Bible

 

Ézéchiel 15

Studie

   

1 La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:

2 Fils de l'homme, le bois de la vigne, qu'a-t-il de plus que tout autre bois, Le sarment qui est parmi les arbres de la forêt?

3 Prend-on de ce bois pour fabriquer un ouvrage? En tire-t-on une cheville pour y suspendre un objet quelconque?

4 Voici, on le met au feu pour le consumer; Le feu en consume les deux bouts, et le milieu brûle: Sera-t-il bon à quelque chose?

5 Voici, lorsqu'il était entier, on n'en faisait aucun ouvrage; Combien moins, lorsque le feu l'a consumé et qu'il est brûlé, En pourra-t-on faire quelque ouvrage?

6 C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Comme le bois de la vigne parmi les arbres de la forêt, Ce bois que je livre au feu pour le consumer, Ainsi je livrerai les habitants de Jérusalem.

7 Je tournerai ma face contre eux; Ils sont sortis du feu, et le feu les consumera. Et vous saurez que je suis l'Eternel, Quand je tournerai ma face contre eux.

8 Je ferai du pays un désert, Parce qu'ils ont été infidèles, Dit le Seigneur, l'Eternel.

   

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Arcanes Célestes # 9777

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9777. Tous ses pieux, et tous les pieux du Parvis, d'airain, signifie toutes les choses qui conjoignent et affermissent l'un et l'autre ciel, le moyen et le dernier, par le bien : on le voit par la signification des pieux, en ce qu'ils sont les choses qui conjoignent et affermissent, ainsi qu'il va être montré ; par la signification de l'Habitacle, qui ici est entendu par ses, en ce que c'est le ciel, spécialement le ciel moyen, numéros 9594-, 9596, 9632 ; par la signification du Parvis, en ce que c'est le dernier ciel, numéro 9741 ; et par la signification de l'airain, en ce.que c'est le bien externe, numéros 425, 1551. Si les pieux ou les clous sont les choses qui conjoignent et affermissent, c'est parce qu'ils sont employés pour conjoindre et pour affermir : ils signifient aussi la même chose partout dans la Parole, par exemple, dans Ésaïe : a Élargis le lieu de ta tente, et que les courtines de tes habitacles on étende, n'empêche point ; allonge tes cordages, et affermis tes pieux. » - Ésaïe 54:2 ;

Là, il s'agit de la Nouvelle Église procédant du Seigneur ; élargir le lieu de la tente, et étendre les courtines des habitacles, c'est la doctrine du bien et du vrai, et le culte qui en provient, numéro 9596 ; les longs cordages et les pieux, c'est l'ample connexion et la confirmation des vérités : qu'il y ait eu aussi des cordages pour le Parvis, on le voit, .

Dans le Même :

« Regarde Sion, que tes yeux voient Jérusalem, Habitacle tranquille, Tabernacle qui n'est point dissipé ; ses pieux ne seront point ôtés à perpétuité, et pas un de ses cordages ne sera rompu. “ - Nombres 33:20 ;

Ici pareillement les pieux et les cordages sont les choses qui confirment et qui conjoignent : le clou signifie aussi l'affermissement et la conjonction dans Ésaïe 41:7 ; et dans Jérémie 10:4 ; mais là il s'agit d'idoles, par lesquelles sont signifiés les doctrines du faux, parce qu'elles résultent de la propre intelligence, numéros 8941, 9424. Quant au clou, auquel on suspend quelque chose, il signifie l'attache et l'adjonction, dans Ésaïe 22:23-24 ; et dans Ézéchiel 15:3.

  
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Arcanes Célestes # 8941

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8941. Tu ne les bâtiras point taillées, signifie que ce ne doit pas être d'après la propre intelligence : on le voit par la signification des pierres taillées, en ce qu'elles sont de ces choses qui proviennent de la propre intelligence ; en effet, les pierres sont les vrais, numéro 8940, et les tailler ou ajuster, c'est d'après le propre, ou d'après la propre intelligence, tirer ou forger des vrais ou des choses qui sont semblables aux vrais ; car les choses qui sont tirées ou forgées d'après le propre, ou d'après la propre intelligence, ont la vie par l'homme, et cette vie est une vie nulle, puisque le propre de l'homme n'est que mal, numéros 210, 215, 694, 874, 875, 876, 987, 1047, 5660, 5786, 8480 ; au contraire, ce qui vient non pas du propre, mais du Divin, a en, soi la vie, car toute vie procède du Divin : ici, il s'agit du Culte du. Seigneur d'après le vrai, car ce culte est signifié par l'Autel de pierres, numéro 8940 ; les Vrais, d'après lesquels un culte doit être rendu au Seigneur, ne doivent être tirés que de la Parole, car là dans chaque chose il y a la vie procédant du Divin : quand les vrais sont tirés du propre, ils regardent et ont pour fin la dignité et la prééminence au-dessus de tous dans le monde, et aussi les richesses de la terre et l'opulence au-dessus de tous, aussi ont-ils en eux l'amour de soi et du monde, ainsi tous les maux dans le complexe, numéros 7488, 8318 ; mais les vrais qui sont tirés de la Parole, regardent et ont pour fin la vie éternelle, et ils ont en eux l'amour envers le Seigneur et l'amour à l'égard du prochain, ainsi tous les biens dans le complexe : quand les vrais sont tirés du propre, ou de la propre intelligence, ils dominent sur les vrais qui procè-dent du Divin, car ceux-ci sont appliqués à confirmer ceux-là, lorsque cependant ce doit être le contraire, c'est-à-dire que les Vrais provenant du Divin doivent dominer, et que les vrais tirés de la propre intelligence doivent servir. Les choses tirées du propre ou de la propre intelligence sont appelées vrais, mais ne sont pas des vrais, seulement elles se présentent comme des vrais dans la forme externe, car par les applications d'après le sens littéral de la Parole, et par les raisonnements, elles sont rendues semblables aux vrais ; mais dans la forme interne elles sont des faux ; qui sont et quelles sont ces choses, on le voit, numéro 8932, ;, [Il manque du texte ici],.

