Bible

 

Ézéchiel 19

Studie

   

1 Et toi, prononce une complainte sur les princes d'Israël,

2 et dis: Ta mère, qu'était-ce? Une lionne. Elle était couchée parmi les lions; C'est au milieu des lionceaux Qu'elle a élevé ses petits.

3 Elle éleva l'un de ses petits, Qui devint un jeune lion, Et qui apprit à déchirer sa proie; Il dévora des hommes.

4 Les nations entendirent parler de lui, Et il fut pris dans leur fosse; Elles mirent une boucle à ses narines et l'emmenèrent Dans le pays d'Egypte.

5 Quand la lionne vit qu'elle attendait en vain, Qu'elle était trompée dans son espérance, Elle prit un autre de ses petits, Et en fit un jeune lion.

6 Il marcha parmi les lions, Il devint un jeune lion, Et il apprit à déchirer sa proie; Il dévora des hommes.

7 Il força leurs palais, Et détruisit leurs villes; Le pays, tout ce qui s'y trouvait, fut ravagé, Au bruit de ses rugissements.

8 Contre lui se rangèrent les nations D'alentour, des provinces; Elles tendirent sur lui leur rets, Et il fut pris dans leur fosse.

9 Elles mirent une boucle à ses narines, le placèrent dans une cage, Et l'emmenèrent auprès du roi de Babylone; Puis elles le conduisirent dans une forteresse, Afin qu'on n'entende plus sa voix sur les montagnes d'Israël.

10 Ta mère était, comme toi, semblable à une vigne, Plantée près des eaux. Elle était féconde et chargée de branches, A cause de l'abondance des eaux.

11 Elle avait de vigoureux rameaux pour des sceptres de souverains; Par son élévation elle dominait les branches touffues; Elle attirait les regards par sa hauteur, Et par la multitude de ses rameaux.

12 Mais elle a été arrachée avec fureur et jetée par terre; Le vent d'orient a desséché son fruit; Ses rameaux vigoureux ont été rompus et desséchés; Le feu les a dévorés.

13 Et maintenant elle est plantée dans le désert, Dans une terre sèche et aride.

14 Le feu est sorti de ses branches, Et a dévoré son fruit; Elle n'a plus de rameau vigoureux Pour un sceptre de souverain. C'est là une complainte, et cela servira de complainte.

   

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Arcanes Célestes # 5113

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5113. Et voici un cep devant moi, signifie l'intellectuel : on le voit par la signification du cep, en ce qu'il est l'intellectuel qui appartient à l'Église spirituelle, ainsi qu'il va être expliqué. Comme l'échanson signifie le sensuel soumis à la partie intellectuelle, et qu'il s'agit ici de l'influx de l'intellectuel dans le sensuel qui lui a été subordonné, c'est pour cela que dans le songe il apparut un cep avec les sarments, la fleur, les grappes et les raisins, par lesquels sont décrits l'influx et la renaissance de ce sensuel. Quant à ce qui concerne l'intellectuel de l'Église spirituelle, il faut savoir que dans la Parole, lorsqu'il s'agit de cette Église, il s'agit aussi çà et là de son intellectuel ; et cela, parce que chez l'homme de cette Église c'est la partie intellectuelle qui est régénérée et devient Église ; en effet, il y a en général deux Églises, l'Église céleste et l'Église spirituelle ; l'Église céleste est chez l'homme qui peut être régénéré ou devenir Église quant à la partie volontaire, et l'Église spirituelle est chez l'homme qui peut seulement, comme il a été dit, être régénéré quant à la partie intellectuelle ; la Très-Ancienne Église qui existait avant le déluge a été céleste, parce que chez ceux qui la composaient, il y avait dans la partie volontaire quelque chose d'intègre ; mais l'Église Ancienne qui exista après le déluge était spirituelle, parce que chez ceux qui la composaient il n'y avait rien d'intègre dans la partie volontaire, mais il y avait quelque chose d'intègre dans la partie intellectuelle ; de là vient donc que dans la Parole, lorsqu'il s'agit de l'Eglise spirituelle, il s'agit en partie aussi de son intellectuel ; voir sur ce sujet, numéros 640, 641, 765, 863, 875, 895, 927, 928, 1023, 1043, 1044, 1555, 2124, 2256, 2669, 4328, 4493 ; que la partie intellectuelle soit régénérée chez ceux qui sont de l'Église spirituelle, on peut le voir aussi en ce que l'homme de cette Église n'a aucune perception da vrai d'après le bien, comme l'ont eue ceux de l'Église céleste ; mais il doit d'abord s'instruire du vrai qui appartient à la foi, et en imbiber l'intellectuel, et connaître ainsi d'après le vrai ce que c'est que le bien ; et après qu'il l'a ainsi connu, il peut le penser, ensuite le vouloir, et enfin le faire, et alors une nouvelle volonté est formée chez lui par le Seigneur dans la partie intellectuelle ; par cette nouvelle volonté l'homme spirituel est élevé dans le ciel par le Seigneur, le mal restant toujours dans sa propre volonté, qui est alors séparée d'une manière miraculeuse ; et cela par une force supérieure par laquelle il est détourné du mal et tenu dans le bien. Mais l'homme de l'Église céleste avait été régénéré quant à la partie volontaire, en s'imbibant dès l'enfance du bien de la charité, et quand il en avait acquis la perception, il était conduit dans la perception de l'amour envers le Seigneur ; de là tous les vrais de la foi lui apparaissaient dans l'intellectuel comme dans un miroir ; chez lui l'entendement et la volonté faisaient absolument un seul mental, car ce qui était dans la volonté était perçu dans l'entendement ; c'est en cela que consistait l'intégrité du premier homme, par lequel est signifiée l'Église céleste. Que le cep soit l'intellectuel de l'Église spirituelle, on le voit plusieurs fois ailleurs dans la Parole, comme dans Jérémie :

« Qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Egypte pour boire les eaux du Schichor ? Ou qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Assyrie pour boire les eaux du fleuve ? 0r Moi, je t'avais plantée Cep tout excellent, semence de vérité : pourquoi donc t'es-tu changée pour Moi en sarments dégénérés d'un Cep étranger ? » - Jérémie 2:18, 21.

Là, il s'agit d'Israël, par qui est signifiée l'Église spirituelle, numéros 3654, 4286 ; l'Egypte et les eaux du Schichor sont les scientifiques qui pervertissent, numéros 1164, 1165, 1186, 1462 ; l'Assyrie et les eaux du fleuve sont le raisonnement d'après ces scientifiques contre le bien de la vie et le vrai de la foi, numéros 119, 1186 ; le cep excellent, c'est l'homme de l'Église spirituelle, qui est appelé cep d'après l'intellectuel ; les sarments dégénérés d'un cep étranger sont l'homme de l'Église pervertie.

Dans Ézéchiel ;

« Énigme et parabole sur la maison d'Israël : L'Aigle grand a pris de la semence de la terre, et il l'a posée dans un champ de semailles ; et elle a germé, et elle est devenue un Cep vigoureux, humble de stature ; en sorte que se tournaient ses sarments vers lui(vers l'aigle), et que ses racines sous lui étaient ; ainsi elle est devenue un Cep qui produisit des sarments et poussa des provins vers l'aigle ; ce Cep ployait ses racines, et il étendait ses sarments vers lui (vers l'aigle) ; dans un champ bon, près de grandes eaux, il avait été planté pour pousser du branchage, afin qu'il devînt un cep de magnificence. » - Ézéchiel 17:2-3, 5-6, 7-8.

L'aigle est le rationnel, numéro 3901 ; la semence de la terre, c'est le vrai de l'Église, numéros 1025, 1447, 1610, 1940, 2848, 3038, 3310, 3373 ; elle est devenue un cep vigoureux et un cep de magnificence, c'est-à-dire, une Église spirituelle, qui est appelée cep à cause du vin qui en provient, lequel signifie le bien spirituel ou le bien de la charité, d'où procède le vrai de la foi implanté dans la partie intellectuelle.

Dans le Même :

« Ta mère, comme le Cep, pareillement à toi, plantée près des eaux, est devenue chargée de fruits et de rameaux par les grandes eaux ; de là elle a eu des branches de force pour les sceptres des dominateurs ; et sa taille s'est élevée au-dessus des branches touffues, de sorte qu'elle a paru par sa hauteur dans la multitude des rameaux. » - Ézéchiel 19:10-11.

