Bible

 

Exode 1

Studie

1 Voici les noms des fils d'Israël, venus en Egypte avec Jacob et la famille de chacun d'eux:

2 Ruben, Siméon, Lévi, Juda,

3 Issacar, Zabulon, Benjamin,

4 Dan, Nephthali, Gad et Aser.

5 Les personnes issues de Jacob étaient au nombre de soixante-dix en tout. Joseph était alors en Egypte.

6 Joseph mourut, ainsi que tous ses frères et toute cette génération-là.

7 Les enfants d'Israël furent féconds et multiplièrent, ils s'accrurent et devinrent de plus en plus puissants. Et le pays en fut rempli.

8 Il s'éleva sur l'Egypte un nouveau roi, qui n'avait point connu Joseph.

9 Il dit à son peuple: Voilà les enfants d'Israël qui forment un peuple plus nombreux et plus puissant que nous.

10 Allons! montrons-nous habiles à son égard; empêchons qu'il ne s'accroisse, et que, s'il survient une guerre, il ne se joigne à nos ennemis, pour nous combattre et sortir ensuite du pays.

11 Et l'on établit sur lui des chefs de corvées, afin de l'accabler de travaux pénibles. C'est ainsi qu'il bâtit les villes de Pithom et de Ramsès, pour servir de magasins à Pharaon.

12 Mais plus on l'accablait, plus il multipliait et s'accroissait; et l'on prit en aversion les enfants d'Israël.

13 Alors les Egyptiens réduisirent les enfants d'Israël à une dure servitude.

14 Ils leur rendirent la vie amère par de rudes travaux en argile et en briques, et par tous les ouvrages des champs: et c'était avec cruauté qu'ils leur imposaient toutes ces charges.

15 Le roi d'Egypte parla aussi aux sages-femmes des Hébreux, nommées l'une Schiphra, et l'autre Pua.

16 Il leur dit: Quand vous accoucherez les femmes des Hébreux et que vous les verrez sur les sièges, si c'est un garçon, faites-le mourir; si c'est une fille, laissez-la vivre.

17 Mais les sages-femmes craignirent Dieu, et ne firent point ce que leur avait dit le roi d'Egypte; elles laissèrent vivre les enfants.

18 Le roi d'Egypte appela les sages-femmes, et leur dit: Pourquoi avez-vous agi ainsi, et avez-vous laissé vivre les enfants?

19 Les sages-femmes répondirent à Pharaon: C'est que les femmes des Hébreux ne sont pas comme les Egyptiennes; elles sont vigoureuses et elles accouchent avant l'arrivée de la sage-femme.

20 Dieu fit du bien aux sages-femmes; et le peuple multiplia et devint très nombreux.

21 Parce que les sages-femmes avaient eu la crainte de Dieu, Dieu fit prospérer leurs maisons.

22 Alors Pharaon donna cet ordre à tout son peuple: Vous jetterez dans le fleuve tout garçon qui naîtra, et vous laisserez vivre toutes les filles.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 6693

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

6693. En disant : tout fils qui naîtra, dans le fleuve jetez-le, signifie qu'ils plongeraient dans les faux tous les vrais qui se présentent : on le voit par la signification du fils, en ce qu'il est le vrai, numéro 489, 491, 533, 1147, 2623, 3373 ; et par la signification du fleuve, en ce que ce sont les choses qui appartiennent à l'intelligence, numéro 108, 109, 2702, 3051, ici dans le sens opposé, les choses qui sont contraires, ainsi les faux ; que jeter, ce soit plonger, cela est évident. Que le fleuve d'Egypte soit le contraire de l'intelligence, par conséquent le faux, on le voit aussi dans Ésaïe :

« Ils se retireront les fleuves, ils s'abaisseront et seront à sec les fleuves d'Egypte, les papyrus près du fleuve, près de l'embouchure du fleuve et toute semence du fleuve séchera, sera frappée ; et c'est pourquoi ils seront dans le deuil les pécheurs, et ils seront tristes tous ceux qui jettent dans le fleuve l’hameçon, et ceux qui étendent le filet sur les faces des eaux languiront. » - Ésaïe 19:6-7, 8.

