Bible

 

Exode 36:19

Studie

       

19 On fit pour la tente une couverture de peaux de béliers teintes en rouge, et une couverture de peaux de dauphins, qui devait être mise par-dessus.

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Arcanes Célestes # 6832

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6832. Dans une flamme de feu du milieu du buisson, signifie l'amour Divin dans le Vrai scientifique : on le voit par la signification de la flamme de feu, en ce que c'est l'amour Divin, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification du buisson, en ce que c'est le vrai scientifique ; si le buisson est le vrai scientifique, c'est parce que tous les arbustes, de quelque genre que ce soit, signifient les scientifiques, et que les plantations d'arbres plus grands signifient les Connaissances et les Perceptions ; le buisson, parce qu'il produit des fleurs et des baies, signifie le vrai scientifique. Le vrai scientifique de l'Église n'est autre chose que la Parole dans le sens de la lettre, et est aussi tout représentatif et tout significatif de l'Église chez les descendants de Jacob ; ces choses dans la forme externe sont appelés vrais scientifiques, mais dans la forme interne ce sont des vrais spirituels ; mais comme les vrais dans la forme interne, ou dans la forme spirituelle, n'ont point pu apparaître aux descendants de Jacob, par la raison qu'ils étaient dans les externes seuls, et ne voulaient absolument rien connaître de l'interne, c'est pour cela que le Seigneur apparut dans un Buisson ; en effet, quand le Seigneur apparaît, il apparaît selon la qualité de l'homme, car l'homme ne reçoit point le Divin autrement que selon sa propre qualité : c'est aussi pour cela que quand le Seigneur apparut sur la montagne de Sinaï, il apparut au peuple comme un feu brûlant jusqu'au cœur du Ciel, et comme des ténèbres, une nuée et un brouillard, - , 20, 21, 22, puis Exode 19:18 ; il eût apparu tout autrement, si le peuple qui regardait au bas de, la montagne n'eût pas été tel ; et comme ce peuple était seulement dans les externes, c'est pour cela que quand Moïse entra vers le Seigneur sur la montagne de Sinaï, il est dit qu'il entra dans la Nuée, - , 18Exode 34:2-3, 4, 5.

Que la Nuée soit l'externe de la Parole, on le voit le Préface du Chapitre 18 de la Genèse et numéro 4060, 4391, 5922, 6343 (fin); elle est donc aussi le représentatif de l'Église considéré dans la forme externe. Que le Seigneur apparaisse à chacun selon la qualité de chacun, c'est ce qu'on peut voir en ce que le Seigneur apparaît à ceux qui sont dans le Ciel intime, ou troisième Ciel, comme un Soleil dont procède une lumière ineffable, par la raison que les anges de ce Ciel sont dans le bien de l'amour pour le Seigneur ; et qu'il apparaît à ceux qui sont dans le Ciel moyen, ou second Ciel, comme une Lune, par la raison que les anges y sont de plus loin et plus obscurément dans l'amour pour le Seigneur, car ils sont dans l'amour envers le prochain ; mais dans le dernier ou premier Ciel le Seigneur apparaît non comme Soleil ni comme Lune, mais seulement comme Lumière, et cette lumière surpasse de beaucoup la lumière du monde : et puisque le Seigneur apparaît à chacun selon la qualité de chacun, c'est encore pour cela qu'il ne peut apparaître à ceux qui sont dans l'enfer que comme une nuée noire et un brouillard ; car dès que la Lumière du Ciel, qui procède du Seigneur, tombe dans quelque enfer, il s'y forme des ténèbres et du brouillard. Maintenant, d'après cela, on peut voir que le Seigneur apparaît à chacun selon la qualité de chacun, parce qu'il apparaît selon la réception ; et puisque les descendants de Jacob étaient seulement dans les externes, c'est pour cela que le Seigneur apparut à Moïse dans un buisson, et aussi dans une nuée quand Moïse s'approcha du Seigneur sur la montagne de Sinaï. Que la flamme soit l'amour Divin c'est parce que l'Amour dans sa première origine n'est autre chose que le feu et la flamme procédant du Seigneur comme Soleil ; c'est le feu ou la flamme de ce soleil qui donne à chaque homme l'Être de la vie ; et c'est le feu vital même qui remplit de chaleur les intérieurs de l'homme, comme on peut le voir d'après l'amour, car autant l'amour croît chez l'homme, autant l'homme s'échauffe, et autant l'amour décroît, autant l'homme se refroidit : de là vient que quand le Seigneur apparaissait dans une Vision, il apparaissait comme un feu et une flammé, par exemple, dans Ézéchiel :

