Bible

 

Exode 8:19

Studie

       

19 Et les magiciens dirent à Pharaon: C'est le doigt de Dieu! Le coeur de Pharaon s'endurcit, et il n'écouta point Moïse et Aaron, selon ce que l'Eternel avait dit.

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Arcanes Célestes # 4876

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4876. Et ton bâton qui est dans ta main, signifie par sa puissance, ou par la puissance de ce vrai : on le voit par la signification du bâton, en ce qu'il est la puissance, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de la main, en ce qu'elle est aussi la puissance, numéros 876, 3091, 3387, 3563 ; il est dît, qui est dans la, main, parce qu'il est signifié ta puissance de ce vrai, a savoir, du vrai infime, tel qu'il était dans la religiosité de la nation juive, qui est ici Jehudah ; que la puissance se dise du vrai, on le voit, numéros 3091, 3563. Dans la Parole, il est très-souvent parlé du Bâton, et il est étonnant qu'aujourd'hui il y ait à peine quelqu'un qui sache que le bâton a représenté quelque chose dans le monde spirituel ; par exemple, Moïse, toutes les fois qu'il se faisait des miracles, recevait l'ordre de lever son bâton, et même c'était de cette manière que les miracles se faisaient. Que cette représentation ait même été connue parmi les gentils, on peut le voir par leurs récits fabuleux dans lesquels des bâtons sont attribués aux magiciens ; si le bâton signifie la puissance, c'est parce qu'il est un soutien ; en effet, il soutient la main et le bras, et par là tout le corps ; le bâton revêt donc la signification de cette partie qu'il soutient le plus prochainement, à savoir, la main et le liras ; par l'une et l'autre, à savoir, par la main et le bras, il est signifié dans la Parole la puissance du vrai ; que la main et le bras y correspondent aussi dans le Très-Grand Homme, on le verra à la fin des Chapitres. Que le bâton ait représenté la puissance, cela, comme il a été dit, est évident d'après ce qui est rapporté de Moïse, à savoir,

« qu'il reçut ordre de prendre un bâton avec lequel il ferait des miracles ; et qu'il prit le bâton de Dieu dans sa main, » - Exode 4:17, 20.

Que

« dans l'Egypte les eaux frappées avec le Bâton devinrent du sang, » - Exode 7:15, 19 ;

Que

« par le Bâton étendu, sur les fleuves, des grenouilles furent produites. » - .

Que

« de la poussière frappée par le Bâton il se forma des poux, » - ;

Que

« par le Bâton étendu vers le ciel il se forma de la grêle. » - Exode 9:23 ;

Que

« parle Bâton étendu sur la terre des sauterelles furent produites. » - .

Comme la main, par laquelle est signifiée la puissance, est le principal, et que le bâton est l'instrumental, c'est pour cela même que

« des miracles furent faits lorsque la main était étendue, » - Exode 10:12-13.

Que

« par la main levée vers le ciel, il se répandît des ténèbres sur la terre d'Egypte. » - , 22.

Et la main ayant été étendue sur la mer de Suph, la mer par un vent oriental devint à sec ; et de nouveau la main ayant été étendue, les eaux revinrent. » - Exode 14:21, 26-27. -En outre,

« le Rocher de Horeb ayant été frappé par le Bâton, des eaux en découlèrent. » - Exode 17:5, Nombres 20:7, 8, 9, 10.

« Quand Josué combattait contre Amalek, Moïse dit a Josué : Choisis-nous des hommes, et sors, combats contre Amalek ; demain, moi, je me placerai sur la tête de la colline, et le Bâton de Dieu dans ma main : et il arriva que, alors qu'élevait Moïse sa main, et prévalait Israël ; et alors qu'il abaissait sa main, et prévalait Amalek. » - Exode 17:9, 11-12.

