Bible

 

Exode 36:19

Studie

       

19 On fit pour la tente une couverture de peaux de béliers teintes en rouge, et une couverture de peaux de dauphins, qui devait être mise par-dessus.

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Arcanes Célestes # 6832

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6832. Dans une flamme de feu du milieu du buisson, signifie l'amour Divin dans le Vrai scientifique : on le voit par la signification de la flamme de feu, en ce que c'est l'amour Divin, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification du buisson, en ce que c'est le vrai scientifique ; si le buisson est le vrai scientifique, c'est parce que tous les arbustes, de quelque genre que ce soit, signifient les scientifiques, et que les plantations d'arbres plus grands signifient les Connaissances et les Perceptions ; le buisson, parce qu'il produit des fleurs et des baies, signifie le vrai scientifique. Le vrai scientifique de l'Église n'est autre chose que la Parole dans le sens de la lettre, et est aussi tout représentatif et tout significatif de l'Église chez les descendants de Jacob ; ces choses dans la forme externe sont appelés vrais scientifiques, mais dans la forme interne ce sont des vrais spirituels ; mais comme les vrais dans la forme interne, ou dans la forme spirituelle, n'ont point pu apparaître aux descendants de Jacob, par la raison qu'ils étaient dans les externes seuls, et ne voulaient absolument rien connaître de l'interne, c'est pour cela que le Seigneur apparut dans un Buisson ; en effet, quand le Seigneur apparaît, il apparaît selon la qualité de l'homme, car l'homme ne reçoit point le Divin autrement que selon sa propre qualité : c'est aussi pour cela que quand le Seigneur apparut sur la montagne de Sinaï, il apparut au peuple comme un feu brûlant jusqu'au cœur du Ciel, et comme des ténèbres, une nuée et un brouillard, - , 20, 21, 22, puis Exode 19:18 ; il eût apparu tout autrement, si le peuple qui regardait au bas de, la montagne n'eût pas été tel ; et comme ce peuple était seulement dans les externes, c'est pour cela que quand Moïse entra vers le Seigneur sur la montagne de Sinaï, il est dit qu'il entra dans la Nuée, - , 18Exode 34:2-3, 4, 5.

Que la Nuée soit l'externe de la Parole, on le voit le Préface du Chapitre 18 de la Genèse et numéro 4060, 4391, 5922, 6343 (fin); elle est donc aussi le représentatif de l'Église considéré dans la forme externe. Que le Seigneur apparaisse à chacun selon la qualité de chacun, c'est ce qu'on peut voir en ce que le Seigneur apparaît à ceux qui sont dans le Ciel intime, ou troisième Ciel, comme un Soleil dont procède une lumière ineffable, par la raison que les anges de ce Ciel sont dans le bien de l'amour pour le Seigneur ; et qu'il apparaît à ceux qui sont dans le Ciel moyen, ou second Ciel, comme une Lune, par la raison que les anges y sont de plus loin et plus obscurément dans l'amour pour le Seigneur, car ils sont dans l'amour envers le prochain ; mais dans le dernier ou premier Ciel le Seigneur apparaît non comme Soleil ni comme Lune, mais seulement comme Lumière, et cette lumière surpasse de beaucoup la lumière du monde : et puisque le Seigneur apparaît à chacun selon la qualité de chacun, c'est encore pour cela qu'il ne peut apparaître à ceux qui sont dans l'enfer que comme une nuée noire et un brouillard ; car dès que la Lumière du Ciel, qui procède du Seigneur, tombe dans quelque enfer, il s'y forme des ténèbres et du brouillard. Maintenant, d'après cela, on peut voir que le Seigneur apparaît à chacun selon la qualité de chacun, parce qu'il apparaît selon la réception ; et puisque les descendants de Jacob étaient seulement dans les externes, c'est pour cela que le Seigneur apparut à Moïse dans un buisson, et aussi dans une nuée quand Moïse s'approcha du Seigneur sur la montagne de Sinaï. Que la flamme soit l'amour Divin c'est parce que l'Amour dans sa première origine n'est autre chose que le feu et la flamme procédant du Seigneur comme Soleil ; c'est le feu ou la flamme de ce soleil qui donne à chaque homme l'Être de la vie ; et c'est le feu vital même qui remplit de chaleur les intérieurs de l'homme, comme on peut le voir d'après l'amour, car autant l'amour croît chez l'homme, autant l'homme s'échauffe, et autant l'amour décroît, autant l'homme se refroidit : de là vient que quand le Seigneur apparaissait dans une Vision, il apparaissait comme un feu et une flammé, par exemple, dans Ézéchiel :