« L'aspect des quatre Animaux (qui étaient les Chérubins) était comme des charbons de feu ardents, comme l'aspect des flambeaux ; il s'avançait entre les animaux, comme une splendeur de feu, et du feu sortait l'éclair : au-dessus de l'étendue qui était sur leur tête, (il y avait) comme l'aspect d'une pierre de saphir, une ressemblance de trône, et sur cette ressemblance de trône une ressemblance comme l'aspect d'un Homme sur lui au-dessus ; et je vis une apparence de charbons ardents comme une apparence de feu au-dedans, tout autour, depuis l'aspect de ses reins et au-dessus, mais depuis l'aspect de ses reins et au-dessous je vis comme un aspect de feu, entouré de splendeur. » - Ézéchiel 1:13, 21, 26-27, 28.

Que dans cette vision chaque chose soit significative et représentative des Divins, c'est ce que personne ne peut nier, mais à moins qu'on ne sache ce qui est signifié par les Chérubins, par les charbons de feu ardent comme l'aspect des flambeaux, par le trône, par l'aspect de l'homme sur le trône, par ses reins, au-dessus et au-dessous desquels il y avait du feu et une splendeur jaillissant de ce feu, il est impossible de connaître le saint Arcane qui y est renfermé ; que les Chérubins soient la Providence du Seigneur, on le voit numéro 308 ; et le trône, le Ciel, particulièrement le Divin Vrai qui procède du Seigneur, et qui forme le Ciel, numéro 5313 ; que l'aspect de l'Homme sur le trône au-dessus, soit le Seigneur quant au Divin Humain, cela est bien évident ; que les reins soient l'amour conjugal, et par suite tout amour céleste, on la voit numéro 3021, 4277, 4280, 4575, , Amour qui a été représenté par l'apparence de charbons ardents comme l'apparence d'un feu entouré de splendeur.

Dans Daniel :

« Je fus voyant jusqu'à ce que des trônes furent places, et que l'Ancien des jours s'assit ; son vêtement (était) blanc comme la neige et la chevelure de sa télé comme de la laine propre, son Trône une flamme de feu ; ses roues un jeu ardent, un fleuve de feu coulait et sortait de devant Lui. » - Daniel 7:9-10.

Le Divin Bien du Divin Amour du Seigneur a été aussi vu ici comme une flamme de feu.

Dans Jean :

« Celui qui était assis sur le cheval blanc avait ses yeux comme une flamme de feu. » - Apocalypse 19:12.

Celui qui était assis sur le cheval blanc est le Seigneur quant à la Parole, cela y est dit ouvertement, Vers. 13, 16 ; ainsi la flamme de feu est le Divin Vrai qui est dans la Parole, et qui procède du Divin Bien du Seigneur.

Dans le Même :

« Dans le milieu des sept chandeliers un pareil au Fils de l'Homme, revêtu d'une robe longue ; sa tête et ses cheveux, blancs comme une laine blanche, comme de la neige, mais ses yeux comme une flamme de feu. " - Apocalypse 1:13-14 ;

Ici aussi, les yeux comme une flamme de feu, c'est le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur. Qu'une flamme de feu, ce soit le Divin vrai procédant du Seigneur, on le voit encore clairement dans David :

« La voix de Jéhovah tombant comme une flamme de feu. » - Psaumes 29:7.

La voix de Jéhovah, c'est le Divin Vrai. Pour que le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur fût représenté, il a été ordonné de faire un Chandelier d'or pur avec sept lampes, de le placer dans la Tente de la Convention vers la table où étaient les pains de proposition, et de tenir les lampes allumées continuellement devant Jéhovah, - . . Exode 40:24-25. Nombres 8:2. Zacharie 4:2.

Le Chandelier avec les sept lampes représentait le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur. Pour que le Divin Bien même fût aussi représenté, il a été ordonné qu'il y eût un feu perpétuel sur l'autel :

« Le feu brûlera sur l'autel et ne sera point éteint, le prêtre allumera dessus du bois à chaque aurore : le feu brûlera continuellement sur l'autel et ne sera point éteint. » - Lévitique 6:5, 6.

Que le Feu ait été le représentatif du Divin Amour, cela était très-connu des Anciens ; on peut le voir en ce que ce représentatif a émané de l'Ancienne Église jusque chez les nations éloignées qui ont été dans un culte idolâtre, car on sait que ces nations avaient institué un Feu sacré perpétuel, et avaient attaché à sa garde des vierges qui étaient appelées Vestales. Que le feu et la flamme dans le sens opposé signifient les amours impurs, comme les amours de la vengeance, de la cruauté, de la haine, de l'adultère, et en général les concupiscences qui proviennent des amours de soi et du monde, on le voit aussi par plusieurs passages de la Parole, dont je vais seulement rapporter les suivants.

