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Deutéronome 11:11

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11 Le pays que vous allez posséder est un pays de montagnes et de vallées, et qui boit les eaux de la pluie du ciel;

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Arcanes Célestes # 3382

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3382. Et il a observé mes observances, mes commandements, mes statuts et mes lois, signifie par les continuelles révélations d'après Lui-Même, c'est-à-dire que par elles, de même que par les tentations, il a aussi uni l'Essence Divine à l'Essence Humaine : on peut le voir en ce que ces mots, observer les observances, les commandements, les statuts et les lois, renferment toutes les choses de la Parole, savoir : les Observances, toutes les choses de la Parole dans le commun ; les commandements, ses internes ; les statuts, ses externes ; et les lois, toutes les choses dans le particulier ; cela étant dit du Seigneur, Qui a été de toute éternité la Parole, et par Qui existent toutes ces choses, il ne peut pas être signifié dans le sens interne que Lui-Même les a observées, mais il est signifié qu'il les a révélées à Lui-Même, quand il a été dans l'état d'union de l'Humain avec le Divin : cette explication, il est vrai, semble au premier abord bien éloignée du sens de la lettre, et même du sens interne le plus proche, mais toujours est-il que c'est ce sens de ces paroles qui est dans le Ciel, quand elles sont lues par l'homme ; car, ainsi qu'il a déjà été dit quelquefois et ainsi qu'on peut le voir par les exemples donnés, numéros 1873, 1874, le sens de la lettre en montant vers le Ciel est dépouillé, et un autre sens qui est céleste le remplacé, au point qu'il n'est plus possible de connaître qu'il en provient ; ceux, en effet, qui sont dans le Ciel, sont dans l'idée que toutes les choses de la Parole traitent du Seigneur dans le sens interne, et aussi que toutes les choses de la Parole procèdent du Seigneur, et même que quand le Seigneur a été dans le monde, c'est d'après le Divin qu'il a pensé, par conséquent d'après Lui-Même, et qu'il s'est acquis toute intelligence et toute sagesse par de continuelles révélations d'après le Divin, aussi ne perçoivent-ils pas autre chose par ces paroles ; car observer les observances, les commandements, les statuts et lois, cela ne peut se dire du Seigneur, parce qu'il a été Lui-Même la Parole, par conséquent il est Lui-Même Celui qui doit être observé, Lui-Même le Commandement, Lui-Même le Statut, et Lui-Même la Loi, car toutes ces choses Le concernent, comme le Premier ex Quo (de Qui elles procèdent), et comme le dernier ad Qu’en (vers Qui elles tendent) ; ces paroles dans le sens suprême ne peuvent donc signifier que l'Union du Divin du Seigneur avec l'Humain par de continuelles révélations qui venaient de Lui-Même : que le Seigneur ait pensé d'après le Divin ainsi d'après Lui-Même, autrement que les autres hommes, on le voit numéros 1904, 1914, 1935 ; et qu'il se soit acquis l'intelligence et la sagesse par de continuelles révélations d'après le Divin, on le voit numéros 1616, 2500, 2523, 2632. Qu'observer les observances, ce soit toutes les choses de la Parole dans le commun, et que les commandements soient les internes de la Parole, les statuts les externes de la Parole, et que les lois soient toutes les choses de la Parole dans le particulier, dans le sens réel, on peut le voir par un grand nombre de passages considérés dans le sens interne ; je puis en rapporter quelques-uns ; par exemple, dans David :

« Heureux les intègres de voie, ceux qui marchent dans la Loi de Jéhovah ! Heureux ceux qui gardent ses Témoignages ! » Puissent mes voies être dirigées pour garder tes Statuts ! Je garderai tes Statuts ; ne m'abandonne pas jusque-là : de tout mon cœur je T'ai cherché, ne me fais pas égarer de tes Commandements. Dans mon cœur j'ai serré ta parole, afin que je ne pèche point contre Toi. Soit béni, Toi Jéhovah ; enseigne-moi tes Statuts. J'ai raconté de mes lèvres tous les Jugements de ta bouche. Dans la voie de tes Témoignages je me suis réjoui ; sur tes Ordonnances je médite, et je considère tes Foies. Dans les Statuts je me délecte ; je n'oublie point ta parole. Rétribue ton serviteur, afin que je vive, et que je garde ta parole ; dévoile mes yeux, afin que je voie les merveilles de ta Loi. Ne me cache point tes Commandements, vivifie-moi selon ta parole. Enseigne-moi tes Statuts ; Fais-moi comprendre le chemin de tes Ordonnances. » - .

