Bible

 

Deutéronome 5:1

Studie

       

1 Moïse convoqua tout Israël, et leur dit: Ecoute, Israël, les lois et les ordonnances que je vous fais entendre aujourd'hui. Apprenez-les, et mettez-les soigneusement en pratique.

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Arcanes Célestes # 9434

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9434. Et l'aspect de la gloire de Jéhovah était comme un feu dévorant au sommet de la montagne aux yeux des fils d'Israël, signifie le Divin Vrai, dans le Ciel même, resplendissant par le bien de l'amour ; mais blessant et dévastant chez ceux qui sont dans son externe séparé d'avec l'interne : on le voit par la signification de l'aspect de la gloire de Jéhovah, en ce que c'est l'apparence du Divin Vrai procédant du Seigneur ; car il est évident que l'aspect est l'apparence devant les yeux ; et la gloire de Jéhovah est le Divin Vrai procédant du Seigneur, ainsi qu'il a été dit, numéro 9429 ; par la signification du feu, en ce qu'il est l'amour dans l'un et l'autre sens, numéros 4906, 5215, 6314, 6832, 7324, ici, l'Amour Divin lui-même ; par la signification du sommet de la montagne, en ce que c'est l'intime du ciel, car la montagne de Sinaï signifie le ciel, numéros 9420, 9427, et sa partie supérieure, qui est appelée tête et sommet, est l'intime du ciel, numéro 9422 ; par la signification de dévorer, en ce que c'est consumer, ainsi blesser et dévaster ; et par la représentation des fils d'Israël, en ce que ce sont ceux qui sont dans les externes sans les internes, ainsi qu'il a été déjà dit très-souvent : d'après cela, on peut voir que « l'aspect de la gloire de Jéhovah comme un feu au sommet de la montagne, » signifie le Divin Vrai dans le ciel même, resplendissant par le bien de l'amour ; et que, “ Il était comme un feu dévorant aux yeux des fils d'Israël, » signifie que chez ceux qui sont dans son externe séparé d'avec l'interne, il était blessant et dévastant. Voici à cet égard ce qui a lieu : Il y a deux amours entièrement opposés entre eux, l'amour céleste et l'amour infernal ; l'amour céleste est l'amour envers le Seigneur et l'amour à l'égard du prochain, et l'amour infernal est l'amour.de soi et l'amour du monde ; ceux chez qui règnent les amours infernaux sont dans l'enfer, et ceux chez qui règnent les amours célestes sont dans le ciel : en effet, l'amour est le vital même de l'homme, puisque sans l'amour il n'y a absolument aucune vie, car chacun tire de l'amour la chaleur et le feu de sa vie ; que sans la chaleur vitale et le feu vital il n'y ait aucune vie, cela est bien évident ; de là résulte que tel est l'amour, telle est la vie, et qu'ainsi tel est l'amour, tel est l'homme : chacun peut donc, d'après ses amours mêmes, savoir s'il y a en lui le ciel, ou s'il y a l'enfer. L'amour est comme un feu ou comme une flamme chez l'homme, et c'est aussi un feu ou une flamme vitale, ainsi qu'il a été dit, et la foi est comme une lumière provenant de ce feu ou de cette flamme, et c'est aussi une lumière qui éclaire les intérieurs de son entendement : de là aussi l'on voit clairement quelle est la lumière de laquelle provient la foi chez ceux qui sont dans l'amour infernal ; que de cette lumière provienne une foi persuasive, qui en elle-même est non la foi, mais la persuasion que la chose est ainsi par amour pour soi et pour le monde, on le voit, numéros .

Dans l'Église aujourd'hui on place la vie spirituelle, qui est la vie éternelle, dans la foi seule, ainsi dans la foi sans les biens de l'amour céleste ; mais d'après ce qui vient d'être dit, quiconque veut réfléchir peut voir quelle est cette vie. Maintenant, il faut dire ce qui a lieu à l'égard de ce feu Divin, qui est le Divin amour, chez ceux qui sont dans l'amour céleste, et ce qui a lieu chez ceux qui sont dans l'amour infernal : Chez ceux qui sont dans l'amour céleste, c'est un feu ou un amour Divin créant et renouvelant sans cesse les intérieurs de la volonté, et éclairant les intérieurs de l'entendement ; mais chez ceux qui sont dans l'amour infernal, c'est un feu ou un amour Divin blessant et dévastant sans cesse ; et cela, parce que chez ceux-ci l'amour Divin tombe dans les opposés, par lesquels il est détruit ; car il est changé en un feu ou en un amour de soi et du monde, ainsi en mépris pour les autres en les comparant à eux-mêmes, en inimitiés contre tous ceux qui ne leur sont pas favorables, et par conséquent en haines, en vengeances, et enfin en cruautés : c'est de là que le Feu de Jéhovah apparut aux yeux des fils d'Israël comme dévorant ou consumant, car ils étaient dans l'amour de soi et du monde, puisqu'ils étaient dans les externes sans les internes. Que ce feu pour eux ait été dévorant et consumant, on le voit encore clairement ailleurs dans Moïse :

« Il arriva que, quand vous eûtes entendu la voix du milieu des ténèbres, et que la montagne eut été embrasée de feu, vous vous approchâtes de moi, (savoir, ) tous les chefs de vos Tribus, et vos anciens, et vous dites : Voici, Jéhovah notre Dieu nous a fait voir sa gloire et sa grandeur, et sa voix nous avons entendue du milieu du feu ; cependant pourquoi mourrions-nous ? car il nous dévorera, ce grand feu ; si nous continuons à entendre la voix de Jéhovah notre Dieu davantage, certainement nous mourrons. » - Deutéronome 5:20, 21, 22.