Dans Jérémie :

« Quoique je crie et vocifère, il repousse mes prières ; il a entouré mes chemins de pierres taillées, mes sentiers il a détruit. » - Lamentations 3:8-9.

Dans Amos :

« Puisque vous foulez le froissé, et que la charge de blé vous lui enlevez, des maisons de pierres taillées vous bâtirez, mais vous n'y habiterez point. » - Amos 5:11 ;

Dans ces passages, la pierre taillée, c'est dans les choses de la foi ce qui provient de la propre intelligence. Comme c'est là ce qui était signifié par la pierre taillée, voilà pourquoi l'Autel élevé en premier lieu dans la terre de Canaan par les fils d'Israël, après qu'ils eurent passé le Jourdain, fut construit en pierres non taillées ; car le passage à travers le Jourdain représentait l'introduction dans le Royaume du Seigneur, laquelle s'opère par les vrais de la foi ; il est parlé ainsi de cet Autel dans Josué :

« Josué bâtit un Autel au Dieu d'Israël sur la montagne d'Ëbal, comme l'avait commandé Moïse, serviteur de Jéhovah, aux fils d'Israël ; un Autel de pierres entières, sur lesquelles il n'avait pas passé le fer. » - Josué 8:30-31..

Le temple de Jérusalem fut pareillement bâti de pierres entières non taillées ; il en est parlé ainsi dans le Premier Livre des Rois :

« Quant à la maison elle-même, lorsqu'elle fut bâtie, de pierres entières telles qu'elles étaient apportées elle fut bâtie ; car marteau ou hache, aucun instrument de fer, ne, furent entendus dans la maison pendant qu'elle fut bâtie. " - 1 Rois 6:7 ;

En effet, le Temple du Seigneur représentait le Seigneur quant au Divin Vrai ; que le Seigneur ait été représenté par le Temple, Lui-Môrne l'enseigne, - Jean 2:19, 21-22.

Et qu'il ait été représenté quant au Divin Vrai, c'est parce que ce Vrai y était enseigné, c'est même pour cela qu'il fut construit en pierres, car les pierres signifiaient le Divin Vrai, numéro 894O ; de là aussi, le Seigneur Lui-Même a été appelé la Pierre d'Israël, N0 Glilô. Maintenant, d'après ces explications, on voit clairement ce que signifiait la pierre de l'autel, comme aussi la pierre du temple, puis ce que signifiaient les pierres qui devaient être entières et non taillées, c'est-à-dire que la religion devait se composer de vrais procédant du Seigneur, ainsi tirés de la Parole et non de la propre intelligence. Les choses qui viennent de la propre intelligence sont encore décrites ainsi dans Ésai'e :

« Un ouvrier fond l'image, et un orfèvre étend l'or pîr-dessus, et des chaînettes d'argent il fond ; il cherche un ouvrier intelligent pour préparer une image taillée. » - , .

L'image, c'est la religiosité qui provient du propre, et qui est donnée à adorer comme le Divin, numéro 8869 ; l'ouvrier, ce sont ceux qui tirent et forgent d'après le propre ; ce qu'ils font pour que leurs fictions se présentent semblables aux vrais est décrit par il étend l'or par dessus, il fond des chaînettes d'argent, et il cherche un ouvrier intelligent.

Dans le Même :

« Les fabricateurs d'image taillée (sont) tous vanité ; tous ses compagnons seront confus, et les forgerons eux-mêmes : il forge du fer avec des tenailles, et il opère avec le charbon, et avec les marteaux acérés il le forme ; ainsi il le fait par le bras de sa force : il façonne des bois, il étend un fil, il la trace à la ligne, il la fait dans ses angles, et par le contour il la termine, afin de la faire en forme d'homme, selon la beauté de l'homme, pour habiter dans une maison. » - , , .

Ici est encore décrite la religiosité qui provient de la propre intelligence. Pareillement dans Jérémie :

« Les statuts des nations, vanité, eux ; car du bois de la forêt est coupé, œuvre de mains d'ouvrier par la hache ; d'argent et d'or on l'embellit, avec des clous et des marteaux on l'affermit. » - Jérémie 10:3-4 :- et aussi dans Osée :

« Néanmoins maintenant ils continuent à pécher ; et ils se font image de fonte de leur argent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artistes en entier. » - Osée 13:2. -La religiosité qui est tirée de la propre intelligence, et non de la Parole, est entendue dans le sens interne par les Idoles , les Dieux étrangers, par les Images de fonte, et par les Images taillées, car ce qui vient du propre n'est pas autre chose, puisque cela est mort en soi, et aussi est adoré comme vivant.

  
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