Bible

 

Deutéronome 11:6

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6 ce qu'il a fait à Dathan et à Abiram, fils d'Eliab, fils de Ruben, comment la terre ouvrit sa bouche et les engloutit, avec leurs maisons et leurs tentes et tout ce qui était à leur suite, au milieu de tout Israël.

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Arcanes Célestes # 3382

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3382. Et il a observé mes observances, mes commandements, mes statuts et mes lois, signifie par les continuelles révélations d'après Lui-Même, c'est-à-dire que par elles, de même que par les tentations, il a aussi uni l'Essence Divine à l'Essence Humaine : on peut le voir en ce que ces mots, observer les observances, les commandements, les statuts et les lois, renferment toutes les choses de la Parole, savoir : les Observances, toutes les choses de la Parole dans le commun ; les commandements, ses internes ; les statuts, ses externes ; et les lois, toutes les choses dans le particulier ; cela étant dit du Seigneur, Qui a été de toute éternité la Parole, et par Qui existent toutes ces choses, il ne peut pas être signifié dans le sens interne que Lui-Même les a observées, mais il est signifié qu'il les a révélées à Lui-Même, quand il a été dans l'état d'union de l'Humain avec le Divin : cette explication, il est vrai, semble au premier abord bien éloignée du sens de la lettre, et même du sens interne le plus proche, mais toujours est-il que c'est ce sens de ces paroles qui est dans le Ciel, quand elles sont lues par l'homme ; car, ainsi qu'il a déjà été dit quelquefois et ainsi qu'on peut le voir par les exemples donnés, numéros 1873, 1874, le sens de la lettre en montant vers le Ciel est dépouillé, et un autre sens qui est céleste le remplacé, au point qu'il n'est plus possible de connaître qu'il en provient ; ceux, en effet, qui sont dans le Ciel, sont dans l'idée que toutes les choses de la Parole traitent du Seigneur dans le sens interne, et aussi que toutes les choses de la Parole procèdent du Seigneur, et même que quand le Seigneur a été dans le monde, c'est d'après le Divin qu'il a pensé, par conséquent d'après Lui-Même, et qu'il s'est acquis toute intelligence et toute sagesse par de continuelles révélations d'après le Divin, aussi ne perçoivent-ils pas autre chose par ces paroles ; car observer les observances, les commandements, les statuts et lois, cela ne peut se dire du Seigneur, parce qu'il a été Lui-Même la Parole, par conséquent il est Lui-Même Celui qui doit être observé, Lui-Même le Commandement, Lui-Même le Statut, et Lui-Même la Loi, car toutes ces choses Le concernent, comme le Premier ex Quo (de Qui elles procèdent), et comme le dernier ad Qu’en (vers Qui elles tendent) ; ces paroles dans le sens suprême ne peuvent donc signifier que l'Union du Divin du Seigneur avec l'Humain par de continuelles révélations qui venaient de Lui-Même : que le Seigneur ait pensé d'après le Divin ainsi d'après Lui-Même, autrement que les autres hommes, on le voit numéros 1904, 1914, 1935 ; et qu'il se soit acquis l'intelligence et la sagesse par de continuelles révélations d'après le Divin, on le voit numéros 1616, 2500, 2523, 2632. Qu'observer les observances, ce soit toutes les choses de la Parole dans le commun, et que les commandements soient les internes de la Parole, les statuts les externes de la Parole, et que les lois soient toutes les choses de la Parole dans le particulier, dans le sens réel, on peut le voir par un grand nombre de passages considérés dans le sens interne ; je puis en rapporter quelques-uns ; par exemple, dans David :

« Heureux les intègres de voie, ceux qui marchent dans la Loi de Jéhovah ! Heureux ceux qui gardent ses Témoignages ! » Puissent mes voies être dirigées pour garder tes Statuts ! Je garderai tes Statuts ; ne m'abandonne pas jusque-là : de tout mon cœur je T'ai cherché, ne me fais pas égarer de tes Commandements. Dans mon cœur j'ai serré ta parole, afin que je ne pèche point contre Toi. Soit béni, Toi Jéhovah ; enseigne-moi tes Statuts. J'ai raconté de mes lèvres tous les Jugements de ta bouche. Dans la voie de tes Témoignages je me suis réjoui ; sur tes Ordonnances je médite, et je considère tes Foies. Dans les Statuts je me délecte ; je n'oublie point ta parole. Rétribue ton serviteur, afin que je vive, et que je garde ta parole ; dévoile mes yeux, afin que je voie les merveilles de ta Loi. Ne me cache point tes Commandements, vivifie-moi selon ta parole. Enseigne-moi tes Statuts ; Fais-moi comprendre le chemin de tes Ordonnances. » - .