« L'aspect des quatre Animaux (qui étaient les Chérubins) était comme des charbons de feu ardents, comme l'aspect des flambeaux ; il s'avançait entre les animaux, comme une splendeur de feu, et du feu sortait l'éclair : au-dessus de l'étendue qui était sur leur tête, (il y avait) comme l'aspect d'une pierre de saphir, une ressemblance de trône, et sur cette ressemblance de trône une ressemblance comme l'aspect d'un Homme sur lui au-dessus ; et je vis une apparence de charbons ardents comme une apparence de feu au-dedans, tout autour, depuis l'aspect de ses reins et au-dessus, mais depuis l'aspect de ses reins et au-dessous je vis comme un aspect de feu, entouré de splendeur. » - Ézéchiel 1:13, 21, 26-27, 28.

Que dans cette vision chaque chose soit significative et représentative des Divins, c'est ce que personne ne peut nier, mais à moins qu'on ne sache ce qui est signifié par les Chérubins, par les charbons de feu ardent comme l'aspect des flambeaux, par le trône, par l'aspect de l'homme sur le trône, par ses reins, au-dessus et au-dessous desquels il y avait du feu et une splendeur jaillissant de ce feu, il est impossible de connaître le saint Arcane qui y est renfermé ; que les Chérubins soient la Providence du Seigneur, on le voit numéro 308 ; et le trône, le Ciel, particulièrement le Divin Vrai qui procède du Seigneur, et qui forme le Ciel, numéro 5313 ; que l'aspect de l'Homme sur le trône au-dessus, soit le Seigneur quant au Divin Humain, cela est bien évident ; que les reins soient l'amour conjugal, et par suite tout amour céleste, on la voit numéro 3021, 4277, 4280, 4575, , Amour qui a été représenté par l'apparence de charbons ardents comme l'apparence d'un feu entouré de splendeur.

Dans Daniel :

« Je fus voyant jusqu'à ce que des trônes furent places, et que l'Ancien des jours s'assit ; son vêtement (était) blanc comme la neige et la chevelure de sa télé comme de la laine propre, son Trône une flamme de feu ; ses roues un jeu ardent, un fleuve de feu coulait et sortait de devant Lui. » - Daniel 7:9-10.

Le Divin Bien du Divin Amour du Seigneur a été aussi vu ici comme une flamme de feu.

Dans Jean :

« Celui qui était assis sur le cheval blanc avait ses yeux comme une flamme de feu. » - Apocalypse 19:12.

Celui qui était assis sur le cheval blanc est le Seigneur quant à la Parole, cela y est dit ouvertement, Vers. 13, 16 ; ainsi la flamme de feu est le Divin Vrai qui est dans la Parole, et qui procède du Divin Bien du Seigneur.

Dans le Même :

« Dans le milieu des sept chandeliers un pareil au Fils de l'Homme, revêtu d'une robe longue ; sa tête et ses cheveux, blancs comme une laine blanche, comme de la neige, mais ses yeux comme une flamme de feu. " - Apocalypse 1:13-14 ;

Ici aussi, les yeux comme une flamme de feu, c'est le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur. Qu'une flamme de feu, ce soit le Divin vrai procédant du Seigneur, on le voit encore clairement dans David :

« La voix de Jéhovah tombant comme une flamme de feu. » - Psaumes 29:7.

La voix de Jéhovah, c'est le Divin Vrai. Pour que le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur fût représenté, il a été ordonné de faire un Chandelier d'or pur avec sept lampes, de le placer dans la Tente de la Convention vers la table où étaient les pains de proposition, et de tenir les lampes allumées continuellement devant Jéhovah, - . . Exode 40:24-25. Nombres 8:2. Zacharie 4:2.