Là aussi il s'agit d'Israël par lequel est signifiée l'Église spirituelle, qui est comparée à un Cep, par la même raison dont il vient d'être parlé ; là sont décrites ses dérivations jusqu'aux dernières dans l'homme naturel, à savoir, jusqu'aux scientifiques provenant des sensuels, qui sont les branches touffues, numéro 2831.

Dans Osée :

« Je serai comme la rosée à Israël ; ses rameaux s'avanceront, et sera comme (celui) de l'olivier son honneur, et son odeur comme (celle) du Liban ; ils reviendront les habitants sous son ombre ; ils vivifieront le froment, et ils fleuriront comme le Cep ; sa mémoire (sera) comme vin du Liban ; Éphraïm, qu'ai-Je plus (à faire) avec des idoles ? » - Osée 14:6, 7, 8, 9.

Israël, c'est l'Église spirituelle, dont l'état de floraison est comparé au Cep, et la mémoire an vin du Liban, d'après le bien de la foi implanté dans l'intellectuel ; Éphraïm est l'intellectuel de l'Église spirituelle, numéro 3969.

Dans Zacharie :

« Les restes du peuple, la semence de paix, le Cep donnera son fruit, et la terre donnera son produit, et les cieux donneront leur rosée. “ - Zacharie 8:11-12.

Les restes du peuple, ce sont les vrais renfermés par le Seigneur dans l'homme intérieur, numéros 468, 530, 560, 561, 660, 798, 1050, 1738, 1906, 2284 ; la semence de paix, c'est le bien qui est là ; le cep, c'est l'intellectuel.

Dans Malachie :

« Je réprimerai à cause de vous celui qui dévore, afin qu'il ne vous corrompe pas le fruit de la terre, et pour vous n'avortera pas le cep dans le champ. » - .

Le Cep, c'est l'intellectuel ; le cep est dit ne pas avorter, quand l'intellectuel n'est pas privé des vrais et des biens de la foi ; au contraire, il est dit vide, quand il y a là les faux et par suite les maux, dans Osée :

« Cep vide, Israël ! Du fruit il fait semblable à lui, » - Osée 10:1.

Dans Moïse :

« Il attachera au Cep son ânon, et au Cep excellent le fils de son ânesse, après qu'il aura lavé dans le Vin son vêtement, et dans le sang des raisins son manteau. » - Genèse 49:11.

C’est la prophétie de Jacob, alors Israël, sur ses douze fils, ici sur Jehudah, par lequel est représenté le Seigneur, numéro 3881.

Là, le Cep est l'intellectuel qui appartient à l'Église spirituelle, et le Cep excellent est l'intellectuel qui appartient à l'Église céleste.

Dans David :

« Jéhovah ! Un Cep d'Égypte tu as fait partir ; tu as chassé les nations, et tu l'as planté ; tu as balayé devant lui, et tu as fait enraciner ses racines, afin qu'il remplit la terre ; les montagnes ont été couvertes de son ombre, et de ses sarments les cèdres de Dieu ; tu as étendu ses provins jusqu'à la mer, et jusqu'à l'Euphrate ses rameaux. Le sanglier de la forêt le foule, et la bête des champs le broute. " - , 10, 11, 12, 14.

Le Cep d'Égypte, dans le sens suprême, est le Seigneur ; la glorification de son Humain est décrite par le Cep et par ses provins ; dans le sens interne, le Cep est là l'Église spirituelle, et l'homme de cette Église, tel qu'il est quand il est devenu nouveau ou a été régénéré par le Seigneur quant à l'intellectuel et au volontaire ; le sanglier dans la forêt est le faux, et la bête des champs est le mal, qui détruisent l'Église quant à la foi au Seigneur.

Dans Jean :

« L'Ange jeta sa faux sur la terre, et il vendangea le cep de la terre, et il le jeta dans le grand pressoir de la colère de Dieu ; et fut foulé le pressoir hors de la ville, et il sortit du sang du pressoir jusqu'aux freins des chevaux. » - Apocalypse 14:19-20.