D’après ces passages, il est bien évident que le bâton, ainsi que la main , a représenté la puissance, et dans le sens suprême la toute-puissance Divine du Seigneur ; et par suite il est encore évident que dans ce temps les représentatifs ont constitué les externes de l'Église, et que les internes, qui sont les spirituels et les célestes tels qu'ils sont dans le Ciel, y correspondaient, et que de là venait leur efficacité : on voit aussi par là dans quelle folie sont ceux qui croient que par infusion il y a eu une puissance dans le bâton, ou dans la main de Moïse. Que le bâton soit la puissance dans le sens spirituel, cela est encore évident par plusieurs passages dans les Prophètes, comme dans Ésaïe :

« Voici, le Seigneur Jéhovih Sébaoth va retirer de Jérusalem Bâton et bâton d'appui, tout bâton du pain, et tout bâton de l'eau. » - Ésaïe 3:1.

Le bâton du pain, c'est le soutien et la puissance d'après le bien de l'amour ; le bâton de l'eau, c'est le soutien et la puissance par le vrai de la foi ; que le pain soit le bien de l'amour, on le voit numéros 276, 680, 2165, 2177, 3464, 3478, 3739, 3813, 4211, 4217, 4735 ; et l'eau le vrai de la foi, numéros 28, 680, 739, 2702, 3058, 3424 ; le bâton du pain signifie la mémo chose dans Ézéchiel, - Psaumes 105:16. -Puis dans Ésaïe :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih Sébaoth : Mon peuple, habitant de Sion, ne crains point Aschur qui de la verge te frappera, et son bâton lèvera sur toi dans le chemin de l'Egypte. Jéhovah agitera contre lui un fouet, comme la plaie de Midian au rocher d'Oreb, et son Bâton sur la mer, lequel il lèvera dans le chemin de l'Egypte. » - .

Là, le bâton signifie la puissance par le raisonnement et la science, telle qu'est la puissance de ceux qui raisonnent d'apr@¨s les scientifiques contre les vrais de la foi, et les pervertissent ou les regardent comme rien ; voilà ce qui est signifié par la verge dont Aschur frappera, et par le bâton qu'il lèvera dans le chemin de l'Egypte ; qu'Aschur soit le raisonnement, on le voit numéro 1186, et l'Egypte la science, numéros 1104, 1165, 1186, 1462. Pareillement dans Zacharie :

« Et il sera abaissé l'orgueil d'Aschur, et le Bâton de l'Egypte se retirera. » - Zacharie 10:11.

Dans Ésaïe :

« Tu t'es fié sur un bâton de roseau brisé, sur l'Egypte ; sur lequel si quelqu'un s'appuie, il lui entre dans la main, et la perce. » - Ésaïe 36:6.

L'Egypte, ce sont les scientifiques, comme ci-dessus ; la puissance par les scientifiques dans les spirituels est le bâton de roseau brisé ; la main dans laquelle il entre et qu'il perce est la puissance d'après la Parole.

Dans le Même :

« Jéhovah a brisé le Bâton des méchants, la verge de ceux qui dominent. » - Ésaïe 14:5.

Le bâton et la verge signifient évidemment la puissance.

Dans Jérémie :

« Soyez tous dans la douleur, alentours de Moab ; dites : Comment a-t-il été brisé le bâton de force, le bâton de splendeur ? » - Jérémie 48:17.

Le bâton de force, c'est la puissance d'après le bien, et le bâton de splendeur est la puissance d'après le vrai.

Dans Osée :

« Mon peuple son bois interroge, et son bâton lui répond, parce qu'un esprit de scortation l'a séduit. » - Osée 4:12.

interroger le bois, c'est consulter les maux ; le bâton répond, c'est le faux provenant de là, auquel est la puissance d'après le mal qu'ils confirment ; l'esprit de scortation, c'est la vie du faux d'après le mal.

