennent du propre intellectuel de l'homme, et par volonté de chair les maux qui proviennent du propre volontaire ; que le sang soit le faux d'après le mal, ainsi le propre intellectuel d'après le propre volontaire, on le voit, numéro 4735, 9127.

Dans Ésaïe :

« Je nourrirai tes oppresseurs de leur chair, et comme d'un vin doux de leur sang ils seront enivrés. » - Ésaïe 49:26.

Les nourrir de leur chair, et les enivrer de leur sang, c'est les remplir du mal et du faux du mal, ainsi du propre, car l'un et l'autre, tant le mal que le faux, provient du propre.

Dans Jérémie :

« Maudit (soit) l'homme qui se confie en l'homme, et fait de la chair son bras. » - Jérémie 17:5.

se confier en l'homme, et faire de la chair son bras, c'est se fier à soi-même et à son propre.

Dans Ésaïe :

« Le peuple est devenu comme la nourriture du feu ; s'il tranche à droite, il sera affamé ; et s'il mange à gauche, ils ne seront point rassasiés : l'homme la chair de son bras ils mangeront ; Ménascheh Éphraïm, et Éphraïm Ménascheh. » Ésaïe 9:18-19, 20.

La nourriture du feu signifie l'appropriation des maux ou des cupidités de l'amour de soi et du monde ; être affamé et ne point être rassasié, signifie ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi ; par la chair du bras il est signifié l'un et l'autre propre de l'homme ; par Ménascheh, le mal de la volonté ; par Éphraïm, le faux de l'entendement ; et par manger, approprier ; que les feux soient les maux ou les cupidités de l'amour de soi et du monde, on le voit, numéro 5071, 5215, 6314, 6832, 7324, 7575, 9141 ; qu'être affamé et ne point être rassasié ce soit ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi, c'est parce que la faim et la soif signifient la désolation du bien et du vrai, numéro 5360, 5376, 6110, 7102, 8568 (fin). ; la droite est le bien dont procède le vrai, et la gauche est le vrai par lequel il y a le bien, numéro 10061 ; par conséquent être affamé si l'on tranche à droite, et ne point être rassasié en mangeant à gauche, signifie que de quelque manière qu'on soit instruit sur le bien et sur le vrai, on ne recevra cependant pas ; Ménascheh est le bien de la volonté, numéro 5351, 5353, 5348 (fin), 6222, 6234, 6238, 6267 ; et Ephraïm est le vrai de l'entendement, numéro 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; de là, dans le sens opposé Ménascheh est le mal de la volonté, et Ephraïm le faux de l'entendement, car dans la Parole presque toutes les expressions ont aussi le sens opposé : manger, c'est approprier, numéro 3168, 3513 (fin), 3596, 4745 ; d'où l'on voit clairement ce que c'est que manger la chair de son bras, à savoir, que c'est s'approprier le mal et le faux provenant de son propre ; il est dit la chair du bras, parce que le bras, de même que la main, signifie ce qui est chez l'homme, et ce en quoi il se confie, voir aux articles cités, numéro 10019.

Dans Zacharie :

« Je dis : Je ne vous paîtrai point ; que la mourante meure ; celles qui seront de reste mangeront chacune la chair de l'autre. » Zacharie 11:9 ; ne point paître, c'est ne point instruire et ne point réformer ; mourir, c'est périr quant à la vie spirituelle ; manger la chair d'un autre, c'est s'approprier les maux qui proviennent du propre d'un autre.