Vendanger le cep de la terre, c'est détruire l'intellectuel de l'Église ; et, comme le cep signifie cet intellectuel, il est dit aussi que le sang sortit du pressoir jusqu'aux freins des chevaux, car les chevaux signifient les intellectuels, numéros 2761, 2762, 3217.

Dans Ésaïe :

« Il arrivera en ce jour-là que tout lieu où il y aura eu mille ceps, de mille (pièces) d'argent, sera réduit en ronces et en épines. » - Ésaïe 7:23.

Dans le Même :

« Consumés seront les habitants de la terre, et sera laissé l'homme rare ; il pleurera, le moût ; et il languira, le cep. » - Ésaïe 24:6-7.

Dans le Même :

« Sur les mamelles ils se frappent à cause des champs de vin, à cause du cep fécond en fruits ; sur la terre de mon peuple l'épine et la ronce monteront. » - Ésaïe 32:12-13, 14 ;

Dans ces passages, il s'agit de la vastation de l'Église spirituelle quant au bien et au vrai de la foi, ainsi quant à l'intellectuel, car le vrai et le bien de la foi sont dans la partie intellectuelle de l'homme de cette Église, ainsi qu'il a été dit ci-dessus ; chacun peut voir que là par le cep et par la terre il est entendu, non un cep ni une terre, mais quelque chose de semblable qui appartient à l'Église. Comme dans le sens réel le cep signifie le bien de l'intellectuel, et le figuier le bien du naturel, ou, ce qui est la même chose, le cep le bien de l'homme intérieur, et le figuier le bien de l'homme extérieur, c'est pour cela que plusieurs fois, dans la Parole, quand le cep est nommé, le figuier l'est aussi ; comme dans ces passages ; Dans Jérémie :

« En consumant je les consumerai, point de raisins au cep, et point de figues au figuier, et la feuille est tombée. » - Jérémie 8:13.

Dans le Même :

« J'amènerai sur vous une nation de loin, maison d'Israël, qui mangera ton Cep et ton figuier. » - Jérémie 5:15, 17.

Dans Osée :

« Je dévasterai son Cep et son figuier. » - Osée 2:12.

Dans Joël :

« Une nation est montée sur ma terre, elle a réduit mon Cep en dévastation, et mon figuier en écume, en le dépouillant elle l'a dépouillé, et l'a

« Renversé ; ses branches ont été mises à blanc ; le Cep a séché, et le figuier languit, w - Joël 1:6-7, 12.

Dans le Même :

« Ne craignez point, bêtes de mes champs, parce que herbeuses sont devenues les demeures du désert ; parce que l'arbre a fait son fruit, et le figuier et le cep donneront leur force. » - Joël 2:22-23.

Dans David :

« Il frappa leur cep et leur figuier, et il brisa l'arbre de leur frontière. » - Psaumes 105:33,

Dans Habacuc ;

« Le figuier ne fleurira point, et point de produit dans les ceps » - Habacuc 3:17. -.

Dans Michée :

« De Sion sortira la doctrine, et la Parole de Jéhovah, de Jérusalem ; ils s'assiéront chacun sous son cep et sous son figuier, et personne qui les épouvante. » - .

Dans Zacharie :

« En ce jour-là vous crierez, l'homme à son compagnon, sous le cep et sous le figuier. » - Zacharie 3:10.

Dans 1 Rois :

« Dans le temps de Salomon, paix il y eut par tous les passages d'alentour, et habitaient Jehudah et Israël en sécurité, chacun sous son cep et sous son figuier. » - 1 Rois 5:4, 5.

Que le figuier soit le bien do l'homme naturel ou extérieur, on le voit, numéro . Que le cep soit l'Intellectuel nouveau ou régénéré par le bien d'après le vrai et par le vrai d'après le bien, on le voit par les paroles du Seigneur aux disciples, après qu'il eut institué la Sainte Cène, dans Matthieu :

« Je vous dis que je ne boirai point désormais de ce fruit du cep, jusqu'à ce jour où je le boirai avec vous nouveau dans le Royaume de mon Père. » - Matthieu 26:29.

