Bible

 

Deutéronome 1:24

Studie

       

24 Ils partirent, traversèrent la montagne, et arrivèrent jusqu'à la vallée d'Eschcol, qu'ils explorèrent.

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Arcanes Célestes # 1769

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1769. Un esprit vint vers moi, peu de temps après sa sortie du corps, ce que je pus conclure de ce qu'il ignorait encore qu'il était dans l'autre vie, croyant vivre dans le monde. Je perçus qu'il avait été adonné aux lettres, et je m'entretins avec lui sur ce sujet ; mais il fut alors enlevé subitement en haut, ce qui me surprit : je présumais qu'il était de ceux qui ont aspiré aux choses élevées, car ceux-là sont ordinairement portés en haut ; ou qu'il avait placé le Ciel dans une région très-élevée, ceux-ci ayant pareillement coutume d'être enlevés en haut, afin que par là ils sachent que le Ciel est dans l'interne et non pas dans le haut ; mais je m'aperçus bientôt qu'il avait été enlevé vers les Esprits Angéliques qui sont en avant un peu vers la droite à la première entrée du Ciel ; de là il s'entretint ensuite avec moi, me disant qu'il voyait des choses trop sublimes pour qu'elles pussent jamais être saisies par des mentals humains. Tandis que cela avait lieu, je lisais le Chapitre 1 duDeutéronome , où il s'agit du peuple Juif et des hommes qui furent envoyés pour explorer la terre de Canaan et ce qu'elle contenait ; pendant que je le lisais, il me dit qu'il n'apercevait rien de ce qui est dans le sens de la lettre, mais qu'il percevait les choses qui sont dans le sens spirituel, et que c'étaient des merveilles qu'il lui serait impossible de décrire : cela se passait à la première entrée du Ciel des Esprits Angéliques ; que doit-ce donc être dans ce Ciel même ? Que doit-ce donc être dans le Ciel Angélique ? Alors quelques Esprits, qui étaient chez moi et qui antérieurement avaient été incrédules au sujet de ces qualités de la Parole du Seigneur, commencèrent à se repentir de n'avoir pas cru ; ils me disaient, dans cet état, qu'ils croyaient que cela était ainsi, puisqu'ils avaient entendu cet esprit dire qu'il entendait, voyait et percevait. Mais d'autres esprits persistaient encore dans leur incrédulité, et disaient que cela n'était pas ainsi, mais que c'étaient des phantaisies ; c'est pourquoi ils furent aussi tout à coup enlevés, et conversant de là avec moi, ils avouèrent que ce n'était rien moins qu'une phantaisie, parce qu'ils percevaient réellement que cela était ainsi, et que la perception était même plus exquise que jamais il n'est possible à aucun sens de l'avoir dans la vie du corps. Ensuite d'autres esprits furent aussi enlevés dans le même ciel, et parmi eux il y en avait un que j'avais connu dans la vie du corps ; il attesta la même chose, ajoutant même, entre autres particularités, que, dans l'étonnement où il se trouvait, il lui était impossible de décrire la gloire de la Parole dans son sens interne ; alors s'exprimant avec un sentiment de commisération : Qu'il est étonnant, disait-il, que les hommes ne sachent rien de ces merveilles ! Il me dit en outre que de là il pouvait considérer à fond mes pensées et mes affection dans lesquelles il percevait plus de choses qu'il ne lui était possible de le dire, telles que les causes, les influx, d'où ils procédaient et de qui ils me venaient, comment mes idées avaient été mêlées ave des idées terrestres, et qu'il fallait absolument qu'elles en fussent séparées ; sans parler de plusieurs autres choses.

  
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