Le Chandelier avec les sept lampes représentait le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur. Pour que le Divin Bien même fût aussi représenté, il a été ordonné qu'il y eût un feu perpétuel sur l'autel :

« Le feu brûlera sur l'autel et ne sera point éteint, le prêtre allumera dessus du bois à chaque aurore : le feu brûlera continuellement sur l'autel et ne sera point éteint. » - Lévitique 6:5, 6.

Que le Feu ait été le représentatif du Divin Amour, cela était très-connu des Anciens ; on peut le voir en ce que ce représentatif a émané de l'Ancienne Église jusque chez les nations éloignées qui ont été dans un culte idolâtre, car on sait que ces nations avaient institué un Feu sacré perpétuel, et avaient attaché à sa garde des vierges qui étaient appelées Vestales. Que le feu et la flamme dans le sens opposé signifient les amours impurs, comme les amours de la vengeance, de la cruauté, de la haine, de l'adultère, et en général les concupiscences qui proviennent des amours de soi et du monde, on le voit aussi par plusieurs passages de la Parole, dont je vais seulement rapporter les suivants.

Dans Ésaïe :

« Voici, ils sont devenus comme de la paille, le feu les a brûlés ; ils n'arrachent point leur âme de la main de la flamme ; point de charbon pour échauffer, point du feu pour s'asseoir devant lui. » - Ésaïe 47:14.

Dans Ézéchiel :

« Voici, Moi j'allumerai en toi un feu, qui dévorera en toi tout arbre vert et tout arbre sec, la flamme d'une flamme violente ne sera point éteinte, de là seront brûlées toutes les faces du midi au septentrion. » - Ézéchiel 21:3 ; ici le feu et la flamme signifient les cupidités du mal et du faux, qui éteignent tout bien et tout vrai de l'Eglise, de là sa vastation.

Dans Luc :

« Le riche dit à Abraham : Père Abraham ! aie pitié de moi, et envoie Lazare, afin qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau, et qu'il rafraîchisse ma langue, parce que je suis tourmenté dans cette flamme. » Luc 16:24.

Ceux qui ne savent pas que le feu vital chez l'homme est d'une autre origine que le feu élémentaire, ne peuvent nullement savoir autre chose, sinon que par le feu de l'enfer il est entendu un feu tel que celui qui est dans le monde, lorsque cependant le feu qui est entendu dans la Parole n'est pas un te ! feu, mais c'est un feu qui appartient à l'amour, ainsi qui appartient à la vie de l'homme, et qui procède du Seigneur comme soleil ; et quand ce feu entre chez ceux qui sont dans les contraires, il est changé en un feu de cupidités, qui appartiennent, comme il a été dit ci-dessus, à la vengeance, à la haine, à la cruauté, et qui jaillissent de l'amour de soi et du monde ; c'est ce feu qui tourmente ceux qui sont dans les enfers ; en effet, lorsque le frein est lâché à leurs cupidités, ils se précipitent l'un sur l'autre, et se tourmentent mutuellement d'une manière affreuse et inexprimable, car chacun veut prédominer et enlever à autrui ce qui lui appartient ; en employant secrètement et ouvertement des artifices ; comme les uns et les autres ont ces désirs, de là existent des haines intestines, et de là des férocités qu'ils exercent surtout par des arts magiques et par des fantaisies, artifices qui sont innombrables et entièrement inconnus dans le monde. Ceux qui ne croient point aux choses spirituelles, surtout les adorateurs de la nature, ne peuvent jamais être amenés à croire que, chez les vivants, la chaleur qui fait la vie interne même soit d'une origine autre que celle de la chaleur du monde, car ils ne peuvent savoir, ni à plus forte raison reconnaître, que le l'eu céleste est ce qui procède du Seigneur comme Soleil, et que ce Feu est pur amour : delà ils ne peuvent pas non plus savoir les choses innombrables qui sont dans la Parole, où il n'est pas entendu un autre feu, ni les choses innombrables renfermées dans l'homme qui est l'organe récipient de ce feu.