Le bien d'après le vrai et le Vrai d'après le bien, par lesquels l'intellectuel devient nouveau, ou par lesquels l'homme devient spirituel, sont signifiés par le fruit du cep ; l'appropriation de cela est signifiée par boire ; que boire, ce soit s'approprier, et qu'il se dise du vrai, on le voit, numéro 3168 ; que cela ne se fasse pleinement que dans l'autre vie, c'est ce qui est signifié par

« Jusqu’à ce jour où je le boirai avec vous nouveau dans le Royaume de mon Père ; » que par le fruit du cep il soit entendu non le moût ni le vin, mais quelque chose de céleste qui appartient au Royaume du Seigneur, cela est évident. Comme l'Intellectuel de l'homme spirituel devient nouveau et est régénéré par le Vrai qui procède uniquement du Seigneur, c'est pour cela que le Seigneur se compare au Cep, et que ceux qui sont implantés dans le vrai qui procède de Lui, conséquemment en Lui, il les compare aux sarments, et le bien qui en provient, au fruit, dans Jean ;

« Je suis le Cep vrai, et mon Père le Cultivateur ; tout sarment qui en Moi ne porte point de fruit, il le retranche ; mais tout (sarment) qui porte du fruit, il le nettoie, pour qu'il porte plus de fruit. Demeurez en Moi, et Moi en vous ; comme le sarment ne peut de soi-même porter du fruit, s'il ne demeure dans le Cep, de même vous non plus, si en Moi vous ne demeurez. Moi, je suis le Cep ; vous, les sarments ; celui qui demeure en Moi, et Moi en lui, celui-là porte du fruit beaucoup, parce que sans Moi vous ne pouvez faire rien : ceci est mon commandement, que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. » - Jean 15:1-2, 3, 4, 5, 12.

Puisque le Cep, dans le sens suprême, signifie le Seigneur quant au Divin Vrai, et par suite dans le sens interne l'homme de l'Église spirituelle, c'est pour cela que la Vigne signifie l'Église spirituelle elle-même, numéros 1069, 3220. Comme le Naziréen représentait l'homme céleste, et que cet homme est régénéré par le bien de l'amour, et non par le vrai de la foi comme l'homme spirituel, qu'en conséquence l'homme céleste est régénéré non quant à l'intellectuel, mais quant au volontaire, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, voilà pourquoi il avait été défendu aux Naziréen de manger quoi que ce fût qui provint du Cep, et par conséquent aussi de boire du vin, - Nombres 6:3-4. Juges 13:14.

Par là il est encore évident que le Cep signifie l'Intellectuel qui appartient à l'homme spirituel, ainsi qu'il a été montré ; que le Naziréen ait représenté l'homme céleste, on le voit, numéro 3301 ; par là aussi, il est évident qu'il n'est jamais possible de savoir pourquoi avait été défendu au Naziréen tout ce qui proviendrait du cep, outre plusieurs autres choses qui le concernent, si l'on ne sait pas ce que signifie le cep dans le sens propre, et si l'on ne sait pas qu'il y a une Eglise céleste et une Église spirituelle, et que l'homme de l'Église céleste est régénéré autrement que l'homme de l'Église spirituelle, celui-là par une semence implantée dans la partie volontaire, celui-ci par une semence implantée dans la partie intellectuelle ; de tels arcanes ont été renfermés dans le sens interne de la Parole.