Dans Ésaïe :

« Voici, ils sont devenus comme de la paille, le feu les a brûlés ; ils n'arrachent point leur âme de la main de la flamme ; point de charbon pour échauffer, point du feu pour s'asseoir devant lui. » - Ésaïe 47:14.

Dans Ézéchiel :

« Voici, Moi j'allumerai en toi un feu, qui dévorera en toi tout arbre vert et tout arbre sec, la flamme d'une flamme violente ne sera point éteinte, de là seront brûlées toutes les faces du midi au septentrion. » - Ézéchiel 21:3 ; ici le feu et la flamme signifient les cupidités du mal et du faux, qui éteignent tout bien et tout vrai de l'Eglise, de là sa vastation.

Dans Luc :

« Le riche dit à Abraham : Père Abraham ! aie pitié de moi, et envoie Lazare, afin qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau, et qu'il rafraîchisse ma langue, parce que je suis tourmenté dans cette flamme. » Luc 16:24.

Ceux qui ne savent pas que le feu vital chez l'homme est d'une autre origine que le feu élémentaire, ne peuvent nullement savoir autre chose, sinon que par le feu de l'enfer il est entendu un feu tel que celui qui est dans le monde, lorsque cependant le feu qui est entendu dans la Parole n'est pas un te ! feu, mais c'est un feu qui appartient à l'amour, ainsi qui appartient à la vie de l'homme, et qui procède du Seigneur comme soleil ; et quand ce feu entre chez ceux qui sont dans les contraires, il est changé en un feu de cupidités, qui appartiennent, comme il a été dit ci-dessus, à la vengeance, à la haine, à la cruauté, et qui jaillissent de l'amour de soi et du monde ; c'est ce feu qui tourmente ceux qui sont dans les enfers ; en effet, lorsque le frein est lâché à leurs cupidités, ils se précipitent l'un sur l'autre, et se tourmentent mutuellement d'une manière affreuse et inexprimable, car chacun veut prédominer et enlever à autrui ce qui lui appartient ; en employant secrètement et ouvertement des artifices ; comme les uns et les autres ont ces désirs, de là existent des haines intestines, et de là des férocités qu'ils exercent surtout par des arts magiques et par des fantaisies, artifices qui sont innombrables et entièrement inconnus dans le monde. Ceux qui ne croient point aux choses spirituelles, surtout les adorateurs de la nature, ne peuvent jamais être amenés à croire que, chez les vivants, la chaleur qui fait la vie interne même soit d'une origine autre que celle de la chaleur du monde, car ils ne peuvent savoir, ni à plus forte raison reconnaître, que le l'eu céleste est ce qui procède du Seigneur comme Soleil, et que ce Feu est pur amour : delà ils ne peuvent pas non plus savoir les choses innombrables qui sont dans la Parole, où il n'est pas entendu un autre feu, ni les choses innombrables renfermées dans l'homme qui est l'organe récipient de ce feu.

  
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Arcanes Célestes # 3325

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3325. Vends-moi comme aujourd'hui ta primogéniture, signifie que, quant au temps la doctrine du vrai était la première en apparence : on le voit par la signification de vendre en ce que c'est revendiquer pour soi ; et par la signification de comme aujourd'hui, en ce que c'est quant au temps ; aujourd'hui, dans le sens interne de la Parole, signifie le perpétuel et l'éternel, numéro 2838, afin donc que cela ne soit pas, il est dit comme aujourd'hui, et ainsi le comme, fait que c'est en apparence ; et par la signification de la primogéniture, en ce que c'est être antérieure, savoir, la doctrine du vrai représentée par Jacob, numéro 3305. Par l'antérieur ou la priorité, qui est la primogéniture, on entend non-seulement la priorité du temps, mais aussi la priorité du degré, c'est-à-dire, qui doit dominer, si c'est le bien ou le vrai ; en effet, tel est toujours le vrai avant d'avoir été conjoint au bien, ou, ce qui est de même, tels sont toujours ceux qui sont dans le vrai, qu'avant d'avoir été régénérés, ils croient que le vrai est antérieur et supérieur au bien ; alors le vrai se présente aussi de cette manière, mais lorsqu'il a été conjoint au bien chez eux, c'est-à-dire, quand ils ont été régénérés, ils voient et perçoivent que le vrai est postérieur et inférieur, et alors chez eux le bien à la domination sur le vrai, ce qui est signifié par les paroles que Isaac a dites à son fils Ésaü :

« Voici, des graisses de la terre sera ton habitation, et de la rosée du ciel d'en-haut ; et sur ton épée tu vivras, et ton frère tu serviras ; et il arrivera que, quand tu domineras, tu briseras son joug de dessus ton cou. » - Genèse 27:39-40.

