Bible

 

Exode 27:10

Studie

       

10 avec vingt colonnes posant sur vingt bases d'airain; les crochets des colonnes et leurs tringles seront d'argent.

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Arcanes Célestes # 8990

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8990. Et son maître lui percera l'oreille avec un poinçon, signifie le représentatif de l'obéissance : on le voit par la signification de l'oreille, en ce qu'elle est l'obéissance, numéros 2542, 3869, 4551, ; et par la signification de percer avec un poinçon, savoir, à la porte et au poteau, en ce que c'est attacher, ici, comme il s'agit de l'obéissance, c'est assujettir ; c'est pourquoi, aussitôt après il est dit qu'il le servira à perpétuité, c'est-à-dire qu'il obéira : de là, il est évident que le percement de l'oreille avec un poinçon à la porte ou au poteau par son maître, est lercprésen-la.i if de l'obéissance. D'après ce qui a été dit précédem-ment on peut voir comment les choses se passent, à savoir, que ceux qui sont dans les vrais seuls et non dans le bien correspondant, c'est-à-dire, qui sont dans la foi et non dans la charité, ne sont pas libres, mais sont serviteurs ; en effet, ceux qui agissent d'après le bien ou la char-ité sont libres, car ils agissent d'après eux-mêmes, parce qu'agir d'après le bien ou la charité, c'est agir d'après le cœur, c'est-à-dire, d'après la volonté, ainsi de soi-même, car ce qui appartient à la volonté de l'homme appartient à l'homme même ; et ce qui est fait d'après la volonté est dit sortir du cœur ; au contraire, ceux qui sont seulement dans les vrais de la foi, et non dans le bien de la charité, sont respectivement serviteurs, car ils n'agissent pas d'après eux-mêmes, parce qu'ils n'ont pas en eux le bien d'après lequel ils agissent, mais ils l'ont hors d'eux, et ils le font toutes les fois qu'ils se le rappellent : ceux qui sont tels jusqu'à la fin de leur vie demeurent après la mort dans cet état, et ne peuvent être conduits à l'état d'agir d'après l'affection de la charité, ainsi d'après le bien, mais ils agissent d'après l'obéissance. Ceux-ci, dans le Très-Grand Homme, qui est le Ciel, constituent les parties qui sont Tau service des intérieurs, comme les membranes et les peaux, numéros 8977, 8980. D'après cela, on peut voir comment la chose se passe à l'égard de la foi seule, par conséquent à l'égard de ceux qui d'après la doctrine placent la foi au premier rang, et le bien de la charité au second, et même au dernier ; ceux qui la placent ainsi en actua-lité, c'est-à-dire, dans la vie même, sont des serviteurs Hébreux dans le sens représentatif ; par là on peut conclure aussi comment la chose se passe à l'égard de ceux qui placent le tout du salut dans les vrais de la foi, et rien dans le bien de la charité, à savoir, rien en actualité ou dans la vie même, on peut conclure qu'ils ne peuvent pas entrer dans le ciel, car dans le ciel règne le bien, et non le vrai sans le bien ; et le vrai n'est le vrai, ou la foi n'est la foi, que chez ceux qui sont dans le bien. Que le percement de l'oreille avec un poinçon par le maître soit le représentatif de l'obéissance, cela est encore évident en ce que clouer l'oreille à la porte, c'est faire qu'il porte son attention sur ce que commande son maître qui est dans la chambre, ainsi c'est écouter continuellement, par conséquent obéir, ici dans le sens spirituel, faire ce que le bien veut et commande, car le maître du serviteur représente le bien spirituel, numéros 8981, 8986 : comme l'oreille signifie l'action d'écouter qui appartient à l'obéissance, de là, par une origine provenant du monde spirituel, a influé dans le langage humain l'expression de pincer l'oreille pour faire qu'on porte attention et qu'on se ressouvienne ; pareillement les expressions écouter quelqu'un, prêter l'oreille à quelqu'un, pour obéir ; car le sens intérieur d'un grand nombre de mots a découlé des correspondances provenant du monde spirituel ; de même que quand on dit Lumière spirituelle, et vue spirituelle, en parlant des choses qui appartiennent à la foi ; et quand on dit feu spirituel et vie spirituelle en parlant des choses qui appartiennent à l'amour. Si le percement de l'oreille était fait avec un poinçon, c'était parce que le poinçon signifie la même chose que le pieu ou le clou, savoir, l'attache ou l'adjonction, et dans le sens spirituel l'assujettissement à quelque chose ; mais le poinçon était un instrument de travail, servant pour cela même à représenter l'assujettissement à une obéissance perpétuelle chez le serviteur. Que les pieux ou les clous signifient l'attache ou l'adjonction, on le voit par les passages où ils sont nommés, comme dans . . .

  
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