Bible

 

Exode 12:43

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43 L'Eternel dit à Moïse et à Aaron: Voici une ordonnance au sujet de la Pâque: Aucun étranger n'en mangera.

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Arcanes Célestes # 7906

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7906. De levain il ne sera point trouvé dans vos maisons, signifie qu'absolument rien de faux n'approchera du bien : on le voit par la signification du levain, en ce que c'est le faux, ainsi qu'il va être montré ; et par la signi-fication de la maison, en ce qu'elle est le bien, numéro 3652, 3720, 4982, 7833, 7834, 7835. Que le levain soit le faux, on peut le voir par ces passages où le levain et le fermenté, et où l'azyme et le non-fermenté, sont nommés ; par exemple, dans Matthieu :

« Jésus dit : Voyez et gardez-vous du levai des Pharisiens et des Sadducéens ; ensuite les disciples comprirent qu'il leur avait dit de se garder non du levain du pain, mais de la doctrine des Pharisiens et des Sadducéens. » - Matthieu 16:6, 12.

Là, le levain est évidemment la fausse doctrine. Parce que le levain signifiait le faux, il avait été défendu de

« sacrifier sur du (pain) levé le sang du sacrifice. » - ; Exode 34:25, - car le sang du sacrifice signifiait le saint vrai, ainsi le vrai pur de tout faux numéro 4735, 6978, 7317, 7326, 7846, 7850 ; puis il avait été statué que

« la Minchah, qui serait offerte sur l'autel, ne serait point cuite avec du levain. » - Lévitique 6:9-10.

Et que

« les gâteaux et les beignets seraient aussi non-fermentes. » - , 12, 13.

Quant à ce qui concerne ultérieurement le fermenté et le non-fermenté, il faut qu'on sache que la purification du vrai d'avec le faux chez l'homme ne peut jamais exister sans une fermentation ainsi dite, c'est-à-dire sans un combat du faux contre le vrai et du vrai contre le faux ; mais après que le combat a été livré et que le vrai a vaincu, le faux tombe comme la lie et le vrai est purifié, de même que le vin est clarifié après la fermentation, lorsque les lies sont tombées au fond : cette fermentation, ou ce combat, a lieu surtout quand l'état est changé chez l'homme, savoir, quand l'homme commence à agir d'après le bien qui appartient à la charité, et non, comme auparavant, d'après le vrai qui appartient à la foi ; car l'état n'a pas encore été purifié quand l'homme agit d'après le vrai de la foi, mais il a été purifié alors que l'homme agit d'après le bien qui appartient à la charité, car alors il agit d'après la volonté, tandis qu'auparavant il agissait seulement d'après l'entendement ; les combats spirituels ou tentations sont des fermenta-tions dans le sens spirituel, car alors les faux se veulent conjoindre aux vrais, mais les vrais les repoussent, et enfin les précipitent comme au fond, par conséquent font une défécation : c'est dans ce sens que doit être entendu ce que le Seigneur enseigne sur le levain dans Matthieu :

« Le royaume des cieux est semblable à du levain qu'une femme, après l'avoir pris, a renfermé dans trois mesures de farine, jusqu'à ce que le tout fût fermenté. » - Matthieu 13:33.

La farine est le vrai dont provient le bien : puis, dans Osée :

« Tous commettent adultère, comme le four chauffé par le boulanger, celui qui excite cesse depuis qu'il a pétri la pâte jusqu'à sa fermentation. " - Osée 7 :4.

Parce que chez l'homme, ainsi qu'il a été dit, il y a de tels combats, qui sont signifiés par les fermentations, dans l'état qui précède le nouvel état de la vie, c'est pour cela qu'il fut encore statué que

« lorsqu'une minchah nouvelle serait apportée à la fête des prémices, pain de tournoiement, elle serait cuite avec du levain, et que ce seraient des prémices à Jéhovah. » - Lévitique 23:16-17.