Mais comme au-dedans de l'Eglise ceux qui ne sont pas régénérés sont en plus grand nombre que ceux qui sont régénérés, et comme ceux qui ne sont pas régénérés concluent d'après l'apparence, il y eut en conséquence contestation, et cela dès les temps anciens, sur la priorité, si elle appartenait au vrai ou au bien ; chez ceux qui n'avaient pas été régénérés, et aussi chez ceux qui n'avaient pas été pleinement régénérés, l'opinion que le vrai est le premier prévalut, car ils n'avaient pas encore eu la perception du bien, et tant que l'on n'a pas la perception du bien, on est dans l'ombre ou dans l'ignorance sur ce sujet : mais ceux qui ont été régénérés, étant dans le bien même, peuvent, d'après l'intelligence et la sagesse qui en procèdent, apercevoir ce que c'est que le bien, que le bien vient du Seigneur, qu'il influe par l'homme Interne dans l'homme Externe, et cela continuellement, sans que l'homme, en sache absolument rien, et qu'il s'adjoint aux vrais des doctrinaux qui sont dans la mémoire, que par conséquent le bien en soi est le premier, quoiqu'auparavant il n'ait pas paru ainsi : de là est donc venue la contestation concernant la priorité et la supériorité de l'un sur l'autre ; cette contestation a été représentée par Ésaü et Jacob, puis aussi par Pérez et Zérach fils que Juda eut de Thamar, - Genèse 38:28-29, 30.

Et ensuite par Ephraïm et Menasse fils de Joseph, - Genèse 48:13-14, 17, 18, 19, 20, - et cela, parce que l'Église spirituelle est telle, que par le vrai elle doit être introduite dans le bien, et parce qu'alors elle est privée de la perception du bien, à moins que la quantité et la qualité ne soient cachées dans l'affection du vrai, époque à laquelle le bien ne peut pas non plus être discerné d'avec le plaisir de l'amour de soi et du monde, qui est en même temps dans cette affection et qu'on croit être le bien. Mais que le bien soit le premier né, c'est-à-dire, le bien de l'amour pour le Seigneur et de l'amour envers le prochain, car il n'y a pas d'autre bien que le bien qui procède de là, c'est ce qui devient évident en ce que la vie est dans le bien et qu'il n'y a dans le vrai que la vie qui procède du bien, et en ce que le bien influe dans les vrais et fait qu'ils vivent, comme on peut suffisamment le voir d'après ce qui vient d'être dit et exposé sur le bien et le vrai, numéro 3324 ; c'est pour cela que tous ceux qui sont dans l'amour pour le Seigneur et dans la charité envers le prochain sont appelés Premiers-nés ; ils ont aussi été représentés dans l'Église Juive par les Premiers-nés des bêtes, c'est-à-dire que dans le sens respectif ils étaient entendus par ces premiers-nés, parce que le Seigneur est le Premier-né, et qu'ils sont les ressemblances et les images du Seigneur : que le Seigneur quant au Divin-Humain soit le Premier-né, on le voit dans David :

« Lui M'appellera : Toi, mon Père, mon Dieu, et le rocher de mon salut. Aussi je l'établirai Premier-né, élevé sur les rois de la terre pour l'éternité je Lui conserverai ma miséricorde, et mon alliance avec Lui (sera) stable ; et je poserai pour l'éternité sa semence, et son trône comme les jours des cieux. » - Psaumes 89:27-28, 29, 30.

Là, il s'agit du Seigneur : et dans Jean :

« Par Jésus-Christ, Lui le témoin fidèle, le Premier-né d'entre les Morts, et le prince des Rois de la terre. » - Apocalypse 1:5.

Il a aussi été par sa naissance Premier-né, afin que ce qui avait été écrit et représenté à son sujet fût accompli, - Luc 2:7, 22-23.

Que ceux qui sont dans l'amour pour le Seigneur et dans la charité envers le prochain soient aussi appelés les Premiers-nés du Seigneur, parce qu'ils sont ses ressemblances et ses images, on le voit dans Jean :

« Les cent quarante-quatre mille rachetés de la terre, ce sont ceux qui ne se sont point souillés avec les femmes, car ils sont vierges ; ce sont ceux qui suivent l'Agneau partout où il va ; ceux-ci ont été rachetés d'entre les hommes, Prémices (Premiers-nés) à Dieu et à l'Agneau ; et dans leur bouche il n'a point été trouvé de fraude, car ils sont sans tache devant le trône de Dieu. » - Apocalypse 14:4-5.

