Bible

 

Deutéronome 32:4

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4 Il est le rocher; ses oeuvres sont parfaites, Car toutes ses voies sont justes; C'est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit.

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Arcanes Célestes # 10284

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10284. Et dans sa qualité vous n'en ferez point comme elle, signifie la non-imitation d'après l'étude de l'homme : on le voit par la signification de faire en qualité comme elle, ou de faire une huile semblable avec de semblables aromates, en ce que c'est préparer par imitation d'après l'étude de l'homme ; que ce soit là ce qui est signifié par ces paroles, c'est ce qui résulte de la série des choses dans le sens interne ; car il est d'abord dit qu'elle ne sera point versée sur chair d'homme, ce qui signifie le non-communicatif avec le propre de l'homme ; et ensuite il est dit

« sainte elle sera pour vous ; » or, ce qui est fait d'après l'homme et d'après son étude est fait d'après son propre, et n'est pas saint, parce que l'étude provenant du propre de l'homme n'est que le faux provenant du mal, car c'est lui-même et le monde qu'il regarde pour fin, et non le prochain ni Dieu ; aussi est-ce pour cela qu'il est dit imitation. Voici ce qui en est : Tout ce qui procède du Seigneur est le bien et le vrai ; mais le bien et le vrai provenant de l'homme par imitation ne sont ni le bien ni le vrai ; et cela, parce que tout bien et tout vrai a la vie en soi d'après la fin ; la fin venant de l'homme n'est que pour lui-même ; mais le bien et le vrai qui procèdent du Seigneur sont pour le bien même et le vrai même comnft fins, ainsi

Pour le Seigneur, puisque du Seigneur procède tout bien et tout vrai : la fin chez l'homme est l'homme lui-même, car c'est sa volonté, et c'est son amour ; en effet, ce que l'homme aime et ce qu'il veut, il l'a pour fin ; tout amour chez l'homme d'après l'homme est l'amour de soi et l'amour du monde par rapport à soi ; au contraire, l'amour chez l'homme d'après le Seigneur est l'amour à l'égard du prochain et l'amour envers Dieu ; entre ces amours il y a une différence aussi grande qu'entre l'enfer et le ciel ; et aussi l'amour de soi et l'amour du monde par rapport à soi régnent dans l'enfer, et sont l'enfer ; au contraire, l'amour à l'égard du prochain et l'amour envers le Seigneur régnent dans le ciel, et sont le ciel ; tel aussi est l'amour de l'homme, tel est l'homme et tel il reste pour l'éternité ; car l'amour est le tout de la volonté de l'homme, et par suite le tout de son entendement, puisque l'amour qui fait la volonté influe sans cesse dans l'entendement, l'échauffé et l'éclairé ; c'est de là que ceux qui aiment le mal pensent le faux provenant du mal de l'amour et conforme à cet amour, quand ils pensent en eux-mêmes, quoiqu'ils parlent autrement devant les hommes par hypocrisie, et quelques-uns d'entre, eux d'après la foi persuasive ; voir quelle est cette foi, numéro 9364, 9369. Il faut qu'on sache que l'homme d'après l'étude peut imiter les Divins eux-mêmes, et se montrer ange de lumière devant les hommes ; mais devant le Seigneur et devant les anges, ce n'est point la forme externe qui apparaît, mais c'est la forme interne, laquelle est hideuse, quand elle provient du propre de l'homme ; le dedans chez de tels hommes est entièrement naturel, et il n'y a rien de spirituel ; ils voient seulement d'après la lumière naturelle, et ne voient rien d'après la lumière du ciel ; ils ne savent même pas ce que c'est que la lumière du ciel, ni ce que c'est que le spirituel ; car tous leurs intérieurs sont tournés en dehors, presque comme les intérieurs des animaux, et ne se laissent point élever en haut par le Seigneur ; et cependant l'homme a de plus que les bêtes cela de particulier qu'il peut être élevé vers le ciel et vers le Seigneur par le Seigneur, et ainsi être conduit par le Seigneur ; sont'élevés ainsi tous ceux qui aiment le bien et le vrai pour le bien et le vrai, ce qui est la même chose qu'aimer le prochain et Dieu ; car le prochain dans le commun sens est le bien et le vrai, et dans le sens inférieur il est le juste et le droit ; et Dieu aussi est le bien et le vrai, le juste et le droit, puisque le bien et le vrai, le juste et le droit, viennent de Dieu. Par là, on peut voir ce que c'est qu'imiter les Divins d'après l'étude de l'homme : quels sont ces hommes, c'est ce qui est décrit çà et là dans la Parole par l'Egypte et par Pharaon ; car par l'Egypte et par Pharaon sont signifiés les scientifiques qui appartiennent à l'homme naturel ; et ils le sont aussi par Aschur, par lequel est signifié le raisonnement qui provient des scientifiques : sur l'Egypte, voir aux articles cités, numéro 9340, 9391 ; et sur Aschur, numéro 1186. Parmi les esprits, il en est un très-grand nombre qui d'après l'étude et l'art imitent les Divins ; en effet, ils feignent la sincérité, la probité et la piété à un tel point que les bons esprits en seraient séduits, si le Seigneur n'illustrait pas ceux-ci, et s'il ne leur faisait pas voir les intérieurs de ceux-là ; quand ces intérieurs apparaissent, les bons en ont horreur et prennent la fuite ; mais de tels esprits sont dépouillés de leurs externes, et mis dans leurs intérieurs, qui sont diaboliques, et ainsi ils tombent d'eux-mêmes dans l'enfer. Sur ces esprits, on verra de plus grands détails dans l'article suivant, numéro 10286.