Dans Ézéchiel :

« Jérusalem a commis scortation avec les fils de l'Egypte ses voisins, grands en chair. » Ézéchiel 16:26 ; Jérusalem, c'est l'Église pervertie ; commettre scortation avec les fils de l'Egypte grands en chair, c'est falsifier les vrais de l'Église par les scientifiques qui proviennent de l'homme naturel seul, ainsi par les scientifiques sensuels ; il a été montré que Jérusalem est l'Église, numéro 402, 2117, 3654, ici, c'est l'Église pervertie ; que commettre scortation, c'est falsifier les vrais, numéro 2466, 2729, 8904 ; que les fils sont les vrais, et aussi les faux, numéro 1147, 3373, 4257, 9807 ; que l'Egypte est le scientifique dans l'un et l'autre sens, aux articles cités, numéro 9340 ; et le naturel, aux articles cités, numéro 9391 ; de là sont appelés grands en chair ceux qui d'après les sensuels raisonnent et concluent sur les vrais de l'Église ; ceux qui agissent ainsi saisissent des faux pour des vrais, car raisonner et conclure d'après les sensuels, c'est raisonner et conclure d'après les illusions des sens du corps ; ce sont donc les hommes sensuels qui sont entendus par grands en chair, puisqu'ils pensent d'après le propre corporel.

Dans Ésaïe :

« L'Egypte (est) homme, et non Dieu ; et ses chevaux chair, et non esprit. » Ésaïe 31:3 ; ici, l'Egypte est aussi le scientifique, ses chevaux sont l'intellectuel qui en provient ; cet intellectuel est dit chair et non esprit, lorsqu'on conclut d'après le propre et non d'après le Divin : il a été montré que les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2761, 2762, 3217, 5321, 6534 ; et que les chevaux de l'Egypte sont les scientifiques provenant de l'intellectuel perverti, numéro 6125, 8146, 8148. Que la chair signifie le propre de l'homme, ou, ce qui est la même chose, le mal volontaire de l'homme, on le voit dans Moïse, lorsqu'il s'agit du désir ardent du peuple Israélite de manger de la chair ; il en est parlé ainsi :

« La foule pêle-mêle qui était au milieu du peuple convoita de convoitise ; et ils dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Jéhovah dit : Demain vous mangerez de la chair ; non pas un seul jour vous (en) mangerez, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours, mais jusqu'à un mois de jours. Et un vent partit de par Jéhovah, et il enleva des cailles de la mer, et les jeta sur le camp environ deux coudées sur les faces de la terre. Et se leva le peuple tout ce jour-là, et toute la nuit, et tout le jour suivant ; et ils amassèrent les cailles, et les étalèrent autour du camp. La chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, et la colère de Jéhovah s'enflamma contre le peuple, et il frappa le peuple d'une plaie très-grande ; de là il appela le nom du lieu Sépulcres de la convoitise. » - Nombres 11:4, 18, 19, 20, 31-32, 33-34.

Que la chair ait signifié le propre de cette nation, on peut le voir d'après chaque expression de ce passage ; car sans cela, quel mal y aurait-il eu à désirer de la chair, lorsqu'il leur avait même été promis de la chair précédemment, - Exode 16:12.

mais comme elle signifiait le propre, ainsi le mal volontaire, dans lequel cette nation était plongée plus que les autres nations, c'est pour cela que, quand ils, désiraient de la chair, il est dit qu'ils convoitèrent de convoitise ; c'est pour cela aussi qu'ils furent frappés d'une grande plaie ; et c'est pour cela que le lieu où ils furent ensevelis fut appelé Sépulcres des convoitises ; soit que l'on dise le mal volontaire, ou que l'on dise la convoitise, c'est la même chose, car le mal volontaire est la convoitise, puisque le propre de l'homme ne désire que ce qui est sien, et rien de ce qui est du prochain ou de Dieu, si ce n'est pour lui-même : comme telle a été cette nation, c'est pour cela qu'il est dit qu'ils mangeraient de la chair, non pas un seul jour, ni deux, ni cinq, ni dix, ni vingt, mais un mois de jours, ce qui signifie que cette nation est telle à perpétuité, car un mois de jours, c'est à perpétuité ; et c'est pour cela qu'il est dit qu'ils furent frappés d'une grande plate, quand la chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, car les dents signifient le propre corporel, qui est l'infime de l'homme, numéro 4424, , 9062 : que telle ait été cette nation, on le voit, aux articles cités, numéro 9380 ; et dans le Cantique de Moïse, Deutéronome 32:20, 22-23, 24, 25, 26, 28, 32-33, 34. Dans la Parole, l'esprit est opposé à la chair, parce que par l'esprit est signifiée la vie provenant du Seigneur, et par la chair la vie provenant de l'homme ; comme dans Jean :

« C'est l'esprit » qui vivifie, la chair ne sert de rien ; les paroles que Moi je » vous prononce sont esprit, et sont vie : » - Jean 6:63.