Cent quarante-quatre, ou douze fois douze, signifie ceux qui sont dans la foi de la charité, numéro 3272 ; mille signifie ce qui est innombrable ou eux tous, numéro 2575 ; les vierges signifient le bien de l'amour pour le Seigneur et de la charité envers le prochain, numéros 2362, 3081, par conséquent ceux qui sont dans l'innocence ; c'est aussi ce qui est signifié par suivre l'agneau, car le Seigneur d'après l'innocence est appelé Agneau ; de là ils sont nommés Prémices ou Premiers-nés : d'après ce qui vient d'être dit, il est évident que, dans l'Église juive, les Premiers-nés des botes ont représenté le Seigneur quant au Divin Humain, et aussi ceux qui sont dans l'amour en Lui, car ceux-ci sont dans le Seigneur ; mais ces Premiers-nés ont, dans la Parole, une double représentation ; ils représentent le Seigneur quant au Divin amour céleste et quant au Divin amour Spirituel ; le Divin amour céleste du Seigneur est relatif à l'Église céleste, ou à ceux qui sont de cette Église et qui sont appelés célestes d'après l'amour pour le Seigneur ; le Divin amour spirituel du Seigneur est relatif à l'Église spirituelle, ou à ceux qui sont de cette Église, et qui sont nommés spirituels d'après l'amour envers le prochain ; le Divin amour du Seigneur est envers tous, mais comme il est reçu différemment par les hommes, d'une manière par l'homme céleste, et d'une autre manière par l'homme spirituel, il est dit qu'il est relatif : à l'égard des Premiers-nés, qui ont représenté le Seigneur quant au Divin amour céleste, il en est aussi parlé dans Moïse :

« Tu me donneras le Premier-né de tes fils ; ainsi tu feras de ton bœuf et de ton menu bétail ; il sera sept jours avec sa mère, au huitième jour tu Me le donneras ; et vous serez pour Moi des hommes de sainteté. » - Exode 22:28-29, 30.

S’il était sept jours avec la mère, c'était parce que le septième jour signifiait l'homme céleste, numéros 84, 85, 86, 87, et c'est de là que sept signifie le saint, numéros 395, 433, 716, 881 : s'ils étaient donnés le huitième jour à Jéhovah, c'était parce que le huitième jour signifiait la continuité à partir d'un commencement nouveau, savoir la continuité de l'amour, numéro 2044.

Dans le Même :

« Le Premier-né, qui est donné en Premier-né à Jéhovah parmi la bête, l'homme ne le sanctifiera point ; soit bœuf, soit menu bétail, il est à Jéhovah. » - Lévitique 27:26, 27.

Dans le Même :

« Les Prémices de toutes choses qui (sont) en la terre, lesquelles on apportera à Jéhovah, elles seront à toi (à Aharon) : toute ouverture de l'utérus, quant à toute chair, qu'on offrira à Jéhovah, dans l'homme et dans la bête, sera à toi ; néanmoins tu rachèteras le Premier-né de l'homme, et le Premier-né de la bête impure tu le rachèteras : le Premier-né de la vache, ou le Premier-né de la brebis, ou le Premier-né de la chèvre, tu ne le rachèteras point ; ils sont une sainteté ; tu répandras leur sang sur l'autel, et tu brûleras leur graisse, en ignition pour odeur de repos à Jéhovah. » - Nombres 18:13, 15, 16, 17-18.

Dans le Même :

« Tout Premier-né, qui naîtra dans ton gros bétail, et dans ton menu bétail, mâle, tu le sanctifieras à Jéhovah ton Dieu ; tu ne feras point d'ouvrage avec le Premier-né de ta vache ; et tu ne tondras point le Premier-né de ton menu bétail ; s'il y a en lui un défaut, (qu'il soit) boiteux ou aveugle, un mauvais défaut quelconque, tu ne le sacrifieras point à Jéhovah ton Dieu. » - Deutéronome 15:19-20, 21-22.

Comme le Premier-né représentait le Seigneur, ainsi que ceux qui appartiennent au Seigneur d'après l'amour en Lui, la Tribu de Lévi fut en conséquence acceptée à la place de tout Premier-né, et cela, parce que Lévi représentait le Seigneur quant à l'amour ; Lévi signifie aussi l'amour, car Lévi veut dire adhésion et conjonction ; or, dans le sens interne, l'adhésion et la conjonction, c'est l'amour ; d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il en sera question dans le Chapitre 29 : Vers. 34. Il est ainsi parlé des Lévites, dans Moïse :

« Jéhovah parla à Moïse, en disant : Moi, voici, je prendrai les Lévites du milieu des fils d'Israël à la place de tout Premier-né, ouverture de l'utérus, d'entre les fils d'Israël ; et seront à Moi les Lévites ; parce que tout Premier-né (est) à Moi ; dans le jour où j'ai frappé tout Premier-né dans la terre d'Egypte, j'ai sanctifié pour Moi tout Premier-né en Israël, depuis l'homme jusqu'à la bête ; ils seront à Moi. » - Nombres 3:11, 12, 13.