Dans David :

« Même quand je marcherais dans la vallée de l'ombre, je ne craindrais point pour moi de mal, parce que Toi, (tu es) avec moi, ta verge et ton bâton me consolent. » - Psaumes 23:4.

ta verge et ton bâton, c'est le Divin vrai et le Divin bien, auxquels appartient la puissance.

Dans le Même :

« Point ne s'appesantira le bâton de l'impiété sur le sort des justes. » - Psaumes 125:3.

Dans le Même :

« Tu les écraseras sous une verge de fer ; comme des vases de potier, tu les briseras. » - Psaumes 2:9.

La verge de fer, c'est la puissance du vrai spirituel dans le naturel, car tout vrai naturel, dans lequel est le vrai spirituel, a la puissance ; le fer est le vrai naturel, numéro 425, 426 ; pareillement dans Jean :

« Celui qui vaincra et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je lui donnerai puissance sur les nations, afin qu'il les paisse avec une verge de fer ; comme des vases d'argile elles seront brisées apoc. , .

Et aussi dans le Même, - . -Comme le Bâton représentait la puissance du vrai, c'est-à-dire, la puissance du bien par le vrai, c'est pour cela que les Rois avaient des sceptres, et que les sceptres avaient la forme de bâtons courts ; car les Rois représentaient le Seigneur quant au Vrai ; la Royauté elle-même est le Divin Vrai, numéros 1672, 1728, 2015, 2069, 3670, 4581 ; le sceptre est la puissance qui leur appartient, non par la dignité, mais par le Vrai qui doit commander, et il n'y a pas d'autre vrai que le vrai d'après le bien, ainsi principalement le Divin vrai, et chez les Chrétiens le Seigneur de Qui procède tout Divin Vrai.

  
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Arcanes Célestes # 680

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680. Chacun peut voir que les biens et les vrais sont les aliments réels de l'homme ; en effet, celui qui en est privé n'a pas la vie, mais il est mort ; les aliments dont son âme se repaît, dans cet état de mort, sont les plaisirs résultant des maux et les charmes résultant des faussetés ; ce sont là des aliments de mort ; son âme se repaît aussi de choses corporelles, mondaines et naturelles, qui n'ont en elles rien qui appartienne à la vie. De plus, un tel homme sait si peu ce que c'est que la nourriture spirituelle et céleste, que toutes les fois qu'il trouve dans la Parole le mot nourriture ou pain, il croit que ce mot désigne une nourriture corporelle ; c'est ainsi que dans ces paroles de l'Oraison dominicale :

« Donne-nous notre pain quotidien, » il pense qu'il ne s'agit que de la nourriture du corps ; ceux qui étendent leurs idées plus loin, disent que ces paroles concernent aussi tout ce qui peut être nécessaire au corps, comme des vêtements, des moyens d'existence et autres choses semblables ; bien plus, ils soutiennent avec opiniâtreté qu'elles ne signifient aucune autre nourriture, lorsque cependant ils voient clairement que les expressions qui les précèdent et celles qui les suivent ne renferment que des célestes et des spirituels, et ne traitent que du Royaume du Seigneur ; ils peuvent savoir aussi que la Parole du Seigneur est céleste et spirituelle. Par cet exemple et par d'autres semblables, on peut facilement voir à quel point l'homme est aujourd'hui corporel, et qu'il veut, comme les Juifs, ne saisir ce qui est dit dans la Parole, que dans le sens matériel et le plus grossier. Le Seigneur Lui-Même enseigne clairement ce qu'on doit entendre, dans sa parole, par la Nourriture et le Pain. Voici comme il s'exprime au sujet de la Nourriture, dans Jean :

« Jésus dit : Travaillez, non pour la Nourriture qui périt, mais pour la Nourriture qui demeure pour la vie éternelle, (et) que le Fils de l'homme vous donnera. » - Jean 6:27.