De là, il est évident que l'esprit est la vie procédant du Seigneur, vie qui est celle de l'amour et de la foi envers Lui d'après Lui, et que la chair est la vie provenant de l'homme, ainsi le propre de l'homme ; c'est pour cela qu'il est dit

« la chair ne sert de rien. de même ailleurs dans Jean :

« Ce qui est né de ta chair est chair, mais ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. » - Jean 3:6.

Dans David :

« Dieu s'est souvenu qu'ils (étaient) chair, un esprit qui s'en allait et ne revenait point. » - Psaumes 78:39.

Puisque la Chair, lorsqu'il s'agit de l'homme, signifie le propre qui est le mal de l'amour de soi et du monde, on voit clairement ce que la Chair signifie quand il s'agit du Seigneur, à savoir, qu'elle signifie le Propre du Seigneur, qui est le Divin Bien du Divin amour ; ce Bien est signifié par la Chair du Seigneur dans Jean :

« Le Pain que Moi je donnerai, c'est ma Chair ; si vous ne mangez la Chair du Fils de l'homme, et ne buvez son Sang, vous n'aurez pas la vie en vous ; celui qui mange ma Chair, et boit mon Sang, a la vie éternelle ; car ma Chair est véritablement un aliment, et mon Sang est véritablement un breuvage. " - Jean 6:51, 53, 54, 55.

Que par la Chair du Seigneur il soit signifié le Divin Bien de son Divin amour, et par le Sang le Divin Vrai procédant de ce Divin Bien, ainsi les mêmes choses qui sont signifiées par le Pain et le Vin dans la Sainte-Cène, et que ce soient les Propres du Seigneur dans le Divin Humain, on le voit, numéro 100, 3813, 4735, 6978, 7317, 7326, 7850, 9127, 9393, 10026, 10033, 10152 ; et que les sacrifices aient représenté les biens qui procèdent du Seigneur, et que ce soit pour cela que les chairs des sacrifices ont signifié les biens, on le voit, numéro 10040, 10079. En outre, dans la Parole çà et là il est dit toute Chair, et par là il est entendu tout homme, par exemple, ,. Ésaïe 40:5-6, , 23, 24. . , 5 ; et ailleurs.

  
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Arcanes Célestes # 9807

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9807. Et ses fils, signifie le Divin Vrai procédant du Divin Bien : on le voit par la signification des fils, en ce qu'ils sont les vrais, numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, 2803, 2813, 3373, 3704, ici le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur, parce qu'ils étaient les fils d'Aharon, et qu'Aharon, comme Grand-Prêtre, représentait le Seigneur quant au Divin Bien, ainsi qu'il vient d'être montré ci-dessus. Si les fils sont les vrais, c'est parce que, dans le sens interne delà parole, toutes choses sont spirituelles ; et les fils dans le sens spirituel sont ceux qui naissent de nouveau du Seigneur, ainsi ceux qui sont dans les vrais d'après le bien ; conséquemment, en faisant abstraction des personnes, les vrais eux-mêmes qui procèdent du bien : ce sont donc ces vrais qui sont entendus dans la Parole par les fils de Dieu, les fils du roi et les fils du royaume ; ils sont aussi des fils de la nouvelle naissance ou de la régénération : les vrais et les biens chez l'homme régénéré, ou né de nouveau du Seigneur, sont absolument entre eux comme des familles issues, en vaste et longue série, d'un même père ; il y en a qui y répondent aux fils et aux filles ; d'autres. aux petits-fils et aux petites-filles ; d'autres, aux gendres et aux brus, et ainsi à des affinités de plusieurs degrés, et par conséquent de plusieurs genres : ce sont les vrais et les biens ainsi disposés qui, dans le sens spirituel, sont des fils, des filles, des petits-fils, des petites-filles, des gendres, des brus, en un mot, des alliés de différents degrés et par conséquent de différents genres : que les générations spirituelles soient dans un tel ordre, c'est ce qui m'a été montré par une vive expérience, et il m'a été dit en même temps que les vrais et les biens chez l'homme régénéré sont dans un ordre semblable, parce que les Sociétés Angéliques dans le ciel sont dans cet ordre, et que les vrais et les biens chez l'homme correspondent à ces sociétés ; c'est même pour cela que l'homme, dont les vrais et les biens sont dans une pareille correspondance, est le ciel dans une très-petite forme. Celui qui sait que par les fils sont signifiés les vrais et par les filles les biens, peut voir dans la Parole, surtout dans la Parole prophétique, un grand nombre d'arcanes, qui autrement resteraient profondément cachés ; comme il peut voir aussi ce qui est spécialement entendu par le Fils de l'Homme, nom que le Seigneur se donne souvent dans la Parole ; que ce soit le Divin Vrai procédant du Divin Humain du Seigneur, qui est entendu par cette expression, on le voit par les passages où elle est employée, passages qui vont être rapportés, afin qu'en même temps il soit confirmé que le Fils est le Vrai ; ainsi dans Jean :

