Bible

 

Daniel 7:20

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20 et sur les dix cornes qu'il avait à la tête, et sur l'autre qui était sortie et devant laquelle trois étaient tombées, sur cette corne qui avait des yeux, une bouche parlant avec arrogance, et une plus grande apparence que les autres.

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Arcanes Célestes # 8215

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8215. Et il détourna la roue de ses chars, signifie la puissance d'introduire les faux enlevés : on le voit par la signification de détourner, en ce que c'est enlever ; par la signification de la roue, en ce qu'elle est la puissance d'aller en avant, ainsi qu'il va être exposé ; et par la signification des chars de Pharaon, en ce qu'ils sont les doctrinaux du faux, numéro 8146, 8148, ainsi les faux. Quant à ce que signifie la roue dans le sens réel, on peut le voir d'après la signification du char : Les chars étaient de deux genres ; il y avait les chars pour transporter les marchandises, et il y avait les chars pour combattre ; les chars pour transporter les marchandises signifiaient les doctrinaux vrai, et dans le sens opposé les doctrinaux du faux : les chars pour combattre signifiaient aussi les doctrinaux dans l'un et l'autre sens, mais doctrinaux qui combattent, ainsi les vrais mêmes, et les faux mêmes, disposés aux combats ; de là on peut voir ce qui est entendu par la roue du char, savoir, la puissance d'aller en avant, ici d'introduire les faux, et de combattre contre les vrais ; comme cette puissance appartient à la partie intellectuelle de l'homme, c'est pour cela que la roue signifie aussi l'intellectuel quant aux choses qui sont de la doctrine. Dans l'autre vie il apparaît très-souvent des chars chargés de marchandises de divers genre, et ils diffèrent de forme et de grandeur ; par ces chars, quand ils apparaissent, sont signifiés les vrais dans leur complexe, ou les doctrinaux qui sont comme les réceptacles du vrai, et par les marchandises les connaissances de divers usage ; ces choses apparaissent quand, dans le ciel, les anges s'entretiennent des doctrines ; car leur discours, ne pouvant être saisi par ceux qui sont au-dessous d'eux, se présente d'une manière représentative, et pour certains esprits par des chars, comme il a été dit, dans lesquels toutes les choses, en général et en particulier du discours des anges, se montrent dans une forme et devant les yeux, d'où il résulte qu'à l'instant les choses que contient le discours peuvent être saisies et vues, quelques-unes dans la forme du char, d'autres dans sa contexture, d'autres dans sa couleur, d'autres dans ses roues, d'autres dans les chevaux qui le traînent, d'autres dans les marchandises qu'il transporte : c'est d'après ces représentatifs que les chars, dans la Parole, signifient les doctrinaux : par là on peut, en quelque manière, voir que la roue des chars signifie la puissance qui est dans l'intellectuel ; car de même que le char a son mouvement et sa progression par ses roues, de même les vrais qui appartiennent aux doctrinaux ont leur progression par l'intellectuel : c'est ce qui est signifié aussi par les roues dans Ésaïe :

« Ses traits (sont) aigus, et tous ses arcs tendus, les ongles de ses chevaux sont réputés comme des cailloux, ses roues comme la tempête. » - Ésaïe 5:28.

Là il s'agit du dévastateur du vrai ; les traits sont les faux, et les arcs la doctrine du faux, numéros 2686, 2709 ; les ongles des chevaux sont les scientifiques sensuels provenant de l'intellectuel perverti, numéro 7729 ; les roues sont les puissances de pervertir et de détruire les vrais, comme une tempête.

Dans Ézéchiel :

« Je vis les Animaux, et voici, une roue sur la terre auprès des Animaux selon ses quatre faces : l'aspect des roues et leur travail (était) comme l'apparence d'un Tharrchisch, et une même ressemblance pour les quatre : de plus, leur aspect et leur travail (étaient) comme si une roue eût été dans le milieu d'une roue : sur leurs quatre quadratures, où elles allaient, elles allaient, elles ne se tournaient point quand elles allaient : leurs jantes, et leur hauteur, et crainte pour elles : de plus, leurs jantes (étaient) pleines d'yeux tout autour d'elles quatre : ainsi quand les animaux allaient, les roues allaient auprès d'eux ; l'esprit de l'animal (était) dans les roues. » - ; puis Chapitre .

Par les quatre animaux, qui étaient des Chérubins, est signifiée la Providence du Seigneur, numéro 308 ; par les roues, la Divine Intelligence, ou la prévoyance, d'où il est dit que les roues allaient en même temps avec les animaux, et que leurs jantes étaient pleines d'yeux, et enfin qu'en elles il y avait l'esprit de l'animal, c'est-à-dire, le vrai de la sagesse.

