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Exode 20:15

Studie

       

15 Tu ne déroberas point.

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Arcanes Célestes # 8932

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8932. Vous ne ferez point avec Moi des Dieux d'argent ni des Dieux d'or, signifie afin qu'il s'abstiennent absolument de ces choses qui dans la forme externe se présentent comme des vrais et des biens, mais sont des faux et des maux dans la forme interne : on le voit par la signification de faire des Dieux, en ce que c'est rendre un culte, car celui qui se fait des Dieux, c'est pour un culte ; par la signification de l'argent, en ce que c'est le vrai, et de là dans le sens opposé le faux ; et par la signification de l'or, en ce que c'est le bien, et de là dans le sens opposé le mal, numéros 113, 1551, 1552, 2954, 5658, 6914, 6917, 7999 : que ce soit de ces choses qui dans la forme externe se présentent comme des vrais et des biens, mais sont des faux et des maux dans la forme interne, c'est parce qu'il est dit les faire avec Moi, c'est-à-dire, avec Jéhovah Dieu, car le Divin Vrai Même et le Divin Bien Même sont dans les internes, et sont aussi dans les externes, mais dans les externes le Divin Vrai et le Divin Bien sont dans des types représentatifs, car par le type les externes répondent aux internes et les représentent ; les externes sont des faux et des maux, quand, séparés des internes, ils sont considérés comme saints ou adorés, et cependant ils se présentent toujours comme des vrais et des biens, parce qu'ils les représentent : voilà ce qui est signifié par faire avec Jéhovah Dieu des Dieux d'argent et des Dieux d'or. Ce précepte suit immédiatement les dix préceptes, et cela parce que le peuple Israélite et Juif était tel, qu'il regardait comme saints les externes séparés d'avec les internes, et les adorait absolument comme des Divins, numéros 3479, 3769, 4281, 4293, 4307, 4314, 4316, 4433, 4680, 4825, 4832, 4844, 4847, 4865, 4903, 6304, 6832, 8814, 8819. Afin qu'on sache mieux qui sont et quelles sont les choses qui dans la forme externe se présentent comme des vrais et des biens, mais sont des faux et des maux dans la forme interne, soient par exemple tous les rites de l'Église Juive, comme sacrifices, parfums, ablutions, et plusieurs autres ; ces rites dans la forme externe étaient des vrais et des biens, non d'après eux-mêmes mais parce qu'ils rapportaient ou représentaient en type des vrais et des biens internes, qui appartiennent à l'amour et à la foi envers le Seigneur, quand ces rites dans la forme externe étaient considérés comme saints, et plus encore quand ils étaient adorés, comme ils le furent par les Juifs et par les Israélites ; lorsque, devenus idolâtres, ils les appliquèrent au culte des Dieux étrangers, ces rites ne retenaient des vrais et des biens, qu'ils rapportaient ou représentaient en type, rien autre chose que l'apparence, parce que dans la forme interne ils étaient des faux et des maux. Il en était de môme de toutes les autres choses qui étaient des types représentatifs des célestes et des Divins chez ce peuple ; en effet, dès que les externes qui représentaient les internes étaient appliqués au culte des Dieux étrangers, ils étaient des idoles qu'ils adoraient, ou des Dieux d'argent et d'or qu'ils fesaient avec Jéhovah Dieu, car alors dans la forme externe ils se présentaient comme des vrais et des biens, mais ils étaient des faux et des maux dans la forme interne. En général, les Dieux d'argent et d'or sont tous les faux et par suite tous les maux du culte, qui sont rendus semblables au vrai et au bien par de mauvaises applications et de mauvaises interprétations delà parole, et en même- temps par des raisonnements tirés de la propre intelligence. ; c'est là ce qui est signifié par les Dieux d'argent et d'or dans les passages suivants ; dans Ésaïe :

« En ce jour-là, l'homme jettera les idoles de son argent et les idoles de son or, qu'ils se sont faites pour se prosterner devant les taupes et les chauves-souris, pour entrer dans les fentes des rochers et dans les fentes des roches. » - Ésaïe 2:20-21.

Les taupes et les chauves-souris sont ceux qui sont dans les ténèbres, c'est-à-dire, dans les faux et par suite dans les maux.

Dans le Même :

« En ce jour là, ils rejetteront chacun les idoles de son argent et les idoles de son or, que vous ont faites vos mains, ce qui est un péché. “ - Ésaïe 31:7.