« La foule dit à Jésus : Comment, Toi, dis-tu qu'il faut que le Fils de l'homme soit élevé ? Qui est ce Fils de l'homme ? Jésus leur répondit : Pour encore un peu de temps la Lumière est avec vous, marchez pendant que la Lumière vous avez, de peur que les ténèbres ne vous surprennent ; pendant que la Lumière vous avez, croyez en la Lumière, afin que fils de Lumière vous soyez. » - Jean 12:34-35, 36.

D’après ces paroles, il est évident que le Fils de l'homme signifie la même chose que la Lumière, car lorsqu'on demandait au Seigneur : Qui est ce Fils de l'homme ? il répondit qu'il était la Lumière en qui ils devaient croire ; or la Lumière est le Divin Vrai, voir les articles cités, N" 9548, 9684 ; le Fils de l'homme est-donc aussi le Divin Vrai.

Dans Luc :

« Heureux vous serez, lorsque vous haïront les hommes à cause du Fils de l'homme. “ - Luc 6:22 ;

-à cause du Fils de l'homme, c'est à cause du Divin Vrai qui procède du Seigneur ; lu Divin Vrai est tout ce qui appartient à la foi et à l'amour envers le Seigneur ; être haï à cause de cette foi et de cet amour, c'est la béatitude.

Dans le Même :

« Les jours viendront que vous désirerez de voir l'un des jours du Fils de l'homme, mais vous ne (le) verrez point ; alors on vous dira : Voici, ici ! ou voici, là ! n'allez point après, et ne recherchez point, “ - Luc 17:22-23 ;

Désirer devoir l'un des jours du Fils de l'homme, c'est l'un des états du Vrai Divin, qui est réel ; dans ce passage, il s'agit de la fin de l'Église, quand il n'y a plus aucune foi, parce qu'il n'y a aucune charité, temps dans lequel tout Vrai Divin réel devait périr ; et comme le Vrai Divin est signifié par le Fils de l'homme, voilà pourquoi il est dit :

« Alors on dira : voici, ici ! ou voici, là ! ne recherchez point ; ce qui peut être dit du Vrai Divin procédant dû Seigneur, mais non du Seigneur Lui-Même.

Dans le Même :

« Quand le Fils de l'homme viendra, est-ce qu'il trouvera la foi sur la terre ? » - Luc 18:8 ;

C'est-à-dire que quand le Vrai Divin sera révélé du ciel, on n'y croira point ; le Fils de l'homme est encore ici le Seigneur quant au Vrai Divin, ou le Vrai Divin procédant du Seigneur ; l'avènement du Seigneur est la révélation du Vrai Divin à la fin de l'Église.

