Bible

 

Exode 29:6

Studie

       

6 Tu poseras la tiare sur sa tête, et tu placeras le diadème de sainteté sur la tiare.

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Arcanes Célestes # 7857

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7857. Ni en cuisant de cuit dans l'eau, signifie qu'il ne sortira pas du vrai qui appartient à la foi : on le voit par la signification des eaux, en ce que ce sont les vrais qui appartiennent à la foi, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 5668 ; de là ce qui est cuit dans l'eau est ce qui en sort, c'est-à-dire le bien qui sort du vrai de la foi ; ce bien est distingué du bien qui sort de l'amour, et qui est signifié par rôti au feu, numéro 7852. Tout bien spirituel ou procède de la foi, c'est-à-dire, par la foi, ou procède de l'amour ; quand l'homme est régénéré, le bien chez lui procède alors du vrai de la foi, car alors il agit selon le vrai, non par affection du vrai, mais par obéissance, parce que cela a été ainsi commandé ; mais plus tard quand il a été régénéré, il fait le bien par affection, ainsi par amour : ces deux états chez l'homme sont absolument distingués dans la Parole, et cela, parce l'homme ne peut être en même temps dans l'un et dans l'autre état ; celui qui est dans le premier état ne peut entrer dans le second avant d'avoir été régénéré ; et celui qui est dans le second étal ne doit pas se reporter dans le premier ; si quelqu'un s'y reporte, il perd alors l'affection de faire le bien par amour, et il retombe dans l'état de la foi, qui lui avait servi à être introduit dans le bien, et aussi hors de cet état : cela dans le sens interne est entendu par les paroles du Seigneur sur le jugement dernier, dans Matthieu :

« Que celui qui (sera) sur le toit de la maison ne descende point pour emporter quelque chose de sa maison ; et que celui qui (sera) au champ ne retourne point en arrière pour prendre ses vêtements. » - Matthieu 24:17-18.

Et aussi par :

« l'épouse de Loth, en ce qu'elle regarda derrière elle. » - Luc 17:31-32.

D’après cela on peut comprendre ce que c'est que jouir du bien qui sort de l'amour, mais non du bien qui sort du vrai de la foi, ce qui est signifié en ce qu'ils devaient manger la chair rôtie au feu, mais non cuite dans l'eau. Comme les Sacrifices et les Holocaustes signifiaient le culte du Seigneur d'après la foi et d'après l'amour, les sacrifices le culte d'après la foi, et les holocaustes le culte d'après l'amour ; et comme la glorification du Seigneur et l'allégresse produite par la jouissance des biens provenant du Seigneur, étaient signifiées par les repas faits avec les choses sanctifiées c'est pour cela qu'il fut alors accordé de faire cuire la chair ; car la glorification du Seigneur et l'allégresse produite par la jouissance des biens procèdent de l'affection du vrai qui appartient à la foi, comme aussi toute confession ; que la chair du sacrifice devait être cuite, on le voit Exode 29:31-32. 1 Samuel 2:13, 15. . Pareille chose est signifiée par la cuisson dans Zacharie :

« En ce jour-là toute marmite dans Jérusalem et dans Juda sera une sainteté à Jéhovah Sébaoth, et tous ceux qui sacrifient viendront, et ils en prendront, et ils y cuiront. » - Zacharie 14:2l.

  
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Arcanes Célestes # 4976

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4976. Et il le servait, signifie que le scientifique était approprié à son bien : on le voit par la signification de servir (ministrare), en ce que c'est être utile à quelqu'un en lui fournissant ce qui lui manque ; ici c'est être approprié, parce qu'il s'agit du bien naturel auquel le scientifique devait être approprié ; servir (minister) et le serviteur (servus) signifient le scientifique ou le vrai naturel, parce que ce vrai est subordonné au bien, comme à son seigneur : il en est du scientifique par rapport au plaisir de l'homme naturel, ou, ce qui est la même chose, il en est du vrai naturel par rapport à son bien, absolument comme il en est de l'eau par rapport au pain, ou, de la boisson par rapport à l'aliment ; l'eau ou la boisson fait que le pain et l'aliment se délaient, et qu'étant délayés ils se portent dans le sang, et par suite dans les parties du corps de tous côtés, et les nourrissent ; car, sans l'eau ou la boisson, le pain ou l'aliment ne se résout pas en parcelles, et n'est pas transporté de tous côtés pour l'usage : il en est aussi de même du scientifique par rapport au plaisir, ou du vrai par rapport au bien ; c'est pourquoi le bien souhaite et désire le vrai, et cela à cause de l'usage, afin qu'il lui fournisse son ministère et son service ; ils correspondent aussi pareillement ; l'homme dans l'autre vie se nourrit, non de quelque aliment ni de quelque boisson naturels, mais d'un aliment et d'une boisson spirituels ; l'aliment spirituel est le bien, et la boisson spirituelle est le vrai ; lors donc que dans la Parole le pain ou l'aliment est nommé, les anges entendent le pain ou l'aliment spirituel, à savoir le bien de l'amour et de la charité ; et lorsque l'eau ou la boisson est nommée, ils entendent l'eau ou la boisson spirituelle, à savoir, le vrai de la foi : par là on peut voir ce que c'est que le vrai de la foi sans le bien de la charité, et comment ce vrai sans ce bien peut nourrir l'homme interne ; c'est comme si l'homme prenait de l'eau seule ou de la boisson seule sans faire usage de pain et d'aliment ; qu'en agissant ainsi l'homme maigrisse et périsse, cela est notoire.

  
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