Que vous ont faites vos mains, c'est-à-dire, qui proviennent de la propre intelligence.

Dans le Même :

« Un ouvrier fond l'image, et un orfèvre étend l'or par-dessus, et des chaînettes d'argent il fond. » - Ésaïe 40:19.

Les images sont les choses qui proviennent du propre, numéro 8869 ; étendre l'or par dessus, c'est faire que dans la forme externe elles se présentent comme des biens ; fondre, des chaînettes d'argent, c'est faire qu'elles soient cohérentes et comme enchaînées avec les vrais ; que l'or soit le vrai et l'argent le bien, on le voit dans les passages ci-dessus cités. De même dans Jérémie : a Les statuts des nations, vanité, eux ; car du bois de la forêt est coupé, œuvre des mains de l'ouvrier ; d'or et d'argent il l'embellit ; avec des clous et des marteaux on l'affermit, afin qu'il ne vacille point. » - Jérémie 10:3-4.

Dans Osée :

« Ceux d'Éphraïm continuent de pécher, et ils se font image de fonte de leur argent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artistes en entier. » - Osée 13:2.

Éphraïm est l'intellectuel de l'Église, numéros 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; l'image de fonte d'argent est le faux se présentant comme vrai, c'est pourquoi il est dit, dans leur intelligence ; ouvrage d'artistes en entier, c'est tout par des raisonne-ments tirés du propre.

Dans Habacuc :

« Malheur à qui dit au bois : Réveille-toi ; éveille-toi, à la pierre qui se tait ; celle-ci enseignera-t-elle ? voici, elle est couverte d'or et d'argent, niais point de respira-tion en elle. » Habacuc 2:19 ; le bois est le mal, et la pierre le faux ; couverte d'or et d'argent, c'est l'apparence du bien et du vrai par les applications.

Dans Daniel :

« Belschazar, ayant bien goûté le vin, dit d'apporter les vases d'or et d'argent, que Nébuchadnézar son père avait tirés du Temple de Jérusalem, afin qu'y bussent le Roi et ses Magnats, ses épouses et ses concubines ; et ils burent le vin, et ils louèrent les Dieux d'or et d'argent, d'airain, de fer, de bois, de pierre. " - Daniel 5:2, 3, 4, 23 ;

Les vases d'or et d'argent qui provenaient du Temple de Jérusalem représentaient les biens et les vrais de l'Église et du Royaume du Seigneur ; y boire le vin signifiait profaner par les maux et par les faux, qui sont les Dieux d'or et d'argent.

Dans David :

« Leurs idoles, argent et or, ouvrage de mains d'homme ; une boudie à elles, mais elles ne parlent point ; des yeux à elles, mais elles ne voient point. » - Psaumes 115:4, Psaumes 135:15-16.

L'argent et l'or, qui sont les idoles, sont les faux et les maux ; l'ouvrage de mains d'homme, c'est ce qui provient de la propre intelligence. Dans Mosclieh :

« Les images taillées des Dieux des nations vous brûlerez au feu ; tu ne convoiteras point l'argent ni l'or sur elles pour le prendre pour toi, car abomination de Jéhovah ton Dieu, cela ; c'est pourquoi tu n'apporteras point d'abomination dans ta maison pour que tu deviennes analhème, comme cela ; ayant abomination tu auras en abomination cela. » - Deutéronome 7:25-26.

L'argent et l'or sur les images taillées, ce sont les faux et les maux qui sont adorés comme des vrais et des biens d'après l'apparence dont ils sont revêtus.

  
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Arcanes Célestes # 2165

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2165. J'apporterai un morceau de pain, signifie quelque céleste adjoint : on le voit par la signification du Pain, en ce qu'il est le céleste, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, numéros 276, 680, 681, 1798. Si le Pain signifie le Céleste, c'est parce que le Pain signifie en général toute Nourriture, par conséquent, dans le sens interne, toute nourriture céleste ; dans la première Partie, numéros 56, 57, 58, 680, 681, 1480, 1695, il a été dit ce que c'est que la Nourriture céleste. Que le Pain signifie en général toute Nourriture, c'est ce qu'on peut voir par ces passages de la Parole ; on lit au sujet de Joseph,

« Qu’il dit à celui qui avait le soin de sa maison de conduire les hommes, c'est-à-dire, ses frères, à la maison ; de tuer des animaux et de les préparer ; et ensuite lorsque tout fut préparé, et qu'ils allaient manger, il dit : mettez le Pain. » - Genèse 43:16, 31.