Dans Matthieu :

« De même que l'éclair sort de l'orient et brille jusqu'à l'occident, de même sera l'avènement du Fils de l'homme : alors apparaîtra le signe du Fils de l'homme dans le ciel, et alors gémiront toutes les Tribus de la terre, et elles verront le Fils de l'homme venant dans les nuées du ciel avec puissance et gloire. » - Matthieu 24:27, 30 ;

L'avènement du Fils de l'homme, c'est la révélation du Vrai Divin dans la consommation du siècle, c'est-à-dire, à la fin de l'Église ; toutes les tribus de la terre qui alors gémiront sont tous les vrais et tous les biens de la foi et de l'amour procédant du Seigneur, et ainsi envers le Seigneur, dans le complexe ; la nuée du ciel, dans laquelle il doit venir, est le sens littéral de la Parole ; la puissance et la gloire, c'est le sens interne, dans lequel intimement il s'agit du Seigneur Seul ; voir en outre l'explication de ces paroles, numéro 4060. Pareillement ailleurs dans le Même :

« Je vous dis que désormais vous verrez le Fils de l'homme assis à droite de la puissance, et venant clans les nuées du ciel. » - Matthieu 26:64 :

Et dans Luc :

« Désormais le Fils de l'homme sera assis à droite-dé la puissance de Dieu. “ - Luc 22:69 ;

Le Fils de l'homme, c'est le Divin Vrai procédant du Seigneur ; être assis à droite de la puissance, c'est que la toute-puissance Lui appartient, car la toute-puissance est au Divin Bien par le Divin Vrai ; s'il est dit que désormais ils le verront, cela signifie que le Divin Vrai était dans sa toute-puissance, dès l'instant que le Seigneur dans le monde avait vaincu les enfers, et avait remis toutes choses en ordre dans les enfers et dans les cieux ; et qu'ainsi ceux qui Le recevraient par la foi et par l'amour pourraient être sauvés, voir numéro 9715 ; on peut voir aussi qu'être assis à droite, c'est la Toute-Puissance, numéros 3387, 4592, 4933 (fin), 7518, 8281, 9133 ; que toute la puissance du bien est par le vrai, numéros 6344, 6423, 8304, 9327, 9410, 9639, 9643 ; que la puissance Divine elle-même est le Divin Vrai, numéros 6948 ; que les nuées dans lesquelles doit venir le Fils de l'homme, c'est-à-dire, le Divin Vrai sont la Parole dans la lettre, Préface du Chapitre 18 de la Genèse et numéros 4060, 4391, 5922, 6343, 6752, 8443, 8781 ; et que la gloire est le Divin Vrai lui-même, tel qu'il est dans le sens interne de la Parole, Préface du Chapitre 18 de la Genèse et numéros 4809, 5922, 8267, 9429. Maintenant, d'après cela, on peut voir ce qui est signifié par ces paroles dans Apocalypse :

« Je vis, et voici une nuée blanche, et sur la nuée quelqu'un assis semblable à un Fils d'homme, ayant sur sa tête une couronne d'or. » - Apocalypse 14:14 :

Et dans Daniel :

« Voyant je fus en visions de nuit, et voici avec les nuées des cieux comme un Fils d'Homme qui venait. “ - Daniel 7:13.

Dans Jean : a Le Père Lui a donné pouvoir aussi de faire jugement, parce que Fils d'homme il est. » - Jean 5:27 ;

Comme tout jugement se fait d'après le vrai, voilà pourquoi il est dit qu'il a été donné au Seigneur de faire jugement parce que Fils d'homme il est ; le Fils de l'homme, ainsi qu'il a été dit, est le Divin Vrai ; le Père de qui ce vrai procède est le Divin Bien, numéros 2803, 3704, 7499, 8328, 8897 ; comme c'est au Divin Vrai de faire jugement, il est dit en conséquence que, quand le Fils de l'homme viendra, il sera assis sur le trône de sa gloire, » - -et que le Fils de l'homme rendra à chacun selon ses œuvres. » - Matthieu 16:27 Dans Matthieu :

« Celui qui sème la bonne semence est te Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; la semence, ce sont les fils du royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du méchant. » - Matthieu 13:37-38 ;

La bonne semence est le vrai Divin ; c'est pour cela qu'il est dit que le Fils de l'homme la sème ; les fils du Royaume sont les vrais Divins dans le Ciel et dans l'Eglise, car le fils est le vrai, numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, et dans le sens opposé le faux, qui est aussi le fils du méchant ; le royaume est le ciel, et aussi l'Église.