Dans Daniel :

« Je fus voyant jusqu'à ce que des trônes furent renversés, et que l'Ancien des jours s'assit ; son Vêtement (était) blanc comme de la neige, et la chevelure de sa tête comme de la laine pure, son trône était des flammes de feu ; ses roues, un feu ardent. » - Daniel 7:9.

Là, l'Ancien des jours est le Seigneur quant au Divin Bien ; les trônes renversés sont les faux ; son Vêtement est le vrai Divin dans la forme externe ; la chevelure de sa tête est le Divin Bien dans l'a forme externe : son trône est le ciel et l'Église ; les roues sont les choses qui appartiennent à la sagesse et à l'intelligence, ainsi les vrais Divins ; le feu ardent, ce sont les choses qui appartiennent à l'amour et à la charité. Sous les dix Bassins autour du Temple de Salomon, il y avait aussi

« des roues d'airain ; l'œuvre des roues (était) comme l'œuvre d'une roue de char ; leurs mains, et leurs dos, leurs bandes, et, leurs rayons, (étaient) tous de fonte. » - Daniel 1 Rois 7:30, 31, 32, 33.

Ces bassins ou soubassements signifiaient les réceptibles du vrai, par lequel l'homme est purifié et régénéré ; les roues signifiaient les puissances intellectuelles par lesquelles il y a progression.

  
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Arcanes Célestes # 7729

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7729. Il n'en restera pas un ongle, signifie qu'il ne manquera rien du vrai d'après le bien :on le voit par la signification de l'ongle, en ce que c'est le vrai d'après le bien, ainsi qu'il va être exposé ; et par la signification de ne pas rester, en ce que c'est ne pas manquer, savoir, pour le culte du Seigneur.

Dans le sens interne le plus proche il n'en restera pas un ongle, signifie qu'il ne manquera absolument rien, parce que l'ongle est une chose commune à toutes les bêtes ; mais dans le sens intérieur l'ongle signifie le vrai dans le dernier degré, ainsi le vrai sensuel, qui est le vrai infime, et dans le sens opposé le faux ; si l'ongle a cette signification, c'est parce que le pied signifie le naturel, et la plante du pied le dernier du naturel ; numéro 2162, 3147, 3761, 3986, 4280, , 5327, 5328 ; la même chose est signifiée par l'ongle, car l'ongle est la plante du pied des bêtes ; et puisque l'ongle, de même que la plante, signifie le dernier du naturel, il signifie aussi le vrai qui est le dernier du naturel, car lorsqu'il est dit le naturel, il est entendu le vrai et le bien , et dans le sens opposé le faux et le mal ; le naturel en est composé, et sans eux il est inutile de parler du naturel. Que l'Ongle, surtout celui des chevaux, signifie le vrai dans le dernier degré, ainsi le vrai sensuel, et dans le sens opposé le faux du même degré, on peut le voir par ces passages ; dans Ésaïe :

« Ses traits (sont) aigus, et tous ses arcs tendus, les ongles (sabots) de ses chenaux sont réputés comme des cailloux, et ses roues comme la tempête. » - Ésaïe 5:28.

Là, il s'agit d'un peuple qui dévaste, par les traits sont signifiés les doctrinaux du faux, d'après lesquels on combat, et par les arcs cette doctrine, numéro 2686, 2709 ; par les chevaux les intellectuels, ici les intellectuels pervertis, numéro 2761, 2762, 3217, 5321, 6125, 6534 ; de là on voit clairement ce que c'est que les ongles des chevaux, c'est-à-dire que c'est le faux dans le dernier degré.

Dans Jérémie :

« A cause du bruit du battement des ongles (sabots) de ses forts chevaux, à cause du tumulte de son char, du fracas de ses roues. » - Jérémie 47:3, - là il s'agit d'un peuple qui dévaste les Philistins ; le battement des ongles des forts chevaux, c'est le combat ouvert du faux contre le vrai ; le char est la doctrine du faux ; que le char soit la doctrine tant du vrai que du faux, on le voit numéro 5321, 5945.

Dans Ézéchiel :

« A cause de la multitude de ses chevaux leur poussière te couvrira, à cause de la voix du cavalier et de la roue et du char tes murailles seront ébranlées, par les ongles (sabots) de ses chevaux il foulera toutes tes rues. » - Ézéchiel 26:10-11.