  
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Arcanes Célestes # 10105

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10105. Et tu cuiras sa chair en lieu saint, signifie la préparation du bien pour les usages de la vie par les vrais de la Doctrine dans l'illustration procédant du Seigneur : on le voit

Par la signification de cuire, en ce que c'est préparer pour l'usage de la vie par les vrais de la doctrine ; par la signification de la chair, en ce qu'elle est le bien, numéros 7850, 9127 ; et par la signification de en lieu saint, en ce que c'est d'après l'illustration Divine ; car le lieu saint, c'est où le Divin du Seigneur est présent, ainsi par application aux vrais de la doctrine, c'est où il y a illustration Divine, car là où le Divin du Seigneur est présent, il y a illustration,

Si cuire la chair du sacrifice, c'est préparer le bien pour l'usage de la vie par les vrais de la doctrine, c'est parce que la chair, par laquelle est signifié le bien, est ainsi préparée pour l'usage du corps ; de là, dans le sens spirituel, pour l'usage de la vie : que cette préparation se fasse par les vrais de la doctrine, cela est évident, puisque ces vrais enseignent l'usage ; les eaux aussi dans lesquelles sa cuisson se fait signifient les vrais, voir numéros 2702, 3058, 3424, 5668, 8568, 9323. Il est dit

« par les vrais de la doctrine dans l'illustration procédant du Seigneur, » parce que les vrais tirés de la Parole doivent être arrangés en doctrine, pour qu'ils servent à l'usage, ce qui doit être fait par ceux qui sont dans l'illustration procédant du Seigneur ; et dans l'illustration sont ceux qui, lorsqu'ils lisent la Parole, sont dans l'affection du vrai pour le vrai, et pour le bien de la vie, et non ceux qui sont dans cette affection pour la gloire d'eux-mêmes, pour la réputation ou le gain, comme foi. Que la Doctrine doive être entièrement tirée de la Parole, pour que la Parole soit comprise, on le voit, numéros 9025, 9409, 9410, 9424, 9430 ; et que ceux qui recueilleront la doctrine dans la Parole doivent être dans l'illustration procédant du Seigneur, ou le voit, numéros 9382, 9424. Que cuire dans les eaux, ce soit rédiger les vrais en doctrine, et ainsi préparer pour l'usage de la vie, cela au premier aspect paraît non conforme et éloigné ; mais que cependant il en soit ainsi, c'est ce qu'on peut voir d'après les passages de la Parole, où il est dit cuire dans les eaux, et aussi où il est parlé de la marmite dans laquelle se fait la cuisson, comme dans 2 Rois :

« Elisée revint à Gilgal, et la famine (était) dans la terre ; comme les fils des prophètes étaient assis devant lui, il dit à son serviteur : Dispose la marmite grande, et cuis un potage pour les fils des prophètes. Et l'un (d'eux) sortit dans le champ pour recueillir des légumes, et il trouva un cep sauvage, et il recueillit sur lui des coloquintes, et il les coupa dans la marmite du potage. Quand ils mangèrent du potage, ils crièrent : La mort dans la marmite ! homme de Dieu ! Il dit donc que l'on prît de la farine, qu'il jeta dans la marmite, et il dit : Verse au peuple pour qu'on mange ; alors il n'y eut rien de mauvais dans la marmite. » - .

Ce miracle, comme tous les autres dans la Parole, enveloppe des saints de l'Église, qui sont clairement manifestés par le sens interne' ; d'après ce sens, on sait qu'Elisée, de même qu'Élie, a représenté le Seigneur quant à la Parole ; que les fils des prophètes sont ceux qui enseignent les vrais d'après la Parole ; que la marmite qui fut placée par ordre d'Elisée, est la doctrine qui provient de la Parole ; que le cep sauvage et les coloquintes sont les faux ; de là, on voit clairement ce que c'est que la mort d'ans la marmite ; la farine, qu'il jeta dans la marmite, est le vrai d'après le bien, et comme la doctrine est corrigée d'après ce vrai, il arriva qu'il n'y eut rien de mauvais dans la marmite ; de là, il est encore évident que cuire dans la marmite, c'est assembler en corps de doctrine, et ainsi préparer pour l'usage : que tous les miracles dans la Parole enveloppent des saints de l'Église, on le voit, numéros 7337, 8364, 9086 ; on voit aussi qu'Elisée a représenté le Seigneur quant à la Parole, numéro 2762 ; que les prophètes sont ceux qui enseignent les vrais ; et, en faisant abstraction des personnes, les vrais de la doctrine, numéro ' 2524, 7269 ; que le cep est le vrai de l'Église, et les raisins le bien de ce vrai, numéros 5113, 5117, 9277, ainsi le cep sauvage et les coloquintes sont les faux et les maux ; que la farine est le vrai réel de la foi d'après le bien, N0-*995 ; que le potage qu'ils faisaient cuire est la collection des doctrinaux, telle qu'était celle des Juifs, numéro 3316 : de là on peut conclure ce que c'est que cuire, et ce que c'est que la marmite.