  
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Arcanes Célestes # 1025

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1025. Avec votre semence après vous signifie ceux qui sont créés de nouveau : c'est ce qui est prouvé par la signification de la semence et par la suite du Verset ; par la signification de la semence : la semence, dans le sens littéral, désigne la postérité ; mais dans le sens interne elle signifie la foi ; et comme il n'y a de foi, ainsi qu'on l'a dit souvent, que là où existe la charité, c'est donc la charité elle-même qui est désignée dans le sens interne par la semence. Par la suite du Verset : en effet, il est constant qu'il s'agit non-seulement de l'homme qui est dans l'Eglise, mais aussi de l'homme qui est hors de l'Eglise, par conséquent de tout le genre humain. Partout où est la charité, fut-ce même chez les nations les plus éloignées de l'Eglise, là est la semence ; car la semence céleste est la charité. En effet, aucun homme ne peut faire par soi-même quelque chose de bien, mais tout bien vient du Seigneur ; le bien que font les gentils existe aussi par le Seigneur ; j'en parlerai, dans la suite, par la Divine, Miséricorde du Seigneur. J'ai montré ci-dessus, numéro 225, que la semence de Dieu est la foi ; ici et dans d'autres passages, par la foi on entend la charité dont précède la foi, car il n'y a de foi qui soit réellement foi que la foi de la charité. Il en est de même dans les autres passages de la Parole où la semence est nommée : par exemple, lorsqu'il est question de la semence d'Abraham, ou de celle d'Isaac, ou de celle de Jacob, c'est l'amour ou la charité qui est signifié ; car Abraham a représenté l'Amour céleste et Isaac l'Amour spirituel en tant que ces amours appartiennent à l'homme interne, et Jacob a représenté ces mêmes amours en tant qu'ils appartiennent à l'homme externe ; c'est ce qu'on peut remarquer non-seulement dans les livres prophétiques, mais encore dans les livres historiques. Dans le Ciel, on ne perçoit pas les faits historiques de la Parole, mais on perçoit ce qui est signifié par ces faits. Ce n'est pas seulement pour l'homme que la Parole a été écrite, elle l'a été aussi pour les Anges. Quand l'homme lit la Parole et n'en saisit que le sens littéral, les Anges comprennent le sens interne et se saisissent point le sens de la lettre ; les idées matérielles, mondaines et corporelles qui sont produites dans l'homme quand il lit la Parole, deviennent chez les Anges des idées spirituelles et célestes. Ainsi, quand l'homme lit un passage où il est question d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, les Anges ne pensent nullement à Abraham, à Isaac, ni à Jacob, mais ils réfléchissent aux choses que ces personnages représentées et qui sont par conséquent signifiées par eux. Il en est de même lorsqu'il s'agit de Noach, de Schem, de Cham et de Japhet ; les Anges ne connaissent pas ces personnes, et ne perçoivent autre chose que l'Eglise Ancienne ; les Anges intérieurs n'ont même pas la perception de l'Eglise, mais ils perçoivent la foi de cette Eglise, et selon l'enchaînement du sujet, l'état des choses dont il est question. Il en est encore de même quand, dans la Parole, il est parlé de semence, comme ici, où il est dit, au sujet, de Noach, qu'une alliance serait établie avec eux et avec leur semence après eux : les Anges n'ont pas la perception de la postérité de Noach, - Noach n'ayant jamais existé, car c'est l'Eglise Ancienne qui a été ainsi appelée ; - mais par semence ils entendent la charité qui a été l'essentiel de la foi de cette Eglise. Il en est de même dans les récits historiques sur Abraham, Isaac et Jacob ; quand il est parlé de leur semence, les Anges n'entendent nullement leur postérité propre ; mais ils entendent tous ceux en général, tant au dedans qu'au dehors de l'Eglise, qui ont chez eux la semence céleste ou la charité ; bien plus, les Anges intérieurs perçoivent l'amour même qui, abstraction faite des personnes, est la semence céleste. Il résulte des passages suivants, où il s'agit d'Abraham, que la semence signifie l'amour, et tout homme chez qui est l'amour :

« Jéhovah dit : Je donnerai cette terre à ta semence. » - Genèse 12:7 ;

Puis :

« Toute la » terre que tu vois, je la donnerai à toi et à ta semence pour l'éternité, et je placerai ta semence comme la poussière de la terre. » - Genèse 13:15-16, - Ceux qui sont dans le sens de la lettre ne saisissent rien autre chose sinon que par semence on entend la postérité d'Abraham, et par terre la terre de Canaan, d'autant plus que cette terre a été donnée à sa postérité ; mais ceux qui sont dans le sens interne, comme y est tout le ciel, par la semence d'Abraham n'entendent que l'amour, et par la terre de Canaan n'entendent que le Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres : la possession de la terre de Canaan pour la postérité d'Abram ne fut qu'un représentatif, dont je parlerai ailleurs par la Divine Miséricorde du Seigneur. On lit de même dans d'autres passages de la Genèse, au sujet d'Abram : » Jéhovah le mena dehors, et dit : Regarde maintenant vers le ciel, et compte les » Voiles, si tu peux les compter ; et il lui dit : Ainsi sera ta Semence. " - Genèse 15:5, - Il y a ici même signification ; comme Abram représentait l'amour ou la foi salvifique, par la semence, dans le sens interne, on n'entend d'autre postérité que ceux lui, dans l'univers, sont dans l'amour. De même :