  
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Arcanes Célestes # 3513

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3513. Et que je mange, signifie l'appropriation ainsi : on le voit par la signification de manger, en ce que c'est s'approprier, numéros 2187, 2343, 3168, 3503 ; l'appropriation se fait lorsque, par les charmes et les délices, sont insinués dans le naturel les vrais ou les connaissances du bien et du vrai ; et quand ces vrais y sont adjoints au bien, alors se fait une communication avec le vrai et le bien du Rationnel, ainsi avec le Rationnel ; c'est cette communication qui est appelée appropriation, car ils appartiennent au Rationnel dans le Naturel : en effet, il y a entre les choses qui sont dans le Rationnel et celles qui sont dans le Naturel le même rapport qu'entre les particuliers et les communs : on sait que par les particuliers existe le commun, et que sans les particuliers il n'existe aucun commun ; le commun des particuliers du Rationnel est ce qui se présente dans le Naturel ; et comme c'est un commun, il apparaît sous une autre forme, et cela, selon l'ordre des particuliers qui le constituent, ainsi selon la forme qui en résulte ; si ce sont les singuliers et par suit les particuliers du bien céleste et du vrai spirituel qui forment le commun dans le naturel, alors existe une forme céleste et spirituelle, et dans chacune des parties du commun est représenté en une sorte d'image quelque chose du ciel ; mais si les singuliers et le particuliers qui forment les communs dans le Naturel, appartiennent non au bien et au vrai, mais au mal et au faux, alors dans chacune des parties du commun est représenté en image quelque chose de l'enfer. Telles sont les choses qui sont signifiées par Manger et Boire dans la Sainte Cène, et aussi par Manger et Boire est signifiée l'appropriation, savoir, par Manger, l'appropriation du bien, et par Boire, l'appropriation du vrai : si le Bien, savoir l'Amour pour le Seigneur et la Charité envers le prochain forment l'homme Interne ou Rationnel, et par lui l'homme Externe ou Naturel correspondant, alors l'homme devient dans le particulier et dans le commun l'image du ciel, par conséquent l'image du Seigneur ; mais si c'est le mépris pour le Seigneur et pour le bien et, le vrai de la foi, et la haine envers le prochain qui forment, alors l'homme devient dans le particulier et dans le commun l'image de l'enfer, et encore plus quand cela est fait en même temps dans la sainteté, car il en résulte la profanation ; voilà pourquoi la vie éternelle est appropriée à ceux qui mangent et boivent dignement, et pourquoi ceux qui mangent et boivent indignement s'approprient la mort.

  
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