Bible

 

Exode 18:13

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13 Le lendemain, Moïse s'assit pour juger le peuple, et le peuple se tint devant lui depuis le matin jusqu'au soir.

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Arcanes Célestes # 8678

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8678. Car par cela même qu'ils s'enorgueillissaient sureux, signifie à cause de l'effort et de la force pour dominer sur ceux qui étaient de l'Eglise : on le voit par la signilïcation de s'enorgueillir, en ce que c'est l'effort et la force pour dominer, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la représentation des fils d'Is-raël, qui ici sont ceux sur lesquels ils s'enorgueillissaient, en ce que ce sont ceux qui étaient de l'Église spirituelle, numéro 8645. Si s'enorgueillir est l'effort et la force pour dominer, c'est parce que cet effort et par suite la force sont dans tout orgueil, car l'orgueil consiste à s'aimer plus que les autres, à se préférer à eux et à vouloir commander aux autres ; et ceux qui veulent cela méprisent aussi les autres en les comparant à eux-mêmes, et ils persécutent par haine et par vengeance ceux qui se préfèrent à sus ou qui ne les honorent pas ; l'amour de soi, qui est l'orgueil, est tel que, autant le frein lui est lâché, autant il se précipite en s'accroissant jusqu'à tout degré de possibilité donnée, et s'élève enfin jusqu'au trône Divin lui-même, au point qu'on veut être Dieu ; tels sont ions ceux qui sont dans l'enfer ; qu'ils soient tels, c'est ce qu'on aperçoit d'après leur effort, et aussi par leurs haines acharnées et les vengeances féroces de l'un contre l'autre à cause de la domination ; c'est cet effort qui est réprimé par le Seigneur, et qui est entendu par la tête du serpent, que la semence de la femme écrasera, numéro 257 ; de tels esprits sont aussi entendus par Lucifer, dans Ésaïe :

« Comment es-tu tombé du ciel, Lucifer, fils de l'Aurore ? tu as été renversé à terre, affaibli tu as été au-dessous des nations ; cependant toi, tu as dis dans ton cœur : Aux deux je monterai, au-dessus des étoiles de Dieu j'élèverai mon trône, et je m'assiérai dans la montagne de convention, dans les côtés du septentrion ; je monterai au-dessus des hauteurs de la nuée, je deviendrai semblable au Très-Haut : cependant vers l'enfer tu as été précipité, vers les côtés de la fosse ; tu as été rejeté de ton sépulcre, comme un rejeton abominable, un vêtement de (gens) tués, de transpercés par l'épée, qui descendent vers les pierres delà fosse, comme un cadavre foulé aux pieds. » - .

Que l'orgueil du cœur, qui est l'amour de soi, repousse loin de soi le Divin et éloigne le ciel, on peut le voir clairement d'après l'état de réception du Divin et du Ciel, qui est l'état de l'amour envers le prochain, et l'état de l'humiliation envers Dieu ; autant l'homme peut s'humilier devant le Seigneur et peut aimer le prochain comme soi-même, et plus que soi-même, comme cela a lieu dans le ciel, autant il reçoit le Divin et est par suite dans le ciel : de là on voit dans quel état sont ceux qui s'aiment de préférence au prochain et qui s'enorgueillissent sur lui, c'est-à-dire, qui sont dans l'amour de soi, c'est à savoir, qu'ils sont dans l'état opposé au ciel et au Divin, par conséquent dans l'état où sont les infernaux. Voir ce qui a été dit et montré sur l'amour de soi, numéros 2041, 2045, 2051, 2057, 2219, 2363, 2364, 2444, 3413, 3610, 4225, 4750, 4776, 4947, 5721, 6667, 7178, 7255, 7364, , 7488, 7489, 7490, 7491, 7492, 7494, 7643, 7819, 7820, 8318, 8487.

