Bible

 

Exode 21:3

Studie

       

3 S'il est entré seul, il sortira seul; s'il avait une femme, sa femme sortira avec lui.

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Arcanes Célestes # 8995

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8995. Si mauvaise elle est aux yeux de son maître, signifie si l'affection du vrai d'après le plaisir naturel ne concorde point avec le vrai spirituel : on le voit paT la signification de la servante, de laquelle il est dit qu'elle est mauvaise, en ce que c'est l'affection d'après le plaisir naturel, numéros 8993, ; et par la signification de mauvaise, quand cela est dit de cette affection respectivement au vrai spirituel, en ce que c'est ne point concorder, ainsi qu'il sera expliqué ; par la signification de aux yeux, en ce que c'est dans la perception, numéros 2829, 3529, 4083, 4339 ; et par la signification du maître, en ce qu'il est le vrai spirituel, numéro 8981. Il faut dire comment la chose se passe : Que la servante soit l'affection du vrai d'après les plaisirs de l'amour de soi ou de l'amour du monde, cela a déjà été dit, numéros 8993, 8994 ; et que cette affection puisse être conjointe au vrai spirituel, on peut le voir en ce que l'affection du vrai spirituel est une affection interne ou dans l'homme intérieur, et que l'affection du vrai d'après le plaisir naturel est dans l'homme externe ; l'affection interne, qui appartient à l'homme spirituel, est continuellement conjointe avec l'affection externe qui appartient à l'homme naturel, mais néanmoins de manière que l'affection interne du vrai domine et que l'affection externe serve ; car il est selon l'ordre Divin que l'homme spirituel domine sur l'homme naturel, numéros 8961, 8967 ; et quand l'homme spirituel domine, l'homme regarde en haut, ce qui est représenté par avoir la tête dans le ciel ; mais quand l'homme naturel domine, l'homme regarde en bas, ce qui est représenté par avoir la tête dans l'enfer ; pour que cela devienne plus clair, de plus amples explications vont être données : Par les vrais qu'ils apprennent et par les biens qu'ils font, la plupart des hommes pensent aussi au profit qui en résulte pour la patrie, ou à l'honneur ; mais si ces choses sont considérées comme fin, l'homme naturel domine, et l'homme spirituel sert ; si au contraire, elles sont considérées non pas comme fin, mais seulement comme moyens pour la fin, l'homme spirituel domine, et l'homme naturel sert, absolument selon ce qui a été dit, numéros 7819, 7820 ; car lorsqu'on regarde le profit ou l'honneur comme moyen pour la fin, et non comme fin, ce n'est pas le profil, ou l'honneur qu'on regarde, mais c'est la fin, laquelle est l'usage : par exemple, celui qui, désire des richesses et en acquiert pour l'usage qu'il aime par dessus toutes choses, se réjouit des richesses non pour les richesses mais pour les usages : les usages eux-mêmes font la vie spirituelle chez les hommes, et les richesses servent seulement de moyens, voir numéros . D'après cela, on peut voir quel doit être l'homme naturel, pour qu'il puisse être conjoint à l'homme spirituel, c'est-à-dire qu'il faut qu'il regarde les profits et les honneurs, par conséquent les richesses et les dignités, comme moyen et non comme fin ; en effet, ce que l'homme regarde chez lui comme fin, constitue sa vie même, puisque c'est là ce qu'il aime par dessus toutes choses, car on regarde comme fin ce qu'on aime. Celui qui ne sait pas que la fin , ou, ce qui est la même chose, celui qui ne sait pas que l'amour fait la vie spirituelle de l'homme, qu'ainsi l'homme est où est son amour, dans le ciel si l'amour est céleste, dans l'enfer si l'amour est infernal, ne peut comprendre comment ces choses se passent ; il peut croire que le plaisir des amours naturels, qui sont l'amour de soi et l'amour du monde, ne peut pas concorder avec le vrai et le bien spirituels ; car il ne sait pas que l'homme, quand il est régénéré, doit être entièrement retourné, que, quand il a été retourné, il est par la tête dans le ciel, tandis qu'avant d'avoir été retourné, il était par la tête dans l'enfer ; il était par la tête dans l'enfer quand il avait pour fin les plaisirs de l'amour de soi ou du monde, et il est par la tête dans le ciel quand il les a comme moyens pour la fin, car la fin, qui est l'amour, vit uniquement chez l'homme, tandis que les moyens pour la fin ne vivent pas par eux-mêmes, mais c'est de la fin qu'ils reçoivent la vie, de là les moyens d'après la fin dernière sont appelés fins moyennes ; autant celles-ci regardent la fin dernière, qui est la principale, autant elles vivent : de là vient que quand l'homme a été régénéré, consé-quemment quand il a pour fin d'aimer le prochain et d'aimer le Seigneur, il a pour moyens de s'aimer lui-même et d'aimer le monde ; quand l'homme est tel, lorsqu'il porte ses regards vers le Seigneur, il se considère comme rien, et il en est de même du monde, et s'il se regarde lui-même comme quelque chose, c'est afin de pouvoir servir le Seigneur ; mais auparavant il avait été l'opposé, quand il se regardait, il considérait le Seigneur comme rien, et s'il le regardait comme quelque chose, c'était pour en retirer profit et honneur. D'après cela, on peut voir quel arcane est caché dans ce quia été statué sur les servantes d'entre les filles d'Israël, savoir, en ce que, quoiqu'elles fussent en servitude, cependant, si elles étaient bonnes, elles étaient fiancées'au maître qui les avait achetées ou à son fils ; et que si elles étaient mauvaises, elles n'étaient pas fiancées, mais elles étaient ou rachetées ou vendues, selon ce qui est contenu dans ces Versets : Se fiancer aussi les servantes, ou les avoir pour concubines, avait été permis dans l'Église représentative, principalement dans l'Église Juive et Israélite, par la raison que l'épouse représentait l'affection du vrai spirituel, et la servante l'affection du vrai naturel, ainsi celle-là l'interne de l'Église chez l'homme, et celle-ci l'externe ; cet externe a été représenté par Hagar qu'Abraham se fiança, puis par les deux servantes qui furent fiancées à Jacob. D'après cela, on voit à présent ce qui est entendu dans le sens interne représentatif par la servante, si elle est mauvaise, au point qu'elle ne puisse être fiancée, c'est-à-dire que si l'affection d'après le plaisir naturel, qui est la servante, ne concorde point avec le spirituel, ce qui arrive principalement en ce qu'elle voulait dominer, et en ce qu'elle était de caractère et de cœur à ne pouvoir être amenée à aimer le Seigneur. De plus encore, la concordance ou la discordance de l'affection d'après le plaisir naturel avec le spirituel a lieu selon la qualité de l'un et de l'autre ; mais il serait trop long d'expliquer ce sujet dans ses détails. Que la servante soit aussi le médium affirmatif qui Sert à la con-jonction de l'homme Externe et de l'homme Interne, on le voit, numéros 3913, 3917, 3931.

  
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