Dans Jean :

« Personne n'est monté dans le ciel, sinon celui qui du ciel est descendu, le Fils de l'homme qui est dans les deux. » - Jean 3:13.

De là il est évident que le Fils de l'homme est le Divin Vrai dans les cieux ; en effet, ce vrai descend et ainsi monte, car personne ne peut monter dans le ciel, à moins que le Divin Vrai ne soit descendu du ciel en lui, car l'influx est Divin, mais non autrement ; c'est parce que le Seigneur est ce vrai, qu'il se nomme le Fils de l'homme qui est dans les cieux.

Dans Matthieu :

« Le Fils de l'homme n'a pas où appuyer la Tête. » - Matthieu 8:20 ;

Le Fils de l'homme, c'est le Divin Vrai ; ne pas avoir où appuyer la tête, c'est-à-dire, n'avoir un lieu nulle part ou chez aucun homme dans ce temps Le Fils de l'homme devait souffrir, et être mis à mort, » - Matthieu 17:12, 22, , 24, . , 31, et ailleurs, - cela enveloppe qu'on en agissait ainsi envers le Divin Vrai, par conséquent envers le Seigneur, qui était le Divin Vrai même, ainsi qu'il le dit aussi Lui-Même dans Jean :

« Moi, je suis le chemin, et la Vérité, et la Vie. » - Jean 14:6.

Dans Jérémie :

« Et il n'y habitera point d'homme, et n'y demeurera point le Fils de l'homme. “ - Jérémie 49:18, 33 ;

Et dans le Même :

« Dans ses villes n'habitera aucun homme, et ne passera point par elles le Fils de l'homme. » - Jérémie 51:43.

Celui qui ne connaît point le sens spirituel de la Parole croira qu'ici par les villes sont entendues des villes, et par l'homme et le fils de l'homme, un homme et un fils, et que les villes seront tellement désolées, qu'il n'y restera pas un habitant ; mais c'est l'état de l'Église, quant à la doctrine du vrai, qui est décrit par ces paroles ; car les villes sont les doctrinaux de l'Église, voir numéros 402, 2449, 3216, 4492, 4493 ; l'homme est le vrai même de l'Église conjoint au bien, numéros 3134, 7716, 9007 ; ainsi le fils de l'homme est le Vrai. Comme le Fils de l'homme signifiait le Divin Vrai procédant du 'Seigneur, c'est pour cela que les Prophètes aussi, par qui ce vrai était révélé, étaient nommés Fils de l'homme, par exemple, Daniel 8:17 ; et Ézéchiel, IL 1, 3, 6, 8. Daniel 3:1, 3, 4, 10, 17, 25, 4:1, 16, 8:5, 6, 8, 12, 15. Daniel 12:2, 3, 9, ,et plusieurs fois ailleurs. Comme la plupart des expressions dans la Parole ont aussi le sens opposé, de même aussi la signification du fils de l'homme, qui dans ce sens est le faux opposé au vrai ; par exemple, dans Ésaïe :

« Qu'as-tu que tu aies peur de l'homme, il meurt ; et d'un fils d'homme, du foin lui est donné. » - .

Le foin donné à un fils d'homme, c'est le scientifique par lequel est le faux.

Dans David :

« Ne vous assurez point sur les princes, sur un fils d'homme, en qu'il n'y a point de salut. » - Psaumes 146:3.

Les princes sont les principaux vrais, numéros 2089, 5044, ainsi dans le sens opposé les principaux faux ; et un fils d'homme est le faux lui-même.

  
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