Là, il s'agit de Nébuchadnézar qui dévaste Tyr ; les chevaux sont les intellectuels pervertis , comme ci-dessus ; le cavalier, ce sont les choses qui appartiennent à un tel intellectuel, numéro 6534 ; les roues du char sont les faux de la doctrine, le char est la doctrine, comme ci-dessus ; les rues sont les vrais, numéro 2336 ; de là il est évident que les ongles des chevaux sont les faux ; si de telles choses ne sont pas signifiées, que seraient ces expressions :

« à cause de la multitude de ses chevaux leur poussière te couvrira ; à cause de la voix du cavalier et de la roue et du char tes murailles seront ébranlées ; par les ongles de ses chevaux il foulera toutes tes rues ? » sans un sens intérieur, seraient-elles autre chose que des mots résonnants, lorsque cependant chaque expression dans la Parole a du poids, puisqu'elle vient du Divin ? Dans le Même :

« Ils dévasteront l'orgueil de l'Egypte, au point que sa multitude sera détruite ; et je détruirai toutes ses bêtes de dessus ses nombreuses eaux, et le pied de l'homme ne les troublera plus, ni L'ongle de la bête ne les troublera point ; alors dans l'abîme j'enverrai leurs eaux, et je ferai couler leurs fleuves comme l'huile. » - Ézéchiel 32:12, 13, 14, - ces expressions ne seraient pas non plus comprises, à moins qu'on ne sache ce que c'est que l'Egypte, ce que c'est que le pied de l'homme, l'ongle de la bête, les eaux sur lesquelles les bêtes seront détruites, que le pied de l'homme et l'ongle de la bête troubleront, et qui seront envoyées dans l'abîme ; les eaux et les neuves de l'Egypte sont les vrais scientifiques, l'ongle de la bête est le faux dans le dernier du naturel, qui trouble le vrai scientifique.

Dans Michée :

« Lève-toi et foule fille de Sion, car ta corne, je la ferai de fer, et tes ongles je les ferai d'airain, afin que tu froisses plusieurs peuples. » - Michée 4:13.

Ces expressions ne peuvent pas non plus être comprises par personne sans le sens interne, ainsi à moins qu'on ne sache ce que c'est que la fille de Sion, ce que c'est que la corne qui deviendra comme du fer, l'ongle qui deviendra comme de l'airain, par lesquels seront froissés plusieurs peuples ; la fille de Sion est l'Église Céleste, numéro 2362 ; la corne est la puissance du vrai d'après le bien, numéro 2832 ; le fer est le vrai naturel qui aura de la force pour détruire les faux, numéro 425, 426 ; l'ongle est le vrai d'après le bien dans le dernier degré, l'airain est le bien naturel qui aura de la force contre les maux, numéro 425, 1551.

Dans Zacharie :

« Moi, je susciterai un pasteur dans la terre ; il ne visitera point celles qui doivent être retranchées, il ne cherchera point celle qui est d'un âge tendre, et il ne guérira point celle qui est brisée ; mais il mangera la chair de celle qui est grasse, et il fendra leurs ongles. » - Zacharie 11:16.

Là il s'agit d'un pasteur insensé ; manger la chair de celle qui est grasse, c'est changer le bien en mal ; fendre les ongles, c'est changer le vrai en faux. On peut voir combien les Anciens l'emportaient en intelligence sur les hommes d'aujourd'hui, en ce que les Anciens connaissaient à quelles choses dans le ciel correspondaient plusieurs objets dans le monde, et par suite ce que ces objets signifiaient ; et c'est non-seulement ce que connaissaient ceux qui étaient de l'Église, mais aussi ceux qui étaient hors de l'Église, par exemple, ceux qui étaient dans la Grèce, dont les plus anciens décrivaient les choses par des significatifs, qui aujourd'hui, parce qu'ils sont entièrement inconnus, sont appelés fabuleux. Que les anciens Sages aient été dans la science de ces choses, cela est évident en ce qu'ils ont décrit l'origine de l'intelligence et de la sagesse par un Cheval ailé qu'ils appelaient Pégase, qui de son ongle (la corne de son pied) fit jaillir une fontaine auprès de laquelle habitaient neuf vierges, et cela sur une colline ; en effet ils savaient que le cheval signifiait l'intellectuel, ses ailes le spirituel, les ongles le vrai du dernier degré où est l'origine de l'intelligence, les vierges les sciences, la colline l'unanimité, et dans le sens spirituel la charité, et ainsi du reste. Mais ces choses aujourd'hui sont du nombre de celles qui ont été perdues.

  
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