« J'établirai mon alliance entre Moi et toi, et entre ta Semence après toi ; et je donnerai à toi et à ta Semence après toi la terre des pèlerinages, toute la terre de Canaan, en possession éternelle, et je leur serai pour Dieu. Ceci (est) Mon alliance que tu garderas entre moi et vous, et entre ta semence après toi : que tout mâle d'entre vous soit circoncis. » - Genèse 17:7-8, 10.

Là, établir l'alliance signifie pareillement la conjonction du Seigneur et les hommes de l'univers par l'amour, lequel amour a été représenté par Abram ; on voit par là ce que signifie sa semence ; on dit qu'elle signifie tous ceux de l'univers qui sont dans l'amour. L'alliance était la circoncision dont il s'agit ici, et par laquelle le Ciel n'entend jamais la circoncision de la chair, mais par laquelle il entend la circoncision du cœur, que pratiquent ceux qui sont dans l'amour. La circoncision était le représentatif de la régénération par l'amour ; c'est ce qui est clairement expliqué dans Moïse :

« Jéhovah Dieu circoncira ton cœur et le cœur de ta semence, » pour aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme, afin que tu vives. » - Deutéronome 30:6. Ce passage montre clairement ce que c'est que la circoncision dans le sens interne ; c'est pourquoi partout où se trouve le mot circoncision, on n'entend autre chose que l'amour et la charité, et la vie qui en précède. On voit aussi, par les paroles du Seigneur à Abraham et à Isaac, que la semence d'Abraham signifie tous ceux de l'univers qui sont dans l'amour. Après qu'Abraham eut voulu sacrifier Isaac, selon l'ordre qu'il en avait reçu, le Seigneur lui dit :

« En bénissant Je te bénirai, et en multipliant je multiplierai ta Semence comme les étoiles des cieux, et comme le sable qui (est} sur le » rivage de la mer ; et ta Semence héritera la porte de tes ennemis, et toutes les Nations de la terre seront bénies dans ta Semence.

« - Genèse 22:17-18.

On voit clairement par là qu'on entend par la semence tous ceux de l'univers qui sont dans l'amour. De même qu'Abraham, comme on l'a dit, a représenté l'amour céleste, de même Isaac a représenté l'amour spirituel ; aussi, par la semence d'Isaac, n'entend-on autre chose que tout homme chez lequel il y a l'amour spirituel ou la charité. Voici ce que le Seigneur dit à Isaac :

« Séjourne dans cette terre, et je serai avec toi, et je te bénirai ; et je donnerai à toi et à ta Semence toutes ces terres, et je confirmerai le serment que j'ai juré à Abraham ton père ; et je ferai multiplier ta Semence comme les étoiles des cieux, et je donnerai à ta Semence toutes ces terres ; et toutes les Nations de la terre seront bénies dans ta Semence. » - Genèse 26:3-4, 24.

On voit clairement qu'il s'agit là de toutes les nations qui sont dans la charité. L'Amour céleste, représenté par Abraham, est comme le père de l'amour spirituel représenté par Isaac ; car le spirituel, comme je l'ai expliqué, tire son origine du céleste. Comme Jacob représentait les externes de l'Eglise, qui existent par les internes, il représentait ainsi toutes les choses qui, dans l'homme externe, doivent leur origine à l'amour et à la charité ; aussi sa semence signifie-t-elle tous ceux qui, dans l'univers, ont dans un culte externe dans lequel est le culte interne, et qui ont des œuvres de charité dans lesquelles est la charité procédant du Seigneur. C'est de cette semence que le Seigneur parla à Jacob, après que celui-ci eut vu en songe une échelle :

« Moi Jéhovah, » le Dieu d'Abraham ton père, et le Dieu d'Isaac, la terre sur laquelle tu es couché je la donnerai à toi et à ta Semence ; et » ta Semence sera comme la poussière de la terre ; et toutes les familles de l'humus seront bénies dans toi et dans ta Semence. » - Genèse 28:13-14 ; Genèse 32:13 ; Genèse 48:4.