C'était dire : - préparez la table ; ainsi le Pain désignait tous les mets : on lit au sujet de Jethro,

« Qu’Aharon vint avec tous les anciens d'Israël pour manger le Pain avec le beau-père de Moïse, devant Dieu. » - Exode 18:12.

Là aussi, le Pain désigne tous les mets : il est dit au sujet de Manoach, dans le Livre des Juges :

« Manoach dit à l'Ange de Jéhovah : que nous te retenions, je te prie, et que nous apprêtions devant toi le chevreau des chèvres. Et l'Ange de Jéhovah dit à Manoach : si tu me retiens, je ne mangerai pas ton Pain. » - Juges 13:15-16.

Là, le Pain désigne le chevreau des chèvres,

« Quand Jonathan eut mangé le rayon de miel, on lui dit que Saül avait fait jurer le peuple, en disant : Maudit l'homme qui mangera le Pain aujourd'hui. » - 1 Samuel 14:27-28.

Là, le Pain signifie toute nourriture : ailleurs il est dit de Saül :

« Quand Saül s'assit pour manger le Pain, il dit à Jonathan : Pourquoi le fils de Jischaï n'est-il pas venu, et hier et aujourd'hui, un Pain. » - 1 Samuel 20:24, 27.

C’est-à-dire, à table, où étaient des aliments de tout genre : David dit à Méphiboschet fils de Jonathan :

« Toi, tu mangeras toujours le Pain sur ma table. » - 2 Samuel, 7, 10 :

Il en est de même d'Evilmérodach, qui dit que Jéhojachin, roi de Judah, mangerait toujours le Pain devant lui, tous les jours de sa vie, - 2 Rois 25:29.

Il est ainsi parlé au sujet de Salomon :

« Il y avait pour le pain de Salomon, chaque jour trente cores de fleur de farine, et soixante cores de farine, dix bœufs engraissés, et vingt bœufs des pâturages, et cent moutons, outre le cerf et la chèvre et le daim, et les coqs engraissés. » - 1 Rois 5:2, 3.

Là, on voit clairement que le Pain est pris pour toutes ces choses ; maintenant, puisque le Pain signifie en général toutes les nourritures ; il en résulte qu'il signifie, dans le sens interne, toutes les choses qui sont appelées Nourritures Célestes ; c'est ce qu'on peut encore mieux voir par les Holocaustes et les Sacrifices, qui se faisaient d'agneaux, de bœufs, de chèvres, de chevreaux, de boucs, de taureaux, de génisses, qui, d'un seul mot, étaient appelés le Pain de l'Ignition à Jéhovah, comme il est évident par ces passages, dans Moïse, où il s'agit des différents sacrifices ; il dit de ces sacrifices,

« Que le Prêtre les brûlera sur l'autel ; (ce sera) le Pain de l'Ignition à Jéhovah, en odeur de repos. » - Lévitique 3:11, 16.

Tous ces sacrifices et ces holocaustes étaient ainsi nommés.

Dans le Même :

« Les fils d'Aharon seront saints à leur Dieu, et ils ne profaneront point le Nom de leur Dieu, parce que ce sont eux qui offrent les Ignitions à Jéhovah, le Pain de leur Dieu. Tu le sanctifieras, parce que c'est lui qui offre le Pain de ton Dieu. L'homme de la semence d'Aharon, en qui il y aura une tache, ne s'approchera point pour offrir le Pain de son Dieu. » - Lévitique 21:6, 8, 17, 21.

Là encore les Sacrifices et les Holocaustes sont le Pain, comme aussi au Lévitique 22:25.

Ailleurs :

« Commande aux fils d'Israël, et dis-leur : Vous observerez mon oblation, mon Pain, dans les ignitions d'odeur de repos, pour me l'offrir en son temps fixé. » - Nombres 28:2.

Là aussi le Pain est pour tous les Sacrifices qui y sont recensés.

Dans Malachie :

« Vous offrez sur mon autel un Pain souillé. » - Malachie 1:7.

Là aussi, il s'agit de Sacrifices : les choses sanctifiées par les Sacrifices, et qu'on mangeait, étaient de même appelées Pain, comme on le voit par ces paroles, dans Moïse :

« Celui qui aura touché quelque chose d'impur ne mangera pas des choses sanctifiées, avant qu'il ait lavé sa chair dans l'eau, et que le soleil soit couché ; (alors) il sera pur, et ensuite il mangera sanctifiées, parce que cela (est) son Pain. » - Lévitique 22:6-7.