Voir aussi ce qui a été-montré, numéros 6832, 8814, 8819 ; et les citations numéro 9380, qui montrent que ce peuple a été tel. Le feu dévorant signifie aussi ailleurs dans la Parole la vastation, et se dit des impies ; comme dans Joël :

« Il vient, le jour de Jéhovah, jour de ténèbres et de brouillards, jour de nuage et d'obscurité ; devant lui un feu dévore, après lui une flamme embrase ; comme un jardin d'Éden (était) la terre devant lui, mais après lui (elle est) un désert de dévastation. » - Joël 2:2-3.

Dans Ésaïe :

« Jéhovah fera entendre la gloire de sa voix dans la flamme d'un feu dévorant. » - Ésaïe 30:30.

Dans le Même :

« Qui de nous demeurera au feu qui dévore ? Qui de nous demeurera aux foyers d'éternité ? » - Ésaïe 33:14.

Dans le Même :

« Par Jéhovah tu seras visitée dans la flamme d'un feu dévorant. » - Ésaïe 29:6.

Dans Ézéchiel :

« Ta postérité sera dévorée par le feu, » - Ézéchiel 23:25 ;

Dans ces passages, le feu dévorant est le feu des cupidités qui proviennent des amours de soi et du monde, puisque c'est ce feu qui consume l'homme, et qui dévaste l'Église. Cela a aussi été représenté par

« le feu de devant Jéhovah, qui dévora les fils d'Aharon, Nadab et Abihu, parce qu'ils avaient mis dans leur encensoir un feu étranger. » - Lévitique 10:1-2.

Mettre dans l'encensoir un feu étranger, c'est instituer un culte d'après un autre amour que l'amour céleste ; qu'un tel feu soit l'amour de soi et du monde, et toute cupidité qui en provient, on le voit, numéros 1297, 1861, 5071, 5215, 6314, 6832, 7324, 7575, 9141.

  
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Arcanes Célestes # 9380

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9380. Et le peuple, ils ne monteront point avec lui, signifie absolument la non-conjonction avec l'externe sans l'interne : on le voit par la signification de monter, en ce que c'est la conjonction, comme ci-dessus, numéro 9373, ici la non-conjonction, parce qu'il est dit

« ne monteront point : » que ce soit avec le sens externe de la Parole sans l'interne, c'est parce que les fils de Jacob, qui ici sont le peuple, étaient dans l'externe sans l'interne, voir numéros 3479, 4281, 4293, 4307, 4429, 4433, 4680, 4844, 4847, 4865, 4868, 4874, 4899, 4903, 4911, 4913, 6304, 8588, 8788, 8806, 8871. Qu'ils fussent dans l'externe sans l'interne, cela est bien évident par le culte du veau d'or quarante jours après cette époque ; ils auraient agi autrement, s'ils eussent été dans l'interne, c'est-à-dire, dans le bien de l'amour et de la foi envers Jéhovah, car c'est là l'interne : ceux qui ont été conjoints par l'interne ne peuvent pas se laisser entraîner au culte d'une idole, car leur cœur en est bien éloigné : et comme ce peuple n'a pas été conjoint au Seigneur autrement que par les externes, par lesquels il devait représenter les internes, voilà pourquoi il est dit que le peuple ne monterait point, ce qui signifie absolument la non-conjonction avec l'externe sans l'interne, les représentations, qui sont sans la connaissance, sans la foi et sans l'affection des intérieurs représentés, conjoignent la chose, mais non la personne. Il en est de même de ceux qui restent dans le seul sens littéral de la Parole, et qui n'en recueillent rien de doctrinal ; en effet, ils sont séparés du sens interne, car le sens interne est le doctrinal lui-même ; la conjonction du Seigneur avec les externes de la Parole est par les intérieurs de la Parole ; si donc les intérieurs ont été séparés, il n'y a avec les externes d'autre conjonction du Seigneur que comme avec un geste du corps sans la concordance du cœur. Il en est aussi de même de ceux qui connaissent parfaitement la doctrine de leur Église quant à chaque point, et qui néanmoins ne l'appliquent pas à la vie ; ceux-là aussi sont dans les externes sans l'interne, car les vrais de la doctrine sont chez eux en dehors, puisqu'ils n'ont pas été inscrits dans leur vie : s'il n'y a point conjonction du Seigneur avec les vrais de ceux-ci, c'est parce que le Seigneur entre par la vie de l'homme dans les vrais de sa foi, ainsi par l'âme qui est dans les vrais.

  
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