Et au sujet du Pain, dans le Même :

« Vos pères ont mangé la Manne dans le désert, et ils sont morts. Celui-ci est le Pain qui du Ciel descend, afin que qui en mange ne meure pas. Moi, je suis le Pain vivant, qui du Ciel est descendu ; si quelqu'un mange de ce Pain, il vivra pour l'éternité. » - Jean 6:49-50, 51, 58.

mais il y a aujourd'hui des hommes semblables à ceux qui disaient en entendant ces paroles :

« Ce discours est dur ; qui ne peut l'entendre ? Et qui se retirèrent en arrière et ne marchaient plus avec Lui. » - Jean 6:60, 66.

Et auxquels le Seigneur disait :

« Les paroles que Moi je vous adresse sont esprit et sont vie. » - Jean 6:63.

Il en est de même de l'Eau, qui signifie les spirituels de la foi ; en parlant d'elle, le Seigneur s'exprime ainsi dans Jean :

« Jésus dit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que Moi je lui donnerai, n'aura plus soif pour l'éternité ; mais l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une fontaine d'eau jaillissante en vie éternelle. » - Jean 4:13-14.

mais il y a aujourd'hui des hommes semblables à la femme avec laquelle le Seigneur s'entretint auprès de la fontaine, et qui lui répondit :

« Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus ici pour puiser. » - Jean 4:15.

Que la Nourriture, dans la Parole, ne signifie rien autre chose que la nourriture spirituelle et céleste, qui est la foi dans le Seigneur et l'Amour, on le voit par beaucoup de passages dans la Parole, comme dans Jérémie :

« L'ennemi a étendu sa main sur toutes les choses désirables de Jérusalem, car elle a vu que les nations sont venues dans son Sanctuaire, au sujet duquel tu avais commandé : Elles ne viendront point dans la congrégation avec toi. Tout son peuple (est) gémissant, cherchant du Pain ; ils ont donné leurs choses désirables pour de la Nourriture, pour se restaurer l'âme. » - Lamentations 1:10-11.

Là, il ne faut point entendre d'autre pain ni d'autre nourriture que le pain spirituel et la nourriture spirituelle, car il s'agit du sanctuaire.

Dans le Même :

« J'ai crié après ceux qui m'aimaient ; ils m'ont trompée ; mes prêtres et mes vieillards ont expiré dans la ville, parce qu'ils ont cherché de la Nourriture pour eux, afin de restaurer leur âme. » - Lamentations 1:19.

Il en est de même là dans David :

« Tous ils s'attendent à Toi, pour que tu (leur) donnes leur Nourriture en son temps Tu (la) leur donnes, ils (la) recueillent ; tu ouvres ta main ; ils sont rassasiés de biens. » - Psaumes 104:27-28.

Il s'agit aussi d'une nourriture spirituelle et céleste.

Dans Ésaïe : (Vous) tous qui avez soif, venez vers les eaux, et (vous) qui n'avez point d'argent, venez, achetez et mangez ; et venez, achetez, sans argent et sans prix, du vin et du lait. » - Ésaïe 55:1.

Là, le vin et le lait désignent le breuvage spirituel et céleste.

Dans le Même :

« La vierge concevra et enfantera un fils ; et tu appelleras son nom Emmanuel ; du beurre et du miel il mangera, pour qu'il sache rejeter le mal et choisir le bien. Il arrivera qu'en raison de la quantité de lait qui se fera, on mangera du beurre ; car du beurre et du miel mangera quiconque (sera) de reste dans le milieu de la terre. » - Ésaïe 7:14, , 22.

Là, manger du miel et du beurre, c'est prendre de la nourriture céleste-spirituelle ; ceux qui seront de reste désignent les restes, au sujet desquels Malachie s'exprime ainsi :

« Apportez toutes les dimes à la maison du trésor, afin qu'il y ait de la Nourriture dans ma maison. » - Malachie 3:10.

Les dimes, ce sont les restes. Voir sur la signification de la nourriture ce qui a été dit, numéros , 276.

  
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