Ici par le fleuve d'Egypte il n'est pas entendu un fleuve, ni, par les pêcheurs, des pêcheurs, mais il est entendu d'autres choses qui ne se découvrent pas, à moins qu'on ne sache ce qui est signifié par l'Egypte, par le fleuve d'Egypte et par les pêcheurs, si on le sait, le sens se découvre ; que le fleuve d'Egypte signifie le faux, on le voit clairement par chaque expression de ce passage.

Dans Jérémie :

« Qui (est) celui-ci qui comme un fleuve monte, dont les eaux comme des fleuves, sont agitées ? (C'est) l'Egypte, comme un fleuve elle monte, et comme des fleuves sont agitées ses eaux, car elle dit : Je monterai, je couvrirai la terre, je détruirai la ville et ceux qui y habitent. » - Jérémie 46:7-8.

Ici aussi le fleuve d'Egypte, ce sont les faux ; monter et couvrir la terre, c'est agir ainsi envers l'Église ; détruire la ville, c'est détruire la doctrine de l'Église ; et ceux qui y habitent, ce sont les biens qui en proviennent ; que la terre soit l'Église, on le voit numéro 6649 ; et la ville, la doctrine de l'Église, numéro 402, 2449, 3216, 4492, 4493 ; et ceux qui y habitent, les biens qui y sont, numéro 2268, 2451, 2712.

Dans Ézéchiel :

« Me voici contre toi, Pharaon, roi d'Egypte, grande baleine, qui couche au milieu de ses fleuves ; qui a dit : A moi le fleuve, et moi je me suis fait moi-même ; c'est pourquoi je mettrai des harpons dans tes mâchoires, et je ferai attacher les poissons de tes fleuves à tes écailles, et je te ferai monter du milieu de tes fleuves, de sorte que tout poisson de tes fleuves soit attaché à tes écailles ; je te laisserai dans le désert toi et tout poisson de tes fleuves. » - Ézéchiel 29:3-4, 5, 9-10.

Ce que ces paroles signifient, personne ne peut le savoir sans le sens interne ; il est bien évident que ce n'est point l'Egypte qui est entendue ; ainsi, on ne peut le savoir, à moins qu'on ne sache ce que c'est que Pharaon, ce que c'est que la baleine, le poisson, les écailles ; que Pharaon soit le naturel où est le scientifique, on le voit numéro 5160, 5799, 6015 ; et les baleines, les communs des scientifiques qui sont dans le naturel, numéro 42 ; et les poissons, les scientifiques sous le commun, numéro 40, 991 ; les écailles sont les choses qui sont entièrement externes, ainsi les sensuels, auxquels s'attachent les scientifiques qui sont faux ; cela étant connu ; on voit clairement ce qui est entendu dans ce passage par le fleuve d'Egypte, c'est-à-dire que c'est le faux. Dans le Même ;

« Dans ce jour, où Pharaon doit descendre dans l'enfer, je ferai mener deuil, je couvrirai sur lui l'abîme, et j'arrêterai ses fleuves, et ses grandes eaux seront retenues. » - Ézéchiel 31:15.

Dans Amos :