Dans le Même :

« Jéhovah dit à Moïse : Fais le dénombrement de tout Premier-né mâle des fils d'Israël, depuis le fils d'un mois et au-dessus, et lève le nombre de leurs noms, et prends les Lévites pour Moi, Moi Jéhovah, à la place de tout Premier-né dans les fils d'Israël ; et la bête des Lévites, à la place de tout Premier-né dans la bête des fils d'Israël. » - Nombres 3:40-41, ,.

Et les Lévites ont été donnés à Aharon, ibid. Nombres 8:19, parce qu'Aharon représentait le Seigneur quant au sacerdoce, c'est-à-dire, quant au Divin Amour ; que le sacerdoce ait représenté le Divin Amour du Seigneur, on le voit, numéros 1728, 2015 (fin). A l'égard des Premiers-nés, qui représentaient le Seigneur quant au Divin Amour spirituel, et aussi d'une manière relative ceux qui sont de l'Église Spirituelle, il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« En pleurs ils viendront, et en prières je les amènerai, je les conduirai vers les fontaines des eaux, dans le chemin de la droiture ; ils n'y broncheront point, et je serai à Israël pour Père, et Ephraïm (sera) mon Premier-né. » - Jérémie 31:9.

Là, il s'agit de la Nouvelle Église spirituelle ; Israël, c'est le bien spirituel ; Ephraïm, c'est e vrai spirituel ; celui-ci est appelé le Premier-né, parce qu'il s'agit e planter une Eglise, dans laquelle l'intellectuel, qui appartient au rai, est le premier-né en apparence ; Ephraïm, en effet, a été mis à la place de Ruben et est devenu le Premier-né – Genèse 48:5, 20. 1 Chroniques 5:1, - et cela, parce que Joseph, dont les fils étaient Ephraïm et Menasse, représentait le Seigneur quant au Divin Amour Spirituel ; mais qu'Israël soit essentiellement le Premier-né, c'est-à-dire, le bien spirituel, on le voit dans Moïse :

« Jéhovah dit à Moïse : Tu diras à Pharaon : Ainsi a dit Jéhovah : (C'est) mon fils, mon Premier-né, Israël ; et je te dis : envoie mon fils, afin qu'il Me serve, et tu as refusé de l'envoyer ; voici, Moi je vais tuer ton fils, ton Premier-né. » - Exode 4:22-23.

Là, Israël dans le sens suprême est le Seigneur quant au Divin Amour Spirituel, mais dans le sens respectif il désigne ceux qui sont dans l'amour spirituel, c'est-à-dire, dans la charité envers le prochain. Dans l'Église Spirituelle, en son commencement, ou quand elle doit être plantée, la doctrine du vrai est le Premier-né chez l'Église Externe, et le vrai de la doctrine est le Premier-né chez l'Église Interne, ou, ce qui est la même chose, c'est la doctrine de la foi qui est le Premier-né chez l'Église Externe, et c'est la foi elle-même qui l'est chez l'Interne ; mais quand l'Eglise a été plantée, ou dans ceux chez qui elle est en actualité, c'est le bien de la charité qui est le Premier-né chez l'Église Externe, et c'est la charité elle-même qui l'est chez l'Interne ; au contraire, quand l'Eglise ne se laisse point planter, ce qui arrive quand l'homme de l'Eglise ne peut plus être régénéré, elle se retire successivement de la charité, et se tourne vers la foi ; alors elle ne porte plus son étude sur la vie, mais elle la porte sur la doctrine, et quand cela arrive, elle se jette dans des ombres et tombe dans les faux et dans les maux, et ainsi devient nulle et s'éteint d'elle-même ; c'est ce qui a été représenté par Caïn. En ce qu'il tua son frère Habel ; que Caïn soit la foi séparée d'avec la charité, et Habel la charité que celui-là a étouffée, on le voit, numéros 340, 342, 357, 362, suivants : ensuite cela a été représenté par Cham et par son fils Canaan, en ce qu'il s'est moqué de Noach son père, numéros 1062, 1063, 1076, 1140, 1141, 1162, 1179 ; plus tard, par Ruben Premier-né de Jacob, en ce qu'il a souillé la couche de son père, - Genèse 35:22.