Là, dans tout le Psaume, il s'agit de la Parole, et des choses qui appartiennent à la Parole ; que ces choses soient les commandements, les statuts, les jugements, les témoignages, les ordonnances, les voies, cela est évident, mais ce que signifie spécialement chacune de ces choses, on ne peut nullement le voir d'après le sens de la lettre ; dans ce sens il n'y a pour ainsi dire que des répétitions de la même chose ; mais on le voit, d'après le sens interne, dans lequel autre est la signification des commandements, autre celle des statuts, et autres celles des jugements, des témoignages, des ordonnances, des voies. C'est la même chose ailleurs, dans le Même :

« La Loi de Jéhovah (est) parfaite, restaurant l'âme ; le Témoignage de Jéhovah (est) assuré, rendant sage le simple. » Les Ordonnances de Jéhovah (sont) droites, réjouissant le cœur : le Commandement de Jéhovah (est) pur, éclairant les yeux. La crainte de Jéhovah (est) pure, subsistant pour l'éternité. Les Jugements de Jéhovah (sont) la vérité. » - Psaumes 19:8-9, 10,

Et dans le Livre des Rois :

« David dit à Salomon : Tu observeras l'observance de ton Dieu pour marcher dans ses Voies, pour garder ses Statuts, et ses Commandements, et ses Jugements, et ses Témoignages, selon ce qui est écrit dans la Loi de Moïse. » - 1 Rois 2:3.

Observer l'observance (ce qui doit être observé), c'est tout ce qui appartient à la Parole dans le commun, car c'est ce qui est nommé en premier lieu, et ce qui suit est considéré comme moins commun ; en effet observer ce qui doit être observé est la même chose que garder ce qui doit être gardé.

Dans Moïse :

« Tu aimeras Jéhovah ton Dieu, et tu observeras son observance, et ses Statuts, et ses Jugements, et ses Commandements, tous les jours. » - Deutéronome 11:1.

Là observer ce qui doit être observé, ou garder ce qui doit être gardé, c'est pareillement tout ce qui appartient à la Parole dans le commun ; les statuts sont les externes de la Parole, tels que sont les rites et les choses qui sont représentatives et significatives du sens interne ; les commandements sont les internes de la Parole, telles que sont les choses qui appartiennent à la vie et à la doctrine, et surtout celles qui appartiennent au sens interne ; mais d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé ailleurs de la signification des Commandements et des Statuts.

  
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Arcanes Célestes # 1616

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1616. Abram dressa ses tentes, et il vint et habita dans les chênaies de Mamré qui sont en Hébron, signifie que le Seigneur arriva à une perception encore plus intérieure : on le voit par la signification de dresser ses tentes ou changer sa tente de place et la fixer, en ce que c'est être conjoint ; car la tente, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 414, 1452, est la chose sainte du culte par laquelle l'homme Externe est conjoint à l'homme Interne. On le voit en outre par la signification de la chênaie, en ce qu'elle est la perception ; j'en ai déjà parlé, numéros 1442, 1443, où il s'agit de la chênaie de Moreh, qui est la première perception ; mais ici il est dit, au pluriel, les chênaies de Mamré, lesquelles signifient une perception plus étendue, c'est-à-dire, intérieure ; cette perception est appelée les chênaies de Mamré, qui sont en Hébron. Le lieu de Mamré est aussi mentionné dans d'autres passages de la Parole, par exemple : , 18, Genèse 35:27. Il est aussi parlé de Hébron : Josué 10:36, Josué 14:13-14, Josué 15:13, , Juges 1:10, 20, et ailleurs ; mais, par la Divine Miséricorde du Seigneur, on verra dans quelle signification ces mots y sont pris.