Les Holocaustes et les Sacrifices, dans l'Eglise Juive, ne représentaient absolument que les Célestes qui appartiennent ; du Seigneur dans les Cieux, et au Royaume du Seigneur dans les Cieux, et au Royaume du Seigneur dans les terres ou dans l'Eglise, ainsi que ceux qui appartiennent au Royaume du Seigneur ou à l'Eglise dans chacun ; en général toutes les choses qui appartiennent à l'amour et à la charité, car ces choses sont les célestes ; et chaque genre de sacrifice représentait quelque spécialité ; dans le temps de cette Eglise toutes ces choses se nommaient Pain : c'est pourquoi, lorsque les sacrifices étaient abolis, et qu'à leur place succédaient d'autres cérémonies pour le Culte Externe, il fut ordonné d'employer le Pain et le Vin ; on peut donc par là voir maintenant ce que le Pain signifie, savoir, toutes les choses qui représentaient les Sacrifices, ainsi dans le sens interne le Seigneur Lui-Même ; et puisqu'il signifie le Seigneur Lui-Même, il signifie l'amour même envers tout le genre humain et ce qui appartient à l'amour, comme aussi l'amour réciproque de l'homme pour le Seigneur et envers le prochain ; ainsi le Pain signifie tous les Célestes et par conséquent le Vin signifie tous les spirituels : c'est aussi ce que le Seigneur enseigne en termes clairs, dans Jean :

« Ils dirent : Nos pères ont mangé la Manne dans le désert, selon qu'il est écrit : Il leur a donné à manger le Pain du Ciel. Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis, Moïse ne vous a point donné le Pain du Ciel ; mais mon Père vous donne le vrai Pain du Ciel ; car le Pain de Dieu est celui qui est descendu du Ciel et qui donne la vie au monde. Ils Lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce Pain. Jésus leur dit : Moi, je suis le Pain de vie ; qui vient à Moi, n'aura point faim, et qui croit en Moi n'aura jamais soif. » - :

Et dans le Même :

« En vérité, dis : qui croit en Moi a la vie éternelle ; Moi, je suis le Pain de vie ; vos pères ont mangé la Manne dans le désert, et ils sont morts ; celui-ci est le Pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Moi, je suis le Pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu'un mange de ce Pain, il vivra dans l'éternité, » - l.

Puis donc que le Pain est le Seigneur, il appartient aux Célestes qui appartiennent à l'amour et au Seigneur, car le Seigneur est le Céleste même, parce qu'il est l'Amour même, c'est-à-dire la Miséricorde même : et puisqu'il en est ainsi, le Pain est encore tout céleste, c'est-à-dire, tout amour et toute charité chez l'homme, car l'amour et la charité procèdent du Seigneur ; c'est pourquoi, ceux qui ne sont ni dans l'amour ni dans la charité, n'ont point le Seigneur chez eux ; ainsi ils ne sont point gratifiés des biens et des félicités qui sont signifiés dans le sens interne, par le Pain : ce symbole Externe a été prescrit, parce que la plus grande partie du genre humain est dans le culte externe ; si donc il n'y avait pas quelque symbole Externe, à peine y aurait-il chez ceux-là quelque chose de saint ; lors donc qu'ils vivent dans l'Amour pour le Seigneur et dans la charité envers le prochain, ils ont toujours chez eux l'interne, quoiqu'ils ne sachent pas que c'est là l'interne même du culte ; ainsi dans leur culte Externe ils sont confirmés dans les biens qui sont signifiés par le Pain. Dans les Prophètes aussi le Pain signifie les célestes qui appartiennent à l'amour ; par exemple, dans Ésaïe 3:1, 7 ; Ésaïe 30:23 ; Ésaïe 33:15-16 ; Ésaïe 55:2 ; Ésaïe 58:7, Lamentations 5:9 ; Ézéchiel 4:16-17 ; Ézéchiel 5:16 ; Ézéchiel 14:13 ; Amos 4:6; Amos 8:11 ; Psaumes 105:10.

Il en est de même des Pains des faces sur la Table, desquels il est parlé, - ; Exode 25:30 ; Exode 40:23 ; Nombres 4:7 ; 1 Rois 7:48.

  
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