Dans Ézéchiel :

« Parabolise contre la maison de rébellion une parabole : Dispose la marmite, dispose ; et même verse des eaux dedans ; en y rassemblant ses morceaux, tout morceau bon, cuisse et épaule, d'un choix d'os remplis-la ; que ses os soient cuits au milieu d'elle ; ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : Malheur à la ville de sangs, à la marmite dont l'écume est en elle, et dont l'écume ne sort pas d'elle. » - .

Là, est décrite la Parole telle qu'elle est quant à la doctrine, à savoir, qu'eu elle sont les Divins Vrais procédant du Divin Bien ; et ensuite est décrite la doctrine d'après la Parole telle qu'elle était chez la nation Juive, à savoir, pleine de corruptions et de faux ; la marmite est la doctrine ; la cuisse, l'épaule et le choix d'os sont les Divins Vrais procédant du Divin Bien en ordre successif ; la ville de sangs est la nation Juive respectivement au vrai de la doctrine chez elle, ainsi, abstraction faite de la nation ou de la personne, c'est la doctrine qui détruit le bien ; l'écume en elle est l'externe favorisant les amours corrompus, lequel externe n'étant point écarté le vrai est souillé ; par là aussi il est évident que la marmite est la doctrine, et que cuire, c'est préparer pour l'usage.

Dans le Même :

« L'Esprit me dit : Fils de l'homme, ceux-ci sont les hommes, qui pensent l'iniquité, et qui forment un conseil de malice dans la ville, qui di- » sent : On n'est pas près de bâtir des maisons ; elle, la marmite ; nous, la chair. » - Ézéchiel 40:2-3, 7.

Ici aussi, la marmite est la doctrine du faux d'après le mal, car ainsi est appelée la ville où Ton pense l'iniquité, et où l'on forme un conseil de malice ; que la ville soit aussi la doctrine, on le voit, numéros 402, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493 ; ici, une telle doctrine.

Dans Jérëmie-.

« Jéhovah dit : » Que vois-tu ? Je dis : Une marmite bouillonnante moi je vois, dont la face (est) vers le septentrion. Et Jéhovah dit : Du côté du septentrion sera ouvert le mal sur tous les habitants de la terre. » - Ézéchiel 1:13-14 ;

La marmite bouillonnante est encore ici la doctrine du faux d'après le mal ; le septentrion est l'état obscur quant au vrai de la foi, et aussi l'obscurité provenant des faux, numéro 3708 ; de là, on voit clairement ce que cette vision prophétique enveloppe.

Dans Zacharie :

« En ce jour-là sera toute marmite dans Jérusalem et dans Jehudah une sainteté à Jéhovah Sébaoth ; et viendront tous ceux qui sacrifient, et ils en prendront, et ils y cuiront. “ - Zacharie 14:21 ;

Ici, la marmite signifie la doctrine de la charité et de la foi, ainsi la doctrine du vrai d'après le bien ; Jérusalem est l'Église du Seigneur ; ceux qui sacrifient sont ceux qui sont dans le culte Divin ; il est donc évident que cuire dans la marmite, c'est préparer pour l'usage de la vie spirituelle.

Dans Moïse :

« Tout vase de terre, dans lequel cuit la chair du sacrifice du délit et du péché, sera brisé ; mais si dans un vase d'airain elle a été cuite, il sera récuré et plongé dans les eaux. » - Lévitique 6:21.

Le vase de terre dans lequel la chair cuit est le faux qui n'est point cohérent avec le bien ; le vase d'airain est le doctrinal dans lequel est le bien ; la cuisson de la chair du sacrifice du délit et du péché dans ces vases, est la préparation pour la purification des maux et des faux provenant des maux ; de là, on voit clairement ce qui a été représenté par cela que le vase de terre devait être brisé, et que le vase d'airain devait être récuré et plongé dans les eaux.

  
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