Voici pourquoi les chênaies de Mamré qui sont en Hébron signifient une perception encore plus intérieure : A mesure que les choses qui appartiennent ; l'homme Externe se conjoignent aux célestes de l'Homme Interne, la perception croit et devient plus intérieure ; la conjonction avec les célestes donne la perception : car dans les célestes qui appartiennent à l'amour en Jéhovah est la vie même de l'Homme Interne, ou, ce qui est la même chose, dans les célestes qui appartiennent à l'amour, c'est-à-dire, dans l'amour céleste est présent Jéhovah, et cette présence n'est point perçue dans l'Homme Externe avant que la conjonction ait été faite : toute perception existe d'après la conjonction. On voit ici par le sens interne comment cette opération s'est faite dans le Seigneur, c'est-à-dire que son Homme Externe, où son Essence Humaine, a été conjointe à son Essence Divine par degrés selon la multiplication et la fructification des connaissances. Jamais qui que ce soit, en tant qu'homme, ne peut être conjoint à Jéhovah ou au Seigneur, si ce n'est par les connaissances ; car c'est par les connaissances que l'homme devient homme : il en a été de même pour le Seigneur, parce qu'il est né comme un autre homme et a été instruit comme un autre homme ; mais dans ces connaissances, comme réceptacles, étaient sans interruption insinuées les célestes, de sorte que les connaissances acquises continuellement devenaient des vases qui recevaient les célestes, et devenaient aussi elles-mêmes célestes ; c'est ainsi qu'il s'avança continuellement vers les célestes de l'enfance. En effet, ainsi que je l'ai déjà dit, les célestes qui appartiennent à l'amour sont insinues depuis la première enfance jusqu'à la seconde, et même jusqu'à l'adolescence, selon ce qu'est l'homme ; alors et plus tard il est imbu des sciences et des connaissances. Si l'homme est tel qu'il puisse être régénéré, ces sciences et ces connaissances se remplissent de célestes qui appartiennent à l'amour et à la charité, et s'implantent ainsi dans les célestes dont il a été gratifié depuis la première enfance jusqu'à la seconde et jusqu'à l'adolescence, et c'est ainsi que son homme Externe est conjoint à son homme Interne. Ces connaissances sont d'abord implantées dans les célestes dont il a été gratifié dans l'adolescence, puis dans ceux qu'il a reçus dans la seconde enfance, et enfin dans ceux qu'il a reçus dans l'enfance ; alors il est cet Enfant dont parle le Seigneur, lorsqu'il dit que le Royaume de Dieu est à ceux qui ressemblent à un enfant. Cette implantation se fait par le Seigneur Seul ; c'est pourquoi il n'y a et ne peut y avoir chez l'homme rien de céleste qui n'y soit par le Seigneur et qui n'appartienne au Seigneur. Mais c'est par sa propre puissance que le Seigneur a conjoint son homme Externe à son Homme Interne, et qu'il a rempli de célestes les connaissances et les a implantées dans les célestes, et même, selon l'ordre Divin, d'abord dans les célestes de la seconde enfance, puis dans les célestes du temps intermédiaire entre la seconde et la première enfance, et enfin dans les célestes de son Enfance Même, étant ainsi devenu en même temps, quant à son Essence Humaine, l'Innocence Même et l'Amour Même, d'où précèdent toute innocence et tout amour dans les cieux et sur les terres. Une telle Innocence est la véritable Enfance, parce qu'elle est en même temps la Sagesse ; mais l'innocence de l'enfance, à moins que par les connaissances elle ne devienne l'innocence de la sagesse, n'est d'aucun usage, aussi les enfants dans l'autre vie sont-ils imbus des connaissances. A mesure que le Seigneur implanta les connaissances dans les célestes, il eut la perception ; car, ainsi que je l'ai dit, toute perception vient de la conjonction ; il eut la première perception quand il y implanta les scientifiques de la seconde enfance, et cette perception est signifiée par la chênaie de Moreh : il eut la seconde perception qui est plus intérieure, et dont il s'agit ici, quand il y implanta les connaissances ; cette perception est signifiée par les chênaies de Mamré qui sont en Hébron.

  
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