Là, dans tout le Psaume, il s'agit de la Parole, et des choses qui appartiennent à la Parole ; que ces choses soient les commandements, les statuts, les jugements, les témoignages, les ordonnances, les voies, cela est évident, mais ce que signifie spécialement chacune de ces choses, on ne peut nullement le voir d'après le sens de la lettre ; dans ce sens il n'y a pour ainsi dire que des répétitions de la même chose ; mais on le voit, d'après le sens interne, dans lequel autre est la signification des commandements, autre celle des statuts, et autres celles des jugements, des témoignages, des ordonnances, des voies. C'est la même chose ailleurs, dans le Même :

« La Loi de Jéhovah (est) parfaite, restaurant l'âme ; le Témoignage de Jéhovah (est) assuré, rendant sage le simple. » Les Ordonnances de Jéhovah (sont) droites, réjouissant le cœur : le Commandement de Jéhovah (est) pur, éclairant les yeux. La crainte de Jéhovah (est) pure, subsistant pour l'éternité. Les Jugements de Jéhovah (sont) la vérité. » - Psaumes 19:8-9, 10,

Et dans le Livre des Rois :

« David dit à Salomon : Tu observeras l'observance de ton Dieu pour marcher dans ses Voies, pour garder ses Statuts, et ses Commandements, et ses Jugements, et ses Témoignages, selon ce qui est écrit dans la Loi de Moïse. » - 1 Rois 2:3.

Observer l'observance (ce qui doit être observé), c'est tout ce qui appartient à la Parole dans le commun, car c'est ce qui est nommé en premier lieu, et ce qui suit est considéré comme moins commun ; en effet observer ce qui doit être observé est la même chose que garder ce qui doit être gardé.

Dans Moïse :

« Tu aimeras Jéhovah ton Dieu, et tu observeras son observance, et ses Statuts, et ses Jugements, et ses Commandements, tous les jours. » - Deutéronome 11:1.

Là observer ce qui doit être observé, ou garder ce qui doit être gardé, c'est pareillement tout ce qui appartient à la Parole dans le commun ; les statuts sont les externes de la Parole, tels que sont les rites et les choses qui sont représentatives et significatives du sens interne ; les commandements sont les internes de la Parole, telles que sont les choses qui appartiennent à la vie et à la doctrine, et surtout celles qui appartiennent au sens interne ; mais d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé ailleurs de la signification des Commandements et des Statuts.

  
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Arcanes Célestes # 2632

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2632. Abraham circoncit Isaac son fils, signifie la purification du Rationnel ; on le voit par la signification d'être circoncis, en ce que c'est être purifié, numéro 2039 ; et par la représentation de Isaac, en ce qu'il est le Rationnel Divin, numéro 2630. Que le premier Rationnel du Seigneur soit né chez Lui comme chez les autres, savoir, par les scientifiques et par les connaissances, c'est ce qui a été déjà dit en parlant d'Ismaël, par qui ce Rationnel est représenté : ce rationnel étant né, comme chez les autres, par les scientifiques et par les connaissances, ainsi par la voie externe qui est celle des sensuels, n'a pu qu'avoir chez soi plusieurs choses provenant des mondains, car c'est de là que s'acquièrent les idées du Rationnel, et cela d'autant plus qu'il avait l'héréditaire provenant de la mère : c'étaient ces mondains et cet héréditaire que le Seigneur a successivement expulsés de son Rationnel, et cela jusqu'à ce que le rationnel fût tel, qu'il pût recevoir le Divin, numéros 2624, 2625 ; alors naquit le Divin Rationnel du Seigneur, qui est représenté par Isaac, numéro 2630 ; et même il naquit non par la voie externe, qui est celle des sensuels, comme le Rationnel précédent, mais par la voie interne d'après le Divin Même, numéros 2628, 2629 ; cela ayant été fait non en une seule fois mais successivement numéros 1690, 2033, il a été purifié, et cela continuellement, ce qui est signifié par ces mots, Abraham circoncit son fils, âgé de huit jours : Que le Seigneur ait fait successivement Divin son Rationnel, et l'ait continuellement purifié, c'est ce qu'on voit aussi dans Jean :

« Jésus dit : Père, glorifie ton Nom : il sortit donc une voix du Ciel : Et je l'ai glorifié, et de nouveau je le glorifierai. » - .

Glorifier, c'est faire Divin, Voir numéros 1603, 4099. Dans l'Église Ancienne la Circoncision ne représentait et ne signifiait non plus autre chose, sinon que l'homme devait se purifier des amours de soi et du monde, et cela de même successivement et continuellement, Voir numéros 2039, 2046 (fin), 2049, 2056, principalement lorsqu'il est né de nouveau, ou lorsqu'il a été régénéré, car alors le Seigneur influe par la voie interne, c'est-à-dire, par le bien de la conscience, et sépare successivement et continuellement les choses qui sont adhérentes par l'héréditaire et par le mal actuel.

  
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