Bible

 

Amos 9:15

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15 Je les planterai dans leur pays, Et ils ne seront plus arrachés du pays que je leur ai donné, Dit L'Eternel, ton Dieu.

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Arcanes Célestes # 9552

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9552. Ses grenades, signifie les scientifiques du bien : on le voit par la signification des grenades, en ce qu'elles sont les scientifiques du bien ; il y a des scientifiques du bien, et il y a des scientifiques du vrai ; ceux-là sont signifiés par les grenades, et ceux-ci par les fleurons, dont le chandelier était entouré et orné. Que les scientifiques du bien soient signifiés par les grenades, on le voit ailleurs d'après les passages où elles sont nommées, comme dans Moïse :

« Une terre de froment et d'orge, et de cep, et de figuier, et de grenadier. » - Deutéronome 8:8 :

Et dans Haggée :

« N'y a-t-il pas encore la semence dans le grenier ? et jusqu'au Cep, et au figuier, et au grenadier. “ - Haggée 2:19 ;

Le froment, l'orge et la semence dans le grenier, signifient les célestes internes et externes ; le cep, le figuier et le grenadier, signifient les spirituels et les naturels dans leur ordre, dont les derniers sont les scientifiques qui appartiennent à l'homme naturel et sensuel, c'est pourquoi le grenadier est nommé en dernier lieu.

Dans Zéphanie :

« Jéhovah détruira Aschur ; et reposeront dans son milieu les troupeaux, toute bête de la nation, même le pélican et le canard dans ses grenades passeront la nuit. » - Zéphanie 2:13-14.

Le pélican et le canard dans ses grenades, ce sont les faux du mal dans les scientifiques du bien.

Dans Amos :

« Je vis, se tenant debout sur l'autel, le Seigneur qui dit : Frappe la grenade, afin que tremblent les poteaux, c'est-à-dire, divise-les en tête tous, les derniers d'eux par l'épée je tuerai. » - Amos 9:1 ; - frapper la grenade, c'est détruire les scientifiques du bien par les faux du mal ; alors les poteaux sont dits trembler, parce que les poteaux sont les vrais du naturel, numéro 7847 ; tuer les derniers par l'épée, c'est détruire ainsi les derniers, car l'épée est le vrai qui combat contre le faux, et qui le détruit, et vice versa, numéros 2799, 4499, 6353, 7102, 8294.9553. Et ses fleurs, signifie les scientifiques du vrai : on le voit par la signification des fleurs, en ce qu'elles sont les scientifiques du vrai ; si les fleurs signifient ces scientifiques, c'est parce qu'elles sont des germinations qui précèdent et produisent à leur manière les fruits et les semences, car il est notoire que les arbres et les plantes fleurissent avant de porter du fruit ; il en est de même de l'homme quant à l'intelligence et à la sagesse ; les scientifiques du vrai précèdent et produisent à leur manière les choses qui appartiennent à la sagesse chez l'homme ; car ils servent à son rationnel d'objets et ainsi de moyens pour devenir sage ; c'est de là que les scientifiques du vrai sont comme des fleurs, et que le bien de la vie, qui est le bien de la sagesse, est comme le fruit : puisque toutes les choses qui sont dans le monde spirituel se réfèrent à des choses qui sont chez l'homme, par la raison que le ciel ressemble à un seul homme, et correspond à toutes et à chacune des choses qui sont chez l'homme, c'est pour cela aussi que toutes les choses qui sont dans le monde naturel correspondent, représentent et signifient selon la convenance avec les choses qui sont chez l'homme, numéro 9496. D'après cela, on peut maintenant voir pourquoi les fleurs signifient les scientifiques du vrai, et en général les vrais, et pourquoi les fruits, et aussi les semences, signifient les biens. Que les fleurs soient les scientifiques du vrai, et en général les vrais, on le voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Leur racine comme la pourriture sera, et leur fleur comme la poussière, parce qu'ils ont rejeté la loi de Jéhovah Zebaoth, et que le discours du Saint d'Israël ils ont méprisé. » - Ésaïe 5:24.

Dans le Même :

« A ceux qui viendront fera prendre racine Jacob ; et il s'épanouira et fleurira, Israël ; en sorte que soient remplies les faces du globe de produit. » - Ésaïe 27:6.

Dans le Même :

« Malheur aux ivrognes d'Éphraïm, et à la fleur flétrie de sa gloire et de son honneur ! » - Ésaïe 28:1 ;

Les ivrognes sont ceux qui raisonnent d'après les faux, numéro 1072 ; Ephraïm est l'intellectuel de l'Église, ici l'intellectuel perverti, numéros 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; la gloire est le Vrai Divin, numéros 4809, 5922, 8267, 8427, 9429 ; de là, il est évident que la fleur est le scientifique par lequel est le vrai.

Dans le Même :

« Elle est séchée, l'herbe ; elle est flétrie, la fleur ; ainsi que l'herbe est le peuple, mais la Parole de notre Dieu demeure éternellement. » - Ésaïe 40:6, 7, 8.

Dans Nahum :

« La fleur du Liban languit. » - Nahum 1:4 ;

Là aussi la fleur, ce sont les scientifiques comme moyens pour devenir sage.