Outre les passages de la Parole que j'ai rapportés ci-dessus, numéro 223, je citerai les suivants pour prouver encore que la semence n'a pas d'autre significations.

Dans Ésaïe :

« Toi (tu es) Israël mon serviteur, Jacob » que j'ai élu, la Semence d'Abraham mon ami. » - Ésaïe 41:8.

Il s’agit là de la régénération de l'homme ; Israël et Jacob y sont pris d'une manière distincte, comme dans beaucoup d'autres passages de la Parole ; les internes de l'Eglise spirituelle sont signifiés par Israël, et ses externes par Jacob ; les uns et les autres sont appelés semence d'Abraham, c'est-à-dire semence de l'Eglise céleste, parce que le céleste, le spirituel et le naturel se succèdent.

Dans Jérémie :

« Moi, je t'avais planté cep tout excellent, Semence de vérité ; comment l'as-tu changée pour moi en (sarments) dégénérés d'un cep étranger ? » - Jérémie 2:21.

Il s'agit là de l'Eglise spirituelle, qui est le cep excellent, dont la charité ou la foi de la charité est appelée semence de vérité.

Dans le Même :

« Comme » l'armée des cieux ne se compte pas, et que le sable de la mer » ne se mesure pas, ainsi je multiplierai la Semence de David mon » serviteur, et les Lévites mes ministres. » - Jérémie 33:22.

Là, il est évident que la semence est la semence céleste, car David signifie le Seigneur. Chacun sait bien que la semence de David n’?à point été comme l'armée des cieux qui ne se compte pas ni comme le sable de la mer qui ne se mesure pas.

Dans le Même :

« Voici les jours qui viennent, dit Jéhovah, et je susciterai à David un germe juste, et il règnera (comme) roi ; il agira avec intelligence, et il fera le jugement et la justice dans la terre. Dans Ses jours, Juda sera sauvé, et Israël habitera en sécurité ; et ce nom par lequel on l'appellera (est) le sien : Jéhovah notre justice. C'est pourquoi, voici les jours qui viennent, dit » Jéhovah, et l'on ne dira plus : Jéhovah le vivant, Qui a fait monter les fils d'Israël de la terre d'Egypte ; mais (on dira) : Jéhovah » le vivant Qui a fait monter et Qui a ramené la Semence de la » maison d'Israël de la terre du septentrion. » - Jérémie 23:5-6, 7-8.

Ce qui est signifié là est tout à fait différent de ce qui se présente dans le sens de la lettre ; par David on n'entend pas David, ni par Juda Juda, ni par Israël Israël, mais par David on entend le Seigneur, par Juda le céleste, par Israël le spirituel ; c'est pourquoi la semence d'Israël signifie ceux chez lesquels il y a la charité ou la foi de la charité.

Dans David :

« (Vous) qui craignez- Jéhovah, louez-Le ; toute Semence de Jacob, glorifiez-Le ; toute » Semence d'Israël, redoutez-Le. » - Ps, Jérémie 22:24, 25.

Là, par la semence d'Israël, on n'entend pas d'autre semence que l'Eglise spirituelle.

Dans Ésaïe :

« Sa race sera une Semence de sainteté. » - .

Il s’agit là des Reliquiae qui sont saintes, parce qu'elles appartiennent au Seigneur.

Dans le Même :

« Je ferai sortir de Jacob une Semence, et de Juda pour possesseur de mes montagnes, et mes élus possèderont la (terre), et mes serviteurs l'habiteront. » - Ésaïe 65:9.

Là, il s'agit de l'Eglise céleste interne et externe.

Dans le Même :

« Ils n'engendreront » pas dans le trouble, eux et leurs descendants avec eux (seront) la » Semence des bénis de Jéhovah. » - Ésaïe 65:23.

Il s’agit là des nouveaux cieux et de la nouvelle terre, ou du Royaume du Seigneur : les engendrés ou les régénérés par l'amour qui seront dans ce royaume sont appelés la semence des bénis de Jéhovah.

  
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