Et enfin par Pharaon et les Égyptiens, en ce qu'ils maltraitèrent les fils d'Israël ; que tous ceux-là aient été maudits, on le voit d'après la Parole ; en ce qui concerne Caïn ;

« Jéhovah dit : Qu'as-tu fait ? La voix des sangs de ton frère crie vers Moi de l'humus ; et maintenant tu seras maudit de dessus l'humus, qui a ouvert sa bouche, pour recevoir de ta main les sangs de ton frère. » - Genèse 4:10-11 :

En ce qui concerne Cham et Canaan :

« Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père, et le déclara à ses deux frères ; et Noach, réveillé de son vin, dit : Maudit (soit) Canaan ! Il sera le serviteur des serviteurs de ses frères. » - , , :

Et en ce qui concerne Ruben :

« Ruben, mon premier-né, toi, ma vigueur, et le commencement de ma puissance, excellent en honneur, et excellent en valeur ; léger comme l'eau, tu n'auras point la prééminence, car tu es monté sur la couche de ton père, alors tu l'as souillée : sur mon lit il est monté ! » - Genèse 49:3-4.

Aussi a-t-il été privé de la primogéniture, - :

Que pareille chose ait été représentée par Pharaon et les Égyptiens, et que ce soit pour cela que leurs premiers-nés des hommes et des bêtes ont été tués, on le voit d'après leur représentation, en ce qu'ils sont les scientifiques, numéros 1164, 1165, 1186, et quand l'homme entre par les scientifiques dans les arcanes de la foi, il ne croit plus rien que ce qu'il peut saisir par les sens et par les sciences, alors il pervertit et éteint les choses qui appartiennent à la doctrine de la foi, et principalement celles qui appartiennent à la charité ; voilà ce qui est représenté, dans le sens interne, en ce que dans l'Egypte les premiers-nés de l'homme et de la bête ont été tués ; il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Je passerai par la terre d'Egypte en cette nuit, et je frapperai tout Premier-né dans la terre d'Egypte, depuis l'homme jusqu'à la bête, et sur tous les Dieux de l'Egypte je ferai des jugements, Moi Jéhovah ; et le sang sera pour signe sur vos maisons, là où vous (êtes) ; et quand je verrai le sang, je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point en vous de plaie (faite) par le destructeur, quand je frapperai la terre d'Egypte. » - Exode 12:12-13.

Le premier-né de l'Egypte est le doctrinal de la foi et de la charité, lequel est perverti, comme il a été dit, par les scientifiques ; les Dieux de l'Egypte, sur lesquels devaient être faits les jugements, sont les faux ; que la plaie faite par le destructeur ne devait pas s'étendre sur les maisons où était le sang, c'est, dans le sens suprême, où est le Seigneur quant au Divin amour spirituel ; dans le sens respectif, où est l'amour spirituel, c'est-à-dire, la charité envers le prochain, numéro 1001 : de plus, il est dit de Pharaon et des Égyptiens.

Dans le Même :

« Moïse dit : Ainsi a dit Jéhovah : Vers le milieu de la nuit, Moi je passerai par le milieu de l'Egypte, et tout Premier-né mourra dans la terre d'Egypte, depuis le Premier-né de Pharaon, qui devait s'asseoir sur son trône, jusqu'au Premier-né de la servante, qui (est) après les meules, et tout Premier-né de la bête ; et chez tous les fils d'Israël un chien ne remuera pas sa langue depuis l'homme jusqu'à la bête. » - Exode 11:4-5, 6, 7.

Et encore :

« Il arriva qu'au milieu de la nuit, et Jéhovah frappa tout Premier-né dans la terre d'Egypte, depuis le Premier-né de Pharaon qui devait s'asseoir sur son trône, jusqu'au Premier-né du captif qui (était) dans la maison de la fosse, et tout Premier-né de la primogéniture, - :

Que pareille chose ait été représentée par Pharaon et les Égyptiens, et que ce soit pour cela que leurs premiers-nés des hommes et des bêtes ont été tués, on le voit d'après leur représentation, en ce qu'ils sont les scientifiques, numéros 1164, 1165, 1186, et quand l'homme entre par les scientifiques dans les arcanes de la foi, il ne croit plus rien que ce qu'il peut saisir par les sens et par les sciences, alors il pervertit et éteint les choses qui appartiennent à la doctrine de la foi, et principalement celles qui appartiennent à la charité ; voilà ce qui est représenté, dans le sens interne, en ce que dans l'Egypte les premiers-nés de l'homme et de la bête ont été tués ; il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Je passerai par la terre d'Egypte en cette nuit, et je frapperai tout Premier-né dans la terre d'Egypte, depuis l'homme jusqu'à la bête, et sur tous les Dieux de l'Egypte je ferai des jugements, Moi Jéhovah ; et le sang sera pour signe sur vos maisons, là où vous (êtes) ; et quand je verrai le sang, je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point en vous de plaie (faite) par le destructeur, quand je frapperai la terre d'Egypte. » - Exode 12:12-13.

