Bible

 

Exode 29:12

Studie

       

12 Tu prendras du sang du taureau, tu en mettras avec ton doigt sur les cornes de l'autel, et tu répandras tout le sang au pied de l'autel.

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Arcanes Célestes # 7857

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7857. Ni en cuisant de cuit dans l'eau, signifie qu'il ne sortira pas du vrai qui appartient à la foi : on le voit par la signification des eaux, en ce que ce sont les vrais qui appartiennent à la foi, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 5668 ; de là ce qui est cuit dans l'eau est ce qui en sort, c'est-à-dire le bien qui sort du vrai de la foi ; ce bien est distingué du bien qui sort de l'amour, et qui est signifié par rôti au feu, numéro 7852. Tout bien spirituel ou procède de la foi, c'est-à-dire, par la foi, ou procède de l'amour ; quand l'homme est régénéré, le bien chez lui procède alors du vrai de la foi, car alors il agit selon le vrai, non par affection du vrai, mais par obéissance, parce que cela a été ainsi commandé ; mais plus tard quand il a été régénéré, il fait le bien par affection, ainsi par amour : ces deux états chez l'homme sont absolument distingués dans la Parole, et cela, parce l'homme ne peut être en même temps dans l'un et dans l'autre état ; celui qui est dans le premier état ne peut entrer dans le second avant d'avoir été régénéré ; et celui qui est dans le second étal ne doit pas se reporter dans le premier ; si quelqu'un s'y reporte, il perd alors l'affection de faire le bien par amour, et il retombe dans l'état de la foi, qui lui avait servi à être introduit dans le bien, et aussi hors de cet état : cela dans le sens interne est entendu par les paroles du Seigneur sur le jugement dernier, dans Matthieu :

« Que celui qui (sera) sur le toit de la maison ne descende point pour emporter quelque chose de sa maison ; et que celui qui (sera) au champ ne retourne point en arrière pour prendre ses vêtements. » - Matthieu 24:17-18.

Et aussi par :

« l'épouse de Loth, en ce qu'elle regarda derrière elle. » - Luc 17:31-32.

D’après cela on peut comprendre ce que c'est que jouir du bien qui sort de l'amour, mais non du bien qui sort du vrai de la foi, ce qui est signifié en ce qu'ils devaient manger la chair rôtie au feu, mais non cuite dans l'eau. Comme les Sacrifices et les Holocaustes signifiaient le culte du Seigneur d'après la foi et d'après l'amour, les sacrifices le culte d'après la foi, et les holocaustes le culte d'après l'amour ; et comme la glorification du Seigneur et l'allégresse produite par la jouissance des biens provenant du Seigneur, étaient signifiées par les repas faits avec les choses sanctifiées c'est pour cela qu'il fut alors accordé de faire cuire la chair ; car la glorification du Seigneur et l'allégresse produite par la jouissance des biens procèdent de l'affection du vrai qui appartient à la foi, comme aussi toute confession ; que la chair du sacrifice devait être cuite, on le voit Exode 29:31-32. 1 Samuel 2:13, 15. . Pareille chose est signifiée par la cuisson dans Zacharie :

« En ce jour-là toute marmite dans Jérusalem et dans Juda sera une sainteté à Jéhovah Sébaoth, et tous ceux qui sacrifient viendront, et ils en prendront, et ils y cuiront. » - Zacharie 14:2l.

  
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Arcanes Célestes # 3058

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3058. Si puiser des eaux signifie l'instruction et aussi l'illustration qui en résulte, comme on le voit dans la suite de ce Chapitre, cela vient de ce que les eaux, dans le sens interne, signifient les vrais de la foi, numéro 2702 ; ainsi, puiser des eaux n'est autre chose qu'être instruit dans les vrais de la foi, et par conséquent être illustré ; c'est aussi ce qu'on voit ailleurs dans la Parole, comme dans Ésaïe :

« Vous puiserez des eaux avec joie des sources du salut ; en ce jour-là, célébrez Jéhovah. » - Ésaïe 12:3-4 ;

Puiser des eaux, c'est être instruit, comprendre et être sage.

Dans le Même :

« Au devant de celui qui a soif apportez des eaux, habitants de la terre de Théma. » - Ésaïe 21:14.

Apporter des eaux au-devant de celui qui a soif, c'est instruire ; dans le Même :

« Les misérables et les indigents cherchent des eaux, et il n'y en a point, leur langue a défailli de soif. » - Ésaïe 41:17.

Ceux qui cherchent des eaux sont ceux qui désirent être instruits dans les vrais ; il n'y en avait point, c'est-à-dire qu'il n'y avait de vrai chez personne. En outre, les puiseurs d'eaux dans l'Église Juive représentaient ceux qui désirent continuellement savoir les vrais, mais sans avoir d'autre fin que de les savoir et sans s'inquiéter en rien de l'usage qui en résulte : de tels hommes ont été regardés comme les plus vils ; les Gibéonites les représentaient ; il en est parlé dans Josué.

Josué 9:21, 23, 27.

  
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