Dans Daniel :

« Vision de Nébuchadnézar dans un songe : Voici, un arbre au milieu de la terre, sa hauteur (était) grande, sa feuille belle, et sa fleur abondante ; sous lui de l'ombre avait la bête du champ, et dans ses branches habitaient les oiseaux du ciel, et était nourrie toute chair. Mais le saint, du ciel descendu, en criant, dit : Abattez l'arbre, coupez ses branches, dispersez sa feuille, répandez çà et là sa fleur ; que la bête du champ fuie de dessous lui, et les oiseaux d'entre ses branches. » - ;

L'arbre et sa hauteur signifient les accroissements de la religiosité qui est signifiée par Babel ; cette religiosité est sainte dans les externes, mais profane dans les internes, numéros 1182, 1283, , 1321, 1322, 1326, 1295 ; la feuille est le scientifique vrai en général, numéro 885 ; la fleur est le scientifique du vrai en tant qu'il sert de moyen pour devenir sage ; mais là en tant qu'il sert de moyen pour devenir insensé, car il est dit que les fleurs seront répandues çà et là ; la bête du champ signifie ceux qui sont dans les affections du bien, et dans le sens opposé ceux qui sont dans les affections du mal, numéros 45, 46, 142, 143, 246, 714, 715, 719, 776, 1823, 2179, 2180, 3218, 3519, 5198, 7523, 9090, 9280 ; les oiseaux du ciel signifient ceux qui sont dans les affections du vrai, et dans le sens opposé ceux qui sont dans les affections du faux, numéros 3219, 5149, 7441 ; c'est pour cela qu'il est dit que sous l'ombre de cet arbre habitait la bête du champ, que dans ses branches habitaient les oiseaux du ciel, et que toute chair était nourrie ; et ensuite que la bête du champ fuirait de dessous lui, et les oiseaux d'entre ses branches.

  
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Arcanes Célestes # 4966

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4966. Prince des satellites, signifie qui sont les choses principales pour l'interprétation : on le voit par la signification du prince des satellites, en ce que ce sont les choses principales pour l'interprétation, numéro 4790 ; les choses principales pour l'interprétation sont celles qui conduisent principalement à interpréter la Parole, et ainsi à comprendre les doctrinaux de l'amour envers Dieu et de la charité à l'égard du prochain, qui sont tirés de la Parole. Il faut qu'on sache que les scientifiques dans l'antiquité ont été tout autres que les scientifiques d'aujourd'hui ; les Scientifiques dans l'antiquité, ainsi qu'il vient d'être dit, traitaient des correspondances des choses dans le monde naturel avec les choses dans le monde spirituel ; Les scientifiques, qu'on appelle aujourd'hui les Philosophiques, tels que ceux d'Aristote et d'autres semblables, étaient alors inconnus ; c'est aussi ce qui est évident par les Livres des auteurs les plus anciens, dont la plupart ont été écrits en termes qui signifiaient des intérieurs, les représentaient et y correspondaient, ainsi qu'on peut le voir seulement par ce qui suit, sans qu'il soit besoin d'en dire d'avantage : ils plaçaient l'Hélicon sur une montagne, et par lui ils entendaient le Ciel : ils mettaient le Parnasse au-dessous sur une colline, et par lui ils entendaient les scientifiques ; ils disaient qu'un cheval ailé, qu'ils nommaient Pégase, y avait avec la corne de son pied fait jaillir une source ; ils appelaient Vierges les sciences, et ainsi du reste ; en effet, par les correspondances et par les Représentatifs ils savaient que la montagne était le Ciel, que la Colline était ce ciel qui est au-dessous ou qui est chez l'homme, que le cheval était l'intellectuel, que les ailes avec lesquelles il volait étaient les spirituels, que la corne du pied était le naturel, que la source était l'intelligence, que les trois vierges qu'ils nommaient Héliconides ou Parnassides étaient les affections du vrai. De même ils donnaient au Soleil des chevaux, dont ils nommaient la nourriture ambroisie, et le breuvage nectar, car ils savaient que le Soleil signifiait l'amour céleste, les chevaux les intellectuels qui en proviennent, et que les aliments signifiaient les célestes, et les breuvages les spirituels. des Anciens est aussi restée cette coutume, que les Rois, quand ils sont couronnés, doivent s'asseoir sur un trône d'argent, vêtus d'uns chlamyde de pourpre, oints d'huile, porter la couronne sur la tête, dans les mains le sceptre, l'épée et les clefs, monter avec les insignes de la royauté sur un cheval blanc, dont les pieds sont ferrés d'argent, être servis alors à table par les grands dignitaires du royaume, outre plusieurs autres choses ; car ils savaient que le Roi représentait le Divin Vrai qui procède du Divin Bien, et par suite ce que signifiaient le trône d'argent, la chlamyde de pourpre, l'huile d'onction, la couronne, le sceptre, l'épée, les clefs, le cheval blanc, les fers d'argent, le service à table par les grands dignitaires ; qui aujourd'hui connaît ces significations, et où sont les scientifiques qui les enseignent ? On nomme cela des emblèmes, sans savoir absolument rien de la Correspondance et de la Représentation. D'après ce qui suivent d'être dit, on voit clairement quels étaient les scientifiques des Anciens, et que ces scientifiques les conduisaient à la connaissance des spirituels et de célestes, dont aujourd'hui on connaît à peine même l'existence. Les Scientifiques qui les ont remplacés, et qu'on nomme particulièrement les Philosophiques, détournent plutôt le mental de la connaissance des spirituels et des célestes, parce qu'ils peuvent être également employés à confirmer les faux, et plongent aussi le mental dans les ténèbres quand les vrais sont confirmés par eux ; car la plupart sont des mots vides de sens, par lesquels se font des confirmations, qui sont saisies par un petit nombre d'hommes, et sur lesquels ce petit nombre d'hommes est même en discussion : par là on peut voir combien le genre humain s'est éloigné de cette érudition des anciens, qui les conduisait à la sagesse. Les Gentils avaient reçu ces scientifiques de l'Eglise Ancienne, dont le culte externe consistait en représentatifs et significatifs, et dont le culte interne se composait de choses qui étaient représentées et signifiées. Tels étaient les scientifiques qui sont signifiées dans le sens bon par l'Egypte.

  
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