  
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Arcanes Célestes # 3720

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3720. Rien n'est ceci sinon la maison de Dieu, signifie le Royaume du Seigneur dans le dernier de l'ordre : on le voit par la signification de la Maison de Dieu. Dans un grand nombre de passages de la Parole il est parlé de la Maison de Dieu, et dans le sens externe, ou selon la lettre, elle signifie un Édifice où l'on célèbre un culte saint ; mais dans le sens interne elle signifie l'Eglise, dans un sens plus universel le ciel, dans le sens le plus universel tout le Royaume du Seigneur, et dans le sens suprême le Seigneur Même quant au Divin Humain ; toutefois dans la Parole tantôt il est dit la Maison de Dieu, et tantôt il est dit le Temple ; l'une et l'autre signifient la même chose, mais avec cette différence, que la Maison de Dieu se dit quand il s'agit du Bien, et le Temple quand il s'agit du Vrai ; d'après cela, il est évident que la Maison de Dieu signifie l'Eglise céleste du Seigneur, dans un sens plus universel le ciel des Anges célestes, dans le sens le plus universel le Royaume céleste du Seigneur, et dans le sens suprême le Seigneur quant au Divin Bien ; et que le Temple signifie l'Eglise spirituelle du Seigneur, dans un sens plus universel le ciel des Anges spirituels, dans le sens le plus universel le Royaume spirituel du Seigneur, et dans le sens suprême le Seigneur quant au Divin Vrai, voir numéro 2048. Si la Maison de Dieu signifie le céleste qui appartient au bien, et le Temple le spirituel qui appartient au vrai, cela vient de ce que la Maison, dans la Parole, signifie le bien, voir numéros 710, 2233, 2234, 2559, 3128, 3652, et de ce qu'elle était construite en bois chez les Très-Anciens, par la raison que le bois signifiait le bien, numéros 543, 1110, 2784, 2812 ; mais le Temple signifie le vrai, parce qu'il était construit en pierres ; que les pierres soient les vrais, on le voir numéros 643, 1296, 1298. Que les bois et les pierres aient de telles significations, cela est évident non-seulement par la Parole où il en est fait mention, mais aussi par les représentatifs dans l'autre vie ; en effet, ceux qui placent le mérite dans les bonnes œuvres, apparaissent à eux-mêmes scier du bois ; et ceux qui placent le mérite dans les vrais, en ce qu'ils ont cru connaître mieux que les autres les vrais, et qui cependant ont mal vécu, apparaissent à eux-mêmes scier des pierres ; c'est ce que j'ai vu très-souvent ; par là, j'ai pu avoir la preuve de ce que signifient le bois et la pierre, c'est-à-dire que le bois signifie le bien, et la pierre le vrai ; j'ai pu l'avoir pareillement, en ce que, chaque fois que je voyais une maison en bois, à l'instant me venait l'idée du bien, et quand je voyais une maison en pierres, aussitôt arrivait l'idée du vrai ; j'ai été instruit aussi sur ce sujet par les Anges : de là vient que, quand il est fait mention de la Maison de Dieu dans la Parole, l'idée du bien se présente aux Anges, et d'un bien tel que celui dont il s'agit dans la série ; et que, quand il est fait mention du Temple, il se présente à eux l'idée du vrai, et d'un vrai tel que celui dont il est question dans la série. De là on peut aussi conclure combien les arcanes célestes sont profondément et intimement renfermés dans la Parole. Si la Maison de Dieu signifie ici le Royaume du Seigneur dans le dernier de l'ordre, c'est parce qu'il s'agit de Jacob qui représente, comme il a déjà été souvent expliqué, le Divin Naturel du Seigneur ; le Naturel est dans le dernier de l'ordre, car dans le naturel sont terminés tous les intérieurs, et ils y sont ensemble ; et parce qu'ils y sont ensemble, et qu'ainsi des choses innombrables y sont vues ensemble comme une seule chose, il y a là l'obscur respectivement ; il a été aussi déjà quelquefois question de l'obscur qui est là respectivement.

  
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