  
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Arcanes Célestes # 2219

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2219. Ils regardèrent vers les faces de Sodome, signifie l'état du genre humain : on le voit par la signification de regarder vers les faces, et ici vers les faces de Sodome. Les faces signifient tous les intérieurs de l'homme, tant mauvais que bons, par la raison qu'ils se manifestent par la face, comme il a été montré dans la Première Partie, numéro 358 ; ici donc, parce qu'elles s'appliquent à Sodome, les faces signifient les maux intérieurs appartenant à l'amour de soi, maux qui, en général, sont désignés par Sodome, ainsi qu'on le verra clairement dans ce qui va suivre. Que les maux les plus abominables de tous tirent leur origine de l'amour de soi, c'est parce que l'amour de soi est destructif de la Société humaine, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, numéro 2045, et destructif de la Société céleste, numéros 2057 ; et comme c'est à cela que l'on connaît la perversité du genre humain, c'est par les faces de Sodome qu'est signifié ici l'état du genre humain : il a été montré en outre, en différents endroits de la Première Partie, quel est l'amour de soi, savoir, qu'il est absolument contraire à l'ordre dans lequel l'homme a été créé ; il a été donné à l'homme de plus qu'aux bêtes un rationnel, afin que chacun veuille du bien et fasse du bien à autrui, et dans le particulier et dans le commun : c'est là l'ordre dans lequel l'homme a été créé ; par conséquent c'est l'amour en Dieu et l'amour envers le prochain, qui devraient être la vie de l'homme, par laquelle il serait distingué des animaux brutes ; c'est là aussi l'ordre du Ciel, dans lequel l'homme devrait être quand il vit dans le monde ; il serait ainsi dans le Royaume du Seigneur, et il passerait dans ce Royaume, après s'être dépouillé du corps qui lui a servi sur terre, et là il s'élèverait dans un état céleste continuellement plus parfait : mais l'amour de soi est la chose principale et même l'unique qui détruit cela ; l'amour du monde ne le détruit pas autant, car cet amour est, à la vérité, diamétralement opposé aux spirituels de la foi, mais l'amour de soi diamétralement opposé aux célestes de l'amour ; en effet, celui qui s'aime, n'aime aucun autre, mais il s'efforce de détruire tous ceux qui ne l'honorent point, et il ne veut et ne fait du bien qu'à celui qui est en lui, ou qu'il peut amener à être en lui comme quelque chose d'inoculé à ses cupidités et à ses fantaisies ; de là il est évident que de l'amour de soi surgissent toutes les haines, toutes les vengeances et toutes les cruautés, toutes les dissimulations infâmes et toutes les fraudes, par conséquent toutes les abominations contre l'ordre de la société humaine, et contre l'ordre de la société céleste ; bien plus, l'amour de soi est si abominable, que, quand ses liens sont relâchés, c'est-à-dire, quand il a la faculté de s'étendre, il va si loin, même chez ceux qui sont d'une condition infime, que non-seulement il veut dominer sur ses proches et sur ses voisins, mais même sur l'univers, et jusque sur le Divin Suprême même ; à la vérité, l'homme l'ignore, parce qu'il est retenu dans des liens qui ne lui sont pas tous connus ; mais autant, comme il a été dit, ces liens sont relâchés, autant il s'élance ; c'est ce qu'il m'a été donné de connaître dans l'autre vie par de nombreuses expériences : comme cela est caché dans l'amour de soi, ceux qui sont dans cet amour sans avoir les liens de la conscience, ont aussi, plus que tous les autres, de la haine contre le Seigneur, et par conséquent contre tous les vrais de la foi, car ces vrais sont les lois mêmes de l'ordre dans le Royaume du Seigneur ; de tels hommes méprisent ces vrais au point de les avoir en abomination, ce qui se manifeste aussi en public dans l'autre vie ; cet amour est aussi la tête du serpent que la Semence de la femme, c'est-à-dire, le Seigneur écrase sous ses pieds ; Voir, dans la Première Partie, numéro 257. Mais l'amour de soi n'est pas toujours celui qui, dans la forme externe, apparaît comme faste et comme orgueil ; car les fastueux et les orgueilleux peuvent parfois avoir de la charité pour le prochain ; en effet, il y a des hommes qui naissent avec un tel externe, et il en est d'autres qui l'acquièrent dans l'âge de l'enfance, mais ensuite il est subjugué, l'externe restant toujours ; mais ceux en qui règne l'amour de soi sont ceux qui, en comparant les autres à eux-mêmes, les méprisent et les regardent comme rien, et ne prennent aucun souci du bien commun, à moins qu'ils n'y aient quel qu’intérêt, et qu'ils soient pour ainsi dire eux-mêmes ce bien commun ; ce sont particulièrement ceux qui ont de la haine contre toutes les personnes dont ils perçoivent ni faveurs ni services, qui les persécutent, et autant qu'ils le peuvent, les privent de leurs propriétés, de leur honneur, de leur réputation, et même de la vie ; que ceux qui ont un tel caractère sachent qu'ils sont plus que les autres dans l'amour de soi.

  
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