« Pour cela ne sera-t-elle pas ébranlée, la terre ? et ne seront-ils pas dans le deuil tous ceux qui y habitent ? de sorte qu'elle monte comme une rivière toute entière, et qu'elle soit emportée, et qu'elle soit submergée comme par le fleuve d'Egypte : en ce jour-là je ferai coucher le soleil à midi, et je couvrirai de ténèbres la terre dans le jour de lumière. » - Amos 8:8, ; Amos 9:5 ; la terre qui sera ébranlée, c'est l'Église, numéro 6649 ; être submergée comme par le fleuve d'Egypte, c'est périr par les faux ; et comme les faux sont signifiés, il est dit que le soleil se couchera à midi, et que la terre sera couverte de ténèbres dans le jour de lumière : le soleil qui se couchera à midi signifie que le bien de l'amour céleste se retirera, et la terre qui sera couverte de ténèbres dans le jour de lumière signifie que les faux s'empareront de l'Église ; que le Soleil soit le bien de l'amour céleste, on le voit numéro 1529, 1530, 2441, 2495, 3636, 3643, 4060, 4696 ; et les ténèbres, les faux, numéro 1839, 1860, 4418, 4531 ; et la terre, l'Église, numéro 82, 662, 1066, 1067, 1262, 1411, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, , 3355, 4447, 4535, 5577 ; chacun peut voir qu'il est signifié d'autres choses que celles qui se montrent là dans la lettre, où il est dit que la terre sera ébranlée, que tous ceux qui y habitent seront dans le deuil, que le soleil se couchera à midi, et que la terre sera couverte de ténèbres dans le jour de lumière ; si l'Eglise n'est pas entendue par la terre, le faux par le fleuve, l'amour céleste par le soleil, on n'y trouve aucun sens qui puisse être expliqué. Par cela même que le fleuve d'Egypte signifie le faux, il a été commandé à Moïse de frapper avec son bâton sur les eaux de ce fleuve, et par là elles furent changées en sang, et dans le fleuve mourut tout le poisson, et le fleuve fut infecté. » - Exode 7:17-18, 20-21.

Et aussi de dire à Aharon

« d'étendre la main avec son bâton sur les torrents, sur les fleuves et sur les étangs, d'où les grenouilles montèrent sur la terre d'Egypte. » - Exode 8:1-2 ;

Que les eaux dans le sens opposé signifient les faux, on le voit numéro 790 ; et comme les eaux composent le fleuve, le fleuve est respectivement le faux dans le commun.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 108

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

108. Lorsque les Très-Anciens comparaient l'homme à un jardin, ils comparaient aussi à des fleuves la Sagesse et les choses qui appartiennent à la sagesse ; et non-seulement ils les comparaient, mais ils les nommaient ainsi, car tel était leur langage ; il en fut ensuite de même chez les Prophètes, qui ainsi tantôt comparaient, et tantôt nommaient ; par exemple, dans Ésaïe :

« Ta Lumière se lèvera dans les Ténèbres, et ton Obscurité sera comme la Lumière du jour, et tu seras comme un jardin arrosé, et comme une source d'eaux dont les eaux ne manqueront point. » - Ésaïe 58 : 10, 11.

Il s'agit là de ceux qui reçoivent la foi et l'amour. Et encore :

« Comme des vallées elles sont plantées, comme des jardins auprès d'un fleuve ; comme des tentes qu'à plantées Jéhovah, comme des cèdres auprès des eaux. » - Nombres 24:6.

Là, il est question des Régénérés.

Dans Jérémie :

« Heureux l'homme qui se confie en Jéhovah ! Il sera comme un Arbre planté près des eaux, et (qui) le long du torrent étend ses racines. » - Jérémie 17:7-8.

Dans Ézéchiel, il ne s'agit plus d'une comparaison, l'homme est nommé Jardin et Arbre près des fleuves :

« Des eaux le firent croître, une profondeur d'eaux le fit grandir ; un fleuve coulait tout autour de sa plante ; et ses canaux il envoyait vers tous les arbres du champ ; il devint beau par sa grandeur, par la longueur de ses rameaux, car sa racine était vers beaucoup d'eaux. Les cèdres ne l'obscurcissaient pas dans le jardin de Dieu, les sapins n'étaient pas pareils à ses rameaux, et les plantes n'étaient pas comme ses branches ; aucun arbre dans le jardin de Dieu ne lui était égal en beauté ; je le rendis beau par la multitude de ses rameaux, et envie lui portèrent tous les arbres d'Eden qui sont dans le jardin de Dieu. » - Jérémie 31:4, 7, 8, 9.

Par ces passages, on voit que quand les Très-Anciens assimilaient à un jardin l'homme ou ce qui appartient à l'homme, ce qui est la même chose, ils y joignaient aussi des eaux et des fleuves qui l'arrosaient, et que par les eaux et par les fleuves ils entendaient les choses qui lui donnaient de l'accroissement.

  
/ 10837