Le premier-né de l'Egypte est le doctrinal de la foi et de la charité, lequel est perverti, comme il a été dit, par les scientifiques ; les Dieux do l'Egypte, sur lesquels devaient être faits les jugements, sont les faux ; que la plaie faite par le destructeur ne devait pas s'étendre sur les maisons où était le sang, c'est, dans le sens suprême, où est le Seigneur quant au Divin amour spirituel ; dans le sens respectif, où est l'amour spirituel, c'est-à-dire, la charité envers le prochain, numéro 1001 : de plus, il est dit de Pharaon et des Egyptiens.

Dans le Même :

« Moïse dit : Ainsi a dit Jéhovah : Vers le milieu de la nuit, Moi je passerai par le milieu de l'Egypte, et tout Premier-né mourra dans la terre d'Egypte, depuis le Premier-né de Pharaon, qui devait s'asseoir sur son trône, jusqu'au Premier-né de ta servante, qui (est) après les meules, et tout Premier-né de la bête ; et chez tous les fils d'Israël un chien ne remuera pas sa langue depuis l'homme jusqu'à la bête. » - Exode 11:4-5, 6, 7.

Et encore :

« Il arriva qu'au milieu de la nuit, et Jéhovah frappa tout Premier-né dans la terre d'Egypte, depuis le Premier-né de Pharaon qui devait s'asseoir sur son trône, jusqu'au Premier-né du captif qui (était) dans la maison de la fosse, et tout Premier-né de la bête. » - Exode 12:29.

Si cela arriva dans le milieu de la nuit, c'est parce que la nuit signifie le dernier état de l'Église, quand il n'y a plus aucune foi, parce qu'il n'y a aucune charité, numéros 221, 709, 1712, 2353.

Dans David :

« Il a frappé tout Premier-né en Egypte, le commencement des puissances dans les tentes de Cham. » - Psaumes 78:51 :

Dans le Même :

« Alors Israël vint en Egypte, et Jacob fut voyageur dans la terre de Cham ; Dieu frappa tout Premier-né dans leur terre, le commencement de toutes leurs puissances. » - Psaumes 105:23, 36.

Les cultes des Égyptiens sont appelés tentes de Cham, d'après les principes du faux qui tirent leur origine du vrai séparé d'avec le bien, ou, ce qui est la même chose, de la foi séparée d'avec la charité ; que les tentes soient les cultes, on le voit, numéros 414, 1102, 1566, 2145, 2152, 3312 ; et que Cham soit la foi séparée d'avec la charité, on le voit numéros 1062, 1063, 1076, 1140, 1141, 1162, 1179 : par là il est aussi confirmé que les premiers-nés d'Egypte, en ce qu'ils ont été tués, n'ont pas signifié autre chose : et comme tout Premier-né avait été tué, il fut ordonné, - afin que le Premier-né représentât toujours le Seigneur quant au Divin amour spirituel, et en même temps ceux qui sont dans cet amour, - de sanctifier tout Premier-né, dès l'instant que les fils d'Israël sortirent d'Egypte ; il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Jéhovah parla à Moïse, disant : Sanctifie-Moi tout Premier-né, l'ouverture de tout utérus, parmi les fils d'Israël ; en l'homme et en la bête, qu'ils soient à Moi. Tu feras passer toute ouverture de l'utérus à Jéhovah, et toute ouverture de la portée de la bête, ce que tu auras de mâles (sera) à Jéhovah. Et toute ouverture de l'âne, tu la rachèteras avec une brebis ; si tu ne le rachètes pas, tu lui couperas le cou : et tout Premier-né d'entre tes fils, tu le rachèteras. Et il arrivera que ton fils t'interrogera demain, en disant : Pourquoi cela ? Et tu lui diras : Par main forte Jéhovah nous a tirés d'Egypte, de la maison des serviteurs ; et il arriva que Pharaon s'endurcit pour (ne pas) nous envoyer, et Jéhovah tua tout Premier-né dans la terre d'Egypte, depuis le Premier-né de l'homme jusqu'au Premier-né de la bête ; c'est pour cela que je sacrifie à Jéhovah toute ouverture de l'utérus, les mâles, et tout Premier-né de mes fils je le rachète. » - Exode 13:1-2, 12, 13, 14, Exode 34:19, Nombres 33:3-4.

A présent d'après tout ce qui vient d'être dit, on peut voir ce qui est signifié dans le sens interne par la Primogéniture.

  
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